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Sylvain C
1 abonné
13 critiques
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3,0
Publiée le 17 mai 2020
Ça demarre fort, suspense et rythme, puis ça traîne en longueur pour finir par épuiser le spectateur qui aura fuit bien avant la fin s'il n'est pas adepte de SF. Un scénario intéressant qui aurait pu s'écrire pour 90 minutes donc. Les acteurs sont très bons.
Jeff Nichols est un de mes réalisateurs préférés. Aussi jeune que talentueux, il est l'auteur de tous les scénarios des films qu'il réalise, et dont il a la main mise sur le final cut, si cher et difficile à obtenir pour les réalisateurs à Hollywood de nos jours. Take Shelter et Mud figuraient déjà dans mes Top 10 2012 et 2013, et je guette désormais chaque nouveau long métrage dont il est l'auteur avec impatience. Midnight Special est le premier essai de science fiction auquel il se prête, toujours son acteur fétiche Michael Shannon, grandiose comme d'habitude en père déchiré entre la mission qu'il est persuadé de devoir mener, alors qu'elle le conduira à la perte de son fils. C'est justement le bien-être de son fils qui le pousse dans cette direction, à travers un road movie haletant où la tension est omniprésente, la famille du petit Roy étant poursuivie tant par les membres de la sectes dont elle s'est enfuie que par les forces de l'ordre qui tentent de percer le mystère de gamin pas comme les autres. Adam Driver est lui aussi parfait dans son rôle de scientifique travaillant pour le gouvernement, faisant montre de justesse et d'intégrité entre soif de savoir et empathie envers l'enfant qui l'épate et qu'il respecte éminemment. C'est très beau, très juste, pas tire larme (Nichols ne l'est jamais tout en sachant retranscrire les émotions avec exactitude) et plein d'amour et d'espoir.
C'est un vrai film spécial. Une très bonne ambiance bizarre et complexe. Un film très intéressant et un scénario très bien élaboré. Un très bon film fantastique. Parfait.
Aaaaah qu'il est frustrant ce "Midnight special", j'en ressort comme après un repas qu'on nous promettait délicieux et qui finalement ce contente de nous servir qu'une entrée magnifique suivie d'un buffet froid et pire que tous, sans dessert. Jeff Nichols m'avais pourtant conquis avec ses deux derniers longs métrages (Mud et Take shelter). Et le moins que l'on puisse dire c'est que le début du film m'a fait espérer un spectacle au moins du même acabit, seulement voilà il n'en est rien, après une entrée en matière fracassante de rythme et d'efficacité, spoiler: je pense notamment a la scène en voiture de nuit tous feu éteins, mis en parallèle avec l'arrestation des gens de la secte. cette séquence nous fait prendre conscience de l'importance d'un des personnage de l'histoire spoiler: (l'enfant) et nous fait miroiter une suite des plus sombre et mystérieuse. Pour le mystère on ne nous as pas menti puisque même une fois le générique fini on nous laisse sans réponse a bon nombres de questions pourtant essentiel à l'oeuvre pour l'apprécier dans son entièreté : spoiler: Pourquoi ou comment l'enfant ce retrouve t'il sur terre ? Si Roy est bien le père biologique de l'enfant pourquoi la police est t-elle alerter ? c'est sont fils il peu bien aller ou bon lui semble avec lui. Et surtout par qui est-elle alerter ? qu'attend exactement cette secte de l'enfant ? et qu'elle est sont but ? aller dans l'autre monde ? pourquoi ? comment ? Pourquoi l'enfant ne peut pas être au soleil ? et surtout qu'elle est cette autre monde ? qui sont les gens qui y vivent ? ...etc je pourrais continuer comme ça un moment; Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Voilà le sentiment qui domine après le visionnage, c'est bien beau d'écrire des intrigues et des personnages mais encore faut t'il réussir a nous raconter une histoire avec des tenants et des aboutissants. De belles images, de bon acteurs et quelques pirouette ne peuvent pas compenser un vide scénaristique abyssale. De la poudre au yeux pour un film qui finalement ne raconte rien de neuf, pire ne prend même pas la penne de répondre a ses propre interrogations. Une tromperie, une arnaque pur et simple ne vous laissez pas avoir et passé votre chemin.
Midnight Special est un film que je trouve très intéressant et surprenant à regarder car on ne s'y attend pas vraiment. Le film commence "brut", donc il faut dépasser les premières 15 minutes du films car on ne sait pas trop où on est et avec qui mais au fur et à mesure que le film avance on comprend de mieux en mieux et ça vaut le coup ! On est bien dans le fantastique mais ce n'est pas vraiment ce qu'on voit dans la plupart des films de ce registre, il y a des choses en plus qui sont mis en avant en même temps que les éléments surnaturels qui entourent l'enfant et je crois que c'est ce petit mélange qui donne un assez bon résultat.
Mouais bon, ce n'est pas extraordinaire comme film. Alors oui le casting est bon (tout en sobriété) et la première heure très réussie (la fuite), mais rapidement le scénario s'étiole et a la fin nous avons plus de questions de que réponses. Déjà que fait l'enfant (Jaeden Martell) parmi nous ? Rien que ça met a mal tout le scénario. Je n'y vois qu'un projet, une sorte de thérapie, pour le réalisateur Jeff Nicholls, afin d'avoir la force de laisser partir son propre enfant (a l'époque très malade).
Film passionnant du début à la fin, on ne s'en lasse pas une seule seconde. La musique est parfaite, le jeu d'acteurs on point. Les émotions sont présentes dans toutes les scènes et d'une sincérité époustouflante. La fin n'est absolument pas prévisible, le message du film d'une profondeur inégalée. On a vraiment l'impression qu'on ne nous a pas volé 2 heures de notre vie, et on verse notre larme à la scène de fin. A vrai dire c'est juste une daube, désolé ..
Superbe film. Au début du film, je m'attendais vraiment de quoi l'histoire allait retourner. Je n'ai pas été déçu et la musique tout au long de ces 1h45 vous mets dans l'ambiance.
Le film aurait pu être un superbe mélange des genres entre science-fiction des eighties et road movie, d'autant qu'il y a le talent du réalisateur et que l'image est vraiment belle. Malheureusement, à être un peu trop contemplatif, la promesse fait plouf.
J’ai un peu de mal à comprendre la critique, trop souvent élogieuse au sujet de « Midnight Special ». Certes nous avons affaire à un bon film de science-fiction mais qui ne transcendance pas le genre. Le démarrage est plutôt satisfaisant avec sa part de mystère et des plans-séquence léchées. Mais très vite, le scénario, un tantinet paresseux, fait perdre le fil au spectateur qui se détourne du fond pour n’en voir que la forme. L’inspiration du talentueux Jeff Nichols semble s’essouffler au fur et à mesure et l’ambiance créée en début de film s’estompe et fait perdre l’immersion totale recherchée. En résumé, un bon film mais avec ses limites : les défauts et les qualités intrinsèques confirment que le metteur en scène fait partie des réalisateurs à suivre de près.
Midnight : le milieu de la nuit. Il est rarement littéral dans le film, qui est trop lumineux pour ça, mais Nichols va y poser son troisième œil encore très typé indie pour disposer ses plans aérés & ses visages soignés. Il tenait à avoir le final cut & l’a emporté parce que son budget était serré, tout comme le timing du père (Michael Shannon) qui emmène son fils (Jaeden Martell) loin de l’emprise fédérale pour préserver son pouvoir™, comme une Charlie de Stephen King qui s’est trompée de décennie.
Avec l’atmosphère de The Endless & le regard tourné vers le même genre de… truc incommensurable (similaire dans Prédictions), Midnight Special est une merveille musicale & photographique, & … Elle ne passe pas loin de se résumer à ça. Car si le goût de l’indie qui prend son temps est addictif, Nichols oublie presque de glisser l’émotion : elle existe chez les acteurs, mais elle traverse rarement l’écran. Il renie aussi longtemps l’action, comme un Villeneuve qui arrive à faire passer l’attente au-dessus des nécessités filmiques, mais pas de manière aussi tranchée.
La grande vertu du mood, finalement, c’est d’intégrer efficacement les personnages & leur modèle atypique mélangeant armes à feu & simplicité. On se rendra compte aussi que Nichols nous fait gober sans dommage des procédés assez vieillis, voire clichés, en matière de télékinésie & d’enfant précieux que des Hommes protègent pour une raison qui les dépasse. Il y arrive mieux que dans la grandiloquence de Looper par exemple, même s’il lui faut pour ça déployer une police plus encombrante qu’utile, & le doux fanatisme de ce secret contaminant les Hommes s’accorde joliment avec la batterie de ”phénomènes” accompagnant le mystère, même si on regrettera qu’il n’y en eût pas plus (il y avait de quoi pourtant).
Nichols convainc qu’il est encore possible de se distraire d’un apprenti sorcier qui défie les lois de la contre-nature. Il va loin dans ce qu’un indie dans l’âme peut faire avec un peu de soutien des studios, mais il m’a semblé que cela l’a rendu timide aussi : l’histoire ne se libère jamais vraiment.