AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
5756 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Midnight Special ?
5
30 critiques
4
124 critiques
3
154 critiques
2
106 critiques
1
45 critiques
0
30 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Serieusement 3,4 pour" midnight special"c'est vraiment tres mal paye,certes la critique est subjective...Ayant eu beaucoup de mal a me remettre de ma notation excessive (le chiffre 23) ce film que j'ai vu il y a tres longtemps et que (oui,oui) j'aurai du re-visionner,mais bon le mal est fait, je ne devrais pas m'attacher autant aux prestations artistiques et bluffantes de certains acteurs dans des roles a contre-emploi.
Le dernier opus de jeff nichols,est grandiose,magistral et michael shannon (oups i did it again) nous offre encore une fois une interpretation magique .
le tracé psychologique des protagonistes est fin,jeff nichols ne tombe jamais dans le piege des insuportables effets speciaux hollywoodiens,non,tout est dose avec la subtilite qu'on lui connait (take shelter).Certes,"midnight special" pourrait decontenancer les aficionados de ce grand realisateur , il prend des risques mais ne cede jamais aux superlatifs et aux cliches de film sf-action,la tension dramatique est omnipresente et les acteurs sont diriges de main de maitre.
La comparaison (meme s'il y a du e.t dans l'air) avec spielberg me gene , un peu de science fiction et l'amalgame se fait,franchement ces deux phenomenes n'ont rien en commun si ce n'est le talent .Allez donc le voir et vous comprendrez que ce film est unique,remarquable et sans egal.
Le dernier opus de jeff nichols,est grandiose,magistral et michael shannon (oups i did it again) nous offre encore une fois une interpretation magique .
le tracé psychologique des protagonistes est fin,jeff nichols ne tombe jamais dans le piege des insuportables effets speciaux hollywoodiens,non,tout est dose avec la subtilite qu'on lui connait (take shelter).Certes,"midnight special" pourrait decontenancer les aficionados de ce grand realisateur , il prend des risques mais ne cede jamais aux superlatifs et aux cliches de film sf-action,la tension dramatique est omnipresente et les acteurs sont diriges de main de maitre.
La comparaison (meme s'il y a du e.t dans l'air) avec spielberg me gene , un peu de science fiction et l'amalgame se fait,franchement ces deux phenomenes n'ont rien en commun si ce n'est le talent .Allez donc le voir et vous comprendrez que ce film est unique,remarquable et sans egal.
Comment peut-on écrire des choses aussi stupides ? Est-ce vraiment un mélange d'E.T. et de Close encounters que Nicols a voulu faire ? Si c'est ça, c'est vraiment navrant. Si c'est autre chose - s'il y a un sens caché... -, la mise-en-scène est tellement grotesque, tellement incohérente, que ça ne nous donne pas du tout envie de creuser. Bref, un film entièrement lamentable.
Je suis assez partagé, j’ai été plutôt enthousiasmé par cette première partie très prenante et mystérieuse, Nichols nous aiguille vers une piste step by step, on sait juste que ce gosse a été enlevé par son père biologique dans cette cavale contre les services secrets, il a des pouvoirs, mais dans quel but ? Ça se résume à ça. Niveau réalisation c’est du sérieux, les références (ou plutôt de brefs clins d’oeil) à Spielberg et Carpenter sont fondées, avec également un petit côté années 80 dans la photographie non déplaisant, tout en gardant évidemment le style qui lui est propre, on n’est pas dans le vulgaire copié-collé. J’ai aussi aimé le rapport de force entre l’enfant et le personnage de Adam Driver, de l’existence d’un monde en sous-exposition, d’une quête vers quelque chose de cosmique où d’un certain sens le temps est compté et qu’on va avoir une révélation de ouf. Et en fait bah non, la cavale s’éternise un peu trop il faut dire, mais le gros problème du film c’est le manque d’émotion, car il est clairement établit qu’on veut nous vendre un drame familial mais la relation entre le gosse et ses parents ne marche quasiment jamais. Enfin ça fonctionne en tant qu’accompagnement car il mène son père par le bout du nez mais paternellement avec tout l’amour qui est censer transparaitre c’est niet, ce n’est pas un zoom à l’arrache sur un visage qui changera la donne, et avec la mère alors là c’est encore pire, à une demi heure de la fin je me demandais encore si Dunst n’était finalement pas sa belle mère. Et vu que le final repose énormément sur l’émotion ça tombe à plat, Nichols a fait un peu du "E.T." mais chez Spielberg on avait de la tendresse pour la relation entre l’extraterrestre et Elliot, c’est ce qui fait toute la différence.
Bien dans les intentions, il y a des efforts à saluer en terme de SF, l'ambiance est globalement bonne, mais à côté de ça la déception se fait clairement ressentir en ce qui concerne la résultante de cette marche en avant bien poussive en définitive.
Bien dans les intentions, il y a des efforts à saluer en terme de SF, l'ambiance est globalement bonne, mais à côté de ça la déception se fait clairement ressentir en ce qui concerne la résultante de cette marche en avant bien poussive en définitive.
FaRem
Ce nouveau film de Jeff Nichols m'intriguait pas mal et c'est vrai que cette histoire est très intrigante d'ailleurs, le réalisateur construit tout son film autour de ce mystérieux garçon seulement, au bout d'un moment trop de mystère tue le mystère même si l'on comprend au fur et à mesure que le film avance qu'il est obligé de faire traîner les choses puisque son scénario est minuscule et ne repose sur presque rien. Je ne comprends pas pourquoi le réalisateur n'a pas comblé les lacunes de son scénario par un peu d'action, il aurait pu accentuer la pression des autorités sur les personnages histoire de créer une tension parce que là, c'est mou du genou, très nonchalant et super redondant. Bref, j'ai vraiment été déçu par ce film que j'ai trouvé très ennuyeux malgré une bonne base et un bon casting.
Après le poétique – et fichtrement réussi – "Mud", Jeff Nichols nous propose "Midnight Special". Le nom et l’affiche du film ayant suffi à placer mes attentes au plus haut niveau, j’étais quelque peu déçu à la sortie de la salle… Moins psychologique que ses précédentes œuvres, mais plus grandiose, le long métrage se révèle tout de même être assez incroyable !
Tout dans "Midnight Special" intrigue, questionne, fascine même parfois, de son intense séquence introductive à son dénouement grandiose - mais bien creux. Nous sommes invités à suivre le personnage d’Alton, enfant doté de pouvoirs étranges, et dont l’origine demeure floue. Clairement, le garçon est pour moi la plus grande force du film : finement écrit et joué, il exerce un magnétisme saisissant dû au mystère qui l’entoure. Mais s’il incarne la grande interrogation et fascination du scénario, c’est la notion de famille qui est surtout abordée et traitée avec originalité et épure. Michael Shannon fait du Michael Shannon et m’a convaincu dans son rôle brut et taiseux… Ce qui n’est pas le cas de Kirsten Dunst, sans relief et fade – peut-être pas aidée par son faible personnage. S’ajoutent à la prestation de la demoiselle pour me décevoir un certain manque de rythme qui pêche quand on cherche à nous conter une odyssée fiévreuse, et des arcs narratifs tellement épurés qu’ils m’ont paru totalement inutiles malgré leur potentiel – Spoiler Il convient tout de même de mentionner une bande originale envoûtante qui colle parfaitement aux sublimes images de nuit que Nichols parvient à saisir et qui parsèment le récit ci et là, empreintes comme toujours chez l'artiste du poids d’une nature maîtresse et splendide.
Tout dans "Midnight Special" intrigue, questionne, fascine même parfois, de son intense séquence introductive à son dénouement grandiose - mais bien creux. Nous sommes invités à suivre le personnage d’Alton, enfant doté de pouvoirs étranges, et dont l’origine demeure floue. Clairement, le garçon est pour moi la plus grande force du film : finement écrit et joué, il exerce un magnétisme saisissant dû au mystère qui l’entoure. Mais s’il incarne la grande interrogation et fascination du scénario, c’est la notion de famille qui est surtout abordée et traitée avec originalité et épure. Michael Shannon fait du Michael Shannon et m’a convaincu dans son rôle brut et taiseux… Ce qui n’est pas le cas de Kirsten Dunst, sans relief et fade – peut-être pas aidée par son faible personnage. S’ajoutent à la prestation de la demoiselle pour me décevoir un certain manque de rythme qui pêche quand on cherche à nous conter une odyssée fiévreuse, et des arcs narratifs tellement épurés qu’ils m’ont paru totalement inutiles malgré leur potentiel – Spoiler Il convient tout de même de mentionner une bande originale envoûtante qui colle parfaitement aux sublimes images de nuit que Nichols parvient à saisir et qui parsèment le récit ci et là, empreintes comme toujours chez l'artiste du poids d’une nature maîtresse et splendide.
Je suis tout simplement estomaqué par les critiques élogieuses de la presse. Je n'ai jamais vu un film aussi lent, ennuyeux et incohérent que celui-ci. S'il faut rentrer dans une autre dimension ou user de la sur-interprétation pour s'accrocher à l'histoire , qui par ailleurs n'existe pas, je préfèrerais de loin les blockbusters Américains sans queue ni tête.
Je ne recommande pas du tout ce film.
Je ne recommande pas du tout ce film.
Bien, même très bien au début. Une belle intrigue, avec des choses inexpliquées, un père sur le fil, un enfant étrange, et un ami bienveillant mais un peu dépassé.
Bien fait, bien tourné, réaliste quand il le faut, mais plus poétique par moments.
Par contre j'ai été très très déçu par la fin... spoiler: Des bâtiments démesurés qui débarquent sur terre, c'est vu et revu...
alors qu'il aurait suffi de quelque chose de beaucoup plus suggéré pour faire une fin géniale... Dommage.
Bien dans l'ensemble quand même, grâce au début qui est vraiment très bon.
Bien fait, bien tourné, réaliste quand il le faut, mais plus poétique par moments.
Par contre j'ai été très très déçu par la fin... spoiler: Des bâtiments démesurés qui débarquent sur terre, c'est vu et revu...
alors qu'il aurait suffi de quelque chose de beaucoup plus suggéré pour faire une fin géniale... Dommage.
Bien dans l'ensemble quand même, grâce au début qui est vraiment très bon.
Même ambiance que dans ces précédents films, maîtrisée savamment. On s'ennuie peut-être un peu, finalement, même si on s'attache aux principaux personnages et que la fin justifie les moyens.
Une histoire haletante avec ce qu'il faut d'effets spéciaux. L e rythme est soutenu. La puissance des sectes et religions aux Etats-Unis est bien exposée. Les mouvements précipités des voitures sont magnifiquement filmés. Peu de scènes sanguinolentes ou de violences superflues. Moi qui ne suis pas amateur de science-fiction, je ne me suis pas ennuyé un instant durant ce film. J'ai été agréablement surpris par ce récit.
orlandolove
"Midnight Special" c'est tout d'abord le plaisir de voir un film qui sort de l'ordinaire, mixant drame et science fiction, et où le scénario prend son temps pour dévoiler ses cartes. C'est ensuite une magnifique démonstration de mise en scène et de sens du rythme (de brusques séquences d'action relancent régulièrement le flux général plutôt lent). Moins convaincant dramatiquement que "Mud", "Midnight Special" peut il est vrai déconcerter par son mélange des genres et ses imperfections : il reste néanmoins une proposition cinématographique très intéressante.
J'avais aimé "take shelter" et adoré "Mud", c'est dire si j'attendais beaucoup de ce dernier film de Jeff Nichols. Un sujet original, de chouettes acteurs, de très bonnes critiques, tout ça laissait présager un grand moment de cinéma. Malheureusement, les promesses ne sont pas tenues car une fois les termes de l'intrigue posés, le film se met à ronronner dans une espèce de poussif road-movie aux rebondissements redondants quant aux questions qu'ils nous posent. Bref, une sorte de pétard mouillé qui part très fort et fait pschiiiit... d'où l'on sort en se disant : Tout ça pour ça. Pourtant, et c'est le plus douloureux pour le cinéphile que je crois être, Jeff Nichols a du talent. Ici, il le distille en parvenant par moment à nous replonger dans cette ambiance si particulière qui est comme sa marque de fabrique et qui le rend unique. De plus et comme d'habitude, sa direction d'acteur est parfaite et le travail sur le son est époustouflant. Peut-être, a-t-il voulu rendre hommage à un certain cinéma (Rencontre du 3ème type, Le village des damnés...), mais quand on est un réalisateur de ce calibre, on poursuit son chemin de création sans se retourner, je n'ose croire que son inspiration soit déjà épuisée. Alors jouons les optimistes et concluons par un joyeux : Vivement le prochain !
J'attends toujours avec impatience les films de Jeff Nichols depuis "Take shelter". À chaque fois je suis d'abord dérouté par le décalage créé par les choix de mise en scène et de rebondissements. En effet pour son premier film de science-fiction, ou "de studio" il évite dans sa mise en scène tout mouvement dans la caméra, à part pour les vues aériennes, et il privilégie les plans fixes et les premiers plans. On est donc plus dans les codes du thriller et du film psychologique. Dans un premier temps cela peut décevoir car dans les films de science fiction ou fantastiques c'est souvent l'action et le mouvement qui retranscrivent le mieux la découverte d'un monde inconnu. On dira que c'est la façon la plus rapide de créer de l 'empathie entre les personnages et le spectateur. Jeff Nichols a choisi une autre voie et c'est tant mieux car il préfère insister sur les différentes fascinations et obsessions que provoque l 'enfant. C'est d'ailleurs lui qui finalement même si il est traqué domine les débats et les agissements de tous les autres personnages qui dépendent de lui, aucun ne maîtrise son destin. Ce manque de contrôle sur l'histoire et qui est aussi ressenti par les spectateurs ( car il y a beaucoup d ellipses dans le scénario) retranscrit en fait parfaitement ce que l'on pourrait ressentir si l'on se retrouvait face à un extraterrestre. C'est là une belle leçon de cinéma mais le film gagne encore plus en profondeur avec la dernière scène qui est absolument magnifique et qui pose beaucoup de questions. Finalement dans tout ses fils Jeff Nichols commence par nous ennuyer et finit par nous fasciner, un peu le contraire de la plupart des films de studio. Bravo et merci de ne pas nous prendre pour des imbéciles.
Dès les premières secondes, c'est l'immersion totale, si vous vibrez effectivement dans l'habitacle de la voiture lancée sans lumières à pleine course, en vous demandant pourquoi, mais avec la conscience que tout peut arriver... Et on part vers l'inconnu, pendant plus d'une heure, puis on est un peu plus en terrain balisé, mais sans toutefois s'attendre totalement à la chute, qui est magnifique. Excellents acteurs, réalisation superbe, tension continue, images prenantes. Aussi fort que le précédent "take shelter" du même auteur. Un véritable bijou.
La planète Krypton étant sur le point d'être détruit, Kal-El (alias Superman) est envoyé sur Terre par ses parents pour assurer sa protection, dans le Kansas. A des centaines de kilomètres plus au Sud, un autre petit garçon lit ses histoires à l'arrière d'une voiture, équipé de lunettes bizarroïdes et d'un casque bien plus large que son crâne. Emmené par son père, Alton n'est pas un enfant comme les autres et doit rentrer chez « lui », dans son monde. Le chemin parfaitement inverse de son héros kryptonien.
Jeff Nichols a franchi le cap. Si ces précédents récits ont toujours été baignés de touches surréalistes impalpables, Midnight Special s'avère être le tournant de sa filmographie. L'homme passe à l'acte et montre qu'un univers parallèle existe, tangiblement. Le but n'est pas de décrire ce dernier ou de se pencher sur la condition extraterrestre. L'américain reste sur la terre ferme et prend le point de vue de ses congénères : politique, religieux, sentimental. La préoccupation du cinéaste a toujours été l'être humain, son rapport au danger et l'amour inconditionnel porté à la famille.
En dépit de l'étiquette SF apposée à cette nouvelle œuvre, sa création est une nouvelle fois purement intimiste, sincère, en s'attachant au plus près du réel. Exit l’Ohio et le Mississipi, nous voici maintenant sur les terres arides du Texas. Paysage inondé de routes à n’en plus finir, le climat desséché de l’Etat a transformé l’alter-ego de Nichols. Michael Shannon, plus concerné que jamais, présente un physique au teint hâlé et usé jusqu’à la moelle. La barbe naissante et les cheveux éclaircis par un soleil meurtrier, l’homme ne croit qu’à une seule chose : le devenir de son fils. Énième leitmotiv du réalisateur, incarnant le combat des aînés à sauvegarder le futur de leurs héritiers.
Avec une bande son habitée de l’habituel David Wingo (déjà présent sur Take Shelter et Mud), Midnight Special est autant une relecture des mythes ciné SF des années 70/80 qu’un film purement contemporain. Méfiance à l’égard de l’étranger, personnification religieuse, le scénario de Nichols est un petit bijou qui met à mal des personnages aux buts clairement définis. Et dans ce tourbillon de sentiments paradoxaux et de chaos imminent, nous retiendrons la figure d’Alton. Enfant surdoué, hypertroublant et néanmoins d’une sérénité affolante, Jaeden Lieberher représente l’enjeu majeur de l’un des films les plus importants de l’année. Rien que ça.
Jeff Nichols a franchi le cap. Si ces précédents récits ont toujours été baignés de touches surréalistes impalpables, Midnight Special s'avère être le tournant de sa filmographie. L'homme passe à l'acte et montre qu'un univers parallèle existe, tangiblement. Le but n'est pas de décrire ce dernier ou de se pencher sur la condition extraterrestre. L'américain reste sur la terre ferme et prend le point de vue de ses congénères : politique, religieux, sentimental. La préoccupation du cinéaste a toujours été l'être humain, son rapport au danger et l'amour inconditionnel porté à la famille.
En dépit de l'étiquette SF apposée à cette nouvelle œuvre, sa création est une nouvelle fois purement intimiste, sincère, en s'attachant au plus près du réel. Exit l’Ohio et le Mississipi, nous voici maintenant sur les terres arides du Texas. Paysage inondé de routes à n’en plus finir, le climat desséché de l’Etat a transformé l’alter-ego de Nichols. Michael Shannon, plus concerné que jamais, présente un physique au teint hâlé et usé jusqu’à la moelle. La barbe naissante et les cheveux éclaircis par un soleil meurtrier, l’homme ne croit qu’à une seule chose : le devenir de son fils. Énième leitmotiv du réalisateur, incarnant le combat des aînés à sauvegarder le futur de leurs héritiers.
Avec une bande son habitée de l’habituel David Wingo (déjà présent sur Take Shelter et Mud), Midnight Special est autant une relecture des mythes ciné SF des années 70/80 qu’un film purement contemporain. Méfiance à l’égard de l’étranger, personnification religieuse, le scénario de Nichols est un petit bijou qui met à mal des personnages aux buts clairement définis. Et dans ce tourbillon de sentiments paradoxaux et de chaos imminent, nous retiendrons la figure d’Alton. Enfant surdoué, hypertroublant et néanmoins d’une sérénité affolante, Jaeden Lieberher représente l’enjeu majeur de l’un des films les plus importants de l’année. Rien que ça.
Le principal problème de Midnight Special, c'est qu'il ne se libère jamais de ses influences. Le film s'avère un copié/collé de e.t., au point que ça en devient dérangeant. Outre ce fait, la façon de couper les scènes pour y revenir plus tard ressemble à celle d'un mauvais roman à suspens. Si une fois cette méthode apparaît justifiée, sa répétition permanent alourdit le film, qui est déjà bien trop linéaire et répétitif. Bref, Midnight Special n'a rien de passionnant, et le traitement des relations père/fils, outre que ce traitement rend le personnage de Kirsten Dunst anecdotique (elle ne parle quasiment jamais d'ailleurs), est un peu délaissé au profit d'un enrobage de thriller et de science-fiction pourtant assez vide. Dans ce fiasco, c'est Adam Driver, qu'on avait assez unanimement pourtant détesté en Kylo Ren dans Star Wars, qui tire son épingle du jeu, campant un expert de la NSA un peu trop sensible pour son poste.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse