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Votre avis sur Midnight Special ?
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Jeff Nichols avait placé la barre très haute avec ses deux précédents long-métrages. Take Shelter, sorti début 2012, et Mud, un an plus tard étaient deux quasi chef d'œuvre. C'était des films ancrés dans l'Amérique profonde, qui présentaient des personnages troublants, le tout mis en scène avec brio. Avec Midnight Special Jeff Nichols garde les mêmes ingrédients qui ont fait son succès : personnages énigmatiques, récit mystérieux, le tout ancré dans une ruralité assez brute. Mais, cette fois-ci, il s'oriente clairement beaucoup plus vers la science-fiction. Si le début du film, vraiment mystérieux et captivant, est réussi, on peut dire que la suite du récit est beaucoup moins bien construite. En effet, l'excès de mystère nuit quelque peu au film en fin de compte. Alors on peut comprendre qu'il veuille laisser au spectateur le loisir de se poser mille questions, mais il aurait été judicieux de distiller deux ou trois pistes de réflexion. On reste donc un peu trop à distance d'une histoire pourtant ambitieuse, avec quelques moments assez magnifiques. On retrouve avec plaisir Michael Shannon dans le rôle-titre, qu'il tenait déjà dans Take Shelter, même si, comme nous, on le sent parfois un peu perdu. Coup de cœur également pour Adam Driver qui apporte au film un peu de légèreté. Midnight Special est, malgré tout, un superbe film à ambiance mais qui a tendance à laisser le spectateur un peu de côté, et qui nous laisse donc un peu sur notre faim.
Jeff Nichols est un grand cinéaste en devenir. Après les excellents Take Shelter et Mud, il se tourne vers la science-fiction et réalise un beau film dans la tradition du genre. Nourri par de nombreuses influences (Spielberg et ses Rencontres du 3e type, Le Village des damnés et les films de Carpenter...), il nous plonge dans une histoire fantastique, merveilleuse, mais réaliste.
Tourné en pellicule, Midnight Special est sublime. Le film est sans hésiter plus versé dans l'introspection des personnages, dans le drame intimiste que dans l'action pure et dure. Il y en a d'ailleurs très peu. Quant au scénario, s'il est moins disert que ces précédents films, c'est que Jeff Nichols a souhaité resserrer l'intrigue au maximum, jouant sur les ellipses (le film dure 1h51) et privilégier la forme. Sorte de road-movie hypnotique, Midnight Special séduit par sa mise en scène très travaillée, une musique de film envoûtante, une photographie qui plonge le spectateur dans une ambiance fantastique. Sur le fond, Nichols puise dans les thématiques qui lui sont chères : la différence chez ses personnages principaux (on se rappelle du père de famille dans Take Shelter qui pensait devenir fou - rêve ou réalité ?) et surtout la famille. Ce qui intéresse le réalisateur, c'est cette histoire d'amour entre des parents et leur fils : ils sont prêts à tout pour le protéger, l'emmener à l'endroit indiqué par l'enfant, prêt à accepter de le laisser partir, à se séparer de lui pour son bien. Cette métaphore de la séparation entre des parents et leur enfant, de ce moment douloureux où le père (et/ou la mère) comprend qu'il ou elle ne pourra pas le protéger, est terriblement émouvante. L'enfant, vu à la fois comme messie et arme, trace sa propre voie vers sa destinée, la figure du père dans l'ombre, prêt à bondir au moindre danger. L'angoisse du parent, cette terrible angoisse qui étreint quand son enfant est en danger, est oppressante et même temps touchante. Ce conte SF sur la filiation est porté par un formidable duo : le grand Michael Shannon et le jeune Jaeden Lieberher, entourés par Joel Edgerton, Adam Driver (excellent en spécialiste de la NSA) et Kirsten Dunst.
Midnight Special est un film puissant car chacun le lira comme il le souhaite, notamment la fin du film, ouverte aux croyances de chacun. Intelligent et poétique, le nouveau long-métrage de Jeff Nichols s'approprie les codes du genre pour mieux les détourner (comme le film catastrophe avec Take Shelter) et ne cesse de s'interroger sur le monde qui nous entoure et notre société actuelle. Bluffant.
Tourné en pellicule, Midnight Special est sublime. Le film est sans hésiter plus versé dans l'introspection des personnages, dans le drame intimiste que dans l'action pure et dure. Il y en a d'ailleurs très peu. Quant au scénario, s'il est moins disert que ces précédents films, c'est que Jeff Nichols a souhaité resserrer l'intrigue au maximum, jouant sur les ellipses (le film dure 1h51) et privilégier la forme. Sorte de road-movie hypnotique, Midnight Special séduit par sa mise en scène très travaillée, une musique de film envoûtante, une photographie qui plonge le spectateur dans une ambiance fantastique. Sur le fond, Nichols puise dans les thématiques qui lui sont chères : la différence chez ses personnages principaux (on se rappelle du père de famille dans Take Shelter qui pensait devenir fou - rêve ou réalité ?) et surtout la famille. Ce qui intéresse le réalisateur, c'est cette histoire d'amour entre des parents et leur fils : ils sont prêts à tout pour le protéger, l'emmener à l'endroit indiqué par l'enfant, prêt à accepter de le laisser partir, à se séparer de lui pour son bien. Cette métaphore de la séparation entre des parents et leur enfant, de ce moment douloureux où le père (et/ou la mère) comprend qu'il ou elle ne pourra pas le protéger, est terriblement émouvante. L'enfant, vu à la fois comme messie et arme, trace sa propre voie vers sa destinée, la figure du père dans l'ombre, prêt à bondir au moindre danger. L'angoisse du parent, cette terrible angoisse qui étreint quand son enfant est en danger, est oppressante et même temps touchante. Ce conte SF sur la filiation est porté par un formidable duo : le grand Michael Shannon et le jeune Jaeden Lieberher, entourés par Joel Edgerton, Adam Driver (excellent en spécialiste de la NSA) et Kirsten Dunst.
Midnight Special est un film puissant car chacun le lira comme il le souhaite, notamment la fin du film, ouverte aux croyances de chacun. Intelligent et poétique, le nouveau long-métrage de Jeff Nichols s'approprie les codes du genre pour mieux les détourner (comme le film catastrophe avec Take Shelter) et ne cesse de s'interroger sur le monde qui nous entoure et notre société actuelle. Bluffant.
Jeff Nichols est certainement un réalisateur à suivre. Après l'excellent Mud et le non moins intéressant Take Shelter (je n'ai pas vu shotgun stories son premier film), on retrouve l'acteur fétiche du réalisateur, Michael Shannon aux prises avec une secte et le FBI pour avoir enlevé son fils. Je ne dévoilerai pas l'intrigue fantastico-thrillérienne pour laisser la surprise aux cinéphiles qui aiment se faire surprendre.
Je suis un amateur de film policier et de film matiné à la SF, aussi je n'ai pas été déçu. Nichols nous dévoile l'histoire touche par touche et on prend plaisir à évoluer dans ce film. Il n'est pas révolutionnaire et pourrait avoir été réalisé il y a 30 ans mais la réalisation efficace et la bande-son tonique maintiennent un réel intérêt.
Une fin prévisible certes mais un bon casting (Adam Driver (le Kilo ren tant décrié du dernier star wars), Kirsten Dunst et Joel Edgerton) et le jeune héros joue remarquablement bien.
Profitez-en pour aller le voir pendant le printemps du cinéma !!
16/20
Je suis un amateur de film policier et de film matiné à la SF, aussi je n'ai pas été déçu. Nichols nous dévoile l'histoire touche par touche et on prend plaisir à évoluer dans ce film. Il n'est pas révolutionnaire et pourrait avoir été réalisé il y a 30 ans mais la réalisation efficace et la bande-son tonique maintiennent un réel intérêt.
Une fin prévisible certes mais un bon casting (Adam Driver (le Kilo ren tant décrié du dernier star wars), Kirsten Dunst et Joel Edgerton) et le jeune héros joue remarquablement bien.
Profitez-en pour aller le voir pendant le printemps du cinéma !!
16/20
Nous aurions tort de systématiquement faire appel aux références auxquels ce film renvoie. Certes, Midnight special évoque plusieurs films de Steven Spielberg (ET, Rencontres du 3ème type, Sugarland express), John Carpenter (Starman) ainsi que la composition musical de ce cinéaste ou James Cameron (Abyss). Mais Jeff Nichols, tout en gardant le style filmique et narratif de la fin des années 70 y ajoute des moyens techniques supplémentaires et une touche personnelle qui reste ancrée en nous bien après la vision du film. Le film est d'entrée très prenant, nous sommes pris de dans l'action très vite, Jeff Nichols filmant d'ailleurs très bien les scènes violentes et de poursuite, seule trace de réalisme du film. D'ailleurs, nous ne voyons aucun téléphone mobile dans ce récit. La photographie est remarquable et la structuration des plans avec ces arrêts bruts dans certaines scènes booste très fort le récit. Saluons le choix du cinéaste de se séparer de certains personnages. Film très efficace, d'une grande fluidité et subtil (voir la fuite de la voiture tout feux éteints), Midnight Special est porté par de très bons interprètes. (Michael Shannon, très bien et sans excès, Kristen Dunst en mère perdue mais courageuse). Loin de toute caricature, le père est un homme totalement obsédé par la sauvegarde de son fils quitte à tuer ou risquer sa vie même s'il doit finir par perdre don garçon. A l'image des autres films de Jeff Nichols, celui porte en héraut la problématique de la croyance, vue d'une manière ontologique. Midnight Special est aussi d'une touchante sensibilité jamais mièvre. Regrettons cependant quelques scènes longuettes qui peuvent de temps en temps nuire au récit. Le meilleur de film de Jeff Nichols auquel on pouvait parfois regretter de ne pas donner assez de rythmes à ses oeuvres, même de qualité (voir Take Shelter). Je n'oublierai jamais l'ultime scène montrant le père prostré.
Dès les premiers instants, l'ambiance s'installe au travers d'une BO très soignée. Ensuite, on comprends vite qu'on est en face d'un film à part, qui ne laissera pas indemne. Un film bluffant par son mélange des genres et sa réalisation soignée.
Seul bémol : une conclusion qui apporte peut-être un peu trop de questions en comparaison du peu de réponses que l'on a.
Seul bémol : une conclusion qui apporte peut-être un peu trop de questions en comparaison du peu de réponses que l'on a.
Dès les premières secondes, c'est l'immersion totale, si vous vibrez effectivement dans l'habitacle de la voiture lancée sans lumières à pleine course, en vous demandant pourquoi, mais avec la conscience que tout peut arriver... Et on part vers l'inconnu, pendant plus d'une heure, puis on est un peu plus en terrain balisé, mais sans toutefois s'attendre totalement à la chute, qui est magnifique. Excellents acteurs, réalisation superbe, tension continue, images prenantes. Aussi fort que le précédent "take shelter" du même auteur. Un véritable bijou.
Voilà un film dont j'ai entendu parler il y a très très peu de temps, qui m'as mis en joie dès la bande-annonce et qui m'as fait frétiller jusqu'à ce que j'ailles le découvrir en salles.
Pour être honnête, je ne connais du travail de Jeff Nichols que Mud qui m'avait plus mais sans me laisser une trace indélébile. Le fait que ce dernier s'essaye à la science-fiction, sur un aspect très humain et réaliste, m'as plus qu'intrigué, encore plus une fois qu'un lien avec Steven Spielberg ait été tissé dans la presse.
Le lien avec ce papa du cinéma sera d'ailleurs évident pour vous si vous allez voir Midnight Special, mais je ne le spoilerai pas ici.
J'ai beaucoup aimé ce film. Ce n'est pas forcément la perle ou le film de l'année que je m'attendais à voir, mais le résultat est tout de même réjouissant.
Ne vous attendez surtout pas un film bourré d'action et de grandes révélations, ce n'est pas le cas. Le long-métrage ne vous prends d'ailleurs pas par la main. On vous annonce une situation au départ que vous devez accepter et prendre telle qu'elle est, en attendant que l'on vous révèle au fur et à mesure de ce pseudo "road-movie" ce qui se cache derrière cette intrigue.
Mais tout est bon. La mise en scène est bonne, les acteurs sont excellents, y compris le jeune Jaeden Lieberher, les passages de science-fiction ont une gueule phénoménale, et surtout, cette musique va vous prendre aux tripes et vous rester dans la tête pendant des jours et des jours, et pour le coup, ça fait très longtemps que le thème d'un long-métrage n'a pas campé mon cerveau pendant si longtemps.
Midnight Special n'a pas été très bien distribué, ni même vendu par la presse et il est sans doute resté que deux semaines dans certaines salles, mais il vaut clairement le coup d'oeil sinon plus, donc dirigez vous en salles si possible, ne serait-ce pour découvrir ce que va bientôt découvrir Jeff Nichols dont je vais sûrement découvrir la filmographie à partir de maintenant.
Pour être honnête, je ne connais du travail de Jeff Nichols que Mud qui m'avait plus mais sans me laisser une trace indélébile. Le fait que ce dernier s'essaye à la science-fiction, sur un aspect très humain et réaliste, m'as plus qu'intrigué, encore plus une fois qu'un lien avec Steven Spielberg ait été tissé dans la presse.
Le lien avec ce papa du cinéma sera d'ailleurs évident pour vous si vous allez voir Midnight Special, mais je ne le spoilerai pas ici.
J'ai beaucoup aimé ce film. Ce n'est pas forcément la perle ou le film de l'année que je m'attendais à voir, mais le résultat est tout de même réjouissant.
Ne vous attendez surtout pas un film bourré d'action et de grandes révélations, ce n'est pas le cas. Le long-métrage ne vous prends d'ailleurs pas par la main. On vous annonce une situation au départ que vous devez accepter et prendre telle qu'elle est, en attendant que l'on vous révèle au fur et à mesure de ce pseudo "road-movie" ce qui se cache derrière cette intrigue.
Mais tout est bon. La mise en scène est bonne, les acteurs sont excellents, y compris le jeune Jaeden Lieberher, les passages de science-fiction ont une gueule phénoménale, et surtout, cette musique va vous prendre aux tripes et vous rester dans la tête pendant des jours et des jours, et pour le coup, ça fait très longtemps que le thème d'un long-métrage n'a pas campé mon cerveau pendant si longtemps.
Midnight Special n'a pas été très bien distribué, ni même vendu par la presse et il est sans doute resté que deux semaines dans certaines salles, mais il vaut clairement le coup d'oeil sinon plus, donc dirigez vous en salles si possible, ne serait-ce pour découvrir ce que va bientôt découvrir Jeff Nichols dont je vais sûrement découvrir la filmographie à partir de maintenant.
Annoncé comme le film indépendant qui allait révolutionner le genre de la science fiction, le très attendu Midnight Special a bénéficié de critiques unanimement élogieuses, qui voient en Jeff Nichols (réalisateur de Take Shelter et Mud) un digne héritier de Steven Spielberg... Effectivement, on passe un agréable moment devant ce modeste long-métrage de science fiction, à l'ambiance nocturne prenante et aux qualités indéniables (nous y reviendrons ensuite). Pourtant, je dois avouer être un poil déçu. Je n'y ai pas vraiment retrouvé ce que j'avais lu ici et là dans la presse. En effet, alors que certains louent la pudeur du film, on est également en droit de lui reprocher sa froideur émotionnelle ! Là où d'autres verrons de bouleversants rapports inter-familiaux, je ne vois qu'un traitement des personnages qui reste en surface. Par ailleurs, peu d'éléments de l'intrigue sont véritablement approfondis. Censé instaurer un certain mystère, ce scénario un peu trop abstrait (pour ne pas dire paresseux) a plutôt tendance à plomber l'ensemble du film qui, pour le coup, se situe à des années lumières du spectaculaire de Spielberg... Même si tout cela nous rappelle vaguement Rencontre du troisième type, notamment le personnage de Paul Sevier (Adam Driver, pas mal du tout au passage), évident clin d’œil à François Truffaut. Rien de bien transcendant en somme, cependant le film est loin d'être totalement raté et loin de moi l'envie de le descendre complètement. Donc on retiendra tout même un trio d'acteurs plutôt convaincant (Joel Edgerton est assez attachant et le jeune Jaeden Lieberher s'en sort très bien), ainsi qu'une chasse à l'homme haletante, ponctuée de quelques scènes étonnantes et superbement mises en scène, ce qui est déjà pas mal du tout.
Le réalisateur du très bon "Mud" et du pas vu "Take shelter" (mais va falloir que je comble ça rapidement), nous revient un un petit bijou, un "road movie" tinté de SF. On suit ce petit garçon, brillamment interprété par le très prometteur Jaeden Lieberher, dans une fuite vers un destin mystérieux. Bref, c'est très fort et plein d'émotions. Je découvre plus Michael Shannon (méchant dans "Man of Steel") qui est très touchant avec cette très belle relation père / fils. Au final c'est du très bon cinéma !
Certains l'annoncent comme l'héritier de Spielberg, d'autres comme le Messie de la SF, il n'en demeure pas moins que Midnight Special, bien que présentant de bons points dans sa manche, reste une oeuvre incomplète. Alors certes, le casting est joli (Michael Shannon, Adam Driver, Kirsten Dunst, Sam Shepard ou Joel Edgerton), tandis que les images de fin magnifient un peu un cinéma plus indépendant qu'il n'y paraît, mais l'essentiel reste trop creux. Car à force de promouvoir le mystère, on en vient à manquer de puissance. A mi-chemin entre Rencontres du Troisième Type et A La Poursuite de Demain, le dernier bébé de Jeff Nichols ne doit sa sympathie qu'au charisme de Jaeden Lieberher, son plus jeune acteur, où à l'air crédule d'un Adam Driver involontairement hilarant.
Jorik V
On n’arrête pas de lire ici et là que Jeff Nichols était le digne héritier de Steven Spielberg après que cet honneur eut été un temps fait à J.J. Abrahms. Pour ses précédents films, « Shotgun stories », « Take Shelter » et « Mud » cette filiation n’était pas des plus évidentes mais il faut avouer qu’ici elle semble plus facile à discerner. En effet, beaucoup de choses dans « Midnight Special » rappellent au bon souvenir des films de science-fiction de Steven Spielberg ou encore Joe Dante et Richard Donner assimilées au défunt studio de production Amblin dans les années 80. On retrouve ici notamment tout un décorum très daté eighties/nineties alors que le film se déroule de nos jours.
Il en résulte peut-être un hommage, qui semble relativement réussi, mais surtout une impression de déjà-vu très forte dans la course-poursuite qui se joue entre des membres d’une secte et différents offices du gouvernement et un trio composé d’un père, de son ami et de son fils doté d’étranges pouvoirs. Tout cela rappelle fortement au bon souvenir de ces films de science-fiction quelque peu désuets aujourd’hui ou encore au récent « Prédictions » d’Alex Proyas, mais dans un courant plus auteuriste. Il faut également compter avec de nombreuses zones d’ombres ou questions restées en suspens et laissées à l’appréhension du spectateur ; trop peut-être. De même, le personnage du gourou de la secte joué par Sam Shepard est beaucoup trop vite oublié et un rythme souvent mou pourrait laisser de côté le public, une fois amorcé le début de l’histoire et son côté intriguant.
Cependant, « Midnight Special » contient assez d’éléments qualitatifs pour ne pas être inintéressant et se suivre agréablement durant près de deux heures. Son beau casting d’abord qui privilégie des acteurs de caractère aux grandes stars dans un mélange homogène et bien trouvé. Ensuite, on n’est absolument pas submergés par un trop-plein d’effets spéciaux numériques, hormis lors d’un final réussi qui fait la part belle à autre monde inédit et visuellement splendide. Et puis surtout, il faut avouer que l’intrigue parvient à tenir en haleine par son côté mystérieux et naturaliste tenu de bout en bout. Autant de défauts et de qualités qui confirment tout de même que le metteur en scène fait partie des réalisateurs à suivre de très près.
Il en résulte peut-être un hommage, qui semble relativement réussi, mais surtout une impression de déjà-vu très forte dans la course-poursuite qui se joue entre des membres d’une secte et différents offices du gouvernement et un trio composé d’un père, de son ami et de son fils doté d’étranges pouvoirs. Tout cela rappelle fortement au bon souvenir de ces films de science-fiction quelque peu désuets aujourd’hui ou encore au récent « Prédictions » d’Alex Proyas, mais dans un courant plus auteuriste. Il faut également compter avec de nombreuses zones d’ombres ou questions restées en suspens et laissées à l’appréhension du spectateur ; trop peut-être. De même, le personnage du gourou de la secte joué par Sam Shepard est beaucoup trop vite oublié et un rythme souvent mou pourrait laisser de côté le public, une fois amorcé le début de l’histoire et son côté intriguant.
Cependant, « Midnight Special » contient assez d’éléments qualitatifs pour ne pas être inintéressant et se suivre agréablement durant près de deux heures. Son beau casting d’abord qui privilégie des acteurs de caractère aux grandes stars dans un mélange homogène et bien trouvé. Ensuite, on n’est absolument pas submergés par un trop-plein d’effets spéciaux numériques, hormis lors d’un final réussi qui fait la part belle à autre monde inédit et visuellement splendide. Et puis surtout, il faut avouer que l’intrigue parvient à tenir en haleine par son côté mystérieux et naturaliste tenu de bout en bout. Autant de défauts et de qualités qui confirment tout de même que le metteur en scène fait partie des réalisateurs à suivre de très près.
Une histoire haletante avec ce qu'il faut d'effets spéciaux. L e rythme est soutenu. La puissance des sectes et religions aux Etats-Unis est bien exposée. Les mouvements précipités des voitures sont magnifiquement filmés. Peu de scènes sanguinolentes ou de violences superflues. Moi qui ne suis pas amateur de science-fiction, je ne me suis pas ennuyé un instant durant ce film. J'ai été agréablement surpris par ce récit.
On ne connait pas de mauvais film de Jeff Nichols et ce n'est pas Midnight Special qui ouvrira la liste même si cette histoire de famille en cavale poursuivie par une secte et le FBI ( et qui rappelle le Firestarter de Stephen King) tourne un peu en rond dans son milieu quand le mouvement s'arrête pour cause de répit nécessaire ( même si tourner en rond sans qu'il y ait mouvement est un bel exploit en soi ). Mais c'est pour mieux repartir avec la course poursuite obligée et le final spielbergien de toute beauté. Pour la petite histoire, notons que les anti-gouvernementaux primaires seront déçus de voir que, pour une fois dans le cinéma US, la NSA n'a pas le mauvais rôle.
Dès les premières minutes, j'avais l'impression de revoir le début de Drive: un mélange de tension, d'incompréhension et de courses.
Le film est coupé en plusieurs parties. On est un peu perdu au début car le réalisateur dissémine des indices, mélange des histoires, brouille les pistes.
Cependant, le plus intriguant reste le petit garçon car on est capté par cette envie de connaitre la vérité, et surtout d'en savoir plus sur ces capacités.
Les effets spéciaux ne sont pas démentiels mais ils sont très bien réalisés.
Le film est coupé en plusieurs parties. On est un peu perdu au début car le réalisateur dissémine des indices, mélange des histoires, brouille les pistes.
Cependant, le plus intriguant reste le petit garçon car on est capté par cette envie de connaitre la vérité, et surtout d'en savoir plus sur ces capacités.
Les effets spéciaux ne sont pas démentiels mais ils sont très bien réalisés.
Alice025
La presse crie à la gloire, il faut tout de même s'en méfier. Le réalisateur m'est familié ayant vu Take Shelter (bien aimé sans plus) et Mud (petit bijou), son nouveau film m'intriguait donc beaucoup et j'en suis ressortie assez frustrée.
L'histoire est pourtant très intéressante, voire fascinante, mais pas exploitée de la façon que j'aurais imaginée. Il y a trop de mystère, trop de questions et peu de réponses au pourquoi du comment.
De plus, l'émotion n'est pas au rendez-vous. Cependant les images sont somptueuses, les acteurs fabuleux, dont son grand favori Michael Shannon, et certaines scènes reboostent un peu la lenteur du film. C'est un film très spécial et trop mystérieux à mon goût, il ne plaira pas à tout le monde, je reste donc sur ma faim...
L'histoire est pourtant très intéressante, voire fascinante, mais pas exploitée de la façon que j'aurais imaginée. Il y a trop de mystère, trop de questions et peu de réponses au pourquoi du comment.
De plus, l'émotion n'est pas au rendez-vous. Cependant les images sont somptueuses, les acteurs fabuleux, dont son grand favori Michael Shannon, et certaines scènes reboostent un peu la lenteur du film. C'est un film très spécial et trop mystérieux à mon goût, il ne plaira pas à tout le monde, je reste donc sur ma faim...
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