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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 20 mars 2017
Revenu du diable vauvert après qu’un sale cancer l’a frappé juste après le tournage de la suite de « Wall Street », Michael Douglas profite de son visage désormais sévèrement buriné pour s’offrir des rôles plus grands que nature. Jouant les producteurs, il participe à ce petit survival de très bonne tenue réalisé par Jean-Baptiste Léonetti, jeune français venu du monde de la publicité. Ce mano à mano à la vie à la mort assez peu probable, recycle le thème désormais célèbre des « Chasses du comte Zaroff » (Irving Pichel et Ernest B. Schoedsack en 1932) en déplaçant l’action dans le décor tout à la fois grandiose et étouffant du désert de Mojave (Nouveau Mexique). Le vieil homme d’affaires cynique et sûr de son fait, venu dans le désert pour tuer illégalement du mouflon, assoit sa domination sur son jeune guide (Jeremy Irvine) en chevauchant, tel Ben Hur sur son char, une sorte de monstre mécanique initialement conçu par Mercedes (AMG G63 6x6) pour l’armée australienne. S’engage alors une course poursuite d’un genre particulier sur un mode sadique où Michael Douglas dans le prolongement de son personnage de Gordon Gekko (le diptyque « Wall Street ») peut s’en donner à cœur joie dans l’expression d’un cynisme teinté d’un paternalisme roboratif. On ne s’ennuie pas une seconde même si le propos assez simpliste ne ravira pas ceux qui goûtent davantage à des mets plus subtils mais aussi souvent moins épicés.
Un film d'aventure tourné pour pas cher dans un désert et qui propose un duel éreintant entre 2 acteurs qui livrent chacun une performance on ne peut plus solide mais qui ne déborde jamais des sentiers battus. Si le jeune J. Irvine se donne à fond (dans une performance maso qui n'a rien à envier à celle de DiCaprio dans "The revenant") et se révèle suffisamment intense et charismatique pour captiver tandis que M. Douglas, même s'il ne se foule pas trop, joue de son charisme pour composer un personnage carnassier à la fois inquiétant et magnétique. Bon, par contre, le manque de moyens rend le film un peu cheap même si le jeune réal fait ce qu'il peut et compose certaines séquences assez bluffantes malgré une certaine tendance au contemplatif qui ralentit un peu le film. Le film pâtit d'ailleurs d'un rythme un peu chaotique et sa photo reste un peu plate malgré des paysages et certaines lumières qui permettaient mieux. A force de ne pas moduler le rythme et de ne pas masquer son manque de moyens, on s'ennuie un peu malgré des péripéties bien trouvées. Un bon moment mais qui méritait mieux pour un survival qui manque un peu de mordant. D'autres critiques sur
Film directement sorti en vidéo signé du français Jean-Baptiste Leonetti. Son principal atout est évidemment Michael Douglas. Même en ordure de la pire espèce, le fils de Spartacus a une classe folle. Ça fait même plaisir de le voir dans un vrai rôle de méchant tant il en a peu interprété dans sa carrière. A ses côtés, le héros de Cheval de guerre, Jeremy Irvine, manque de charisme à mon goût. Le contraste avec Douglas est trop grand. Sinon le suspens est honnête. Lâché dans le désert, il va devoir échapper à Madec, un financier sans scrupules qui n'aura de cesse de le harceler. Les images sont superbes et la tension reste présente jusqu'à la dernière image. Dommage que des maladresses viennent ternir le tableau : une romance qui ne sert absolument à rien, une fin convenue, des incohérences (spoiler: genre le Charlie en question, qu'est ce qu'il foutait pile dans la ligne de mire de Douglas vu l'immensité du désert ??? Beyond The Reach, je vais préférer le titre en VO à la traduction française, est typiquement un film du samedi soir. A la réflexion, peut-être qu'il ne pouvait pas prétendre à mieux.
Ce film permet à Michael Douglas d'avoir un rôle de pourriture assez jouissif face à un Jérémy Irvine malmené qui va s'avérer résistant. Le scénario accélère la cadence vers la fin et commet quelques invraisemblances et quelques facilités, dommage.
Un bon thriller chasse à l'homme, le cadre du désert Mojave est époustouflant, le duo d'acteurs est plutôt convaincant et malgré quelques aberrations scénaristiques, on accroche bien à la chaleur de cette traque et l'on souffre pour notre ami Jeremy Irvine.
Sujet classique mais prometteur, décor superbe, mise en scène soignée, tout est réuni dans "Hors de portée" pour que l'on passe un bon moment. Dommage que le scénario ne tient pas sur la longueur.
Hors de portée, est inspiré d'une adaptation du roman de Robb White. Tout se passe dans l'ouest américain, où on a un chasseur (Michael Douglas) sans scrupule qui désire ajouter un mouflon à son tableau de chasse. Il engage Ben (Jeremy Irvine) comme pisteur dans le désert de Mojave. Mais un accident fait prendre une autre tournure... Le réalisateur français, Jean-Baptiste Léonetti multiplie les angles de prises de vues inusités et les filtres crépusculaires accompagnée d'une mise en scène assez bonne qui pourtant, peine à démarrer surtout à sa première partie spoiler: (sans doute la love story entre le jeune et sa petite amie). Il y a de bonnes choses dans ce long-métrage ! Les scènes de survie dans la désert avec l'acteur du film, Cheval de Guerre (Spielberg) - Jeremy Irvine - sont assez convaincantes, tout comme son protagoniste. Mais il n'a pas la prestance dominante de Michael Douglas ! Le spectateur se concentre principalement sur les deux acteurs dans le récit. La musique se veut discrète et quelques rebondissements sont là. Par contre, la finale est très attendue... Donc, Hors de portée est un thriller qui remplit son cahier des charges à savoir divertir. Correct à défaut d'être inoubliable...
Un film qui tient en haleine seulement avec 2 acteurs à l'écran et le magnifique désert. Une partie de chasse qui dégénère en chasse à l'homme. Bravo au jeune acteur jeremy irvine qui a tout donné physiquement pour ce rôle et bien sûr à michael douglas dans le rôle d'un richissime homme d'affaire prêt à tout pour assouvir ses désirs. Dommage que la fin est un peu bancale.
Pas vraiment nécessaire... Le film n’apporte rien au genre: scénario bien trop simple et qui, surtout, manque de rebondissements. Seul intérêt de ce triller bas de gamme : Michaël Douglas ! En effet, l’acteur vaut le coup d’œil dans son rôle de vieux businessman plein aux as qui pense pouvoir tout acheter, tout contrôler… Vraiment parfait dans ce rôle avec son air arrogant et supérieur ! A ses côtés Le jeune Jeremy Irvine n’est pas des plus mauvais mais son rôle est si peu développé qu’on a du mal à s’attacher à lui et s’intéresser à son sort. Pas grand-chose donc à se mettre sous l’œil pour éviter de sentir venir l’ennui malgré ces interprétations. Un Thriller qui se suit mais que vous aurez probablement oublié dans moins de 2 jours !
Grosse surprise ce film, j'ai vraiment aimé le coté chasse à l'homme et traque dans le désert, Michael Douglas en vieux riche bad guy sadique et prêt à tout est parfait pour ce rôle ! Le jeune qui est traqué joue bien aussi. Et le véhicule de Michael Douglas est sacrément bad-ass ! J'ai trouvé la fin plutôt sympa aussi contrairement aux autres avis. Bref un film réussi pour ma part, un bon 4/5
Hors de portée est un film sans prétention qui n’a pour seul objectif d’offrir à ses spectateurs une chasse à l’homme sous perpétuelle tension. S’y ajoute une photographie impeccable grâce notamment à un décor magistral de beauté. Si le gamin n’a pas de qualité cinématographique à par sa plastique d’ados en sueur, c’est Michael Douglas qui apporte une réelle plus value au film. Son côté détaché et pourtant si investi donne à son rôle une poigne presque violente. On regrette cependant un manque d’idée dans le scénario et une multitude de fins trop exagérées qui font perdre crédibilité au film. Hors de portée se regarde cependant avec beaucoup de facilité et vaut pour son image de caractère. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un petit film série B, sur le thème d'une chasse à l'homme tournée dans le désert, autant dire budget zéro, ce qui est tout à l'honneur des deux acteurs. Une façon de relancer un Michael Douglas vieillissant, qui aurait peut-être mieux fait de rester sur sa gloire passée. Il y a quelques rebondissements, mais le scénario est convenu.
Quel dommage ! Le film démarrait plutôt bien et avait un certain nombre de raisons de me plaire (l'ambiance survival, le lieu d'action de l'intrigue: les décors magnifiques du désert américain, ses canyons, sa chaleur torride, ses paysages sublimes et un acteur que j'avais plus vu depuis longtemps: Michael Douglas). Malheureusement, l'histoire part en queue de poisson et des scènes ou idées scénaristiques plombent le tout (le coup du lance-pierrre, l'évasion du commissariat, le coup de l'hélicoptère,...pas crédible pour moi). De même que le personnage de Michael Douglas, peu développé et dont on sait finalement pas grand chose. Un dénouement rapide et sans suspens. Déçu !
"Hors de portée" aurait pu être bien, vraiment bien. Pas forcément un grand film, mais un truc qui aurait pu s'inscrire dans la veine des survivals des années 70-80 avec une bonne vieille chasse à l'homme blindée de suspense dont on ressort la VHS un samedi soir de disette cinématographique.
Cette deuxième adaptation du bouquin de Robb White, "Deathwatch", part pourtant bien dans cette direction : une image très léchée et vraiment chouette, Michael Douglas qui en impose comme toujours, l'accident meurtrier lors d'une partie de chasse en milieu désertique, le face-à-face entre un David et Goliath d'ordre économique qui s'ensuit. Et puis ça dérape assez vite vers un ennui aussi plombant que le soleil du Nouveau-Mexique. Des idées complètement stupides et de plus en plus grossières viennent relancer l'intrigue pour permettre au jeune héros de survivre jusqu'à la fin du film. En conservant une once de réalisme, le personnage de Jeremy Irvine (une espèce d'homme-endive que tout le monde avait déjà oublié depuis ses œillades déplacées à la race équine dans le "Cheval de Guerre" de Spielberg) aurait dû mourir assez vite mais, comme cela aurait réduit "Hors de Portée" à la durée d'un court-métrage, les scénaristes ont décidé que le désert, théâtre de son affrontement avec son "chasseur", serait une sorte d'immense loft aménagé par un ermite dingo d'une multitude de cachettes bien pratiques (il y a même une grotte spa, trop cool). En plus de perdre toute crédibilité, le tout est parasité par des flashbacks inutiles du héros avec sa petite amie partie poursuivre ses études dans une fac lointaine, rendant inconsolable notre grand dadais plein de coups de soleil et qui n'a plus d'autre choix que de s'accrocher à cet amuuur pour survivre.
Néanmoins, même si l'on baille beaucoup, on arriverait presque à conserver de la sympathie pour cet "Hors de Portée" le temps de quelques scènes de confrontations bien senties et grâce à un Michael Douglas dans un film décidément pas à sa hauteur. Une sympathie qui sera hélas balayée par une conclusion d'une ânerie intersidérale repoussant à des années-lumières la notion de grotesque.
À part si vous êtes un inconditionnel de Michael Douglas (le 2/5 est essentiellement pour lui), il vaut mieux rester hors de portée de cet "Hors de portée" (haha... désolé).