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César D.
36 abonnés
616 critiques
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4,0
Publiée le 25 octobre 2013
une école/centre pour aveugles à Lisbonne accueille un professeur, aveugle lui aussi, qui prétend pouvoir enseigner à se déplacer sans canne. il utilise les sons autour de lui pour se diriger et repérer les obstacles. du moins, c'est ce qu'il dit... il va , selon ses interlocuteurs, fasciner ou agacer. ce film parle de la volonté d'un homme à vivre comme tout le monde, quitte à prendre quelques libertés avec la vérité, pour entrainer les autres dans sa quête d'indépendance. le propos est fort, la démonstration également. et Lisbonne est la ville idéale pour prendre son envol.
Excellent. J'y suis allé en trainant les pieds parce que ma copine voulait y aller. C'est une expérience géniale. On doit tout imaginer comme les aveugles. J'ai adoré. En plus Alexandra Maria Lara que je ne connaissais joue super bien.
J'ai adoré ! En voyant ce film, j'avais l'impression d'être aveugle et de devoir imaginer ce qui se passait autour de moi, alors que je voyais le film. Etonnant et génial comme expérience. Je n'ai jamais vu un film si original. Je recommande chaudement.
Un nouveau professeur qui arrive dans un centre pour aveugles et qui va leur apprendre à se diriger sans canne. Un directeur qui trouve que c'est beaucoup trop dangereux pour les élève de sortir sans canne. On s'attend à la suite mais en vrai on est pris par l'histoire et jusqu'au bout on e envie de savoir où le scénariste va nous mener. Et c'est fin, des scènes sont super droles, plein d'émotion.
Somptueux film: touchant, émouvant, poignant, fin, subtil, esthétique; un film sublime Excellent jeu des 3 acteurs principaux et des enfants Merci pour ce film Bravo à Melchior Derouet!
la musique esr prenante. Le soleil du Portugal m'a rechauffé. Le suspens, que va-t-il arriver à Ian ?, m'a bien pris. Cela m' a rappelé le Cercle des Poetes disparus.
Un film touchant. Ce réalisateur polonais méconnu nous livre une œuvre pleine de sensibilité, qui nous plonge dans le quotidien des non voyants, le tout avec un scénario inspiré du cercle des poètes disparus. A voir dans hésiter!
En cette amorce de réveillon, c'est le moment de parler d'un film qu'aucun de mes lecteurs n'a vu (si je me trompe, laissez moi un commentaire).
Imagine est le troisième film d'un réalisateur polonais prometteur : Andrzej Jakimowski (son deuxième film, Un conte d'été polonais, a remporté plus de trente prix dans différents festivals).
L'action se passe dans un monastère lisboète qui accueille des enfants aveugles. Un nouveau professeur arrive, non-voyant lui aussi, et utilise des pratiques pour le moins iconoclastes : il encourage les enfants à prendre des risques, à utiliser tous leurs sens et lui-même marche sans canne, au risque de se blesser.
Bien sûr, on voit tout de suite dans quelle veine poourrait se contenter de loger le film : Cercle des poètes disparus en mode mal-voyant, apologie de la liberté et exaltation des sens. D'autant que le jeune professeur, fort mignon, se lie avec une jeune fille très jolie.
Là où le film surprend et excite notre intérêt, c'est quand il vire vers une direction plutôt inattendue : le jeune professeur est-il un charlatan ? Et en quoi la liberté apprise d'un charlatan serait moins précieuse qu'une autre ?
Le film devient alors tortueux et captivant.
On pourra être un peu décontenancé par l'image très propre, les lumières un peu artificielles (le film baigne dans une sorte de réalisme magique) et les choix de mise en scène très formels. Ce fut mon cas, avant que je comprenne les parti-pris audacieux du réalisateur, en particulier cette façon d'exploiter toutes les ressources du cadrage et de la bande-son pour nous faire ressentir les sensations des protagonistes.
Film fascinant, il nous fait oublier à quel point nous avons perdu nos sens auditifs, en comparaison de ces aveugles qui semblent paradoxalement tout voir bien mieux que nous... Une belle et saine histoire d'amour, des amitiés comme on n'en voit plus, du rire, des larmes pour les plus émotifs, et une fin qui invite à la discussion. J'aime.
Une magnifique histoire d'amour. Un amour que tout semble empecher mais qui devient plus fort que tout. Un amour qui permet à chacun de grandir, de se libérer. Alexandra Maria Lara et ravissante et si touchante.
Imagine est vraiment un film splendide. On en sort différent, tellement on a l'impression d'être entré dans ce que vivent les aveugles. Je me suis surpris à regarder deux fois avant traverser les rues. Peu de films "remuent" autant le spectateur. Les acteurs sont remarquables et leurs sentiments très finement évoqués. A aller voir les yeux fermés !
Il est difficile d'entrer dans le mondes non voyants au départ. Puis, pas à pas les acteurs et personnages prennent de l'ampleur, du rythme. Le spectateur/je commence à entendre/voir comme les non-voyants du film, on retient son souffle, le cœur s'accélère ...
Ian, un jeune professeur avec des yeux amovibles débarque dans un institut pour non ou mal-voyants sur les hauteurs de Lisbonne. C'est une sorte de rebelle dans son domaine vu qu'il ne se déplace pas avec une canne blanche, ce qui, pour ses nouveaux élèves, apparaît un peu suspect. Tellement suspect d'ailleurs que cette joyeuse bande de petits déconneurs va s'amuser à foutre des obstacles sur son chemin pour savoir s'il se boîte ou pas (et par extension si c'est un gros imposteur). Alors comme il apporte de l'autonomie et du rêve aux gamins avec son attitude et ses méthodes peu conventionnelles, on pense évidemment au Cercle des poètes disparus... Et ça ne va forcément pas plaire au directeur de l'institut (ses méthodes pas qu'on pense au Cercle des poètes disparus, ça on peut supposer qu'il s'en fout).
Un très joli film, plein de poésie et d'espoir, foncièrement positif, qui ne traite pas du handicap de façon lourdingue, chiante, moralisatrice, faussement compatissante et/ou larmoyante.
Pour mettre le spectateur en immersion dans l'écholocation (un peu comme les chauve-souris ou les dauphins), l'équipe du film a fait un véritable travail sur la résonance où sont mis subtilement en valeur les bruitages des pas et tous ces autres petits détails auditifs qui sont l'essence même de la méthode de cet éducateur, qui permet à la fois de se mouvoir mais aussi d'extrapoler, d'imaginer le monde sans le voir (oh ben ça tombe bien : c'est le nom du film !).
Le film en devient alors sensoriel : il parvient à (...) La suite ici :