Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 27 mars 2020
Je n'avais pas revu Antony La Paglia depuis "missing", série dans lequel je le trouvais très empathique. De fait, ce rôle ne semble pas vraiment adapté, il est trop connoté "gentil" pour porter le costume du tueur en série...! Bon enfin c'était une soirée sans prise de tête, j'ai été bien servi ! Du coup Joan Allen s'en sort presque mieux puisqu'au final, elle porte toute l'intrigue....et demeure très convaicante dans le rôle de la mère de famille qui garde son sang froid...jusqu'au bout. Plutôt du genre téléfilm eu égard au budget et au casting, ce n'est sans doute pas l'adaptation la plus réussie de Stephen King mais cela reste malgré tout visible,
Enormément déçu de ce film. Laissez moi vous expliquer pourquoi : certes l'idée d'un thriller vécu du point de vue de la victime est original, toutefois les scènes sont très longues et souvent sans intérêt pour le déroulement du film. Au final, plus une perte de temps qu'un moment de culture.
Tellement décevant ! Ce film est plat, insipide, sans aucun rebondissement crédible. De bons acteurs mais des personnages dont on n'explore aucunement la personnalité. Je le déconseille fortement.
Pas crédible une seconde et puis aussi mélanger cauchemar et réalité ça va une fois mais plusieurs fois dans le film ça manque cruellement d'inspiration
Je crois que j'ai déjà eu l'occasion d'écrire ici que ce bon vieux Stephen King avait une malediction au dessus de la tete : ses adaptations oscillent pour la plupart entre le telefilm triple Z pourrave tourné en Bielorussie (et généralement interminable) et la production plus ambitieuse mais ratée. Concernant "couple modéle" on est un peu entre les deux... alors déjà bien qu'adapté de Stephen King le film n'est traversé par aucun souffle angoissant, pas un zeste de trouillométre à zero, nibe, que dalle, nada, RAS...une histoire très "tous publics" (hélas) de tueur en série marié à une charmante dame dont le comportement va vite rappeler la Bree Van de Kamp de "desperate housewives" à bien des points de vue. J'ajoute que ca nous donne l'occasion de revoir Anthony LaPaglia dont l'heure de gloire a consisté a être le héros de la (très bonne) série "FBI porté disparu". Faites un tour si vous avez un moment mais on peut très bien vivre sans. 2.5 / 5
Le film est limite en 2 parties, la première partie est la phase je présente la famille idéale et l'épiouse découvre la véritié sur son mari. Dès lors on s'imagine plein d'hypothèses, au final, c'est juste va l'accepter ou pas. La seconde partie est la plus interessante mais la plus courte, c'est la phase spoiler: investigation à la Colombo, le flic allant jusqu'à sortir des Mdame Pour du Stephen King c'est decevant, mais ça se laisse voir comme un bon téléfilm malgré le casting sympa
"On n'est pas dans un film où le mari psychopathe poursuit sa femme dans leur maison !" prévient le personnage d'Anthony LaPaglia. Et il a raison, la principale force de "Couple Modèle" (et de la nouvelle "Bon Ménage" de Stephen King dont il est adapté) n'est pas d'offrir un traitement banal de thriller lambda à cette histoire où une femme découvre la nature de serial killer de son propre mari après des années de mariage mais de s'attacher de manière pragmatique aux conséquences du choc de cette révélation et des questionnements qui en découlent. Même s'il entretient un brin de mystère, le film établit très vite la véritable nature de Bob Anderson et pose avant tout son regard sur sa femme Darcy. Pour le bien de ses enfants, peut-elle continuer à vivre avec lui comme si de rien n'était ? Entre paranoïa constante et intimité de façade pour maintenir l'unité de ce couple modèle aux yeux de tous, le film décrit l'évolution de cette femme trahie de la plus sordide des manières et qui va être amenée à naviguer dans les mêmes eaux sombres que son mari afin de s'en sortir. En choisissant de privilégier le basculement de ce personnage au détriment de toute action qui l'aurait amené sur le terrain d'un banal affrontement domestique comme des téléfilms en proposent à la dizaine, "Couple Modèle" s'aliénera sans doute une partie du public par sa lenteur mais même ceux qui seront séduits (et on l'est) par cette approche privilégiant l'étude de caractère de ses protagonistes et leur confrontation psychologique pertinente feront également face à un long-métrage déchiré entre l'excellence de sa distribution et l'extrême platitude de sa mise en scène. En effet, si la trop rare Joan Allen offre une prestation de haute volée en totale adéquation avec l'intelligence de l'angle de traitement choisi (n'oublions pas aussi de mentionner un Anthony LaPaglia parfait d'ambivalence entre la froideur du tueur soumis à ses pulsions et la chaleur de la figure maritale/parentale modèle), la pauvreté de la réalisation du vétéran Peter Askin dessert complètement l'ambition du long-métrage en le faisant justement ressembler à un téléfilm de piètre facture. Datant pourtant de 2014, "Couple Modèle" donne visuellement l'impression d'avoir été produit à la fin des années 90 ! Même les rares tentatives pour offrir une retranscription formelle des états d'âme des personnages à l'écran ne débouchent que sur des artifices tombés depuis longtemps en désuétude. On aurait pu comprendre un certain classicisme dans le but de faire ressentir la vie faussement ordinaire de ce couple dans leur petite banlieue tranquille mais, à ce stade d'absence de prise de risques, il devient impossible d'y voir autre chose qu'une mise en scène dépassée depuis belle lurette, indigente et ne rendant jamais justice au propos du film. Vraiment dommage car, sans pour autant devenir un incontournable, "Couple Modèle" avait toutes les cartes en main pour représenter une très bonne proposition alternative à ce type d'intrigue dont on croit tout connaître. À cause d'un Peter Askin ayant plus une toile d'araignée le reliant à sa caméra qu'une vraie vision, la forme vieillotte du film le fera sûrement sombrer très vite dans les abysses de l'oubli. Cette histoire et ces acteurs méritaient un bien meilleur réalisateur...
Les adaptations cinématographiques des romans et nouvelles de Stephen King sont nombreuses, plus d'une quarantaine depuis 1976 (et presque autant d'adaptations télévisuelles). Plus de la moitié sont honorables avec parmi elles quelques chefs d'œuvres qui ont fait date dans l'histoire du cinéma horrifique. Ainsi "Carrie" '(1976) de Brian de Palma,"Shining" (1980) de Stanley Kubrick,"Stand by me" (1986) et "Misery" (1990) de Rob Reiner, "Les évadés" (1994), "La ligne verte" (1999) et "The Mist" (2007) de Frank Darabont sont aujourd'hui bien placées au panthéon des fans du film de genre. "Un couple modèle" n'est certes pas de ce niveau mais fait assurément partie des très bons crus. Il faut tout d'abord savoir que le scénario du film a été écrit par Stephen King en personne à partir de sa nouvelle "Bon ménage", ce qui donne une certaine crédibilité à l'entreprise. "Connait-on vraiment la personne avec laquelle on vit ?". Darcy (Joan Allen) et Bob (Anthony Lapaglia) sont mariés depuis trente ans et leur couple comme l'indique le titre du film, semble parfaitement résister à l'usure du temps notamment en ce qui concerne une vie sexuelle toujours active. Mais alors que son mari est en voyage d'affaires, Joan va faire une découverte dans le garage de leur maison qui va bouleverser sa vie, la mettant face à un terrible cas de conscience. De manière très efficace le spectateur est immédiatement mis en identification avec Darcy qui doit gérer en sus de tous les sentiments contradictoires qui l'assaillent, une peur qui ne la quitte plus. Sans aucun effet sanglant, Peter Askin ancien directeur de théâtre passé tardivement à la réalisation parvient à nous glacer d'effroi jusqu'au sang. Il est grandement aidé par Joan Allen, merveilleuse actrice pas assez souvent employée et Anthony LaPaglia troublant et inquiétant comme il avait su l'être dans "Lantana " (2002) de Ray Lawrence. Le mal nous côtoie quelquefois de très près sans qu'on y prenne gare. Une vérité à ne jamais oublier que nous enfonce dans le crâne l'incorrigible Stephen King qui pour de rire nous ferait douter de tout.
Thriller convenable et prenant malgré quelques longueurs en milieu de film !!! Le début est très intrigant et ce qui est agréable c'est qu'on ne voit pas faire le serial killer comme la plupart du temps dans ce genre de film mais on vit les émotions de sa femme qui découvre la face cachée de son mari et j'ai trouvé ça original et plutôt réussi; La fin est palpitante et on en ressort en ayant passé un bon moment.
Sans avoir à spoiler, on peut indiquer qu'il faut vraiment aller au fond de ce film pour en apprécier la teneur. Assez amateur en apparence, ses jeux de caméra tournante tiennent seuls la curiosité en éveil. L'interprétation frise parfois le surjeu et les circonstances peuvent paraître aberrantes en certaines occasions. Suspendez votre curiosité et il y a quelques chances, toutefois, que la dernière partie vous rappelle au bon souvenir des modestes réussites de la réalisation parce qu'elle est plutôt réussie elle-même.
"A Good Marriage" est un bon petit thriller malgré un faible budget qui lui donne par moment des allures de téléfilm. Je ne connais pas l'oeuvre originale de Stephen King, mais je trouve cette adaptation réussie. En tant que thriller, on pouvait s'attendre à voir une enquête de police ou alors voir le parcours du tueur en série, mais ce n'est pas le cas, le réalisateur met en avant la psychologie des personnages ce qui est normal, car il peut s'appuyer sur l'excellente performance de ses acteurs. Peter Askin aurait quand même pu entretenir un peu plus longtemps le mystère sur l'identité du tueur puisqu'au bout de 20 minutes tout est plié ce qui donne un petit moment de flottement, mais le l'histoire reste captivante et la dernière partie du film est très bonne.