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Un visiteur
4,5
Publiée le 4 août 2015
Une petite perle comme savent si bien faire les belges ! Ce "Road Movie" sans voiture (presque) est à voir absolument. Et pour une fois, je ne critiquerai pas l'usage excessif du tabac (et pas que*) à l'écran, puisque ça est inhérent aux personnages, n'est-ce-pas ? * à ne pas louper : la scène fumette dans le train qui roule vers le grand nord.
Original "joyeuses funérailles" a la sauce wallonne. Vu en totale inconnue, je me demandais quel serait le ton du film: émotionnel tel Alabama Monroe, loufoque ou spirituel. Si les 3 aspects sont bien présents au moins un moment ou l'autre, c'est bien l'aspect comique qui l'emporte: - par des situations toutes plus hilarantes les unes que les autres, que ce soit l'enterrement proprement parlé ou le périple en découlant. Toute prise au sérieux est ici bannie. On est parfois même proche de la série B - par le charme des protagonistes tous plus fous les uns que les autres et également touchants, notamment les deux doux dingues. - par sa scène finale et le plaisir d'imaginer ce qu'il pourrait se tramer derrière. Se laisse tout a fait voir, particulièrement si vous avez besoin de vous remonter le moral ou que votre journée de travail vous ait "vidé".
Contrairement à une autre fratrie belge, célèbre, Guillaume et Stéphane Malandrin (quel beau patronyme !) ne décrocheront sans doute jamais une Palme d'Or à Cannes. Tel n'est pas leur objectif en tous cas avec Je suis mort mais j'ai des amis qui nous entraîne aux trousses de vieux rockers dans leur invraisemblable cavale au Canada. Le film a été essentiellement écrit pour deux "stars" du plat pays : Bouli Lanners et Wim Willaert, impeccables dans le registre "rugueux au grand coeur", et cela se sent. Ni le scénario, ni la mise en scène, ni même l'interprétation de certains seconds rôles (les femmes brillent par leur quasi absence) ne brillent d'un quelconque éclat mais à vrai dire, on s'en fiche un peu dans ce film rock qui assure au moins par sa B.O et son énergie. Je suis mort ... mise en priorité sur l'empathie que l'on peut avoir pour ces héros bien entamés par la vie (et la bière). Avec un peu plus de fantaisie et de moments déjantés, le cocktail n'en aurait été que plus jubilatoire.
Quel bonheur pour l'aération de la tête que ce petit film belge après toutes les holywooderies estivales aux scénarios prêts à porter. Voilà des personnages hauts en couleurs, attachants et pied-nickelisés dont on suit le road movie avec délectation, joie et rires. Des dialogues naturalistes sont soulignés par une mise en scène soignée et ludique. Les paysages près de Montréal (spoiler : ha ! ha !), où même les sapins se gondolent, reposent l'esprit. On quitte nos touristes improbables avec regret et on sort du cinéma la banane aux lèvres.
Tout paraissait réuni ( scénario, comédiens… ) pour réussir une comédie vaguement sociale et drolatique sur les cendres d’un copain que l’on trimballe un peu partout dans le monde au cours d’un périple de plus en plus foireux. L’humour belge en prime. Mais une fois posée les bases de la gaudriole, on s’ennuie ferme devant les efforts répétés de Bouli Lanners ou Wim Willaert en rockers sur vitaminés. Si vous tenez le coup, la fin, du côté du Labrador est plutôt bien venue. Parce que c’est la fin, aussi. Pour en savoir plus
En 1992, Rémi Belvaux créait l’évènement avec le devenu cultissime « C’est arrivé près de chez vous ». Evènement car ce petit film d’étude allait devenir au fil des générations une œuvre incontournable. Plus marquant encore parce qu’il a ouvert une brèche dans la manière de concevoir et, disons le, de s’exporter du cinéma belge quelque peu statique et coincé, sauf à de rares exceptions, entre documentaires de bonne renommée et films intimistes (Delvaux, Akerman, Andrien). Sans cause à effet directe, c’est pourtant une nouvelle génération de cinéastes qui voit le jour au début des années 90 et à qui l’on va faire confiance. Le cinéma belge alors se décomplexe et affiche une belle vitalité se partageant entre les drames sociaux des frères Dardenne, les comédies douces amères de Van Dormael ou Belvaux (frère de Rémi) ou une production plus décalée, digne héritière de « C’est arrivé près de chez vous », où de jeunes réalisateurs se lâchent pour livrer des œuvres originales et passablement hors norme, comme c’est le cas de « Dikkenek » ou « La merditude des choses ».
« Je suis mort mais j’ai des amis », est un peu le condensé de ce cinéma multi faces. On y retrouve tous les ingrédients, un peu dérangé (personnages picaresque, situations aberrantes…), un peu sérieux (valeur de l’amitié, sens de l’existence…) et très sentimental, où l’amour, quelque soit sa forme, explose entre rires grinçants et larmes en bandoulière. Les deux jeunes réalisateurs signent un film plein d’empathie pour leurs héros, véritables transfuges d’une tradition flamande (au sens large du terme, loin du clivage des langues) où la chaleur humaine et la pureté des sentiments primaires alimentent amitié et bon vivre.
On se sent bien avec cette bande de quinquagénaires rockers à la musique qui lorgne sur le courant punk garage. On s’y amuse beaucoup et l’on se prend à vivre à leurs côtés aussi intensément les tensions, les moments de grâce et les éclats de vie. Nous sommes très loin ici d’une vision cinématographique très dame patronnesse d’un Bruno Dumont. Le film, à l’image de ses personnages est à l’état brut, remuant, perturbant et formidable de fait !
Peut-être n’aurait-il pas tenu aussi bien la road si le choix des acteurs avait était autre. Bouli Lanners est imposant et magistral, Wim Willaert délirant et au summum de son art, Lyes Salmen, Serge Riaboukine et Eddy Leduc, entre autre, complètent un casting bigarré et plein de saveurs.
A l’image de Marie Soleil, la radieuse canadienne, le film nous illumine de tendresse et nous couvre le cœur de se chaleur.
Entre le road movie déjanté et le very bad trip made in Belgium ! Il y a des scènes excellentes, trop courtes à mon goût, car il y a des trouvailles qui auraient mérité d'être développées. Pas un grand film, juste un très bon moment.
Le film est un peu trop décousu, tout ne fonctionne pas, mais sincèrement on passe un bon moment avec cette bande de rockers sur le déclin, dans ce road movie déjanté. La bande-son est réussie, l'humour est au rendez-vous, l'accent belge aussi et c'est toujours un plaisir de retrouver bouli lanners.
Super comédie d'été, hilarante et émouvante... ! Bouli Lanners est comme toujours brillant, et forme un super trio avec Wim Wallaert et Lyes Salem ! Le film nous embarque de la Belgique au fin fond du Canada, avec de la super musique et une groupe de rocker qui doit gérer la mort de son chanteur et la découverte du petit ami de ce dernier...
Allez voir cette petite pépite d'humour belge décalé, idéal feel good movie pour un soir d'été !
Un film distrayant à classer dans le genre comédie et pour préciser davantage le comique. Il s'agit d'un film sur le milieu du rock. Bien évidemment nous y entendons du rock-and-roll et nous assistons à une partie d'un concert. Il y a sans doute un objectif de parodie, de caricature du style de vie de ces musiciens totalement décalés: aussi excessifs dans la vie que sur la scène. En revanche ces êtres si particuliers, si rock-and-roll, éprouvent le même désarroi face à l'épreuve du deuil que nous autres, gens du peuple, caméléons, que l'on ne distingue pas les uns des autres. La parodie va jusqu'à nous révéler que le chanteur est homosexuel. Et pour forcer le trait avec un homme très conformiste puisque officier pilote de l'armée. La singularité des ces êtres ne les empêchent pas de vivre une amitié authentique voire exemplaire pour nous. Finalement c'est un film distrayant avec cependant me semble-t-il un message sur la tolérance: aussi différents que nous soyons, nous partageons la même humanité dans nos deuils, amitiés, amours....
Le film est consternant de médiocrité. L'humour est vraiment lourd, le trait est épais. On s'ennuie ferme pour une comédie sensée nous balader en moto. C'est une comédie de potes extrêmement fainéante et paresseuse.
La nationalité du film, les lieux de tournage, des acteurs au bon physique pour incarner des personnages ayant de la gueule... voilà qui promettait un grand bol d'air frais cinématographique. Mais non, ça ne marche pas bien, ça ne prend pas vraiment et on tombe parfois dans le sordide. S'il y a bien quand même quelques scènes avec un comique de situation de haut vol (dans un meilleur ensemble, elles auraient pu devenir cultes), l'assemblage fait défaut, le fil conducteur apparait effiloché. L'impression que, bien qu'ayant rassemblé des bonnes idées de départ (peut-être pas assez ?), les auteurs n'ont pas trop su finalement quoi en faire. Les secrets de tournage révèlent que les soutiens ont manqué à la production. Cette difficulté n'est pas à transformer en qualité à mettre à l'actif de ce film. Cela prouve que les synopsis sont lus. Deux ou trois bon moments quand même d'où une note moyenne. Mais sur cette idée de départ, avec ce casting là, il était assurément possible de faire mieux. Dommage.
Un film qui fait du bien. Pas l'œuvre de l'année juste plaisant. Proche de l'univers de Groland. Quelques scènes trop longues mais des échanges qui font mouches. Un film de potes.
Vraiment dans la lignee des films typiquement belge et ca fait du bien. Certes parfois chaotique , mais toujours cet humour decale , cette folie et ces comédiens toujours etonnant. Cela aurait pu etre encore plus pousse mais bien quand meme. Rock'n'roll !!!
Ben c'est pas très bien joué (mention spéciale pour le militaire qui démontre par l'inverse que jouer, c'est un métier), le scenario part en cendres au bout de 20 minutes, la mise en scène est paresseuse et bon des fois ça fait sourire, mais globalement ça fait pioncer...