AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
492 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Je suis mort mais j'ai des amis ?
5
6 critiques
4
18 critiques
3
31 critiques
2
12 critiques
1
3 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un film qui fait du bien. Pas l'œuvre de l'année juste plaisant. Proche de l'univers de Groland. Quelques scènes trop longues mais des échanges qui font mouches. Un film de potes.
Alain D.
Une sympathique comédie réalisée par les frères Guillaume et Stéphane Malandrin. Le cinéma Belge ne recule devant rien avec cet humour décalé. Sur une bande musicale enjouée, le scénario rocambolesque nous conte de façon drôle l’histoire à la fois triste et émouvante de rockers déjantés. Le trio de comédiens des premiers rôles est parfait avec Bouli Lanners (Yvan), excellent comme d’habitude, bien secondé par Wim Willaert (Wim). Le Pitch : Après un concert et une soirée bien arrosée, Jipé le chanteur leader du groupe rock casse sa pipe. Pierre le remplace in extrémis dans la formation en partance pour une tournée à Los Angeles.
Loïck G.
Tout paraissait réuni ( scénario, comédiens… ) pour réussir une comédie vaguement sociale et drolatique sur les cendres d’un copain que l’on trimballe un peu partout dans le monde au cours d’un périple de plus en plus foireux. L’humour belge en prime. Mais une fois posée les bases de la gaudriole, on s’ennuie ferme devant les efforts répétés de Bouli Lanners ou Wim Willaert en rockers sur vitaminés. Si vous tenez le coup, la fin, du côté du Labrador est plutôt bien venue. Parce que c’est la fin, aussi.
Pour en savoir plus
Pour en savoir plus
Excellent feel good movie! Une comédie belge totalement déjantée et tout en maitrise. Ecrit et réalisé avec brio par les frères Malandrin. Un film dans lequel on ne s'ennuie à aucun moment et qui fait mal aux zygomatiques. Une musique rock qui nous portera à coup sûr tout l'été!!
Fritz L
En 1992, Rémi Belvaux créait l’évènement avec le devenu cultissime « C’est arrivé près de chez vous ». Evènement car ce petit film d’étude allait devenir au fil des générations une œuvre incontournable. Plus marquant encore parce qu’il a ouvert une brèche dans la manière de concevoir et, disons le, de s’exporter du cinéma belge quelque peu statique et coincé, sauf à de rares exceptions, entre documentaires de bonne renommée et films intimistes (Delvaux, Akerman, Andrien). Sans cause à effet directe, c’est pourtant une nouvelle génération de cinéastes qui voit le jour au début des années 90 et à qui l’on va faire confiance. Le cinéma belge alors se décomplexe et affiche une belle vitalité se partageant entre les drames sociaux des frères Dardenne, les comédies douces amères de Van Dormael ou Belvaux (frère de Rémi) ou une production plus décalée, digne héritière de « C’est arrivé près de chez vous », où de jeunes réalisateurs se lâchent pour livrer des œuvres originales et passablement hors norme, comme c’est le cas de « Dikkenek » ou « La merditude des choses ».
« Je suis mort mais j’ai des amis », est un peu le condensé de ce cinéma multi faces. On y retrouve tous les ingrédients, un peu dérangé (personnages picaresque, situations aberrantes…), un peu sérieux (valeur de l’amitié, sens de l’existence…) et très sentimental, où l’amour, quelque soit sa forme, explose entre rires grinçants et larmes en bandoulière. Les deux jeunes réalisateurs signent un film plein d’empathie pour leurs héros, véritables transfuges d’une tradition flamande (au sens large du terme, loin du clivage des langues) où la chaleur humaine et la pureté des sentiments primaires alimentent amitié et bon vivre.
On se sent bien avec cette bande de quinquagénaires rockers à la musique qui lorgne sur le courant punk garage. On s’y amuse beaucoup et l’on se prend à vivre à leurs côtés aussi intensément les tensions, les moments de grâce et les éclats de vie. Nous sommes très loin ici d’une vision cinématographique très dame patronnesse d’un Bruno Dumont. Le film, à l’image de ses personnages est à l’état brut, remuant, perturbant et formidable de fait !
Peut-être n’aurait-il pas tenu aussi bien la road si le choix des acteurs avait était autre. Bouli Lanners est imposant et magistral, Wim Willaert délirant et au summum de son art, Lyes Salmen, Serge Riaboukine et Eddy Leduc, entre autre, complètent un casting bigarré et plein de saveurs.
A l’image de Marie Soleil, la radieuse canadienne, le film nous illumine de tendresse et nous couvre le cœur de se chaleur.
« Je suis mort mais j’ai des amis », est un peu le condensé de ce cinéma multi faces. On y retrouve tous les ingrédients, un peu dérangé (personnages picaresque, situations aberrantes…), un peu sérieux (valeur de l’amitié, sens de l’existence…) et très sentimental, où l’amour, quelque soit sa forme, explose entre rires grinçants et larmes en bandoulière. Les deux jeunes réalisateurs signent un film plein d’empathie pour leurs héros, véritables transfuges d’une tradition flamande (au sens large du terme, loin du clivage des langues) où la chaleur humaine et la pureté des sentiments primaires alimentent amitié et bon vivre.
On se sent bien avec cette bande de quinquagénaires rockers à la musique qui lorgne sur le courant punk garage. On s’y amuse beaucoup et l’on se prend à vivre à leurs côtés aussi intensément les tensions, les moments de grâce et les éclats de vie. Nous sommes très loin ici d’une vision cinématographique très dame patronnesse d’un Bruno Dumont. Le film, à l’image de ses personnages est à l’état brut, remuant, perturbant et formidable de fait !
Peut-être n’aurait-il pas tenu aussi bien la road si le choix des acteurs avait était autre. Bouli Lanners est imposant et magistral, Wim Willaert délirant et au summum de son art, Lyes Salmen, Serge Riaboukine et Eddy Leduc, entre autre, complètent un casting bigarré et plein de saveurs.
A l’image de Marie Soleil, la radieuse canadienne, le film nous illumine de tendresse et nous couvre le cœur de se chaleur.
tixou0
Guillaume et Stéphane Malandrin : l'autre duo fraternel (en cours de reconnaissance) du cinéma belge ? En fait, non, car ils sont français ! Mais finalement très "Belgium friendly", les frérots, car ils ont réalisé leurs 3 longs métrages outre-Quiévrain. "Je suis mort, mais j'ai des amis", le dernier en date, est une histoire totalement improbable. Avec des rockers vieillissants, le chanteur du groupe ("Jipé") qui meurt stupidement,
spoiler:
un enterrement (en fait une crémation) en forme de règlement de comptes pour le frère du défunt, une expédition chez ce dernier pour récupérer les cendres, la découverte d'une liaison homosexuelle de Jipé avec un pilote de chasse (donc membre de la "composante air" de l'armée belge) d'origine maghrébine...
et cela ne fait que commencer ! Le cocasse et l'absurde traversent l'Atlantique - partis pour LA, les potes de Jipé spoiler: se retrouvent au Québec, avec "Danny", l'amant de Jipé, en compagnon de voyage indésirable - encore que...
C'est fort "belge", tout cela - entre humour (unique) et tendresse spoiler: (même dépaysé au pays des ours et des caribous).
spoiler:
La distribution est irrésistible, menée par l'excellent "Bouli" Lanners.
et cela ne fait que commencer ! Le cocasse et l'absurde traversent l'Atlantique - partis pour LA, les potes de Jipé spoiler: se retrouvent au Québec, avec "Danny", l'amant de Jipé, en compagnon de voyage indésirable - encore que...
C'est fort "belge", tout cela - entre humour (unique) et tendresse spoiler: (même dépaysé au pays des ours et des caribous).
spoiler:
La distribution est irrésistible, menée par l'excellent "Bouli" Lanners.
Voici un film réjouissant sur l'amitié, certes déjanté mais jamais vulgaire, Bouli LANNERS est comme toujours remarquable, allez vite voir ce film qui n'a pas bénéficié d'une promotion suffisante
Pas mal, ce n'est pas le film de l'année mais c'est largement regardable. Une petite comédie belge sans prétention qui fait sourire parfois cependant on sent qu'ils auraient mieux faire notamment sur le scénario qui tourne autour d'une mort très peu crédible.
Ce road-movie plein d’humour et de situations burlesques, laisse aussi une place à la tendresse et à la tristesse sans fausse note, parce que c’est du deuil d’un ami qu’il s’agit.
L’ambiance cool du film finit par gagner le spectateur, on part avec du Rock’n Roll en tête.
Pour passer un bon moment, le sourire aux lèvres.
L’ambiance cool du film finit par gagner le spectateur, on part avec du Rock’n Roll en tête.
Pour passer un bon moment, le sourire aux lèvres.
PLR
La nationalité du film, les lieux de tournage, des acteurs au bon physique pour incarner des personnages ayant de la gueule... voilà qui promettait un grand bol d'air frais cinématographique. Mais non, ça ne marche pas bien, ça ne prend pas vraiment et on tombe parfois dans le sordide. S'il y a bien quand même quelques scènes avec un comique de situation de haut vol (dans un meilleur ensemble, elles auraient pu devenir cultes), l'assemblage fait défaut, le fil conducteur apparait effiloché. L'impression que, bien qu'ayant rassemblé des bonnes idées de départ (peut-être pas assez ?), les auteurs n'ont pas trop su finalement quoi en faire. Les secrets de tournage révèlent que les soutiens ont manqué à la production. Cette difficulté n'est pas à transformer en qualité à mettre à l'actif de ce film. Cela prouve que les synopsis sont lus. Deux ou trois bon moments quand même d'où une note moyenne. Mais sur cette idée de départ, avec ce casting là, il était assurément possible de faire mieux. Dommage.
Le film s'ouvre sur ce qui le décrit le mieux : un vieux punk des années 80/90. C'est rapide, énergique, drôle, ça sent la bière et même les frites (après tout c'est un film franco-belge), et fonce droit au but. Nous voilà donc embarqué en compagnie de nos vieux rockeurs, à la fois bourrus (Bouli Lanners) et gros nounours (Wim Willaert), bien décidés à rendre hommage au leader décédé de leur groupe en lui faisant accomplir (ou plutôt à ses cendres) leur tournée aux États-Unis. Ceci sans oublier l'amant caché du chanteur, un pilote d'avion de chasse surnommé Dany (comme Buck Danny, évidemment) : une situation des plus banales finalement. Bien entendu rien ne se passe comme prévu, et les péripéties s’enchaînent à mesure que les personnages secondaires vont et viennent. Le soucis c'est que le punk rageur et rentre dedans n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est assené à la mitrailleuse : une douzaine de titres bien serrés sur une galette d'une demi-heure. Au-delà le rythme finit bien souvent par mollir en milieu de parcours. Après un début sur les chapeaux de roues, ce film, comme d'ailleurs un certain nombre de road-movie, n'échappe pas à ce dur constat. Heureusement, il reste encore un peu de jus dans les guitares pour nous faire danser sur le final.
Le film est consternant de médiocrité. L'humour est vraiment lourd, le trait est épais. On s'ennuie ferme pour une comédie sensée nous balader en moto. C'est une comédie de potes extrêmement fainéante et paresseuse.
velocio
On parle souvent de l'humour belge mais il y a en fait plusieurs sortes d'humour belge. bien que les deux frères réalisateurs soient français, "Je suis mort mais j'ai des amis" est un film belge et, question humour, il est à mi-chemin entre les deux extrêmes que peut revêtir l'humour belge : l'humour gras et vulgaire de "La Merditude des choses" et l'humour plein de finesse de "Le tout nouveau testament". Dans "Je suis mort ...", on est confronté à la réaction d'un groupe de vieux rockers à la mort brutale de leur chanteur Jipé, quelques jours avant leur départ pour une tournée californienne. Un décès qui leur permet d'apprendre ce que jipé leur cachait depuis 5 ans : sa relation de couple avec un militaire moustachu. Même si le rythme faiblit un peu sur la fin, même si ce n'est pas toujours d'une grande finesse (mais ça l'est aussi, souvent !), on rit beaucoup et ce, sans avoir honte.
comment faire un film avec du vide. en plus d'être farfelu et peu subtil, il faut avouer que ce scénario manque de fond et ne mène pas à grand chose...
Pas si folichon que ça, se regarde sans plus. Un road-movie burlesque et sans prétention au Canada, la "belgitude" est assez plate. C'est tout de même une histoire originale et ce film sort de l'ordinaire.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse