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maxence T.
29 abonnés
62 critiques
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4,0
Publiée le 14 août 2015
Mais quelle claque !!! "Les nouveaux sauvages" est une perle noire et drôle à la fois. Que dire, si ce n'est que les acteurs sont excellents, la musique parfaite, la réalisation inventive à souhait et que les sketchs sont d'une jouissance époustouflante. La bouffée d'aire que fut ce film je m'en souviendrai longtemps, même si j'ai eu une petite déception pour l'avant dernière scène qui je dois le dire, m'a un peu déçus sur la fin. Mon sketch préféré est bien entendu celui avec "l'histoire de la remorqueuse" que j'ai trouvé absolument démentiel tant la narration est excellente, tant la puissance évocatrice de cette scène est terrible. En étant spectateur, on se met vraiment á la place des acteurs et de leur colère, et c'est avec grande satisfaction que l'on voit à quel point ils peuvent aller pour se venger.spoiler: La scène des conducteur en est le parfait exemple. Le seul gros remors que j'ai est la mauvaise disposition des sketchs, normalement les moins drôles devraient être au début pour pouvoir finir en beauté avec les meilleurs, alors que là pas du tout, les sketchs sont disposés n'importe comment. En dehors de ça. "Les nouveaux sauvages est un très bon film que je recommande à tout le monde.
Que ça fait du bien même si sur la forme je ne suis pas convaincu à 100% sur le fond j'adhère totalement. Une petite critique sociale et un pétage de plomb qui ne fait pas de mal en ces temps moroses, montrer ce qui fabrique les horreurs de demain et l'hypocrisie qui nous entoure. Ne sommes nous pas tous des ordures, le parfait n'existe pas. Il y a bien sûr des passages ridicules mais n'est ce pas ce que dénonce ce film l'absurdité du monde dommage d'utiliser trop la vulgarité et la violence outrancière pour dénoncer cela. Il ne laissera personne indifférent que l'on aime ou pas les critiques vont fuser
Un film à sketchs, produit par Pedro Almodóvar, dans lequel le réalisateur argentin Damián Szifron met en scène six petites histoires qui décortiquent les mécanismes de la vengeance jusqu'à l’absurde. Le début laisse présager un humour caustique et une réalisation loin des convenances. Cependant, au final, la comédie pêche par la qualité inégale de ses segments, certains étant très drôles et profondément noirs, d’autres s'avérant sans réel intérêt. Une farce teigneuse, entre rire et malaise, qui déçoit par son irrégularité !
Six sketches, six petits bijoux finement ciselés, avec un humour noir complètement maîtrisé, des acteurs exceptionnels (et le mot n'est pas vain, il est rare de voir une aussi bonne direction d'acteurs). On ne peut s'empêcher de penser à Dino Risi, ce qui est déjà un compliment. Il y a la une critique très forte de l'imbécillité bureaucratique (Bonbita) et d'hypocrisie bourgeoise (la proposition), mais le film va plus loin en nous montrant qu'en situation le "sauvage "qui sommeille en nous peut se réveiller et devenir imprévisible (Pasternak, la loi du plus fort, la mort aux rats). Le film se termine en apothéose avec ce mariage, réunion de tous les faux semblants que le réalisateur s'amuse à déconstruire avec une férocité jubilatoire. Un régal.
Excellent film à sketchs qui exploite à merveille son sujet, le pétage de plomb de légende, sur six histoires. Malheureusement, j’ai trouvé la seconde ratée, du coup, ça m’a fait baisser la note finale.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
Ce film argentin présente 6 courts métrages contemporains complètement indépendants les uns des autres. C'est très dur à raconter et à résumer, simplement ce qu'il y a de commun c'est que cela parle de stress, de vengeance, de violence, de frustrations... Il est nous est montré des adultes, hommes et femmes, pris dans des situations qui les dépassent et nous voyons leurs réactions. Attention, ce n'est pas un film pour tout le monde car il y a quelques scènes choquantes mais en même temps il y a des moments assez drôles. J'ai beaucoup apprécié en tout cas. Ces petits courts métrages en disent long sur nos vies actuelles.
La vengeance est une veine intarissable au cinéma. Qui peut nous faire basculer de la civilisation à la barbarie. Mais qui associe souvent la brutalité la plus sombre à une jouissance enivrante. C’est un moment trouble ou « les nouveaux sauvages » que nous sommes s’évadent du réel pour atteindre une forme de toute puissance. En six leçons jubilatoires, l’Argentin Damian Szifron, rappelle que la vengeance est aussi un rêve. Quand des passagers découvrent qu’ils ont tous connu le même homme qu’ils ont humilié et que celui-ci est aux commandes de l’avion, ça sent le crash. Quand une serveuse de fast-food reconnait l’usurier qui a conduit son père au suicide, l’empoisonnement n’est pas loin. Quand un dépassement forcé se transforme en un double plongeon dans un ravin, ça ne fait pas très crime passionnel. Quand un ingénieur en explosifs fait sauter la fourrière qui lui a injustement confisqué sa voiture, on dit bien fait ! Quand un père refuse les arrangements avec avocat et magistrat pour couvrir son fils auteur d’un grave accident, on dit : normal. Et quand la mariée apprend que son mari a invité son ancienne maîtresse à la noce, on crie au salaud ! On avait perdu le goût des sketches. Damian Szifron remet le genre au goût du jour. Avec la complicité de Pedro Almodovar présent au générique. Mais surtout avec talent et vacherie, humour et jubilation. Tantôt la satire grince comme la comédie Italienne, tantôt elle est épicée à la sauce latino. Et si parfois ces « pétages de plomb » mettent mal à l’aise ou frisent le ridicule, ils disent ce que nous avons tous rêvé de faire un jour. Ou au moins une nuit…
Six nouvelles toutes aussi décapantes les unes que les autres :
spoiler: 1/ Pasternak : Court mais efficace et drôle.
2/ Les Rats : Assez saignant.
3/ Le Plus Fort : Un des meilleurs scénarios avec une chute pathétique.
4/ Bombita : Intéressant mais prévisible.
5/ La Proposition : un Classique déjà remâché et sans grosses surprises.
6/ Jusqu'a ce que la mort nous sépare : Le meilleur scénario, le plus délirant.
Une réalisation bien maitrisée de l'Argentin Damián Szifron. Le rythme est endiablé, les dialogues minimalistes et pertinents. Les scénarios, tous de qualité, nous font passer un vrai bon moment. Les acteurs sont tous très bons avec une attention toute particulière pour Erica Rivas dans le rôle de Romina, la mariée qui ne manque pas de caractère. Autre attention pour Ricardo Darín dans le rôle de Simon Fisher l'ingénieur flegmatique mais résolu de "Bombita".
Ce film est la définition même du mot jubilatoire. Il est composé de six sketches qui ont un dénominateur commun : la vengeance. Et le fait qu'ils soient tous réalisés par la même personne apporte une homogénéité à l'ensemble. Chaque scénette part d'un événement assez commun que chacun de nous peut rencontrer, ce qui rend les pétages de plombs des héros encore plus délectables. C’est sujets universels en font une satire sociale en poussant l’absurde et la folie jusqu'à l’extrême Et même si les segments sont forcément de qualité inégale, le niveau général est très bon et propose même quelques perles, comme le dernier acte qui est un bijou digne de Tarantino. Car oui, on rigole beaucoup, mais c'est un humour noir et bourré de cynisme qui a un effet miroir sur notre société. Chaque sketch arrive à se différencier par ce qu'il propose, sa mise en scène et évite ainsi qu'une lassitude s'installe. C'est anti-académique, décalé, irrévérencieux mais extrêmement jouissif.
La vengeance n'a jamais été aussi jouissive. Le film est séquencé en six histoires où le fil conducteur est que faire quand on est au bout du bout. La réponse apportée est souvent radicale. Mais ne croyez pas, que les séquences sont ficelées à la va vite. Oh non, c'est scénarisé à l'extrême avec un récit qui démarre par un constat, une frustration et enfin la dite vengeance.C'est excellent, drôle et terriblement efficace. On frôle souvent l'absurde, ce qui décale encore le tout. Tous les acteurs ont des "tronches" et un jeu qui apporte un soutien à la trame dramaturgique. Je recommande tout particulièrement la troisième histoire(celle avec les deux conducteurs), c'est à mourir de rire. Bravo, on en redemande encore et encore. Surtout que le thème est presque inépuisable. Vivement un n°2
Soutenu par une critique enthousiaste au 67 ème festival de Cannes, Les Nouveaux Sauvages (Relatos Salvajes) réalisé par l’argentin Damián Szifron s’est également démarqué chez ses compatriotes en se positionnant à la première place du box office de tous les temps, juste devant Titanic (il était temps). Rares sont les films comiques sélectionnés en compétition officielle à Cannes, encore plus rares sont les comédies à sketchs comme Les Nouveaux Sauvages, il faut remonter en 1983 pour retrouver un film de cette composition, c’était alors Le Sens de la Vie des Monty Python, grand prix spécial du jury.
Le film de Szifron se découpe en six actes, la séquence dans l’avion où l’intrigue tourne autour d’un mystérieux personnage (le nom m’échappe), la scène du restaurant et de la mort au rat, le duel passionné entre deux automobilistes, l’amour de Bombita pour la fourrière, le tragique accident de voiture provoqué par un jeune ivre et enfin, la soirée de mariage d’un couple peu commun. L’ensemble de ces histoires a pour situation initiale un instant ordinaire, dans ce qu’il peut y avoir de plus banal, mais l’arrivée d’un personnage, d’une révélation, va diviser nos protagonistes soit en victime, soit en agresseur. Et quand il y a offense dans Les Nouveaux Sauvages, la vengeance ne se fait pas attendre.
Le film propose au spectateur différentes situations dans des lieux confinés, ou du moins isolés de la civilisation (sauf pour Bombita) où le microcosme des acteurs présents est évidemment un reflet de la société à grande échelle. Commencer le film dans un avion avec l’entourage et les fréquentations d’une seule et même personne en est le meilleur des exemples. Dès le générique Damián Szifron expose la brutalité des images à venir et l’animosité de l’espèce humaine. Parce qu’il faut le dire, la violence visuelle et morale du film n’est supportable que grâce au rire génialement provoqué par le réalisateur. Enlevé cette dimension comique, le film demeure très noir et ce malgré l’espoir qui émerge en fin de toute dernière partie.
6 sketchs très drôles à l'humour corrosif. ça sent un mélange de Tarentino et d'Almodovar comme le dit mon ami suisse. on ne s'ennuie pas une seconde et on rit du fond du cœur.
Un film à sketchs surprenant, décalé, souvent barré et drôle. En le voyant, on pense immédiatement à l'expression "l'Homme est un loup pour l'Homme" avec des sketchs qui partent tous d'une situation banale qui dégénère et nous fait voir la folie humaine dans toute sa splendeur (ou sa décadence...). Les sketchs ne sont toutefois pas tous égaux en termes de temps mais aussi de qualité. Si les trois premiers quarts d'heure sont extrêmement drôles, avec un humour (très) noir, le film comprend son "ventre mou" où le procédé s'essouffle un peu, avant de finir de manière assez explosive... Bref, un film à découvrir, qui ne peut pas laisser indifférent.