Les Nouveaux sauvages
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595 critiques spectateurs

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Julien D
Julien D

1 228 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 18 janvier 2015
Rien que dans le titre et dans son concept de film à sketchs, on devine que c’est un hommage aux Nouveaux monstres qu’a voulu faire le réalisateur argentin Damián Szifron, qui a reçu pour l'occasion le soutien non négligeable de Pedro Almodovar, une collaboration surprenante tant cet humour désespéré est loin de l'univers du réalisateur espagnol. Le défi à relever se montrait énorme tant la comédie de Dino Risi est une référence en matière de d’humour noir et politiquement incorrect. A partir six petites histoires, d’une qualité inéluctablement inégale, Szifron parvient à alterner entre un ton trash et des dénonciations de la situation de son pays. Mais là où le classique italien tapait sur des institutions alors jugés inattaquables ou s’attaquait à des sujets très sensibles tels que, respectivement, le pouvoir de l’église et le négationnisme, celui-ci ne semble ne pas trouver de cible plus pertinente que la corruption de l’administration. Des gags inoffensifs donc, mais surtout terriblement prévisibles même si, certains d’entre eux, restent des explosions de violence gratuite plus cathartiques que réellement amusantes. Sans doute Est-ce là la conséquence directe de la difficulté des six saynètes de s'achever dans une chute mémorable (seule le plan de fin de la première, qui fait office de pré-générique, est littéralement percutante). Coté interprétation, on ne retiendra que celle Ricardo Darin, et sa classe légendaire, du fait qu'il incarne le personnage le plus nuancé de l'ensemble du film.
Marceau G.
Marceau G.

397 abonnés 365 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 janvier 2015
"Relatos Salvajes" est un bon exemple pour bien différencier l'objectivité de la subjectivité. Car, premièrement, il met en scène des sketchs (oui parce que c'est un film à sketchs) à l'humour cinglant, cruel ou politiquement incorrect, un humour qui ne plait pas à tout le monde (d'où la subjectivité). Mais d'un autre côté, objectivement, le film est une merveille d'intelligence et d'ironie, de par l'authenticité de son propos, et la virtuosité de sa mise en scène. Tous les sketchs ne sont pas du même niveau, du moins chacun aura sa préférence en fonction de ses goûts, mais il y a dans chacun d'eux un message et un thème bien particulier, dont le sketch est censé illustrer l'idée par une métaphore, ou tout simplement de manière directe. Les sujets abordés sont la cupidité, l'animalité, la corruption de l'Homme, et aussi le ras-le-bol général ! Si je devais qualifier chaque sketch, ce serait, par ordre chronologique : spoiler: Diabolique ; Barjot ; Epique ; Astucieux ; Cruel ; Nihiliste.
Donc, si subjectivement j'ai bien apprécié (sans vrai plus), il est certain qu'objectivement, ce film est une vraie bombe !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 octobre 2014
grâce au Festival Lumière à Lyon consacré à Pedro Almodovar, j'ai eu la chance de voir cette série de sketch qui commence en apothéose et termine en feu d'artifice.... c'est juste excellent, chef d'oeuvre je n'ai pas peur du terme.... si ça ne marche pas en France je ne comprend plus rien au cinéma, salle comble et comble de rire, allez-y les yeux fermés
Chris Art
Chris Art

79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 décembre 2014
(...) Les Nouveaux Sauvages est un film à sketches sans répit et diablement efficace (...) le long métrage argentin est un film réjouissant et complètement déjanté (...) Dans une société argentine où la corruption règne en maître, il faut voir dans Les Nouveaux Sauvages une sorte de film catharsis des défauts de notre société. Ce que le film met en évidence, c’est l’illusion de l’homme civilisé alors qu’un mince fil le sépare de la brutalité à l’état sauvage (...) Devant un tel ressort comique et corrosif, il n’en fallait pas plus pour convaincre Pedro Almodovar et son frère de participer à l’aventure (...) Cannes n’avait pas intégrer à sa compétition un film à sketchs depuis 1983 et Le Sens de la Vie des Monty Python. Plus de trente ans plus tard, c’est un argentin méconnu qui vient dérider nos zygomatiques (...) Il y a assurément du Coen dans tous ces récits. L’incongru pénètre le quotidien de tous ces personnages dépassés par leurs actes (...) les spectateurs qui jubileront devant ce spectacle ne sont -au fond- pas si différents des personnages dont ils se gaussent. La seule différence avec nous, c’est qu’eux passent à l’action (...) Sans un seul faux pas, il y a dans Les Nouveaux Sauvages une direction d’acteurs remarquable (...) Chaque plan est soigné et le montage se révèle magnétique. Il y a un vrai travail d’images et de mise en scène qui confère au film un ton jeune et révolté, aidée par la composition sonore de Gustavo Santolalla (...) Humour ravageur, morale décapante, ce long-métrage a tout du film absurde et maîtrisé qui s’assume complètement (...)
Jorik V
Jorik V

1 294 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 janvier 2015
Le film à sketches est un exercice périlleux qui aboutit le plus souvent à un constat mitigé en raison de l’inégalité de la qualité des sketches qui ne rendent pas l’ensemble assez homogène. On pense récemment aux « Infidèles » emmenés par Jean Dujardin et Gilles Lellouche sur le thème de l’infidélité donc, mais encore plus à ceux rassemblant toute la hype mondiale des réalisateurs sur le thème d’une ville comme l’avait inauguré « Paris, je t’aime » en 2006. Puis New York et Tokyo. Un postulat qui faisait un peu fourre-tout tant le côté vague du thème autorisait tout et souvent n’importe quoi.
Rare est donc ce type de film à être aussi cohérent que l’est « Les Nouveaux Sauvages » sur le thème du pétage de plombs, homogène dans sa réalisation et sa qualité (un seul réalisateur aux commandes et cela change tout) et en conséquent aussi réussi. C’est un bijou d’humour jaune à noir qui prend un plaisir sadique à décrypter l’escalade psychologique de ces personnages à bout de nerfs. Parfaitement jubilatoire, on aimerait même parfois que cela aille plus loin mais, dans un souci de réalisme, Damian Szifron n’exagère pas non plus.
Il est vrai que certains segments sont meilleurs que d’autres mais pas de différences notables. On pense à celui du pneu crevé comme étant le plus fou et mémorable, avec celui du mariage qui aurait cependant gagné à aller au-delà dans se verve bête et méchante quand celui avec Ricardo Darin sur la journée de merde d’un homme qui se mesure à la connerie administrative est un brin longuet.
Dans tous les cas, ce film présenté en compétition à Cannes aurait amplement mérité un prix du scénario ou même de la mise en scène tant Szifron excelle à filmer ses acteurs déchaînés, bien plus que les lauréats du palmarès à côté de la plaque de Jane Campion. Il faut donc lui rendre en salles le mérite qu’il n’a pas eu là-bas !
Ricco92
Ricco92

239 abonnés 2 168 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 mars 2015
Évoquant un peu les films à sketchs italiens des années 50 et 60, Les Nouveaux sauvages est un petit bijou d'humour très noir allant du bon (Bombita, La Propuesta) à l'excellent (tous les autres sketchs). A travers toutes ces histoires, Damián Szifrón nous montre comment peuvent naitre des faits divers sanglants inattendus spoiler: (même si le dernier sketch se termine plutôt bien)
et à quel point la bêtise humaine peut prendre des proportions délirantes. Le film étant une comédie noire, il faut s'attendre à ne pas réellement éclater de rire et à ce que les personnages, tous campés par d'excellents acteurs, aient parfois des réactions tellement excessives qu'elles peuvent être peu crédibles (même si l'actualité regorge régulièrement d'évènements toujours plus étonnants les uns que les autres). On passe donc le film avec un sourire ironique aux lèvres devant la folie des personnages. Même si, comme pour tout film de ce genre, tous les sketchs ne sont pas tous du même niveau (le plus faible étant La Propuesta), Les Nouveaux sauvages est une œuvre cynique d'un niveau très élevé et Damián Szifrón n'a pas à rougir de la comparaison avec son très célèbre producteur Pedro Almodóvar.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 février 2015
La vengeance n'a jamais été aussi jouissive. Le film est séquencé en six histoires où le fil conducteur est que faire quand on est au bout du bout. La réponse apportée est souvent radicale. Mais ne croyez pas, que les séquences sont ficelées à la va vite. Oh non, c'est scénarisé à l'extrême avec un récit qui démarre par un constat, une frustration et enfin la dite vengeance.C'est excellent, drôle et terriblement efficace. On frôle souvent l'absurde, ce qui décale encore le tout. Tous les acteurs ont des "tronches" et un jeu qui apporte un soutien à la trame dramaturgique. Je recommande tout particulièrement la troisième histoire(celle avec les deux conducteurs), c'est à mourir de rire. Bravo, on en redemande encore et encore. Surtout que le thème est presque inépuisable. Vivement un n°2
L?c!s_H00d
L?c!s_H00d

193 abonnés 392 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 février 2015
Les films à sketches ne me sont pas vraiment familiers et j'avais aussi entendu dire que le cinéma Argentin était "très bien". C'est donc dans la joie et la surprise que j'ai découvert "Les Nouveaux Sauvages" ("Relatos Salavajes" en version originale) !
Réalisée par Damian Szifron et présentée à Cannes, cette comédie noire argentine m'a fait un grand bien ! Le réalisateur nous offre un cocktail délirant, bien rythmé, trash, déjanté et totalement réjouissant ! Chaque petit sketch, chaque petite crise de nerf jouissive, portés par les excellents comédiens, reflètent une critique de la société actuelle. Les 6 petites histoires, intelligentes (parfois kafkaïennes), déroulent des aspects du quotidien : un mariage, un vol en avion, une voiture se faisant prendre par la fourrière,...
Chaque règlement de comptes est, pour notre plus grand bien, un soulagement (car parfois, il faut l'avouer, on rêverait de faire des choses du même genre pour se soulager, redevenant des bêtes sauvages !). Chaque pétage de plombs est très drôle et nous fait éprouver de la compassion pour les protagonistes, malchanceux. On les encourage parfois même dans leurs actes (je pense en particulier au sketch sur la route, désolé son nom m'échappe).
Mais à mon avis, mieux vaut ne pas trop en savoir sur le film pour être plus apte à se faire surprendre pendant la découverte de cette œuvre subtile, jubilatoire et qui nous met de bonne humeur !
Un magnifique divertissement à découvrir immédiatement !
De smet M.
De smet M.

12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 février 2015
Une lutte à mort entre deux hommes dans l'habitacle d'une voiture inclinée au bord de l'eau, avec comme moyen d'en finir (au choix) un extincteur ou une ceinture de sécurité. Voilà qui est sans doute le moment le plus gênant, le plus crapuleux de "Relatos Salvajes", soit six sketches traitant tous à leur manière des plus bas instincts humains, quand l'animal qui sommeille prend le pas sur l'être de civilisation. La scène survient lors du troisième segment, le pire (le meilleur diront les autres), et fait craindre une course à la surenchère vulgaire pour la suite [...]

Suite sur le blog Pours-Culture.

L'équipe de Pours Cinéphilie.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 janvier 2015
Une comédie ? Je sous-titrerais bien ce film "Les petites humiliations font les grands cauchemars"... Or, le cauchemar, on vient de le vivre en vrai à Paris en ce début janvier 2015... Je n'étais donc pas très à l'aise dans ma salle de cinéma. Rien d'hilarant ici, pour moi. Du jouissif ? Oui, parfois. Jouissif, le mariage déconstruit dans le sketch final. Ou le gâteau d'anniversaire offert à Ricardo Darin. Ou le père qui ne veut plus distribuer ses millions. Mais surtout, du malaise. La lutte entre les deux automobilistes sur la route déserte est presque un écho de ce qui s'est passé en ce 7 janvier. On part de si peu (c'était en 2006, des dessins avaient été publiés au Danemark - et justement, j'étais en Argentine à ce moment précis), on se fait un doigt d'honneur, on se tire la langue... et c'est parti pour le grand massacre. Ah tiens, la nature humaine. Si je mets la note de 4 à ce film, c'est que le malaise qu'il m'a provoqué vient d'une belle justesse à montrer comment un monde peut s'effondrer en un claquement de doigt. Le premier sketch est bien ficelé, j'adore sa chute dans un timing parfait. Mais que nous dit-il ? Qu'on devient fou à force d'être humilié ? Ou bien que certains sont plus fragiles que d'autres face aux tourments de la vie qu'on subit tous ? Le second sketch, dans le restaurant perdu, m'a fait me poser bien des questions : que peut-on dire à quelqu'un qui avait le pouvoir et vous a écrasé ? Rien, sans doute, il vous rira au nez et se moquera éperdument du mal qu'il a pu vous faire. Alors quoi ? Subir, se taire, ou écraser à son tour, quand par le plus grand des hasards on a le pouvoir de le faire - mais qu'on n'y est pas préparé ? La résolution de cette histoire est ambigüe. D'autant plus intéressante. Le troisième sketch, les deux automobilistes, est une grande gifle. Tout y est gratuit. On ne sait pas pourquoi le sale gosse a décidé d'emmerder l'autre. On ne sait pas pourquoi certains décident d'aller jusqu'au bout dans la violence. Mais ils y vont. On vient d'en avoir la preuve. Le sketch du fils coupable d'un accident mortel est raffiné lui aussi. spoiler: Tout tient dans le regard des intervenants lorsque le fils déclare qu'il veut assumer son acte et se livrer...
et j'adore le pétage de plomb du père. Encore une fois, plein de questions jaillissent, jusqu'au geste final. On respire ensuite avec le sketch de Ricardo Darin... spoiler: en tous cas à la fin ! car
l'oppression est là tout du long, un tissu de petites injustices et de petites humiliations du quotidien, qu'on connait tous. Rien de grave, pris séparément. A peine un battement d'aile de papillon... Et c'est l'apothéose avec le mariage, à la fin. Là oui, c'est une belle comédie méchante et jouissive. Qui nous offre non pas un twist mais une valse finale, toute ambigüe aussi, qui me réjouit. Drôle de film en vérité.
Alice025
Alice025

1 701 abonnés 1 379 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 janvier 2015
Beaucoup de buzz autour des nouveaux sauvages, un film totalement délirant, explosif et décalé, rempli d'humour noir. On adore, ça change de l'ordinaire, et on a tous rêvé d'être un jour à la place de tel ou tel protagoniste. Ce film se divise en plusieurs sketchs, plus ou moins longs, mais de qualité inégale. Il y en a que j'ai moyennement aimé malheureusement, mais la plupart restent grandioses. On nous l'annonce dès le début avec une scène portant sur un vol d'avion. De la vengeance, un affrontement entre deux automobilistes épique, un mariage qui tourne mal, un homme qui en a marre de se faire escroquer par la société... Des scènes du quotidien où l'on peut se retrouver et savourer ces pétages de cable. Chacun aura ses préférences, mais ce qui est sur, c'est que vous aurez un plaisir coupable à le regarder !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 janvier 2015
Atomique. Un décharge de stress. Chaque situation, dépeinte parfaitement en quelques prises, nous transporte dans une situation que chacun connait trop bien. Les réactions sont poussées à l'extrême et un léger frisson nous parcoure. Est-ce que ça aurait pu être nous ? Nous avons tous été à bout de stress, comment savoir ? A voir et à revoir pour les jeux d'acteurs. Mention spéciale à Bombita...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 janvier 2015
Énorme ! C'est drôle, c'est trash, et d'une inventivité réjouissante. Des scènes d'anthologie (le mariage, l'affrontement des deux automobilistes...) qui resteront des références cinématographiques en matière de "pétage de plomb". Les comédiens sont tous excellents. Un régal.
islander29
islander29

894 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 janvier 2015
Excellent, surtout le premier moyen métrage, sorte de spin off de Duel (Spielberg) qui aurait mérité à lui seul un long métrage de 90 minutes.......D'ailleurs on avait là quatre sujets potentiels de long métrage, ce qui peut laisser des regrets de scénario.....pour revenir au premier, duel sur la route argentine, c'est corrosif et un concentré de délire de violence, les amateurs apprécieront.....les trois moyens métrages suivants sont plus traditionnels et probables, tous rapportant une violence morale qui finit par déborder en violence physique.....Le film qui dure deux heures est un des plus courts que j'ai vu, le rythme étant permanent, les dialogues autosuffisants et le jeu d'acteurs enthousiasmant......une histoire de parking qui dégénère, une histoire d'accident sans témoin, la voiture est le nœud des trois premiers métrages......surtout comme le réalisateur est généreux, la présentation du film est elle aussi l'occasion d'un sketch hallucinant, ne rater pas le début......Pour moi l'idée est bonne, j'aime les films à "sketch" (mot galvaudé hélas) et ce film est un exercice de genre tout à fait opportuniste ( "nous" sommes devenus des "sauvages", comme le montre le film) et un exercice qui tient en plus en haleine, je recommande ce bon moment de cinéma néoréaliste......
bolt
bolt

132 abonnés 810 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 janvier 2015
Les nouveaux sauvages est un film à sketch complètement barré et imprévisible. Humour noir à volonté. Ce film est un véritable plaisir coupable. Des barres de rires du début à la fin. Ce film est à voir absolument.
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