FANTASIA 2000 (2000). Quel dommage! Les artistes de Fantasia 1940 manquent vraiment à l'appel, et cela se ressent énormément. Certes, les scénarios sont très bien élaborés, mais l'animation manque cruellement de poésie. Oui, nous sommes entre 1995 et 2000, et un nouveau style est entrain de naitre. Les crayons, les peintures et le savoir faire des anciens animateurs commencent à laisser leur place à l'ordinateur. Mais quelle erreur! L'animation du scénario New-yorkais est une catastrophe, une animation primaire manquant vraiment de charme, absence total de couleurs, une patte graphique trop carrée pour les décors, trop arrondie pour les personnages, une carence dans les tonalités et une cruelle pauvreté dans les détailles. Mais où se trouve la magie dans ce court-métrage? PFF! Je ne perdrai pas mon temps à parler de ce ballet de baleines complètement raté. Non! Et non! Ce n'est pas digne des productions élégantes DISNEY. A mon avis, monsieur WALT DISNEY, un éternel insatisfait, aurait désapprouvé cette fade animation, et se serait mis dans une colère monstrueuse. C'est le grand animateur, monsieur HAYAO MIYAZAKI qui a du éclater de rire en voyant cette absence artistique. Un long-métrage qui suivant mes attentes devient décevant par son manque de charme et de féérie. L'ordinateur apporte certainement des facilités, mais donne surtout un sentiment d'inachevé. Je salue tout de même l'orchestre symphonique qui est loin d'être désolent. NON! ICI, RIEN DE FANTASTIQUE
Après "Fantasia 1940" imaginé par Walt Disney, voici "Fantasia 2000", une nouvelle pépite d'animation sur fond de musique classique. Rappelons le concept : 8 court métrages d'animation muets se succèdent avec pour musique 8 morceaux de musique classique. Entre chaque séquence, quelques minutes d'explications instructives et amusantes faites par des musiciens ou d'anciens collègues de Walt Disney. La première séquence est composée d'une animation abstraite, qui n'a aucun rapport avec le 1er mouvement de la 5eme symphonie de Beethoven, qui a été singulièrement raccourci ce qui m'a déçu. La deuxième séquence est la meilleure niveau graphismes, rarement une animation ne m'avait autant éblouie. Certes les baleines qui volent c'est un peu étrange mais c'est magique et mémorable à regarder, malgré la musique "Les pins de Rome" d'Ottorino Respighi que j'ai trouvé un peu pompeuse et encore une fois sans rapport. "Rhapsody in Blue" de George Gershwin : oeuvre musicale à laquelle je n'ai jamais pu accrocher, mais quelle animation brillante, amusante, pleine d'inventivité et d'humour, et qui est parfaitement synchronisée avec la musique qui colle à merveille ! Pareil pour la séquence suivante qui reprend l'histoire prenante du "petit soldat de plomb" de Hans Christian Andersen sur le sympathique "Concerto pour piano No. 2" de Dmitri Shostakovich. Pareil, animation synchronisée et divertissante par contre le méchant qui meurt brûlé je ne suis pas sur que ce soit bien adapté aux enfants. L'une des meilleures séquences du film est l'hilarante mais trop courte séquence des flamants roses sur le final du "Carnaval des animaux" de Camille Saint-Saëns. Quelle animation ! Pourquoi avoir réutilisé l'apprenti sorcier, du premier fantasia, aussi génial soit cette séquence ? J'ai jamais été fan de la musique "Pump and circonstance" d'Edward Elgar mais ça fonctionnait bien avec l'image : Donald et Daisy à bord de l'arche de Noë, animation géniale, créative et riche en émotions. Je trouve qu'il est difficile de faire plus lourd que la musique de Stravinsky et "L'oiseau de feu" ne fait pas exception tant elle prend la tête mais l'animation est magnifique et épique, difficile de faire meilleur final que cette hymne à la nature. Toutes ces musiques, le générique de fin les reprend toutes, nous régalant une fois de plus. Le film souffre du même problème que le premier, quoiqu'un peu moins, mais le concept de film muet avec 8 histoires différentes ne va pas plaire à tous les enfants (ni même aux adultes toujours fidèles à Disney). De plus il faut aimer le style de musique. Mais en clair, ce "Fantasia" 2000 est pour moi un poil mieux que le premier car certes, je préférais les musiques de l'ancien mais ici les animations sont bien plus synchronisées, amusantes et qualitatives. De plus il est moins long et plus divertissant. Dommage cependant que les musiques ne soient pas toujours bien en rapport avec les animations !
Certaines scènes sont encore mieux que d'autres mais toutes sont vraiment de qualité. Mention spéciale pour le printemps. Très beau et poétique. Gerswhin plait énormément aux enfants car il est vraiment drôle et sensible. D'autres plus anecdotiques sont charmants. Le soldat de plomb est aussi vraiment très réussi.
Sans atteindre la poésie merveilleuse du Fantasia originel, cette nouvelle version permet d'illustrer l'interpénétration entre les arts via cette union du dessin et de la musique. Plus narratif, plus resserré, ce second volet sera plus adapté pour les enfants.
Juste magique et somptueux comme le 1er de 1940. Disney avait fait un vrai chef-d'oeuvre en 1940 ! Cette suite que souhaitait Walt est une vraie réussite ! Un régal
Il a fallut attendre presque 60 ans pour que Disney se décide à relancer le concept de "Fantasia" c'est-à-dire associer des chefs-d'oeuvre de la musique à des courts-métrages d'animation. Malheureusement, ce deuxième opus est moins bon que le premier sur TOUS les plans que ça soit sur le choix des musiques, sur les dessins ou pour ce qui est de l'inspiration. On ne retrouve pas la magie du film de 1940 et ces nouveaux segments animés sont plutôt plats et insipides. Pire ! Malgré sa courte durée (1h15), ce "Fantasia 2000" m'a ennuyé. Le concept est toujours bon et un troisième Fantasia ne serait pas de refus si il y a du travail derrière et non une redite mal faite de la première version.
On se l'avoue avec une pointe de honte dans la voix, mais on a préféré cette suite récente à l'original de 1940. Qu'on me jette la pierre... Cette suite est bien plus proche du but recherché par l'original, à savoir intéresser les enfants à la musique classique, car elle est ultra-courte et concise (sept tableaux en 1h15, quand l'original mettait 2h10 pour huit tableaux), ne nous laisse ainsi jamais le temps de nous ennuyer, et en profite pour nous en mettre plein les yeux avec ses jeux de lumières et ombres (les animaux de l'Arche de Donald), ses contours gommés au profit de la couleur vive (les flamands roses) ou encore ses animations que l'on croirait en 3D (les baleines). Les tableaux sont dotés d'histoires courtes très agréables à suivre (sauf le premier avec une animation abstraite, dispensable) et dont les invités "de soirée" (des présentateurs-vedettes tels Steve Martin, James Earl Jones, Quicy Jones...) sont destinés soit à nous amuser (Martin) soit à nous en apprendre un peu plus sur les morceaux que l'on va entendre (mais les explications sont bien légères, comparées aux pavés d'informations que donnait le présentateur de la version 1940, dommage). On s'émerveille devant quelques tableaux (les baleines, magnifiques), on rigole (en plus des flamands, on trouve le très beau tableau avec la vision de New-York en pleine société de consommation : l'époux fortuné qui est finalement le réel "caniche" de sa femme distinguée et qui s'en échappe pour réaliser son rêve de gamin, l'homme au chômage qui veut travailler et le travailleur qui veut devenir musicien, la jeune fille qui est négligée par ses parents...) Le jazz moderne qui accompagne la séquence New-York en fait l'une des meilleures, entre les baleines incroyabelement belles et les flamands bigarrés si drôles. On regrette juste qu'au milieu, on retrouve en copier-coller la séquence de L'Apprenti Sorcier, presque découpé au ciseau dans l'original pour le coller en patchwork ici. Finalement, cette suite est beaucoup plus facile d'accès pour le grand public, et intéresse - cette fois-ci - toute la famille à la musique classique.
60 ans après, le concept de "Fantasia" donne lieu à un deuxième film. Les courts-métrages sont cette fois-ci moins abstraits (mis à part le premier) et nous racontent des histoires plus ou moins connues et plus ou moins efficaces. L'ensemble est plus court donc moins redondant même si la reprise de "L'apprenti sorcier" n'était pas indispensable.
Reprenant les même principe que son prédécesseur, ce reboot de Fantasia en version 2000 est l'un des derniers grands opus Disney. En mélangeant de l'animation traditionnelle et du numérique, Disney fait preuve d'une maitrise absolue du graphisme, et prouve que ses idées loufoques sont inépuisables. Invitant sur le plateau quelques guest-star comme Sir James Earl Jones Himself, ( plus connu sous le nom de Dark Vador et de Scar dans le Roi Lion ;et Quincy Jones, Disney ne se prive pas de démontrer qu'il est l'un des plus grands producteurs de dessins animés. Néanmoins, le gros point négatif de Fantasia 2000 est sa "longueur" : 1h14 de film au total avec le générique, plus la reprise de l'apprenti sorcier (Disney culte pour les incultes), c'est court, beaucoup trop court.
Les studios Disney nous avaient émerveillés il y a plus de 70 ans avec l'inoubliable Fantasia (1940), un travail colossal mais qui avait permis pour la toute première fois de l'Histoire d'allier l'animation à la musique classique et ainsi, initier les plus petits à un style musical qui leur est totalement étranger. A la base, le film aurait du donner suite à de nombreux autres oeuvres du même acabit, mais la charge de travail étant conséquente, les studios ont préféré abandonner. Finalement il aura fallu attendre plusieurs années avant que la firme aux grandes oreilles récidive, grâce à Roy Edward Disney, le neveu de Walt Disney, c'est lui qui, dans les années 90, reprit le concept et s'attela à la production de ce nouvel opus. Au final, si Fantasia 2000 (2000) n'atteint pas le niveau de son prédécesseur, il est tout de même important de signaler que l'on obtient enfin ici une qualité esthétique en matière d'animation incomparable avec certaines productions Disney sorties précédemment. Les scénettes s'enchaînent au gré d'une B.O tout bonnement envoûtante, du rire aux émotions, de "Rhapsody in Blue" de George Gershwin en passant par l'hilarant "Le Carnaval des animaux" de Camille Saint-Saëns, du cultissime "L'Apprenti sorcier" de Paul Dukas à "Pomp and Circumstance" (Marches n° 1 à 4) de sir Edward Elgar, le résultat est au-dessus de nos attentes, un habile mélange d'animation 2D et de CGI, une qualité si rare ces dernières années chez Disney, c'est un bien bel hommage qu'ils rendent ici.
Contrairement au premier volet où je mettais profondement ennuyé, j'ai bien apprécié plusieurs séquences de ce second volet intéressant. J'ai trouvé celui sur New-York très stilé, celui des flaments roses sympathiques, celui sur Donald bien fun et enfin celui sur dame nature absolument magnifique. Maintenant, ce n'est pas le genre de films que je regarderais en boucle, c'est pourquoi ma note ne montera pas plus haut.
Fantasia 2000 nous propose une (re)découverte de grandes musiques classiques à travers des dessins animés. Un concept déjà utilisé dans le premier Fantasia. Les images sont rythmées par la musique, essayant de retranscrire l'émotion des partitions. Cela nous donnent ainsi des moments forts, parfaitement calibrés, notamment dans le second court-métrage. Nous contant l'histoire d'une famille baleine, il s'agit du chef d'oeuvre de Fantasia 2000. Dommage qu'il arrive aussi tôt, car les autres courts perdent un peu de leur impact. Pourtant, ils sont tous réussis, nous proposant un voyage parfois drôle, parfois émouvant, toujours sur fond de musiques mémorables. Mention spéciale aussi pour le dernier dessin animé, d'une beauté ahurissante, traitant de thème aussi opposés que la vie et la mort. Lorsque vous écoutez une musique, il peut vous arriver de fermer les yeux, et d'être d'autant plus emporté par celle-ci. Et bien lorsque vous fermez les yeux, vous voyez Fantasia 2000.
Fantasia 2000 est magnifique. C"est sans conteste un film de toute beauté. L'animation, unie à quelques unes des plus grandes musiques, offrent au spectateur un grand moment d’éblouissement et de détente. Mais le joyau c'est la mise en images de la Rhapsodie in Blue, véritable chef d'oeuvre tant sur le plan visuel que sur l'émotion. Il faut bien sur aimer la musique classique.