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Un visiteur
3,5
Publiée le 27 avril 2013
Un western atypique où la premiere heure est placée sous le signe de la comédie au sein de cette famille de quaker. La guerre de Secession n'apparait que dans la derniere demi heure avec une scene de guerre tres courte mais qui ne sera qu'un prétexte pour prôner la non-violence incarné a l'ecran par Gary Cooper. En effet,rôle inhabituel pour lui,Cooper fait office ici de fermier pieu et pacifiste en temps de guerre. A ceux qui s'attendent a une lutte sans merci entre nordistes et sudistes,ces derniers vont etre deçus. La loi du seigneur reste un film plaisant a voir,familial même et avec un casting non négligeable
Un western inhabituel, on y voit la vie d'une famille de quaker durant la Guerre de Sécession. Pendant 1h30 le registre est celui de la comédie, franchement on rigole bien. Des images aux couleurs chaleureuses, des bons dialogues et pas de prêches religieux bien lourd. Par contre il y a une réflexion sur le pacifisme et l'antimilitarisme.
Curieux western que "La loi du Seigneur", ce film est essentiellement basé sur les rapports au sein d'une famille de quakers. Le titre est bien choisi car la religion y tient une place importante. La morale et le rigorisme des quakers peuvent prêter à sourire au 21ème siècle. Le début paraît un peu mièvre mais les relations entre les personnes sont bien décrites et quelques brins d'humour viennent pimenter le scénario. Par contre, les courses en calèches sont très mal montées et tournées pour partie sur un châssis et non en décor naturel. C'était d'ailleurs souvent le cas dans les westerns de cette époque. Anthony Perkins se spécialise déjà dans un rôle psychologique, tiraillé entre ses convictions religieuses et le désir de défendre l'Union contre les Sudistes. La finale est superbe. Gary Cooper et Dorothy McGuire imposent leurs talents. Ceux qui attendent de l'action seront déçus car elle n'arrive qu'au bout de deux heures, pour cinq minutes de bataille. Mais ce n'est pas le centre d'intérêt de ce film.
Ce très beau film de William Wyler doit sa réussite en grande partie à son casting qui est véritablement irréprochable. En effet, que ce soit Gary Cooper, Dorothy McGuire ou encore Anthony Perkins, tous les protagonistes interprétes à merveille cette touchante famille de quakers, qui est prise entre les deux clans durant la guerre de Sécession et qui désapprouve toute forme de violence. Mais, il ne faudrait pas on plus négliger la très belle mise en scène de Wyler qui nous offre quelques séquences mémorables, mais aussi la superbe photographie de Ellsworth Fredericks ou encore la très belle partition du mythique Dimitri Tiomkin. Il s'agit donc d'un passionnant western des années 50 et qui se visionne très agréablement.
Honni par beaucoup de cinéphiles parce qu'il a ravi la Palme d'Or au "Septième Sceau" d'Ingmar Bergman, "La Loi du Seigneur" est pourtant un excellent film à la mise en scène très soignée, à l'image d'une très grande partie des oeuvres de William Wyler, et au sujet ambitieux où le thème de la non-violence est traité de façon nuancée. De plus, l'histoire de cette famille de quackers se révèle très vite intéressante, les personnages sont très attachants et l'humour et le drame se côtoient dans un très bon équilibre. Le casting dominé par le charisme incroyable de Gary Cooper est impeccable. Vraiment excellent.
J'ai découvert avec plaisir cette petite merveille. Rien à voir avec le western traditionel : Pas de bagarres, pas de coups de feu (ou trés peu), pas de vengeances ni de code d'honneur grotesque et pas d'attaque de banque... Juste la vie bucolique d'une famille de Quakers, avec un coté "Petite maison dans la prairie" que j'ai adoré et qui est si relaxant et calme. Il y a de l'amour, de l'humour et aucune mièvrerie. C'est tout simplement un trés beau film à regarder en famille, petits et grands.
même si l'on voit des fusils, des chevaux et des tuniques bleues, désolé de vous décevoir, ce n'est pas vraiment un western (l'Ohio est au niveau des grands lacs, pas vraiment à l'ouest, donc pas de déserts, pas de mesas, pas d'indiens...), tout comme "Autant en emporte le vent". Mais c'est tout de même un bon film, bien réalisé, assez bien joué, ludique
Un véritable petit bijou dans un monde du western après 2e Guerre Mondiale parfois trop manichéen. Le Mulhousien William Wyler n'a pas volé sa Palme d'or obtenue à Cannes l'année de sa sortie ! Et pour cause, cette Loi du Seigneur immergée deux heures durant dans la communauté quaker qui refuse obtinément de prendre un fusil pour s'en aller en guerre, est un petit bijou d'intelligence, de subtilité et d'humour. Nul doute que Wyler considérait ce film comme sa plus grande réussite. Deux heures durant, on ne peut qu'admirer tout le travail de réalisation que Wyler a entrepris pour faire ce film. La réussite du film vient justement de ce sens inné du détail, cette accumulation de petits riens, de scènes qu'on pourrait croire anodines qui permettent au final de composer une oeuvre comme un étrange tableau quasi surréaliste. La scène de l'oie comme celle de l'orgue valent leur pesant d'or. Et que dire encore de la course des caddies qui préfigurent sans aucun doute ce que fut deux ans plus tard la mythique scène des chars dans l'arène du Colysée ? Du génie ! Pas celui qui confine au talent, mais plutôt celui qui vient aux besogneux, à ces travailleurs acharnés qui ne s'accomodent de rien, sinon de la perfection. Cette Loi du Seigneur, portée par un Gary Cooper étonnant et une Dorothy Mac Guire éblouissante de talent, est un modéle du genre.
Honni par certains, aimé par d'autres, "La loi du seigneur" (1957), surprenante Palme d'or à Cannes, est un tranquille film "familial" qui aborde l'intéressant problème des Quakers, cette secte protestante qui tutoyait tout le monde et refusait la violence. La mise en scène de Wyler manque singulièrement d'énergie mais la présence de "Coop", qui n'arrête pas de faire le contraire de ce que sa femme lui ordonne, rend le film visible.