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Pascal
163 abonnés
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3,5
Publiée le 22 octobre 2022
On sait que William Wyler ne bénéficie pas de la même réputation comme auteur outre atlantique et dans l'hexagone.
Cineaste le plus titré et nominé de l'histoire de la cérémonie des Oscars, il est aussi le réalisateur américain préféré de Woody Allen, sans compter qu'il obtint la palme d'or en 1957 à Cannes ( le jury était alors composé notamment de sommités de la littérature française - Guitry, Pagnol, Maurois et du fondateur du festival cannois Georges Huisman).
Pour la petite histoire on peut affirmer sans craindre de beaucoup se tromper que le meilleur film de la sélection était " le septième sceaux" de Bergman ( certes récompensé d'un prix spécial du jury). Au passage ajoutons que Fellini proposait lors de cette édition " les nuits de Cabiria ".
Pourtant " la loi du seigneur ", s'il ne figure pas parmi les meilleures réussites de son auteur ( loin de là) présente sans aucun doute un thème de réflexion intéressant autour de la pratique religieuse pris au sens large.
Selon le scénario de " la loi du seigneur " une femme pasteur quaker vit dans une bourgade de l'Indiana ( Etat nordiste) avec sa famille pendant la guerre de sécession.
Elle et sa famille vont devoir faire face à un escadron de sudistes. Comment appliquer les règles de bonté face à un ennemi qui veut en découdre ?
Parfois présenté, selon moi un peu faussement comme un western ( les scènes qui pourraient éventuellement relever de ce genre occupent quinze minutes sur un film de 130) c'est finalement une invitation proposée au spectateur à s'interroger sur un sujet essentiel.
Filmé en couleur ( Wyler y viendra très tard dans son oeuvre) et interprété avec talent par toute la distribution dominée Gary Cooper, "la loi du seigneur "est un peu trop sobre pendant les premieres 90 minutes
On y relèvera tout de même un moment jubilatoire, l'épisode de la ferme où ne reste que des femmes.
Finalement " la loi du seigneur "'trouve son principal intérêt dans son sujet plus que par son traitement scénaristique un peu fade.
Les scènes de courses en carrioles font penser à celles que Wyler réalisera dans " Ben-Hur" quelques années plus tard.
Une palme d'Or qui reste cependant contestée face aux films également en compétition. Mais une critique de film ne doit pas se préjuger de valeur ou de qualité qui sont rendues par une autre instance de professionnel. Cela étant, le film opère un certain charme et la narration reste plaisante.Unspoiler: G.Cooper loin de ses rôles habituels et de son charisme naturel. L'armure tombe et on découvre un homme nouveau, tendre et fragile en perpétuel remise en question dans son coeur et son âme. Ce n'est pas du tout dans le genre Western qu'il faut chercher des réponses, mais plutôt dans une oeuvre sociale,une peinture contemporaine de la Fin du 19 ème Siècle. Une réflexion sur la non-violence, une thématique sur la Religion et son application dans la vie courante, le don de soi..enfin les bonnes manières civilisées d'une nouvelle époque qui va éclore. Le film il est vrai , donne une mesure douce et peu agressive de la réalité et donc effleure avec infiniment de précaution ou peut être trop d'intelligence les sujets abordés. C'est aussi cette délicate façon de flirter avec ces thèmes que l'ensemble reste une fable sociale assez légère et que G.Cooper détesta son propre rôle et qu'il ne visionna jamais après la sortie en salle, selon les dires. Ce n'est pas étonnant, dans certaines scènes, l'acteur se force et emploie tout un attirail de mimiques et de tics faciaux qui peuvent sonner faux quand on connaît sa grande carrière, il semblait assez mal à l'aise.Distrayant tout de même, ce métrage qui dépasse les deux heures mérite un bon accueil, même si les discours et quelques longueurs sont ici et là présentes. Un peu désuet tout de même.
La loi du seigneur est un film qui traite de la non-violence au sein d'une famille de Quakers. La religion. Une place importante dans le film mais au fur et à mesure, celle-ci ne va pas être respecté à 100%. L'humour est très présent, certains moments sont hilarants! Le film possède un côté bucolique très plaisant ainsi que des personnages (tous très bien interprétés) attachants. Le thème est bien traité et la morale est vraiment géniale.
Honni par certains, aimé par d'autres, "La loi du seigneur" (1957), surprenante Palme d'or à Cannes, est un tranquille film "familial" qui aborde l'intéressant problème des Quakers, cette secte protestante qui tutoyait tout le monde et refusait la violence. La mise en scène de Wyler manque singulièrement d'énergie mais la présence de "Coop", qui n'arrête pas de faire le contraire de ce que sa femme lui ordonne, rend le film visible.
J'ai découvert avec plaisir cette petite merveille. Rien à voir avec le western traditionel : Pas de bagarres, pas de coups de feu (ou trés peu), pas de vengeances ni de code d'honneur grotesque et pas d'attaque de banque... Juste la vie bucolique d'une famille de Quakers, avec un coté "Petite maison dans la prairie" que j'ai adoré et qui est si relaxant et calme. Il y a de l'amour, de l'humour et aucune mièvrerie. C'est tout simplement un trés beau film à regarder en famille, petits et grands.
même si l'on voit des fusils, des chevaux et des tuniques bleues, désolé de vous décevoir, ce n'est pas vraiment un western (l'Ohio est au niveau des grands lacs, pas vraiment à l'ouest, donc pas de déserts, pas de mesas, pas d'indiens...), tout comme "Autant en emporte le vent". Mais c'est tout de même un bon film, bien réalisé, assez bien joué, ludique
Le film démarre malheuresement un peu longtemps. Pendant 1 heure 15, on voit une chronique de la vie de croyant (quakers) respectant les loi du seigneur. Mais la guerre va chambouler les convictions de ses pesonnes purs. C'est un beau film avec une belle photo mais c'est un poil un peu long. WYLER n'est peut etre pas un auteur mais il connais son métier. Palme D'or a cannes...
C'est toujours avec plaisir que je visionne ce long-métrage de William Wyler. Il faut dire que cette adaptation du roman de Jessamyn West possède une mise en scène de très grande qualité, une photographie vraiment magnifique et que nous avons le droit à un casting épatant où se distingue notamment Gary Cooper, Dorothy McGuire ou encore Anthony Perkins qui n'avait pas encore été le Norman Gates de Psychose. A découvrir absolument pour tout ceux qui ne l'ont pas encore visionner d'autant que l'histoire possède une bonne dose d'émotion.
Un western atypique où la premiere heure est placée sous le signe de la comédie au sein de cette famille de quaker. La guerre de Secession n'apparait que dans la derniere demi heure avec une scene de guerre tres courte mais qui ne sera qu'un prétexte pour prôner la non-violence incarné a l'ecran par Gary Cooper. En effet,rôle inhabituel pour lui,Cooper fait office ici de fermier pieu et pacifiste en temps de guerre. A ceux qui s'attendent a une lutte sans merci entre nordistes et sudistes,ces derniers vont etre deçus. La loi du seigneur reste un film plaisant a voir,familial même et avec un casting non négligeable