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    La Chambre Bleue
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    3,1
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    181 critiques spectateurs

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    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mai 2014
    J'ai détesté ce film que j'ai trouvé extrêment prétentieux. Montage et scenario super alambiqués pour un résultat particulièrement ennuyeux. Aucun relief dans le film, aucun rythme, aucun vrai amour. Tout y est vain et vide, la vacuité du propos est immense. Dire que j'avais tant aimé "Tournée" ...
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Sensation assez étrange avec ce film tourné en 4/3, mais captivant. Il s'en dégage une ambiance froide, et légèrement malsaine, notamment autour du personnage de Mathieu Amalric dont on ne sait pas vraiment ce qu'il pense, il laisse planer un doute sur sa responsabilité jusqu'au bout. Est-il un peu dérangé, au point d'avoir organisé ce scénario macabre et dans ce cas, son regard est flippant tellement détaché et "ailleurs" comme s'il ne comprenait pas ce qu'il venait de se passait. Ou Essaie t'il justement de comprendre comment sa vie, simple et paisible ("trop"?) a t'elle pu déraper au point de se retrouver face à ce juge qui lui aussi fait flipper par sa distance sa froideur et son détachement quant à cette affaire qui pour lui semble banale.... En se mettant à la place d'Amalric, on comprend sa peur de sortir le moindre mot qui pourrait le culpabiliser. Sa maîtresse, elle, est aussi un peu flippante par son air détaché, presque satisfait de la situation... On a moins de doute sur sa responsabilité dans l'affaire mais au final, on ne saura jamais vraiment la vérité malgré la fin du film qui se termine par le verdict. La mise en scène est excellente avec ces quelques flashbacks qui nous éclairent à chaque fois un peu plus sur la situation qui reste plutôt confuse dans l'ensemble. L'interprétation est également admirable m^me si j'ai au début trouvé le jeu de tous un peu trop théâtral. Enfin un film qui sort des conventions et rien que pour ça, ca vaut le coup d'oeil.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Je suis déçu par ce film plutôt mou et sans surprise, dont j'attendais vraiment mieux. Son mérite est certes de confronter le spectateur à son propre doute. Mais l'anachronisme des mœurs - qui semblent correspondre bien plus aux années 1960, époque de l'écriture du roman de Simenon, qu'aux années 2010, époque de la trame du film - met à mal l'universalité à laquelle Mathieu Amalric voudrait prétendre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Quel ennui pour un film si court. Aucun intérêt. je n'ai pas aimé le jeu des acteurs, ni cette petite histoire banale qui ne nécessite vraiment pas un film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2014
    5 étoiles pour la démonstration magistrale d'Amalric :
    - oui, on peut faire de l'excellent cinéma avec un petit budget
    - oui, on peut être un véritable auteur sans être chiant
    - oui, on peut faire court sans rien sacrifier

    Merci M. Amalric !
    Que votre talent de réalisateur en inspire d'autres au cinéma ou à la télévision.

    Vous êtes de plus, à mes yeux, un des acteurs majeurs du moment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mai 2014
    ce film me fait penser a un documentaire style faites entrer l'accusé, en plus imagée.
    aucun intérêt
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    66 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Si le film présente des qualités plastiques évidentes (Il y a des plans de toute beauté et le montage est pour le coup extrêmement réussi), on s'ennuie ferme et on ne pénètre jamais dans cet univers d'une telle froideur dont l'émotion est totalement absente. On reste donc très imperméable à cet exercice de style qui semble bien vain. Ce côté artificiel de la mise en scène n'aide pas le spectateur à entrer dans le film, ni à susciter l'empathie ou même l'intérêt. En effet les procédés de mise en scène sont trop nombreux et surtout voyants et créent trop de distanciation. A cela on peut ajouter que la direction d'acteurs est très médiocre, les acteurs donnent souvent l'impression de réciter leur texte de manière "théâtrale". Almaric joue d'ailleurs toujours de cette façon si bien que je finis par me demander pourquoi il a été rangé dans la case des" bons acteurs". On ne voit pas de différence entre ce personnage et celui qu'il a joué dans L'amour est un crime presque parfait par exemple. Or ces deux personnage n'ont strictement rien à voir en soi. Bref un moment plutôt ennuyeux dont vous pourrez facilement vous passer.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Mathieu Amalric et sa coscénariste ont fidèlement adapté un roman de Simenon (même milieu bourgeois, petit et grand, de province - Pays de la Loire) - sauf à en avoir transposé l'action à notre époque (contre les années 60), et à avoir changé quelques détails, comme le prénom et le patronyme du héros (Antoine Falcone, d'origine italienne, devenant Julien Gahyde, nom d'origine germanique), son âge (Amalric assurant lui-même le rôle, Gahyde a 43 ans, quand Falcone a 10 ans de moins dans le livre), et les prénoms des deux héroïnes, Andrée Despierre s''appelle Esther dans "La Chambre bleue", et Gisèle, la femme de Falcone, devient Delphine - Gahyde. Le personnage du frère d'Antoine n'est pas repris - les amants se retrouvent bien à l'hôtel des Voyageurs dans une commune voisine, mais celui-ci est tenu par un parfait étranger. Simenon joue sur les apparences, et les coïncidences, tout ce qui peut constituer un parfait innocent en irréfragablement coupable - dans l'"intime conviction" d'un jury d'assises. Le livre est fait d'un double récit : celui des souvenirs d'Antoine (dont une part importante est celle des rendez-vous sensuels avec sa maîtresse - 8 au total, sur une durée de 11 mois), et celui des auditions qu'il subit (gendarmes, juge d'instruction, expert psychiatre). Amalric suit précisément ces techniques narratives, et même le "timing" du roman - aucune originalité donc de sa part, dans la démarche. Mais il le fait avec efficacité : de manière à la fois précise, opportune (lyrique dans les échanges entre les amants ; sur le non-dit dans les rapports de famille ; dans le quasi-documentaire pour l'enquête) et très fluide. Le format carré s'avère ne pas être une coquetterie, mais idéal (dans les 3 registres) et le montage est un modèle du genre. Le triangle amoureux est parfaitement distribué - outre Amalric, sa compagne de 10 ans dans la vie et complice à l'écriture, Stéphanie Cléau, est époustouflante (la maîtresse), et Léa Drucker est également remarquable dans la partie ingrate de l'épouse trompée. Soulignons aussi l'excellence de la musique (signée Grégoire Hetzel) qui sait à merveille parer d'étrangeté les scènes les plus paisibles et anodines. Les aventures des "amants frénétiques" (comme titre la presse régionale - c'est le nom du roman d'ailleurs) sont (les moments intimes mis à part) beaucoup plus suggérées que montrées. C'est au spectateur de compléter le chemin logique qui mène de la chambre bleue des ébats à la chambre bleue des débats ! Malin et intelligent.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    79 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Bravo à M. Amalric! Film très bien mené, esthétique, mais pas trop, Très bons acteurs, y compris les seconds rôles. Juste bien comme longueur. Enfin un film français où il y a du travail, du savoir-faire et où on ne se moque pas du spectateur. Beaucoup d'atmosphère. On ne sort pas rassuré de devoir peut-être un jour se retrouver confronté à la justice!!!!
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2014
    C'est un film étrange. En sortant de la salle, on est un peu déçu, et puis, il s'insinue en vous au fil des heures. Des images réapparaissent furtivement dans votre mémoire, continuant à vous intriguer, vous poursuivre.
    L'histoire est classique. Des amants dans un hôtel se retrouvent pour faire l'amour. Mariés tous les deux, ils vivent cette passion charnelle avec frénésie. Mais la mort de l'époux de l'une puis de l'épouse de l'autre va gripper cette belle harmonie. Qui a tué ? Sont-ce des amants diaboliques ? L'un a-t-il manipulé l'autre ?
    Intrigue classique, peut être un peu datée pour se dérouler de nos jours. (Aujourd'hui, on se débarrasse d'un conjoint par le divorce ou alors l'amour rend fou mais dans ce cas là, on trucide tout le monde, enfants compris !) Je l'avoue, en regardant les premières scènes, j'ai eu l'impression que Mathieu Amalric, mettait en scène de façon un peu narcissique et un brin exhibitionniste sa relation avec sa compagne à la ville et partenaire ici. Ils ont de beaux corps qu'ils exposent sans trop de pudeur mais avec une image soignée. La sensualité est là et sert évidemment le film. Puis l'histoire prend une autre allure. L'enquête commence, menée par un juge prenant de plein fouet cette passion qui l'interroge plus en profondeur qu'il n'y paraît, mais nourrie à l'écran par un montage sophistiqué de flash-backs eux même composés de plans fixes, s'attardant sur des petits détails. Cette manière impressionniste d'irriguer le récit donne au film un aspect fouillé sans être vraiment ardu. Ce procédé est de plus magnifié par une très belle photo vraiment inspirée. Cependant, le réalisateur n'arrive pas à gommer l'aspect suranné du roman.
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    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2014
    un bon policier bien écrit et bien mis en scène.
    le suspens reste entier même après le dénouement car on se pose pas mal de questions.
    le trio est très performant ainsi que le rôle du juge.
    mon seul regret ce visionnage au madeleine à Marseille où sur la moitié de l'écran déjà petit
    il n'y avait pas de film peut-être était ce fait exprès je n'en sais rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Quatre ans après avoir monté les marches du Festival de Cannes avec les plantureuses comédiennes new burlesque pour Tournée (Prix de la mise en scène 2010), Mathieu Amalric est de retour cette année sur la Croisette dans la...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    A l’heure où nombre de films policiers français se contentent d’essayer, avec plus ou moins de bonheur, de copier les thrillers anglo-saxons à succès, Mathieu Amalric a lui décidé avec La chambre bleue de revenir aux fondamentaux du polar français. Adapté d’un roman de Georges Simenon, son film a en effet tout du polar sous naphtaline des années 50, mais évidemment avec un petit peu d’autre chose, Amalric oblige.

    Il est difficile de rentrer dans La chambre bleue sans avoir un peu l’impression d’être dans un épisode de Maigret juste un poil déjanté. Réalisateur de talent, on n’en doutait pas vraiment vu la stature du bonhomme, Mathieu Amalric réussit brillamment l’exercice de style cinématographique, donnant clairement à son cinquième long-métrage des faux airs de polar rétro. Il crée pour cela un espace dramatique hors du temps, raccroché à nous seulement par quelques allusions à l’an 2013 plus là pour l’anecdote qu’autre chose. Fondé sur un grand minimalisme de décors et d’accessoires qui pourrait tout aussi bien évoquer la Pologne des années 70 ou la Bulgarie contemporaine, La chambre bleue est en effet un film sans époque, uniquement occupé de ses personnages et de son intrigue, et de tout ce qui se passe dans les interstices. Une ambiance musicale très feutrée, rappelant furieusement les aventures du bon commissaire Maigret, et la pâleur des lumières participent du même mouvement : pas de lieu, nous sommes nulle part.

    Au-delà de cette esthétique évoquant un temps où l’on fumait la pipe plus que la cigarette électronique, Mathieu Amalric a gardé de l’œuvre originale un ton terriblement littéraire, et même sans doute un peu trop. Rien d’étonnant pour un acteur dont la récitation a toujours été le péché mignon mais ce défaut atteint ici, surtout au début, des proportions parfois gênantes et qui n’aident pas à se saisir d’un film déjà assez opaque. Dans sa volonté de s’appuyer sur le texte et de bien choisir chaque mot et chaque intonation, Mathieu Amalric finit par se brider lui et ses acteurs et laisse le rythme s’échapper un peu, ingrédient pourtant essentiel à tout polar.

    C’est un peu de vérité, et il faut bien le dire un peu d’intérêt, qui s’évapore dans ces accents souvent presque pompeux, et que Mathieu Amalric a, on peut au moins lui reconnaître cette réussite, parfaitement su transmettre à tous ses acteurs. Quasiment tous, sauf l’excellent Laurent Poitrenaux, qui s’impose ici avec une finesse et une justesse de jeu assez remarquable, et qui mériterait de lui valoir d’autres rôles plus conséquents au cinéma, lui qui a jusque-là surtout connu le succès sur les planches. C’est d’ailleurs grâce à ses duels avec Mathieu Amalric que le film finit par s’extraire de l’apathie qui le guette, pour s’évader dans une fin enfin captivante.

    Fin d’autant plus captivante qu’elle révèle un autre aspect du cinéma de Mathieu Amalric : l’obsession du surréel, de cette part d’inconnu entre la réalité et le fantasme. En cela assez semblable à ce que l’on avait déjà déjà pu voir avec Mathieu Amalric dans Le Scaphandre et le Papillon (200X), La chambre bleue met ainsi en scène une interrogation du réel, où juges et policiers semblent au final n’être que des substituts du narrateur face aux incohérences de son héros. Finement articulé autour de fréquentes surimpressions du passé, l’œuvre de Mathieu Amalric a au final quelque chose d’une réflexion sur le statut de l’artiste, toujours condamné à tordre le réel et la mémoire de ses personnages pour arriver à ses fins dramatiques. Éminemment symbolique, son film se clôt alors logiquement comme il s’est ouvert : indéchiffrable.

    Si toutes ces qualités ne l’empêchent pas de s’égarer parfois un peu trop en chemin, et de risquer l’ennui à force d’ambiguïté, cette force symbolique donne toutefois à La chambre bleue une épaisseur indéniable, qui dépasse le cadre étroit de son intrigue. Tout cela demande bien sûr un certain effort d’intellectualisation mais on aura bien compris depuis le temps qu’avec Mathieu Amalric, décidément, rien ne vient comme une évidence. Et c’est bien sûr là qu’est tout l’intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Le film s’achève sur le procès de Julien et Esther, accusés de s’être débarrassés de leurs conjoints respectifs pour mieux vivre leur passion amoureuse. Les jurés d’assises ont-ils en face d’eux des « amants diaboliques » ou les victimes d’une double méprise ? La Chambre bleue est tirée du roman éponyme de Simenon, donc mystère sur les pièges possibles du polar. Et l’importance des confitures !
    En tout cas, ils se sont follement aimés dans la moiteur de leur chambre d’hôtel. Corps à corps en sueur et lèvres qui saignent. Julien et Esther prolongent leur flirt de jeunesse, dans « la plénitude de l’amour physique ». Tous ces souvenirs sont pourtant assez confus chez Julien quand il s’agit de s’expliquer : « la vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après coup », dit-il.
    Par un va et vient incessant, la caméra d’Amalric abandonne les ébats torrides pour nous ramener aux interrogatoires du présent, devant les gendarmes et le juge d’instruction. Flash-backs parfaitement maitrisés, découpage habile et surtout montage hyper nerveux. C’est une superbe épure que signe l’acteur-réalisateur. Elliptique, mais débarrassée de tout bavardage et des états d’âme.
    Myriam S
    Myriam S

    17 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2014
    original
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