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    La Chambre Bleue
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    181 critiques spectateurs

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    benzinemag.net
    benzinemag.net

    31 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Mathieu Amalric adapte Simenon avec brio dans un film court et sans temps-mort, où l’on suit le parcours d’un couple illégitime, l’histoire d’une passion intense et destructrice entre deux amants. Une histoire dans laquelle on met du temps avant de savoir (sans certitude) qui est victime et qui est coupable. Un film qui au fil des minutes dévoile les pièces d’un puzzle criminel assez passionnant et qui constitue sans doute la meilleure réalisation d’Amalric à ce jour. Mention spéciale à Laurent Poitrenaux qui joue le rôle du juge d’instruction très convaincant et qui offre au film ses meilleures scènes
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Sensation assez étrange avec ce film tourné en 4/3, mais captivant. Il s'en dégage une ambiance froide, et légèrement malsaine, notamment autour du personnage de Mathieu Amalric dont on ne sait pas vraiment ce qu'il pense, il laisse planer un doute sur sa responsabilité jusqu'au bout. Est-il un peu dérangé, au point d'avoir organisé ce scénario macabre et dans ce cas, son regard est flippant tellement détaché et "ailleurs" comme s'il ne comprenait pas ce qu'il venait de se passait. Ou Essaie t'il justement de comprendre comment sa vie, simple et paisible ("trop"?) a t'elle pu déraper au point de se retrouver face à ce juge qui lui aussi fait flipper par sa distance sa froideur et son détachement quant à cette affaire qui pour lui semble banale.... En se mettant à la place d'Amalric, on comprend sa peur de sortir le moindre mot qui pourrait le culpabiliser. Sa maîtresse, elle, est aussi un peu flippante par son air détaché, presque satisfait de la situation... On a moins de doute sur sa responsabilité dans l'affaire mais au final, on ne saura jamais vraiment la vérité malgré la fin du film qui se termine par le verdict. La mise en scène est excellente avec ces quelques flashbacks qui nous éclairent à chaque fois un peu plus sur la situation qui reste plutôt confuse dans l'ensemble. L'interprétation est également admirable m^me si j'ai au début trouvé le jeu de tous un peu trop théâtral. Enfin un film qui sort des conventions et rien que pour ça, ca vaut le coup d'oeil.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Mathieu Amalric adapte le roman éponyme de Georges Simenon avec un vrai sens de l'épure, en 1 h 15, sans effet superflu, ni dramatique ni stylistique, au risque de paraître un peu sec et froid. Mais le résultat est efficace. Narration remarquable, fondée sur un va-et-vient entre passé (l'adultère à l'hôtel, la vie de famille...) et présent (celui de l'enquête, du procès...). Belle succession de flash-back et d'ellipses, très habilement montée pour nous faire reconstituer l'histoire à la façon d'un puzzle. Puzzle mystérieux, qui offre de multiples combinaisons possibles, grâce à une ambiguïté cultivée d'un bout à l'autre du film. A-t-on affaire à une nouvelle variation sur le thème des amants diaboliques ? À une manipulation de l'un des amants par l'autre ? À un cruel concours de circonstances ? Ou à un peu tout cela à la fois, arrangé in fine par l'intervention d'une tierce personne ? On se laisse facilement prendre au jeu. Un jeu très maîtrisé, bien interprété. Mais qui demeure classique sur le fond et dans son esthétique. Le précédent film de Mathieu Amalric en tant que réalisateur, Tournée, avait ouvert la voie d'une belle originalité. On est un peu surpris qu'elle se referme ici, qu'elle ne donne pas matière à un renouvellement du genre (le polar). Amalric est resté tout près de son Simenon, trop, probablement, et trop raisonnablement. D'où le petit côté "déjà vu" de cette honnête série B qui, malgré toutes ses qualités, laisse un soupçon de regret, celui de n'avoir pas été transcendée.
    À noter le rôle à l'écran du dessinateur Blutch, en psy de prison. Il a aussi conçu l'affiche du film, comme celles des trois derniers films de Resnais.
    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mai 2014
    J'ai détesté ce film que j'ai trouvé extrêment prétentieux. Montage et scenario super alambiqués pour un résultat particulièrement ennuyeux. Aucun relief dans le film, aucun rythme, aucun vrai amour. Tout y est vain et vide, la vacuité du propos est immense. Dire que j'avais tant aimé "Tournée" ...
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Après le magnifique succès "Tournée" (2010) l'acteur-réalisateur surprend une nouvelle fois en adaptant un roman de Georges Simenon, co-écrit avec l'actrice Stéphanie Cléau, sa compagne à la ville et qui interprète également sa maitresse dans le film. Dès les premières scènes Amalric impose une mise en scène épurée avec un cadrage stricte privilégiant les plans fixes forçant l'impression de tableaux mouvants. Trop théâtral pour certain sans doute, néanmoins le choix du réalisateur semble en adéquation avec Simenon (soutien du fils Simenon). Jouant sur l'austérité de la justice et la perte de repère de cet époux adultére (interprété par Amalric lui-même donc), en apesanteur, comme perdu dans les méandres de sa mémoire. Le scénario, alternant souvenirs et procédure pénale est parfaitement écrit, linéaire jusqu'à ce regard échangé en salle d'audience qui ouvre enfin les yeux (mais trop tard) à cet homme. Par contre, si la passion charnelle est bien montrée, les sentiments amoureux de cet homme (aussi bien vis à vis de sa femme que de sa maitresse) est lui trop confus. On ne sait jamais... Et finalement les tenants et aboutissants restent assez flous. Néanmoins Amalric signe un drame policier prenant, avec un cadrage qui parait simple mais qui dresse une mosaïque judicieuse. Sans doute pas aussi fort que son film précédent mais une réussite qui place Amalric comme un réalisateur atypique.
    Pierre-claude G.
    Pierre-claude G.

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Un vrai travail personnel d'adaptation ... un sens du narratif original avec une touche très esthète , un petit gout de chabrol et une envie de lire ou de relire Georges
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2014
    La chambre bleue est un portrait. Un portrait à trois visages : le mari ébranlé, la femme accablée, l'amante culottée. Rien de très novateur, soit, aléas classiques d'un couple à la dérive. Amalric a fait le choix du 4/3, d'un décor "chicos", qui est vraiment plaisant. La mise en scène y est parfaite. Pas fan de "Tournée", je dois admettre que là, il y a une patte. C'est surtout le regard qui est porté aux deux rôles féminins du film, qui est subtilement bon. Léa Drucker, qu'on n'avait jamais vu ainsi, dont la carrière prend un tournant, avec le très bon court de Xavier Legrand l'année dernière. Et une sublime inconnue, Stéphanie Cléau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mai 2014
    La chambre bleue...La province. Les notables. Un homme. Une femme. Mariés mais pas ensemble. Un mort. Puis deux. Des soupçons. Des non dits. L'adultère. Des enquêteurs. Des juges. Un verdict. En fait tous les ingrédients propres a Simenon qui me gonfle prodigieusement depuis des lustres.
    Je n'ai rien a reprocher au film qui a le mérite d'être court (1h15), audacieux et réalisé avec une grande intelligence. Les éléments sont distillés, à tel point que nous devons imaginer ce qui s’est, ou ce qui a pu se passer pendant les mois que dure l’intrigue. Le film reste ouvert, oscillant entre polar et drame psychologique, et pose finalement beaucoup plus de questions qu’il ne donne de réponses. En sortant, j’entendais des vieilles dames qui disaient «mais qui a tué qui finalement ?», «C’est la femme ?» «Non c’est lui»...c’est vous dire si les avis divergent quant au dénouement ! C’est un film qui respecte les codes de Simenon tout en étant très moderne et contemporain. Par moments le film est graphique, offrant des images somptueuses, la mise en scène est originale tout en restant discrète, la construction parfaite. La chambre bleue déconcertera beaucoup de spectateurs qui attendent un film conventionnel, et je dois dire qu’après toutes les merdes que je me suis envoyées ces derniers temps, c’est un vrai rayon de soleil. Je recommande.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Dans le contexte des projections cannoises, ce film avait un gros avantage : sa durée, très courte, 1 heure et 16 minutes. Pour cette parenthèse dans sa longue préparation de l'adaptation de "Le Rouge et le Noir", Amalric a choisi d'adapter un roman de Simenon. Il a choisi aussi de revenir au format d'image 1:33 et de privilégier les plans fixes. Il y a, au début, de belles images de nudité et le film se voit sans ennui mais il est tellement lisse qu'on l'oublie à peu près aussi vite qu'on l'a vu.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 186 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    « La chambre bleue » est un film de commande et de transition pour Mathieu Amalric qui travaillait parallèlement à une nouvelle adaptation du Rouge et le noir de Stendhal. Cette histoire d’amour clandestin provincial qui tourne mal est assez classique et Amalric tente de la transcender en y insufflant la dose d’érotisme qui émane de sa personne, qu’il aime exposer à l’écran n’hésitant jamais à faire montre de sa nudité. Il le fait d’autant plus volontiers ici qu’il est en territoire connu, son amante du film étant sa compagne (Stéphanie Cleau). Grâce à la passion des corps ajoutée à sa fiévreuse et inquiétante attitude, Amalric pense qu’il va s’en tirer à bon compte. La sauce ne prend malheureusement pas malgré des effets de mise en scène un peu tape à l’œil qui lorgnent du côté de Chabrol ou d’Hitchcock mais qui tombent vite à plat tant le récit est paresseux, Amalric se contentant d’user jusqu’à la corde le procédé consistant à alterner les scènes chez le juge d’instruction (les plus réussies grâce à un très bon Laurent Poitrenaux) avec les petits bouts d’intrigue lâchés de-ci de-là. Léa Drucker de son côté convainc en femme aux goûts simples qui assiste impuissante à l’éloignement affectif de son mari pris par une passion destructrice. Pour en revenir à Mathieu Amalric acteur, l’utilisation du pan énigmatique et inquiétant de sa personnalité à l’image de Jean-Louis Trintignant dans les années 1970 à 1980 ne doit pas devenir le vecteur essentiel de son jeu d’acteur sous peine de voir son répertoire se rétrécir.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Très bon polar. On y retrouve tout à fait l'ambiance des romans de Simenon . La structure du film nous entraîne, entre la réalité des faits et l'enquête. C'est tout simplement captivant. Amalric a parfaitement adapté ce polar noir et très pessimiste.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2014
    Un peu déçu au sortir de La Chambre Bleue...j'ai lu quelque part que l'on avait proposé à c qui travaille sur un projet d'adaptation du Rouge et le Noir de tourner ce film en trois semaines..un exercice de style ? .est-ce cela qui explique ce découpage heurté, avec un recours continuel au flash back ? c'est assez déconcertant. Un homme et une femme se retrouvent dans une chambre d'hôtel, chambre bleue comme il se doit et s'aiment...comme les amants du film sont aussi un couple à la ville, cela donne des images plutôt sensuelles...pourquoi Mathieu Amalric garde-t-il ce coté halluciné tout le film...Stéphanie Cléau incarne une jeune femme mystérieuse et quelque peu manipulatrice...l'intrigue policière livrée en tranches avec de perpétuels allers et retours avec le passé devient ennuyeuse , elle reste sommaire..Mathieu Amalric subit, et nous aussi...le juge est un automate et semble tout autant subir son enquête...et à la fin tout le monde se laisse condamner...alors qu'il y a tout autant de raison de les croire innocents ...les avocats sont inexistants... et un verdict de culpabilité pour un crime (cela reste à prouver ) passionnel ..difficilement plausible.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Ce film m'a déçu, non par la mise en scène mais par la transposition invraisemblable à notre époque Tout y parait faux, en particulier l'enquête ( déroulement comme déductions ) les caractères des protagonistes du trio collent à la réalité sociologique et au poids d'un qu'en dira t on qui ferait maintenant plus sourire qu'angoisser...Cela s'effiloche aussi entre les amants, non dans l'attraction érotique assez bien rendue mais dans les figures de dépendance qu'ils sont censés incarner et qui sonnent faux , le personnage de la maitresse est d'une misogynie bien machiste, quasi aussi outrageusement risible que dans "Liaison fatale"...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mai 2014
    A l’heure où nombre de films policiers français se contentent d’essayer, avec plus ou moins de bonheur, de copier les thrillers anglo-saxons à succès, Mathieu Amalric a lui décidé avec La chambre bleue de revenir aux fondamentaux du polar français. Adapté d’un roman de Georges Simenon, son film a en effet tout du polar sous naphtaline des années 50, mais évidemment avec un petit peu d’autre chose, Amalric oblige.

    Il est difficile de rentrer dans La chambre bleue sans avoir un peu l’impression d’être dans un épisode de Maigret juste un poil déjanté. Réalisateur de talent, on n’en doutait pas vraiment vu la stature du bonhomme, Mathieu Amalric réussit brillamment l’exercice de style cinématographique, donnant clairement à son cinquième long-métrage des faux airs de polar rétro. Il crée pour cela un espace dramatique hors du temps, raccroché à nous seulement par quelques allusions à l’an 2013 plus là pour l’anecdote qu’autre chose. Fondé sur un grand minimalisme de décors et d’accessoires qui pourrait tout aussi bien évoquer la Pologne des années 70 ou la Bulgarie contemporaine, La chambre bleue est en effet un film sans époque, uniquement occupé de ses personnages et de son intrigue, et de tout ce qui se passe dans les interstices. Une ambiance musicale très feutrée, rappelant furieusement les aventures du bon commissaire Maigret, et la pâleur des lumières participent du même mouvement : pas de lieu, nous sommes nulle part.

    Au-delà de cette esthétique évoquant un temps où l’on fumait la pipe plus que la cigarette électronique, Mathieu Amalric a gardé de l’œuvre originale un ton terriblement littéraire, et même sans doute un peu trop. Rien d’étonnant pour un acteur dont la récitation a toujours été le péché mignon mais ce défaut atteint ici, surtout au début, des proportions parfois gênantes et qui n’aident pas à se saisir d’un film déjà assez opaque. Dans sa volonté de s’appuyer sur le texte et de bien choisir chaque mot et chaque intonation, Mathieu Amalric finit par se brider lui et ses acteurs et laisse le rythme s’échapper un peu, ingrédient pourtant essentiel à tout polar.

    C’est un peu de vérité, et il faut bien le dire un peu d’intérêt, qui s’évapore dans ces accents souvent presque pompeux, et que Mathieu Amalric a, on peut au moins lui reconnaître cette réussite, parfaitement su transmettre à tous ses acteurs. Quasiment tous, sauf l’excellent Laurent Poitrenaux, qui s’impose ici avec une finesse et une justesse de jeu assez remarquable, et qui mériterait de lui valoir d’autres rôles plus conséquents au cinéma, lui qui a jusque-là surtout connu le succès sur les planches. C’est d’ailleurs grâce à ses duels avec Mathieu Amalric que le film finit par s’extraire de l’apathie qui le guette, pour s’évader dans une fin enfin captivante.

    Fin d’autant plus captivante qu’elle révèle un autre aspect du cinéma de Mathieu Amalric : l’obsession du surréel, de cette part d’inconnu entre la réalité et le fantasme. En cela assez semblable à ce que l’on avait déjà déjà pu voir avec Mathieu Amalric dans Le Scaphandre et le Papillon (200X), La chambre bleue met ainsi en scène une interrogation du réel, où juges et policiers semblent au final n’être que des substituts du narrateur face aux incohérences de son héros. Finement articulé autour de fréquentes surimpressions du passé, l’œuvre de Mathieu Amalric a au final quelque chose d’une réflexion sur le statut de l’artiste, toujours condamné à tordre le réel et la mémoire de ses personnages pour arriver à ses fins dramatiques. Éminemment symbolique, son film se clôt alors logiquement comme il s’est ouvert : indéchiffrable.

    Si toutes ces qualités ne l’empêchent pas de s’égarer parfois un peu trop en chemin, et de risquer l’ennui à force d’ambiguïté, cette force symbolique donne toutefois à La chambre bleue une épaisseur indéniable, qui dépasse le cadre étroit de son intrigue. Tout cela demande bien sûr un certain effort d’intellectualisation mais on aura bien compris depuis le temps qu’avec Mathieu Amalric, décidément, rien ne vient comme une évidence. Et c’est bien sûr là qu’est tout l’intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2014
    5 étoiles pour la démonstration magistrale d'Amalric :
    - oui, on peut faire de l'excellent cinéma avec un petit budget
    - oui, on peut être un véritable auteur sans être chiant
    - oui, on peut faire court sans rien sacrifier

    Merci M. Amalric !
    Que votre talent de réalisateur en inspire d'autres au cinéma ou à la télévision.

    Vous êtes de plus, à mes yeux, un des acteurs majeurs du moment.
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