Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
elbandito
345 abonnés
964 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 mars 2016
Récitant leurs vers dans une impeccable diction sur fond de décors grandioses et surréalistes, Michael Fassbender et Marion Cotillard éblouissent dans cette version moderne et viscérale du chef d’œuvre de William Shakespeare. Mais cette plongée dramatique au cœur de l’Ecosse en guerre du Xème siècle est plus un tableau de maître, une peinture abstraite, une œuvre formelle qu’un réel plaisir de cinéma historique. En cela, le spectateur reste complètement hermétique aux enjeux, quand bien même il serait adepte de l’œuvre de Shakespeare, comprendrait la profondeur de son texte et ressentirait la dramaturgie irrésistible de son propos. Une œuvre déroutante ou magistrale, impossible à noter sur l'échelle Allociné... pour le commun des mortels.
Quel purgatoire dans (presque) tous les sens du terme que cette adaptation littérale de l’illustre pièce de Shakespeare, « Hamlet ». L’intérêt éventuel de porter à nouveau sur grand écran cette tragédie aurait été d’actualiser le propos et le texte. Si les images ont effectivement de la gueule et semblent extrêmement travaillées, pour le reste c’est d’un ennui mortel. Quelques fulgurances de mise en scène via deux ou trois sublimes plans ainsi que l’esthétisme général empli de filtres ne sauvent pas le film de la platitude total. Nos yeux ont beau être plus ou moins comblés, si l’esprit et les oreilles ne suivent pas… On ne parlera pas de navet mais de film totalement déconnecté de son temps et par là même inutile et vain. L’australien Justin Kurzel sera donc l’homme du grand écart. Après son chef-d’œuvre qui a divisé il y a trois ans (« Les Crimes de Snowtown »), polar social ultra violent et glauque, il signe l’un des pires films de l’année. Il est vrai que ses qualités de mise en scène ne sont pas en cause, l’image étant de toute beauté, mais pour le reste… Pourquoi faire dire aux acteurs de tels dialogues que la majorité des spectateurs ne saisira pas ? Pourquoi leur mettre en bouche de telles logorrhées interminables ? Pourquoi ne pas transcrire la pièce de nos jours ou au moins la rendre compréhensible pour les moins enclins au vieux français (traduction de l’écossais avec accent en prime!) ? Mystère. Au bout d’une demi-heure on décroche totalement. Et malgré la conviction des acteurs en leur texte, Marion Cotillard et Michael Fassbender en tête, il ressemble davantage à des fantômes errant dans des décors sans âme et une Ecosse naturelle à la fois belle mais triste. Leurs échanges ou monologues sans fin nous endorment complètement. Et dire que l’objet dure presque deux heures vous fera cerner le supplice qui vous attend. Si vous cherchez un bon somnifère, allez voir « Mac Beth », il n’y en a pas de meilleurs.
Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne m'attendais pas à ça ! C'est terrible quand on se rend compte qu'un film est essentiellement porté par ses acteurs (à savoir Cotillard et Fassbender) et que dès le début vous vous rendez compte que ça ne fonctionne pas ! Je n'ai strictement rien ressenti pour ces personnages et encore moins apprécié ce qu'ils ont réinterprété par rapport à la tragédie originale. Le film se veut très théâtral dans sa narration, à la longue c'est très lourd si bien que vous ne cherchez plus à comprendre leur dialecte d'un autre temps... à part quelques jolis plans (et encore...) je dois dire que je suis pas mal ennuyé sur cette nouvelle adaptation de Macbeth.
On ne compte plus les adaptations plus ou moins fidèles de MacBeth sur grand écran. L'une des œuvres les plus célèbres de William Shakespeare a déjà été porté entre autre par Orson Welles et Roman Polanski pour les versions les plus fidèles mais aussi de façon plus moderne et improbable par Geoffrey Wright ou Mark Brozel. Il aura fallu pas moins de trois scénaristes pour cette nouvelle version réalisée par Justin Kurzel qui se veut pourtant fidèle au texte d'origine même si il a été forcement raccourci pour le film.
Le film de Justin Kurzel commence plutôt bien par une belle bataille brillamment mise en scène un peu dans la lignée de celles de 300 mais noyée dans le brouillard. Celui-ci ne se lèvera cependant jamais de tout le film donnant au long métrage une étrange ressemblance dans l'ambiance avec Le Guerrier Silencieux de Nicolas Winding-Refn. La différence bien sur est que cette adaptation de MacBeth est forcement bien plus bavarde que l'ofni du réalisateur de Drive.
La bande annonce très épique risque bien de piéger certains spectateurs qui pourraient s'attendre à un film d'action dramatique proche de la série Game Of Thrones. Ils seront vite déçus de voir le long métrage prendre bien vite des allures de théâtre filmé pour rester le plus fidèle à l'oeuvre de Shakespeare. On sera particulièrement étonné de voir ces personnages passer leur temps à murmurer leurs textes, la mise en scène donne aussi la désagréable impression que même dans une scène de dialogue, les personnages semble plutot s'écouter parler plutôt que vraiment échanger avec la personne en face d'eux.
La prestation de Michael Fassbender est toujours impeccable dans ce rôle dans lequel ils se montre réellement habité. Il a sans aucun problème le charisme nécessaire pour incarner ce roi assoiffé de pouvoir qui sombre dans la folie. Même Marion Cotillard montrera à ceux qui l'avaient enterré un peu trop vite depuis sa prestation dans The Dark Knight Rises qu'elle peut vraiment joué. Sa prestation de Lady MacBeth est à la hauteur de celle de Michael Fassbender, une véritable performance pour une actrice française de pouvoir jouer Shakespeare dans le texte.
On retrouve dans le film des têtes bien connues comme David Thewlis vu dans la saga Harry Potter, Sean Harris qui partageait déjà l'affiche de Prometheus avec Michael Fassbender et aussi Elizabeth Debicki découverte dans le Gatsby de Baz Luhrmann. Ils sont tous malheureusement un peu trop mis au second plan pour réduire la durée du film. Le texte de MacBeth est aussi tellement compliqué à suivre en VO qu'on aura du mal à comprendre toute la profondeur de l'intrigue.
A la vue des première images, on aurait pu croire que cette nouvelle version de MacBeth semblait être une version modernisée accessible pour tous mais c'est bien aux connaisseurs que s'adresse avant tout cette adaptation très fidèle bien que raccourcie de l'oeuvre de Shakespeare. Et même si on doit reconnaître que les acteurs sont tous largement à la hauteur et que les images sont souvent fort jolies, on sera tout de même très rapidement plongé dans l'ennui à cause d'une mise en scène qui manque de modernité et de dynamisme.
MacBeth a beau avoir de très bonnes cartes dans sa manche (le film est tiré d'une oeuvre de William Shakespeare, le couple Marion Cotillard / Michael Fassbender se partage l'affiche tandis que les critiques pré-sortie témoignent d'éloges indéniables), il n'en reste pas qu'un métrage indépendant difficile d'accès, réservé à un certain public et dont la portée cinématographique restera fort limitée. Les dialogues, pour commencer, peuvent se targuer de rester fidèles au célèbre dramaturge, mais nécessitent d'être pleinement concentré pour ne pas lâcher prise, ce qui, au vu de la durée du film, reste une belle épreuve. En effet, si l'on retire la petite scène d'introduction qui mélange ici et là quelques recettes d'un 300 ou d'un Gladiator, sans faire aussi bien, le métrage reste assez plat dans son ensemble, que les jolies prestations des têtes d'affiches ne parviendront pas à sauver.
Justin Kurzel a beau alourdir sa mise en scène d’emprunts à "Le guerrier silencieux, Valhalla rising" de Nicolas Winding Refn, son film sombre irrémédiablement dans la grandiloquence. Cette folie pompière résonne peut-être avec celle qui s’empare de Macbeth dans la pièce, elle n’en reste pas moins pénible pour le spectateur, et frappe du sceau du ridicule chaque séquence du long-métrage. En conséquence, la plongée de Macbeth dans la folie laisse de marbre – un comble pour cette tragédie de Shakespeare ! La seule émotion éprouvée, outre l’ennui, est de la gêne pour Fassbender et Cotillard, qui se donnent corps et âme dans leur rôle, mais en vain au milieu d’une débâcle qui serait, sans eux, totale.
Étrange parti-pris du réalisateur de ce Macbeth version 2015, qui passe après des réalisateurs aussi importants que Roman Polanski, Akira Kurosawa et surtout Orson Welles. En effet, Justin Kurzel essaie de faire oublier au maximum l'origine théâtrale de son film. Ainsi, il coupe énormément de dialogues pour mettre de nombreux passages silencieux se voulant métaphysiques mais qui se révèlent au final assez lourds, le tout renforcé par une musique de Jed Kurzel (le frère du réalisateur) très pesante. Ainsi, si on ne connait pas la pièce, il est difficile de bien comprendre des aspects importants de l'histoire (tout ce qui concerne les références à la forêt en marche notamment). De même, le choix de montrer l'assassinat de Duncan et non de le suggérer n'est pas très convaincant : la comparaison inévitable avec la même séquence uniquement filmée de l'extérieur dans le film de Welles est ainsi loin d'être à l'avantage de l'adaptation de Kurzel. Tout cela est dommage car les interprètes, Michael Fassbender et Marion Cotillard en tête, sont tous très convaincant et car la photographie de Adam Arkapaw est très belle (même si les ralentis lors des scènes d'actions sont très lourds). Malgré quelques points intéressants, Justin Kurzel signe une adaptation très lourde et réussit à rendre Macbeth, une des meilleurs pièces de Shakespeare, ennuyante. Il vaut mieux revoir une fois de plus l'adaptation d'Orson Welles.
On ne peut pas reprocher au réalisateur son sens de l'image et du cadre. Ni sa direction d'acteur tant chacun semble habité par son personnage. Mais comment se fait il qu'on s'ennuie ferme ? Que c'est long et interminable. Et les superbes paysages d'Ecosse ne peuvent rien changer.
J'avais bien entendu parlé de cette oeuvre avant de voir le film. Au final, je n'ai pas du tout aimé ce film. Cela est trop pénible et cruel pour moi dans l'ensemble.
Une histoire ennuyeuse, interminable, insoutenable et cruelle. J'ai détesté complètement. Seuls les paysages sont bien et encore car c'est toujours dans le gris, le froid, la pénombre.
Nouvelle tentative cinématographique pour Macbeth avec cette fois-ci la paire Fassbender-Cotillard. Et on peut dire que cette adaptation est pour le moins réussi. En effet, l’ambiance y est très pesante et malsaine avec un Fassbender plus inquiétant que jamais. Ajouter à cela, des images d’une grande pureté et un jeu de lumière grandiose. Petit bémol, des longueurs pour le moins inutiles à mon goût.
J'étais parti pour écrire un pavé sur l'amour que je porte a ce film mais en réalité, je n'ai rien a développer. Macbeth de William Shakespeare, un des meilleurs texte de tout les temps adapté par un réalisateur qui arrive a retranscrire toute la profondeur de la pièce grâce a une réalisation pleine de bruit et de fureur, viscéralement folle, à l'image de ses personnages et a des visuels incroyables, des acteurs magistraux, Michael Fassbender et Marion Cottillard en tête et une BO ultra marquante. Un texte ne suffirait pas a traduire la démesure de ce film.
J'ai trouvé ce film carrément horrible et donc les cruautés montrées insoutenables. Les acteurs jouent très bien mais pourquoi s'infliger un tel supplice ? Je regrette vraiment.
Le réalisateur n'a pas réussi à adapté la pièce de Shakerspeare mais à copier l'oeuvre et la transposé sur grand écran simplement et bêtement. Seule la performance de Fassbender sauve le film.
Que dire de cette adaptation de l'oeuvre magistrale de Shakespeare, c'est qu'elle ne restera pas à mon sens dans les annales du cinéma. Ce qui est dommage, c'est que cela risque de refroidir pour longtemps les personnes déjà frileuses aux pièces classiques. Ni Michael Fassbender, ni Marion Cotillard n'arrivent à être convaincants. Ne parlons pas des autres acteurs ! Tous jouent d'une manière figée comme si le réalisateur avait mis une chape de plomb sur le plateau de cinéma et les deux stars ne font vraiment pas beaucoup mieux... Il est difficile de trouver des points forts. Il y a quelques belles images mais cela ne relève pas l'ensemble. Il est vrai que le texte de Shakespeare a été respecté mais saucissonné d'une manière pas toujours judicieuse et on finit par perdre le fil de l'histoire. La profondeur du texte n'est donc pas mise en avant. Les nuances et subtilités sont également passées à la trappe. La caméra a filmé de nombreux passages gores absolument inutiles alors que ce temps aurait pu être utilisé pour réinsérer les passages du texte tronqué et ainsi gagner en lisibilité et profondeur. A la décharge du réalisateur et des comédiens, il est vrai que Shakespeare est une œuvre exigeante mais tout est possible si on s'en donne les moyens. En effet, la version filmée de Macbeth (1983 de Jack Gold) avec Nicol Williamson et Jane Laportaire, est à voir absolument. Elle est très dépouillée et fait preuve d'une grande pénétration. Macbeth est une œuvre pleine de sens et très actuelle. Elle parle de l'ambition, de la magie, de la manipulation et de l'hypocrisie. Elle met en garde l'homme afin qu'il réfléchisse sur ses actions, ses projets. Car Macbeth est le modèle typique de l'homme qui espère que le pouvoir pourra assouvir sa recherche légitime du bonheur. Malheureusement cette quête vers les sommets l'amène en définitive toujours plus profondément dans les arcanes du mal et de la désillusion. Macbeth, une œuvre pleine de réflexion qu'il faut réaliser avec soin pour en faire ressortir toutes les saveurs. Je regrette que cette production n'ait pas réussi à transmettre cette fabuleuse énergie. Espérons que Marion Cottillard et les autres participants puissent apprendre de cette expérience pour nous concocter à l'avenir une œuvre de Shakespeare qui nous fasse vraiment comprendre les profondeurs de l'âme humaine...