Il faut être honnête quand je me suis mis devant ce film c’était avec en tête sa bande-annonce qui, quoique drôle, m’avait laissé l’impression d’une comédie française assez bas de gamme qui ne serait drôle que dans son premier tiers (et encore avec des gags tous dans la bande-annonce) et qui finirait par sombrer dans une indigence scénaristique navrante. Bref, une comédie française comme hélas on en voit trop souvent, c’est-à-dire avec un bon concept, mais pourvue d’un scénario médiocre. C’est vous dire qu’elle fût ma surprise quand le film finit j’ai réalisé que j’avais, à mon plus grand étonnement, passé un très bon moment. Car bien que le film ne soit pas une très grande réussite, il est à l’image de sa faible durée (1 h 21), une petite oeuvre qui génère beaucoup de sympathie. On suit avec beaucoup de tendresse le séjour de ce sexagénaire bougon qui coincé à l’hôpital est obligé d’entrer en relation avec des personnes qu’il aurait dans des conditions normales fuit : infirmière joviale quoique directive, kiné ultra-énergique, policier zélé, jeune adulte à la dérive, ado envahissante… Le personnage sur lequel repose entièrement le film doit beaucoup à la faconde et la nature bougonne, mais tendre de son acteur Gérard Lanvin qui nous offre une prestation à la fois touchante et drôle en nous montrant l’évolution de ce misanthrope qui se dégèle au fur et à mesure. Alors, le film est parfois un peu trop théâtralisé (scène avec Swann Arlaut ou avec Daniel Guichard), mais l’ensemble fonctionne finalement bien et offre une vraie comédie dramatique qui, si elle est sans prétention, n’en est pas moins une des plus réussies de cette année. À voir sans hésiter.
Un film de jean Becker qui ne m’a pas « mis les poils », les acteurs sont bons, mais le rythme est un peu ennuyeux. Toujours emprunt d’une grande humanité. Superbe prestation de Daniel Guichard.
Parfois maladroite et incohérente, l'histoire de " Bon rétablissement " n'est pas totalement convaincante. Gérard Lanvin est une nouvelle fois dans le même registre, celui d'éternel malheureux et énervé.
Ce film se déroule quasi-exclusivement dans une chambre d'hôpital. L'idée de base peut paraître originale mais on a parfois du mal à en saisir l'intrigue. Certaines scènes sont amusantes, d'autres plus plates. Au final, ce film fait passer le temps même s'il peine un peu à réellement divertir.
C'est du Jean Becker, donc rien à attendre niveau réalisation, tellement statique et inexistante qu'on se demande si l'ami Jean ne rentre pas chez lui à peine la caméra posée au sol (peut-être afin de voir les films de son génie de père?). Mais bon, cela a beau être gentillet, souvent simpliste et finalement sans aucun regard sur l'hôpital aujourd'hui, l'ami Jean a au moins le mérite de quitter sa campagne habituelle, et on gagne au change. Les personnages sont certes un peu caricaturaux, mais pas moins sympathiques, à l'image d'une jolie galerie de seconds rôles dont Claudia Tagbo et surtout l'étonnante Mona Jabeur en ado accro à Internet sortent aisément du lot, Gérard Lanvin nous offrant, lui, un grand numéro en râleur plus vrai que nature qui semble avoir été écrit sur mesure. Ajoutez à cela quelques répliques et situations assez savoureuses, et vous obtiendrez, malgré un début poussif et un dénouement faiblard, ce divertissement certes anodin, mais pas désagréable : si vous n'avez rien d'autre à faire...
Gérard Lanvin reste égal à lui-même dans le rôle du grincheux vieillissant Le scénario est original, on s’y croirait dans cette chambre d’hôpital Ça démarre dans la drôlerie pour s’achever dans le cliché tendresse A voir pour passer un moment de détente avec ou sans plâtre
A dire vraie, je n'était pas vraiment enthousiasmé à voir une énième comédie française d'1h15... , et voilà , encore un film bâclé qui n'a rien à raconter. Accident , Gérard Lanvin se retrouve dans une chambre d’hôpital et là , ça rentre, ça sort un bon moment jusqu'à ce que l'on retrouve les 4 ou 5 même personnages plus longtemps que les autres. Visiteurs sans charisme, dialogues mauvais qui n'apporte rien , on tourne en rond et on finit par s'ennuyer ferme. C'est l'occasion de voir une petite palette de toute les couches sociales déambulés dans nos chers hôpitaux avec à la clé une petite leçon de moral ... On a plutôt l'impression qu'il s'agit d'un film entre copains acteurs, tourné histoire d'arrondir les fin de mois...
Quand on regarde la bande annonce, on se dit "Encore une comédie française avec quelques jeux de mots qui font sourire et puis c'est tout". Or ce film est plus profond que ça. En effet, on ne se trouve pas devant une comédie, mais devant un petit film, sans prétention et très humain, avec des personnages qui ont chacun leur caractère, leur histoire qui nous touche. Un bon petit film, assez différent des films populaires.
Un film que l'on a voulu "humain", un film avec lequel on voudrait apporter de la tendresse, de la sagesse. Mais même si des efforts ont été fait dans ce sens et que ça sent les bons sentiments à plein nez, la réussite elle n'est pas au rendez vous. Un Gérard Lanvin dans le rôle d'un mec bourru (pour changer un peu hein?) qui reçoit la visite de différents personnages interprétés par "des acteurs" qui n'y croient pas eux même. Seule Claudia Tagbo s'en sort et semble y croire un peu malgré un personnage pas très convaincant. Reste le comique et le rire qui eux n'ont pas été repêchés et ont coulés à pic dans la Seine. Bref un film qui hélas sonne faux et finit donc par être ennuyeux.
Jean Becker sait toujours et encore analyser les personnes et les relations qui peuvent s'éatblir entres elles. Derrière ce titre très médiocre et cette affiche affligeante, le film n'est pas du tout ce qu'il paraît être. Le séjour hospitalier de Lanvin lui permet de prendre du recul par rapport aux autres, aux problèmes que traversent les personnes qui nous entourent mais dont ne savons rien. C'est une introspective dans les relations humaines, résumé ici dans un lieu où les hommes et femmes se retrouvent confrontés à des problèmes de peine, de douleurs, de souffrances, en étant sur le même niveau. Très bonne comédie de mœurs.
Belle prestation de Gérard Lanvin. J'ai cru à un huit clos.... On s'attache aux différent personnage, on a le sourire au coin des lèvres quelques fois et on passe un moment sympathique.
Jean Becker a sa petite musique à lui qui à longueur de "feel good movies" comme on les appelle aujourd'hui nous propose un portrait un peu naïf de la comédie humaine fait de personnages placés dans des positions incongrues ou inconfortables. Dans "Bon rétablissement !" c'est Gérard Lanvin dans le rôle de bougon au grand cœur qu'il affectionne qui bloqué à l'hôpital va apprendre par la force des choses à s'ouvrir à la différence et à la souffrance des autres. Les ressorts narratifs ne sont pas très nuancés et parfois artificiels sous la plume de Jean Dabadie que l'on a connu plus inspiré mais toujours sincères comme le cinéma de Jean Becker qui avec un peu de talent en moins n'a pas démérité de son père de ce point de vue. On peut se laisser prendre à cette galerie de portraits souvent touchants même si peu réalistes, portée par un Gérard Lanvin un peu plus concerné que sur certaines de ses récentes prestations à l'écran. A noter l'apparition sympathique et assez crédible d'Anne-Sophie Lapix en ex-fiancée du malade ronchon.