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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 novembre 2014
Bon rétablissement une comédie à prescrire matin, midi et soir contre la morosité... Gérard Lanvin en "vieil ours solitaire et grognon" nous faire rire et cela fait du bien tout simplement.
On y va pour passer une soirée sans prise de tête. Le bal incessant dans la chambre d'un Gérard alité va changer la vie de plusieurs personnes dans le film, en tout cas, il vous fera voir la vie en rose...
Mon compagnon et moi, nous avons beaucoup ri! Quel plaisir de ressortir du cinéma avec le sourire, et de sourire encore et encore en se répétant les scènes les plus comiques, et les nombreux bons mots. Nous dirons à nos amis d'aller voir ce film, c'est un petit bijou, les acteurs sont excellents, Lanvin en tête. C'est une très bonne comédie, mais pas seulement, le film aborde des questions sensibles, la place du malade à l'hôpital, la solitude, la détresse. On passe du rire à l'émotion, de l'émotion au rire, et ça fait un bien fou. Allez-y, vous verrez, je suis sûre que vous ne serez pas déçus!
Une comédie légère et bien plus fine qu'il n'y paraît, on rit beaucoup, on est parfois ému. Jean Becker aborde quelques sujets de société avec un regard toujours aussi humain, mais plus moderne que d'habitude. Lanvin est excellent, très drôle, Darroussin égal à lui-même, c'est à dire parfait, mention spéciale à Swann Arlaud, touchant et juste. Des dialogues qui font mouche, de petites phrases qui deviendront vite cultes. Un moment de vraie détente, enfin, dans cette rentrée ô combien déprimante! Merci M. Becker.
Quelle belle galerie de personnages ! Gérard Lanvin est génial en homme vieillissant (j'adore les dialogues de Jean-Loup Dabadide) au caractère pas facile et qui se retrouve cloué sur un lit d'hôpital avec tous les inconvénients que cette situation implique (en tous cas, encore très bel homme - pas de souci, il ferait la joie de bien des infirmières..). Tous les seconds rôles sont très bons : l'infirmière en chef, le kyné, le jeune sauveur (que j'espère revoir très vite dans d'autres films) , la très jeune fille, l'aide soignante et bien sûr le flic interprété par Fred Testot. Jean-Pierre Daroussin quel que soit son rôle est attachant et sympathique. Daniel Guichard en meilleur copain est très à l'aise et Anne-Sophie Lapix est charmante. On découvre petit à petit la trame. Jean Becker ne m'a jamais déçue, ses films sont toujours authentiques, frais, agréables à suivre et plein de bons sentiments qui font tellement de bien.
Un film qui fait "vieux", avec une histoire sans grand intérêt au rythme poussif. Le scénario, très mal construit, ne met pas assez en valeur le cheminement du personnages principal sur son lit d’hôpital qui va voir sa vie transformée par les personnes qu'il va croiser. On assiste donc à un enchaînement de scènes sans véritable construction dramatique (scènes qui pour certaines sont sans utilité, uniquement là pour meubler et essayer d'amener à 1h15 la durée du métrage), à un défilé de personnages sympathiques mais jamais crédibles (malgré un casting agréable). Bref un film ennuyeux et longuet (!!) sans émotions ni passion.
Heureusement que le film est très court (à peine une heure et vingt minutes) car a durée est optimale, une durée plus longue et tout cela serait devenu répétitif. La faiblesse principale du long-métrage vient de son côté statique. Vous me direz, forcément c’est un huis-clos hospitalier prenant pour personnage principal un accidenté de la route et les personnes qui gravitent autour… Donc avec comme quasiment unique décor principal sa chambre à l’hôpital… Mais beaucoup de réalisateurs parviennent à transcender leur huis-clos grâce à diverses trouvailles pour le rendre plus cinégénique (« Phone Game », « Buried », …). Ce n’est pas le cas ici, Jean Becker n’ayant jamais été un maestro de la caméra mais plutôt un joli conteur d’histoires, certains diront niaises, d’autres humanistes. Et ce n’est pas quelques flash-backs maladroits qui vont venir aérer cette affaire. Dans tous les cas ici, les images du film le font plus ressembler à un épisode de série médicale (voire pire) ou de téléfilm du lundi soir sur TF1 et on préfère le réalisateur lorsqu’il filme avec amour sa bonne campagne française comme dans « Dialogue avec mon jardinier » ou « Les Enfants du marais ». Sinon, c’est gentiment distrayant à défaut d’être inoubliable et Gérard Lanvin fait son Gérard Lanvin de comédie, ni plus ni moins. Les seconds rôles sont pour la plupart bons et les dialogues bien écrits mais ça ne dépasse jamais le stade de la pièce de théâtre filmée. On retiendra par ces temps de crise la bonne ambiance générale, quelques éclats de rire et sourires et quelques gentilles leçons de morale.
Je ne puis que vous encourager a prendre part a cette convalescence.
Découpage scénaristique excellent en 2 parties:
-satire du milieu hospitalier ( très tendre) avec des situations plus que réelles et des personnages aussi attachants les uns que les autres. -comment le personnage qu'incarne Lanvin (effectivement prodigieux comme tout le casting) s'est retrouvé dans ce lit d'hôpital et la chute, "somptueuse", m'a rappelé un titre d'un film de Klapisch qui m'inspire cette moralité: on ne récolte que ce que l'on sème mais parfois ça peut faire du bien. A recommander...
Un huis clos drôle et tendre en milieu hospitalier. Un Gérard Lanvin excellent qui profite de seconds rôles épatants, parfois interprétés par de surprenants comédiens (Anne-Sophie Lapix et Daniel Guichard en tête).
Lanvin-Becker...Voilà une rencontre qui s'annonçait prometteuse !... Lanvin, le Lino Ventura bougon au grand coeur. Becker, le chantre de la ruralité, auteur de films pleins d'humanité comme le merveilleux "Tête en Friche"... Hélas, ces deux-là se sont enfermés dans une fausse bonne idée, avec un scénario léger comme une feuille de papier à cigarette. Un homme victime d'un accident mystérieux se retrouve à l'hôpital. Il maugrée, peste et s'emporte contre son état d'inactif, et découvre les joies de la vie hospitalière. Cela donne lieu dans sa chambre à un défilé permanent de personnages qui viennent faire trois petits tours de show, et puis s'en vont. On a droit à tout, y compris l'apparition de vieilles gloires de la chanson ( Daniel Guichard, sympathique ! ), mais aussi une jeune première au cinéma ( Anne-Sophie Lapic ) dans un rôle improbable dans cette histoire. Bref, tout cela fait assez factice, sans lien, comme si l'auteur du roman dont est tiré ce film, avait voulu faire de la surenchère. Et la transformation du personnage de Lanvin, de coléreux misanthrope en mouton généreux, prête plus à sourire par sa naïve morale. Soyons toutefois honnêtes : on ne passe pas un mauvais moment à voir ce film. Lanvin est toujours aussi incisif et charismatique. Mais on oublie le film aussitôt l'avoir vu. Ce qui, pour un film de Becker, est carrément une disgrâce...
Coup de coeur pour ce 'petit' film sans prétention ni chichi. L'histoire de ce quasi huis-clos est simple, et procure un réel plaisir à travers tous ces portraits très bien esquissés. En quelques secondes, chaque personnage prend une très belle consistance, gravitant autour d'un Gérard Lanvin encore une fois impeccable dans son rôle du gars intègre au tempérament bougon. Les interactions, les échanges, la confrontation avec plusieurs réalités parfois dures, parfois plus légères, font de ce 'bon rétablissement' un chouette film français qui mérite le détour. Et surtout, on rit de bon coeur et on sourit le reste du temps. Ca fait un bien fou au moral.
PS : j'ai beaucoup apprécié le fait que les personnages se disent les choses, parfois maladroitement, parfois avec le coeur. D'une certaine manière, derrière le côté parfois désinvolte et léger, il y a cette belle maturité qui s'exprime.