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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 septembre 2014
Coup de coeur pour ce 'petit' film sans prétention ni chichi. L'histoire de ce quasi huis-clos est simple, et procure un réel plaisir à travers tous ces portraits très bien esquissés. En quelques secondes, chaque personnage prend une très belle consistance, gravitant autour d'un Gérard Lanvin encore une fois impeccable dans son rôle du gars intègre au tempérament bougon. Les interactions, les échanges, la confrontation avec plusieurs réalités parfois dures, parfois plus légères, font de ce 'bon rétablissement' un chouette film français qui mérite le détour. Et surtout, on rit de bon coeur et on sourit le reste du temps. Ca fait un bien fou au moral.
PS : j'ai beaucoup apprécié le fait que les personnages se disent les choses, parfois maladroitement, parfois avec le coeur. D'une certaine manière, derrière le côté parfois désinvolte et léger, il y a cette belle maturité qui s'exprime.
un film assez drôle, bien ficelé. on s'attache aux personnages.... les acteurs sont supers. je conseil ce film à tout le monde. je suis très difficile, mais là, j'ai été conquise. bon film les amis.
Ce film est l'un des pires navets qu'il m'ait été donné de voir, et c'est d'autant plus triste compte tenu de la présence d'acteurs excellents, qui nous avaient habitués à des choix de scénarios incomparablement plus éclairés jusqu'ici ! Absence d'histoire, dialogues complètement creux, émotions gratuites et surjouées, vannes débiles qui tombent complètement à l'eau... On n'y croit pas, on s'ennuie, on se sent floué au vu du d'un produit plus que sur-vendu dans le synopsis ! Chose qui ne m'est quasiment jamais arrivée, j'ai failli quitter la salle avant la fin du film. La curiosité d'assister à ce spectacle affligeant jusqu'au bout l'a tout de même emportée, mais rester jusqu'au générique de fin m'aura seulement permis de conforter mon impression générale : lamentable.
Un bon moment passé avec tous les personnages aussi sympathiques les uns que les autres. Un Gérard Lanvin vieillisant mais il n'est pas tout seul...et puis ça lui va bien, ça le rend touchant.
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2,5
Publiée le 5 octobre 2018
Il y a dans ce nouveau film de Jean Becker un point de vue exact sur le milieu (un peu hostile au dèpart) de l'hôpital! Quand on y arrive, on croit qu'on va se reposer, on croit que l'on va être tranquille...mais en fait le couloir de l'hôpital et la porte de la chambre ressemblent à un thèâtre de boulevard! Des entrèes...des sorties...en permanence, et Gèrard Lanvin (excellent en sexagènaire bougon) se doit de composer avec ça [...] "Bon rètablissement" n'est pas un film sur l'hôpital mais plutôt un film sur la renaissance! Un beau sujet, mais moyennement servi par des interprètes de second plan comme Fred Testot, Mona Jabeur, Anne-Sophie Lapix ou Maurane qui vient de nous quitter! Les rencontres sont parfois caricaturales mais souvent subtiles comme avec ce jeune prostituè campè par le prometteur Swann Arlaud! spoiler: L'èmotion est finalement au rendez-vous quand Pierre èvoque la mort de sa femme! Dommage que cette èmotion là ne soit pas plus approfondie par Becker. "Bon rètablissement", c'est ni plus ni moins une rèhabilitation de ce qu'on pourrait trouver anormal...
Le film est très librement adapté du roman éponyme de Marie-Sabine Roger (2012) que Jean Becker avait déjà mis en image avec "La Tête en friche" (2010). Nous voici donc dans le (quasi) huis clos d'une chambre d'hôpital où un vieux bougon se voit contraint de vivre au sein de la communauté en blouse blanche. Cette petite comédie ne manque pas de qualités mais trop souvent les bonnes idées sont peu approfondies, finalement on survole le sujet. Il aurait fallu un tout petit peu plus de "Hippocrate" (film 2014 de Thomas Lilti) ; comme il aurait fallu un peu plus de "Bon Rétablissement" à "Hippocrate" d'ailleurs. Un bon petit film mais qui a un petit goût d'inachevé.
Nous sommes d'accord, Jean Becker ne sera jamais un réalisateur cherchant à marquer l'histoire du cinéma avec des films novateurs ou expérimentaux. Il s'est toujours contenté d'être un excellent artisan ayant le sens du rythme et capable, le plus souvent, de passer rapidement du registre de la comédie à l'émotion et vice-versa. Bien entendu, cela n'a jamais été suffisant pour lui assurer la cote qu'il méritait auprès de la plupart des critiques ! L'âge venant, ses films sont de plus en plus courts ce qui est loin d'être un défaut. "Bon rétablissement !" est un de ses meilleurs films : filmé à 90 % dans une chambre d'hôpital, il alterne avec bonheur les moments très drôles, avec les dialogues succulents de Jean-Loup Dabadie et les moments tendres ou émouvants. Figurez vous qu'il arrive aussi à glisser au moins deux séquences liées aux conditions sociales de notre époque : la difficulté qu'ont les étudiants à se loger vu le prix des loyers ; le problème des adolescentes de 14, voire 12 ans qui se retrouvent enceintes. Pour tenir la tête d'affiche (il est pratiquement de tous les plans !), Jean Becker a eu la chance (le talent ?) de tomber sur un Gérard Lanvin des grands jours, "vieux" ronchon se laissant gagner par les émotions, le reste de la distribution contribuant également à la qualité du film. Après "Hippocrate", sorti il y a 3 semaines, une chose est sûre, l'hôpital réussit bien au cinéma français.
L’hôpital selon Jean Becker, ce sont des infirmières aimables comme des portes de prison, qui ne savent pas ce qu'elles font là, qui viennent dans la chambre pour fumer par la fenêtre. Ce sont aussi des chirurgiens qui répondent à leur téléphone en pleine consultation. Des patients qui naviguent entre les étages et squattent la chambre d'autres patients pour leur piquer leur ordinateur. Bref, Bon rétablissement ! n'est pas un portrait de l'hôpital en France. Ou alors, il serait sacrément à côté de la plaque. Non, c'est le portrait d'un homme renversé par une voiture et qui finit dans la Seine avant d'être sauvé par un prostitué. Toute une galerie de personnages accourront à son chevet : le frère blasé (Jean-Pierre Darroussin), le flic qui cherche et trouvera un père de substitution (Fred Testot), le jeune paumé (Swann Arlaud), une adolescente enceinte (Mona Jabeur). Des personnages plutôt attachants à leur manière qui mettent en valeur Gérard Lanvin dans un nouveau rôle d'ours mal léché qui cache en lui des trésors d'humanité. Une humanité à laquelle ne doit pas être étrangère Jean-Loup Dabadie qui signe les dialogues du film. Un dernier mot sur la présence d'Anne-Sophie Lapix dont il s'agit du premier rôle au cinéma. J'espère qu'il fera des petits car je la trouve très, très, très, très, séduisante. Et elle n'est pas ridicule comme actrice. Loin s'en faut. J'ai vu bien pire chez des comédien(ne)s professionnel(le)s. Alors, s'il vous plaît messieurs les producteurs...
L'inamical de service se retrouve bloqué à l'hôpital et avec lui un tas de personnages aimants. Gérard Lanvin prête ses traits à ce personnage qui semble pouvoir changer, aimer et Jean Becker est aux manettes, loin de nous réjouir d'une grande évocation, Bon Rétablissement est intimiste et discret.
depuis le cultissime "les enfants du marais" (quelle aventure) ,JEAN BECKER est le seul réalisateur français dont je suis les films a chaque sortie . il peut alterner avec l'excellent (les enfants du marais ,dialogues avec mon jardinier) et le moyen mais attachant (deux jours a tuer ,la tête en friche) malgré qu'on restes sur sa faim avec "bon rétablissement " je suis obliger de l'inclure dans la catégorie passable car rien ne décolles dans cette histoire ,beaucoup de choses sont mise en route et pratiquement aucune n'as de finalité et malgré le talent de LANVIN ,les dialogues auraient du être plus pousser on attends quelque chose tout le long qui au final ne vient pas DOMMAGE !!!!!!!
« Bon rétablissement », ou quand le colérique Gérard Lanvin se voit dans l’obligation de séjourner quelques temps à l’hosto après avoir été renversé par un chauffard. Je ne sais pas pourquoi, mais pendant toute la durée du film, je n’ai cessé de m’imaginer la tête qu’aurait eu le film si on avait mis Jean-Pierre Bacri à la place de Lanvin. Mais peu importe, car ce dernier fait très bien le boulot, et se montre toujours aussi charismatique et râleur. Le souci, c’est qu’il est tout de même assez esseulé. Le reste du casting a beaucoup de mal pour tenir la route. Claudia Tagbo a beau être moins insupportable qu’à l’accoutumée, il n’empêche qu’elle n’a rien à faire ici. Jean-Pierre Daroussin est bien (comme souvent) mais est exploité à minima. Fred Testot, Maurane, Daniel Guichard et Anne-Sophie Lapix ont une importance équivalente à celle de Nadine Morano au sein de l’UMP. A noter tout de même que la petite Tahitienne de 14 ans est sacrément culotée mais finalement assez sympathique. Le dernier film de Becker, à mon avis, ne doit son « salut » qu’à Lanvin, qui le porte sur ses épaules de la première à la dernière minute. Très franchement passable.
Malgré un scénario un peu léger et répétitif (la majeure partie du film se passant dans une chambre d'hôpital), on passe un très bon moment grâce à des dialogues savoureux, à des scènes très drôles (le kiné) et d'autres plus émouvantes, et surtout grâce à la qualité de l'interprétation de Gérard Lanvin mais aussi de Jean-Pierre Darroussin ou encore Claudia Tagbo et Anne-Sophie Lapix qui ne sont pas comédiennes à la base mais se révèlent ici fort convaincantes.