Film complétement déjanté avec des personnages très loufoque. Un scenar malgré tout original, et assez rythmé. Reste toute la dernière partie ultra grand guignolesque. Le film a un coté Tarentino. Les acteurs se défendent bien. Un film un peu OVNI...
Un film de Sion Sono amusant mais presque sage par rapport aux autres films que j ai pu voir de lui. Il y a tout de même quelques bonnes idées de mise en scène, un côté décalé, généreux et un rythme frénétique qui rend le film assez jouissif. Mais j ai eu par moment des impressions de déjà vu ce qui est un comble pour un réalisateur normalement si atypique.
Pendant toute la première partie je me disais 'mais c'est quoi ce cirque...' tant ça part dans tous les sens de façon assez incompréhensible, ce n'est que dans la deuxième partie que les choses se mettent en place. Et là c'est un délire total de combats au sabre et à la mitraillette, un joyeux carnage jouissif avec des bras et des têtes qui volent dans tous les sens et des centaines de jets de sang numérique. C'est très drôle et on comprend bien le message d'amour au cinéma en général et plus particulièrement aux films de combats asiatiques. Mais "Why don't you play in the hell" est globalement bien trop long à cause d'une première moitié très foutraque, donc je n'ai pas totalement adhéré au délire.
Certes, c'est sanglant au possible et les acteurs cabotinent à mort, mais le scénario est à l'avenant ! Sorte de "La nuit américaine version yakuza", ce film met trop de temps à démarrer (environ une heure ! ) et on décrochera alors assez vite. Et même si le final à la Tarantino pourra nous régaler, il arrivera trop tard et les pantomimes des interprètes auront eu raison de nous avant ! Heureusement, il y a la ravissante Fumi Nikaidô, mais elle ne sauvera pas le métrage !
Why Don’t You Play in Hell est un ovni, que j'ai trouvé dur à apprécier. Il joue dans tous les registres à la fois, à mélanger histoire de yakuza avec des jeunes qui veulent filmer des trucs cools, le tout avec un rythme à 1000 à l’heure qui n’aide pas à comprendre le scénario déjà bien farfelu. La mise en scène reste cependant excellente et l’originalité m’a tenu en haleine au début, mais ça s'essouffle assez vite dans un film assez incompréhensible selon moi.
On l'a attendu ce dernier film de Sono (3 sont déjà sortis entre-temps au Japon). Mais cela valait la peine! Après deux films mélo-dramatique, sérieux et post-fukushima ("The Land of Hope" et "Himizi"), on retrouve un film plus pop, déjanté, violent mais tout aussi politique. Sono l'a décrit comme sa bibliographie, comme un homme qui est assoiffé de cinéma. Il s'oppose à un cinéma japonais moins politique et osé qu'avant. Mais qui sont plus moralisateur. En voulant casser ceci, il sort "Why Don't You Play in Hell?" où un jeune se retrouve embarqué dans les yakuzas et doit filmer des scènes de combats entre les mafias japonaises. Histoire originale, personnage haut en couleur (on retrouve les mêmes acteurs que d'habitude). Un film déjanté, peut-être un peu trop avec quelques plans bizarres mais un ensemble vraiment bien maîtrisé.
En tant que grand fan du cinéma japonais, j'ai adoré « Why Don't You Play in Hell? ». Ce thriller d'action comique et décalé est une expérience unique et déjantée. Au début, les histoires semblent décousues, mais tout prend sens à la fin. Sono mélange les genres et rend hommage au cinéma en 35 mm avec une passion palpable, rappelant l'approche de Quentin Tarantino. Le film suit un groupe de jeunes passionnés de cinéma, les « Fuck Bombers », qui rêvent de réaliser un film épique. En parallèle, deux clans yakuza, Kitagawa et Muto, sont en conflit. Muto promet à sa femme, en prison depuis dix ans, de faire de leur fille une star de cinéma. Les jeunes cinéastes et les yakuza s'unissent pour tourner un film au milieu d'une véritable bataille sanglante. Ce film est une lettre d'amour au cinéma japonais, rempli d'action, de violence stylisée et d'humour. Les performances de Jun Kunimura, Shin'ichi Tsutsumi et Itsuji Itao sont remarquables. Malgré quelques longueurs, l'énergie et l'originalité du film en font une œuvre mémorable. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un film complétement déjanté, un cartoon avec des personnages haut en couleur. Des acteurs qui surjouent un peu, mais c'est à cause de l'histoire qui part dans tous les sens, avec des rebondissements à foison. Ma note sera 12.5/20, car j'ai aimé l'humour noir, et je n'ai pas vu les 2 h passées, de cette comédie sanglante.
Ah, le voilà ! Le Shion Sono de Love Exposure est de retour ! Ce que je veux dire par là, c'est qu'entre ce film et Why don't you play in hell on peut constater des liens serrés, surtout au niveau de la gestion de la folie dans le film. Malgré la dynamique quasi-constante du cinéma de Sono, il m'a fallu une bonne heure pour rentrer dans le film. C'est l'heure qui a posé les bases, les personnages, l'univers. En somme, rien de bien follichon. La folie, la vraie, elle intervient par la suite et ce jusqu'à la fin, et là c'est du génie. Un message d'amour au cinéma, presque le meilleur qu'on aurait pu faire. Je ne vais pas raconter le film bien sûr, parce que ça ne se raconte pas, ça se découvre, et c'est tellement jouissif, c'est tellement barré, c'est tout ce que j'aime. Mon seul regret : le fait qu'il y est une fin. Je me rends compte maintenant pourquoi Love Exposure durait quatre heures, c'est parce que l'univers du cinéaste à mes yeux est étrange et désarçonnant, mais finalement, une fois qu'on y entre, on y est si bien qu'on ne veut pas en sortir. Et j'aurais aimé rester un peu plus. Quoiqu'il en soit, je chipote. C'est un excellent film, à voir si vous aimez ce qui est déjanté.
Après des mois de recherche, j’ai enfin pu trouver ce film dont on m’avait tant vanté les mérites et la folie, je l’ai regardé, je l’ai adoré. « Why Don’t You Play in Hell » nous présente deux clans yakuzas en guerre pendant qu’une jeune bande de cinéastes cherche à réaliser son premier film et que la fille du chef d’un des clans yakuza veut devenir actrice… C’est une pure folie ! Sur 2h10 de film on n’a pas le temps de s’ennuyer, les personnages sont tous complètement dingos, l’amour pour le cinéma n’a jamais été aussi bien déclaré, et le sang coule à flot, que demander de mieux dans un long-métrage de Sono Sion ? En effet, c’est à Sono Sion que l’on doit cette pépite cinématographique insolite. Ce réalisateur ne cessera jamais de nous étonner tant il y a de genres différents dans ses films (les yakuzas avec celui-ci, la comédie musicale avec « Tokyo Tribe », le thriller érotique avec « Guilty of Romance », le film de sérial killer avec « The Forest of Love », et bien d’autres), même si son « Prisonners of the Ghostland » est l’un des pires films que j’ai vus, mais passons…
Je dirais que W.D.Y.P.I.H se compose en 3 temps : -1 : La découverte des personnages, leurs passions, leur métier et leurs ambitions. -2 : Le début de l’aventure avec les mêmes personnages mais 10 ans plus tard où les conflits commencent à se faire sentir et où les cinéastes et les yakuzas se rencontrent. -3 : Enfin, la création d’une scène de bataille qui est le point culminant de l’histoire, permettant aux héros d’exprimer librement leurs pulsions meurtrières. Car oui, les 30 dernières minutes du film sont une immense scène de bataille entre les deux clans yakuzas, seulement armés de katanas, et filmée par l’équipe de cinéastes (c’est une mise en abyme : un film dans le film), et autant vous dire que ça tranche, ça déchire, découpe, ça « sharkle », mais je vous assure qu’on prend autant son pied que si on regardait la scène finale de la bataille dans « Avenger : Endgame ». Côté acteur, vous ne les connaissez probablement pas sauf un : le superbe, le grandiose, le magnifique Jun Kunimura qui joue le chef du clan yakuza « gentil » ; cet acteur a joué dans je ne sais combien de films, et il est toujours excellent quel que soit le rôle. Un des seuls points négatifs que je citerai, c’est les effusions de sang lors de la scène de bataille qui ne sont vraiment pas réalistes, on croirait du dessin-animé, mais on pardonne.
Donc pour moi, « Why Don’t You Play in Hell » est un des plus grands films du genre délirant que j’ai pu voir de toute ma vie.
Sion Sono est un génie. "Why don't you play in hell" est seulement le deuxième film du réalisateur que je regarde après le magnifique "Love Exposure" et je peux pourtant déjà affirmer que Sion Sono est un génie. "Why don't you play in hell" vous fera bêtement sourire pendant 2 heures, un film dans lequel sont parfaitement mêlés humoir noir, musiques, action, clins d'oeil, le tout formant le meilleur film déjanté de ces dernières années. Hirata réussira-t-il à créer le plus grand chef d'oeuvre de l'histoire ? Le film vous le dira, Sion Sono lui, semble s'en rapprocher.