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marseyopolis
18 abonnés
259 critiques
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0,5
Publiée le 10 novembre 2013
Un film dispersé, sans contenu, mal foutu, avec une animation proche de l'escroquerie, baclée, paresseuse, et une histoire qui alimenterait tout juste un modeste court métrage… C'est quoi ce délire de lauriers décernés par les critiques qui m'ont fait foncer dans une salle obscure pour subir une heure dix de pas grand chose qui m'a semblé durer une demi journée, c'est quoi ces incrustations dignes des plus mauvaises émissions de l'ORTF d'il y a quarante ans ? Elle est où la poésie dans ce capharnaum mal maitrisé ? Elle aurait pu y être, pourtant. La magie dure le temps des six ou sept premières minutes. A près, on sombre. C'est vraiment pas une question de manque de moyen, ni de principe d'animation. Les bons sentiments ne font pas les bons films, les histoires sans interet non plus.
Dans ce documentaire-film d'animation très original, l'histoire d'amour du réalisateur se retrouve contrariée par l'histoire d'un pays : l'Iran. Ce film fait revivre avec nostalgie et une infinie poésie cet amour perdu, perdu dans le chaos de la guerre et de l'intolérance ... Très réussi.
Excellent, très beau film, très original. J'ai vraiment passé un beau moment, c'est une expérience artistique. Chercheur de divertissement pur s' abstenir
Jasmine Un film fait de bouts de ficelle. Un film fait du bout des doigts. Un film fait par amour. Un film tendre, poignant, troublant. La naïveté des matières utilisées, la maladresse poétique de son auteur, la rudesse des matériaux, le polystyrène expansé résidu décoratif industriel, la pâte engluée, tout devrait concourir à la lourdeur, et c’est la légèreté qui prime, qui s’exprime, une certaine grâce qui domine. Reste la triste histoire de deux êtres qui se sont croisés, qui avaient tout pour s’aimer et que la révolution iranienne à malaxés comme de la pâte, brisés comme de la pâte. On ne sait pas ce qu’est devenue Jasmine, on pressent que sa vie a été alimentée par la révolte et le courage. Alain Ughetto est retourné à sa pâte à modeler comme autrefois, jeune homme à la recherche du mouvement animé. D’Aix à Marseille il n’y a qu’un petit pas, nostalgique. Téhéran aurait demandé un pas de géant, fantastique. La force a sans doute manqué. On s’en attriste. Daroussin fait merveilleusement passer ce temps de désespérance et de regrets étouffé par le souffle de ces deux amours perdus qui n’ont pas réussi à fusionner. Une mélancolique histoire d’amour qui semble ne pas vouloir mourir, malgré trente ans passés.
Avec bcp de force, ce film dit combien les histoires d'amour vécues pendant les grds bouleversements de l'histoire sont souvent les plus excitantes, les plus poignantes et lyriques. Il restitue avec bcp de vérité la période de la chute du shah et de la révolution khomeyniste. Avec une grde économie de moyens dit l'intimité passionnée des amants, les conversations politiques entre voisins, la vie du quartier dans la fièvre révolutionnaire, et Téhéran la grande métropole prise dans le tourbillon de l'histoire. Le film dit les phases d'une passion amoureuse et celles des passions révolutionnaires, d'abord pour abattre le tyran, puis les attentes de la population, puis la répression et la terreur fondamentaliste qui s'abattent et brisent tous les espoirs. Courrez voir ce film, vous ne le regretterez pas!