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Henrico
164 abonnés
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2,5
Publiée le 1 mai 2019
Les comédiens sont excellents, et les répliques sont très travaillées. Mais quatre problèmes plombent ce nouveau film d'Olivier Marchal. Un, son rythme peu dynamique ; deux, sa structure narrative trop répétitive, présent flash-back, présent flash-back, en permanence; trois, son recours à des ressorts dramatiques parfois grossiers, et quatre, le trait psychologique de certains personnages, un peu trop appuyé, les rendant un peu pareils à des clichés. Du coup, ce Borderline, nous apparaît beaucoup plus comme un tract sociétal qu'autre chose. Un tract qui fonctionne comme une machine à baffes dans la gueule de la hiérarchie policière et politique. Des baffes, certes bien envoyées, et ô combien méritées, mais qu'il aurait fallu raffiner et varier. Comme cela avait le cas dans son chef-d’œuvre : 36 Quai des Orfèvres, et son excellent MR 73.
La véracité des propos scénaristes qui ont côtoyés la police française n’est pas sujette à caution pour ma part, la discrète sortie en téléfilm est sobre. On sent l’honnêteté dans la description de leurs métiers, la loyauté et tant d’années de service rendu est le reflet d’un malaise, de l’angoisse, de la faiblesse. Une pression hiérarchique exercée pour des résultats exigés, les rapports écrits noir sur blanc, en conclusion d’abord avant de juger puis après de savoir et d’avoir tous les éléments en jeu avec ce regard neutre. Les méthodes de travail des flics à l’ancienne m’est égale, entre le passé et le présent, il y a continuité du service d’Etat à cautionner cela caché derrière le drap sous couverture du cadre strict déontologique. La mise en scène n’utilise pas de poing sur la table pour se faire entendre comme à son habitude, laissons de côté les points négatifs. Tout porte l’intérêt dans cette interrogatoire, celui de la commissaire sur son accusé ripoux et combien d’autres si besoin exposés, intéressante de bout en bout et interpelle tout au long des conversations, chacun tire profit de l’autre dans leurs propres intérêts personnels, professionnellement parlant, comme le veut un certain code d’honneur. L’exposition de la vie privée qui affecta la famille, une sincérité touchante, la réalisation est convenue, au rappel de ce final attendu qui part en cacahuète sans surprise, veut vouloir dire que cette semi fiction n’est qu’une libre adaptation de l’histoire de ces anciens flics. On n’entre pas dans ce corps du métier de la sécurité de ce pays par plaisir ni vocation, de grand-père au petit-fils et de père en fils, un lien d’appui et la recommandation ambiguë des hautes instances influentes peu recommandable.
Je fais sans doute partie d'une minorité, mais pour moi quelle déception ! Une histoire vraie: certes, celle du Commissaire Neyret à Lyon il y a quelques années. Je j'ai pas voulu chercher sur le net pour savoir comment fint cette affaire, je le ferais plus tard. Mais dans le film l'histroire se termine d'une manière non crédible. Pas de détails si vous voulez voir le film : mais c'est exactement comme si vous veniez d'être cambriolé, vous êtes policier, on frappe à votre porte dans le style ouvre, ouvrez, vous dormiez, c'est la nuit vous ne prenez pas votre révolver, vous ouvrez gentiment la porte et on vous tire trois balles en pleine tête. Une femme vous attends,pleine d'espoir, RV dans 20 minutes, il n'arrive évidemment pas et auboutde 2 heures elle va se coucher tranquillement. Et ne prévient personne. Accessoirement plein de flash back dont un deux fois de suite !!!! et l'interprète principale nullissime.
Très beau téléfilm d'Olivier Marchal, qui prend son temps, sait capter chaque instant, chaque visage, et ne fait pas dans la surenchère. Certains trouveront ça long et sans action, mais le propos ici est de montrer la grosse galère dans laquelle est impliqué le commissaire Gavat qui emploie des méthodes contraires à l'étique mais qui pourtant donnent des résultats exceptionnels. Très belle interprétation de Bruno Wolkowitch d'ailleurs, poignant de bout en bout. La scène finale nous procure un ultime choc émotionnel car spoiler: l'enquête était enfin terminée, il était attendu par la jolie policière pour en tête à tête sympa, mais comme un idiot il ouvre la fenêtre au lieu de se méfier et de se barrer...
Comme toujours un grand film d'Olivier Marchal. Superbe mise en scène, excellents acteurs, excellent scénario et dialogues. Et pour couronner le tout, une musique aussi jolie que subtile. On attend le prochain !!!!!!!!
Pour nous plonger dans l'univers procédurier de la police et poser son ambiance (afin de nous conter l'histoire du commissaire Gavant), Olivier Marchal joue sur la lenteur, mais cela dessert le film... et le temps parait bien long... toutefois, il montre bien encore les bons et mauvais côtés du monde de la police. Les acteurs jouent très bien leurs rôles dévoilant doutes et certitudes de leurs personnages.
Olivier Marchal et la télévision, c’est une grande histoire car il commençait le travail d’acteur et de scénariste pour le petit écran. Ici, le réalisateur nous offre un téléfilm de très bonne qualité. On sent l’expérience d’Oliver Marchal avec le format télévision. La mise en scène est menée, intense et nerveuse et proche de celle de la série « Braquo ». Au niveau du scénario, je pense que c’est un peu trop classique par moment, un peu du déjà vu mais je comprends également ce que Olivier Marchal voulait faire à travers ce film. Il voulait rendre hommage aux flics à l’ancienne et de montrer à quel point ça a changer en quelques décennies (que ce soit du côté flic et voyous). On reconnait également la patte Marchal à travers l’écriture des personnages qui est toujours aussi présente et importante pour le réalisateur/scénariste.
N'hésitez pas à consulter la critique complète et détaillée sur mon blog.
Olivier marchal est toujours efficace lorsqu'il s'agit de brosser les portraits de "flics". Encore une fois on assiste à un film de bonne facture avec en toile de fond un univers pas franchement folichon, avec des policiers qui fricotent avec la pègre pour sortir des affaires. Olivier Marchal est sans concession et connait bien ce milieu et ses limites. Le scénario est bon, les interprétes justes. Un bon moment pour ceux qui aiment le genre policier "vrai".
Déçu par Olivier Marchal (quand on connaît son passif en terme de film de flics). Le sujet n'est abordé qu'à demi mots. On reste clairement sur notre faim. Prestation des acteurs sans plus.
Franchement, je m’attendais à mieux car même si le fait que l'histoire est vraie, le téléfilm ne décolle pas. Il y a un manque d'entrain général, un rythme mollasson qui donne envie de rester devant l’écran plus par curiosité de voir la fin que d'y suivre le déroulement. C'est un téléfilm avec ce que cela comporte comme inconvénients: une réalisation bancale, des scènes coupées et des acteurs très moyens...à part peut être le principal intéressé. A voir si on veut absolument connaitre cette histoire mais on aura du mal de la vivre de intérieure.
Pas d'enquête réelle, juste la trame de l'histoire qui se partage entre la garde à vue de Blain et ses propres flashbacks. Néanmoins, on s'attache à Blain. La fin est déroutante. Marchal nous pose cette question en faisant ce film : Qu'est ce qu'un bon flic ? Cependant entre le flic qui fricote avec les gangsters et les autres qui assis derrière leur bureau, respectent le protocole, on ne trouve pas la réponse après avoir regardé ce film et on peut même s'apercevoir que Marchal veut sûrement dénoncer la politique des chiffres et du résultat, politique lancée par les hauts-fonctionnaires et ministres à la tête de l'état. Ainsi, ce long-métrage de Marchal nous fait réfléchir sur notre système judiciaire et policier. C'est finalement un film plus politique qu'un thriller ou un policier.
Sans réellement frôler l'excellence, Olivier Marchal reste fidèle à ses convictions et à sa thématique favorite. Un polar fort et intéressant avec des acteurs et une histoire convaincants mais qui n'est pas exempt de défauts : une réalisation trop sobre et classique et quelques clichés de flics "bad boys" mais finalement considérés comme des martyrs. Une intrusion intéressante au coeur de la police lyonnaise, idéale pour les âmes en manque d'intrigues policières.
Encore un très bon "télé"film d'Olivier Marchal, relatant l'affaire qui a éclaboussé la Police Lyonnaise : l'affaire Michel Neyret. Dès les premières minutes on retrouve la "patte Marchal", moins glauque que "36" ou "mr73" mais toujours aussi sombre. Bruno Wolkowitch est excellent et très touchant, Patrick Catalifo, que l'on voit peu, est très bon et Catherine Marchal impeccable. Peu être trop de flash-backs pour ceux qui n'aiment pas, mais un peu plus "d'humour de flic". A voir pour les amateurs du genre, aux les détracteurs d'Olivier Marchal, passez votre chemin.
Olivier Marchal est décidément très bon dans le registre du polar. Une fois encore, il réussit à mettre en place une vraie ambiance de film de "flic", et nous offre un téléfilm du niveau d'un long métrage cinéma.