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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 août 2014
J'avais un peu peur de ne pas réussir à rentrer dans le film. Zach Braff a le rôle de "Scrubs" autant que Duchovny celui de Fox Mulder. Je me permet cette comparaison car je trouve que le terrain de leurs rôles est assez semblable, et qu'à de nombreuses reprises Braff essayait de le copier sans l'égaler. (J'ai d'ailleurs eu le même sentiment en regardant "New York Melody"Il faut dire que le personnage de Hank Moody est particulièrement fort, original et difficilement égalable.Passé cette déception, le film évolue et le personnage se démarque. Certaines scènes drôles, pour le coup, m'ont fait VRAIMENT rire. Le film contient un petit charme et une certaine tendresse assez touchante. Agréable à regarder, il passe malgré tout à côté du "Grand film" avec des acteurs pas toujours très inspirés, et à côté d'un film un peu au dessus du "film agréable" à cause d'un scénario trop décousu, avec trop peu de folies...
Le rôle de ma vie...de Zack Braff. Je préfère mille fois le titre en anglais «Wish I was here» à cette traduction qui ne reflète en rien le contenu du film. Le pitch ? Aidan, marié, deux enfants, comédien en galère, un frère geek, et un père qui se meurt du cancer. L’équilibre de cette famille part à vau l’eau et Aidan va tâcher de tout remettre en ordre sans jamais renoncer à ses principes.Ok, c’est un feel-good movie, plein de clichés, de scènes déjà vues, de séquences déjà filmées (et parfois mieux) par d’autres, mais on ne peut retirer les deux choses essentielles de ce film : la sincérité et l’honnêteté.Ca ressemble à Boyhood, sorti il y a quelques semaines, à un épisode géant de Parenthood (la série), c’est un film américain type, et je dirai même plus un film californien. Comme je l’ai déjà dit, j’adore observer ces gens, leur mode de vie, leur rapports avec leurs semblables, tellement proches et en même temps si loin de nous. Il y a dans «Le rôle de ma vie» énormément d’humour, mais un humour gris, qui caresse dans le sens du poil en même temps qu’il les rebrousse. Il y a plein de maladresses, mais ces petits cailloux dans nos chaussures sont autant de moments où Zack Braff met le doigt où ça fait un peu mal. A côté de cela, il y a bon nombres de scènes très réussies, émouvantes, positives, même si le tout est un peu bringuebalant. Je recommande !
Inclassable parce que jouant sur divers thèmes (comédie, drame, fantastique...), mais un film qui justement intervient sur divers sujets qui gouvernent notre vie (la mort, la famille, le travail...). Tout cela rend ce film très riche en moments divers (émotion, rire, tendresse...), mais aussi le rend parfois difficile d'accès...
Il a fallu attendre 10 ans après son fabuleux premier film pour que Zach Braff revienne à nouveau sur le grand écran en tant que réalisateur. Attente longue mais quand on voit le résultat final, on est enchanté. Cette comédie dramatique sur un ton de Sundance nous captive du début à la fin. Les thématiques de la religion, la famille et le travail s'entremêlent à la perfection. On rit, on pleure de façon naturelle sans se sentir manipuler.Vivement le prochain Zach Braff !
Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de film, je pensais voir une comédie avec une petite morale, ce film est plein d'humanité, il y a de jolis plan, des personnages attachant. On passe du rire aux larmes avec beaucoup de facilité. On passe un moment riche en émotion.
On se souvient encore avec ravissement de la candeur et de l’originalité de « Garden State ». Zach Braff pour son premier film avait alors réalisé un véritable petit bijou. L’attente d’un second film (au sens propre comme au figuré) était fiévreuse. Il aura fallu 10 ans… 10 années écoulées où le réalisateur a perdu en fraicheur. On ressent dans le scénario toutes les désillusions d’une carrière en dent de scie, mais aussi les aléas de la vie de famille… une compilation de vie exprimée… Du classique, presque du banal… Sentiments et ressentiments trop condensés sans doute, ce qui fait que la première demi-heure est presque insupportable. On retrouve heureusement par la suite quelques moments de grâce et cette indéniable foi que voue Braff à un optimisme sans faille et, disons-le communicatif. Mais les baisses d’intensités finissent par lasser et l’on se surprend à attendre au plus vite un dénouement (hyper convenu et prévisible) avec une certaine impatience. C’est la dure loi du « second film » (il en va de même pour les livres), les réalisateurs forts de leur première expérience veulent se surpasser et épater, mais finalement en font trop. Ce film, pour Braff, n’est assurément pas le film de sa vie.
On s'esclaffe souvent à certaines répliques, on est ému parfois, mais on finit quand même par s'énerver un peu face aux facilités du scénario. La chronique familiale douce-amère sur fond d'Hollywood est une veine largement exploitée et il manque ici un peu de tranchant, un poil de méchanceté pour équilibrer le côté gnangnan et trop prévisible de certaines situations. L'humour juif n'atteint pas ici les sommets d'un Woody Allen et la peinture de l'arrière-salle des studios de cinéma est à peine esquissée. Le mélo sentimental, la description de la mort du père sont longuets comme les scènes oniriques et cassent un rythme déjà peu enlevé.
Depuis dix ans, que Zach Braff a en grande partie consacré à la série Scrubs, nombreux étaient les spectateurs qui attendaient avec impatience un second long-métrage de la part de l’auteur du très réussi Garden State. Si ce premier film puisait sa force lyrique dans le thème, aux inspirations autobiographiques, du retour sur les terres de sa jeunesse d’un jeune homme, Le rôle de ma vie est à l’inverse bâtit autour de la thématique de l’acceptation de ses responsabilités par un homme d’une quarantaine d’années (encore une fois incarné par Braff lui-même dans un rôle qui s’apparente au devenir du personnage de son précédent film) vis-à-vis de ses enfants et de son père mourant. Son personnage de rêveur un peu désabusé devient rapidement attachant, d'autant que son introspection s’agrémente d’un ton comique, en particulier autour de son rapport au judaïsme, et que ses moments passés en famille sont écrits avec une délicate sincérité. Le gros manque à gagner apparait dès lors qu’il parvient enfin à donner à son existence la part de fantaisie dont il avait besoin et que, de notre côté de l’écran, on ne voit jamais réellement décoller cette véritable magie onirique qui, mêlée à l’émotion et à l’humour sur lesquels repose ce scénario convenu, aurait fait de ce film indépendant le feel-good movie rafraichissant qu’il aurait pu être.
Un retour pas mal de Zach, avec les mm ingrédients que Garden State mais plus ancrée sur le religieux. Le film reste agréable et parfois décalé. Les acteurs sont bons!
(Ce 5/5 équivaut à un 50/5)10 ans. Déjà 10 ans depuis la pépite "Garden State", première réalisation de Zach Braff et puis inexplicablement plus rien... jusqu'à ce "Wish I Was Here". Le moins que l'on puisse dire c'est que l'attente en valait vraiment la peine. Tout comme l'homme, le propos et les thématiques qu'il aborde ont mûri mais sa capacité à capter des instants de vie criants de vérité mêlée à un sens de l'absurde complètement décalé est demeurée intacte et s'est même amplifiée. Oscillant sans cesse entre l'humour (le film est vraiment très drôle, la qualité des dialogues est hallucinante) et moments d'émotions véritables, "Wish I Was Here" est une œuvre d'une sincérité inquantifiable, bouleversante et n'ayons pas peur des mots, peut-être même encore meilleure et aboutie que "Garden State" (oui, rien que ça). Merci Zach Braff pour cette merveille, merci. Et j'espère ne pas attendre 10 longues années avant le prochain.
Toutes celles et tous ceux qui ont aimé "Garden State" devraient aimer "Le rôle de ma vie". Certes, on ne retrouve pas totalement cette grâce indicible qui faisait de "Garden State" une petite bulle de poésie mais la bonne nouvelle, c'est que Zack Braff est de retour et qu'il a (bien) mûri et toutes celles et tous ceux qui ne le connaissent pas encore devraient avoir plaisir à découvrir son univers magique, empreint d'humour et de mélancolie. Dans son dernier film, Aidan Bloom, le héros qu'il incarne, rêve depuis son enfance d'être comédien mais le succès se fait attendre et, la trentaine arrivée, les galères s'accumulent. Pour sauver son couple, renouer avec ses enfants, son frère inconséquent et son père malade, il va devoir se remettre en question, faire face à ses responsabilités et partir à l'aventure de sa vie d'adulte. Ce film est un joyeux fourre-tout qui traite pêle-mêle de thèmes essentiels comme l'imaginaire enfantin et la difficulté d'abandonner ses rêves, le couple et la paternité, l'éducation des enfants et la perte des parents. Et en même temps, c'est un film qui paraît totalement maîtrisé tant Zack Braff domine son sujet. Entre lucidité, tendresse et autodérision, le réalisateur nous offre un nouveau P'tit Bonheur de film dans lequel il enjolive les difficultés de la vie en y ajoutant son grain de poésie. Alors oui, le film est inégal et on se prend à regretter quelques (petites) longueurs dans la quête religieuse et spirituelle du héros, mais il nous touche par la justesse des sentiments et nous séduit par la fantaisie et l'inventivité du monde dans lequel il nous entraîne.