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    La Bataille de Solférino
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    104 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Générationnel. Qualificatif vaguement galvaudé mais qui correspond bien au propos du premier long-métrage de Justine Triet. Portraits croisés de trentenaires en crise, qui font ce qu'ils peuvent, plutôt mal que bien, dépassés par les événements. Avec son inflation de dialogues et son atmosphère tendue et hystérique, La bataille de Solférino est un film harassant. Ce n'est pas un reproche, mais une constatation. Parce qu'il sonne juste et réaliste sur la famille (disloquée) et la politique (déconsidérée), entre autres. La bonne idée est d'avoir situé le film dans l'effervescence collective d'un jour d'élection présidentielle. La sphère privée, étouffante entre quatre murs, se retrouve concassée par une foule qui a d'autres préoccupations en tête. La scène de ménage au milieu de la multitude devient aussi pathétique que drôle. L'humour est toujours subtil dans La bataille de Solférino, c'est l'une des qualités de cette oeuvre "cassavetienne" qui agace parfois par sa surcharge verbale. Le plaisir que l'on prend au film n'est pas immense sur l'instant, il est plus grand rétroactivement.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    La bataille de Solférino a vraiment tout pour lui, on ressent un vrai choc cinéphilique qui nous prend en haleine dès la première scène où, et cela sera le cas durant tout le film, la violence et la trépidation sera permanente. Justine Triet a vraiment le sens du plan et de la direction d'acteurs, tous d'un genre différent. Elle réussit à faire coïncider l'aspect intime des êtres, pris dans des conflits de l'existence et celui d'une société qui se déchire sur une grande échelle. Le film repose sur une série d'oppositions multiples. Entre des idées politiques différentes, des enfants et des adultes, chiens et humains, sexe masculin et féminin, entre la rue grouillante et les intérieurs d'appartements qu'on sent en permanence en ébullition. Cette opposition se voit aussi dans la grammaire de son cinéma : des gros plans et des plans de la foule (on ressent une grande sensation de claustrophobie dans cette chaude journée du 6 mai. Elle oppose aussi le documentaire et la fiction mais avec un équilibre et une harmonie qui ne quitte jamais le film. Justine Triet oppose aussi les corps volontiers dénudés (Laetitia Dosch nue), beaucoup de fesses parfois dessous des frocs mal ajustées ou aux fenêtres. Justine Triet capte au mieux le jeu des bébés (voir les belles scènes de bisous, touchantes), du chien vedette qui baille entre une discussion des deux hommes... Laetitia, femme au bord de la crise de nerfs est sublime, telle Gena Rowland, Vincent Macaigne au look improbable et à sa voix éraillée est touchant et le baby sitter juste. La réalisatrice ne cherche en aucune façon à juger les protagonistes politiques ou humains. Et puis, la photographie d'un Paris nocturne est éblouissante. La bataille de Solférino est aussi un film très drôle, par l'absurdité de ses situations, qui culmine lors de la scène au commissariat où la force des dialogues donne tout son sens. Un des tous meilleurs films de l'année proche de La guerre est déclarée où des oeuvres de John Cassavetes. Ce film fait un bien fou!
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Cette fiction m'a bien plu.
    Toutefois ce n'est pas un film divertissant ni reposant, il est même assez stressant.
    D'un côté la mère de famille tiraillée entre l'élection présidentielle qu'elle doit couvrir et son ex qui veut absolument voir leurs enfants. Au milieu se trouvent un baby sitter, un futur avocat, le compagnon actuel, un voisin, sans parler de la foule dehors.
    Il y a même une belle femelle labrador au milieu de tout ce cirque.
    D'un autre côté la bataille du père de famille, donc l'ex qui fait tout pour voir ses enfants et surtout se faire entendre et comprendre.
    En tout cas c'est intéressant.
    jackmicmac
    jackmicmac

    10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Je ne vais pas au cinéma pour voir des acteurs faire des impros et se raconter eux même!!
    Je viens au cinéma pour qu'on me raconte une histoire, et pour voir des acteurs qui racontent autre chose qu'eux même !!!
    reggie miller
    reggie miller

    165 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Je vais laisser la parole à Michel Ciment :
    "Faute d'un travail scénaristique véritable, la cinéaste finit par vider son projet initial de toute singularité. (...) La partie documentaire (...) ne rélève rien de particulier sur l'ivresse populaire. (...) l'humour, grâce aux comédiens, fait mouche (...)"

    C'est exactement ça ! Je pense qu'il pourrait y avoir un très bon court métrage de 35 minutes avec ces rushs mais certainement pas un bon long métrage. Ça finit par être creux. Macaigne est excellent mais le filmer exceller ne suffit pas. La réalisatrice semble s'être laisser griser par son talent et en a oublié d'écrire un scénario solide.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2013
    Présenté ainsi, qui plus est sous couvert d’un regard sociologique (et neutre ?) sur une génération de trentenaires victimes de la précarisation, et visiblement à côté de leurs pompes, le projet paraissait excitant. Se posait aussi la question de savoir comment Justine Triet allait utiliser ce matériau bigarré et foutoir des interviews sur le vif de militants passionnés, à droite (un peu) comme à gauche (beaucoup). La réponse tient en deux mots : très mal. Pour être plus précis, la jeune cinéaste ne fait rien de ses sujets tant politique et collectif qu’humain et individuel. Elle ne parvient jamais à nous rendre proches et palpables la fébrilité et l’excitation, parce qu’en plaçant de manière incongrue sa caméra en surplomb d’une foule dense et mue par le même désir de voir son candidat triompher, elle se tient idiotement éloignée du cœur nucléaire d’un mouvement de masse qui, au final, se réduit à une fonction de cache-sexe, bientôt délaissé, pour revenir aux états d’âme de ses personnages.
    Comme on peut légitimement penser que Justine Triet représente un des éléments de la communauté qu’elle prétend observer, on ne lui fera pas le mauvais procès d’embellir ou de caricaturer le trait. Le constat n’en est pas moins affligeant : la précarité et les accidents de la vie conduisent-ils obligatoirement à l’irresponsabilité, aux comportements hystériques et égoïstes, reléguant de manière aussi inquiétante qu’obscène le rôle des enfants (et accessoirement celui d’une chienne, vue ici comme un transfert manifeste d’enfant) à des objets de transaction (qu’on n’hésite donc pas à trimballer dans des endroits surpeuplés et potentiellement dangereux) ou de chantage ?
    Alors qu’il vise à s’emparer d’un certain réel pour le distordre dans la fiction d’une histoire personnelle, à la fois tristement sordide et bêtement universelle, le film sape complètement ce dessein en campant en Laetitia une journaliste en laquelle on ne croit pas un seul instant. En tout et pour tout, on l’aura vue ‘travailler’ une dizaine de minutes, soit la moitié du temps passé à trouver la tenue adéquate pour partir bosser – posant, du coup, la question de savoir s’il est nécessaire de s’habiller comme une pute pour aller mettre son micro sous le nez de militants (aux propos consternants de banalité).
    C’est Emmanuel Chaumet qui est aux manettes de la production. Producteur très en vue, on lui doit d’avoir rendu visibles les œuvres de Sophie Letourneur et La Fille du 14 juillet. À Chaumet, on peut automatiquement associer le nom de Vincent Macaigne : le metteur en scène de théâtre, lui aussi très en vogue après avoir créé l’événement en 2011 à Avignon avec son adaptation peu conventionnelle de Hamlet, finit par polluer de son jeu répétitif et lassant les films où il joue. En ce sens, la dernière demi-heure de La Bataille de Solferino est une purge sans nom. On se désintéresse totalement de Laetitia, Vincent et les autres, pour lesquels on n’éprouve ni compassion ni colère. Juste une profonde indifférence qui s’étend au film entier, raté et inconsistant, dont l’énergie débordante et mal canalisée masque mal la vacuité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Entre recherche intellectuelle et envie profonde de cinema qui se ressent, la cineaste Justine Triet sort comme ça, en toute simplicité, une histoire de "garde" : l'affront d'une mère journaliste et son ex compagnon (la petite guerre) au centre d'un grand changement dans le pays : l'arrivée d'un nouveau président (la grande guerre). Elle exploite tout ; des images (celles de son chef Op', celles qui sont improvisées et celles de la télé, mais le mélange colle a merveille), des sons de partout, comme une chanson des Dead Man's Bones, oui oui le groupe de Ryan Gosling. Il y a "un" vrai décor: une ville, en l'occurrence ici Paris, filmée des millions de fois, la capitale est vu aujourd'hui d'un autre angle où la masse citoyenne s'assemble formant un autre lieu. Au milieu de tout ce brouhaha parfait, c'est la vraie comédie, pas dans le sens "humour", mais plutôt celle du jeu: la révélation Laetitia Dosh, elle tremble de panique, elle est nous, comme nous sommes elle ; Vincent Macaigne, déjà monstre sacré du septième art, il ouvre un nouveau passage: l'espoir qu'aujourd'hui on puisse voir des acteurs différents, et dégageant ce quelque chose bizarre de l'être au physique étrange, mais fascinant. Il faudrait en faire couler davantage de l'encre pour ce renouveau du Cinema Français, mais le dire et haut fort, serait plus judicieux. Si il y a bien un film a voir dans ce mois de septembre 2013, il est la sous vos yeux en toute fraîcheur. Riez et pleurez si vous le pouvais, mais criez surtout qu'un grand film a vu le jour se lever.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Plutôt bon , et tres original , ponctuer par quelques scènes cocasses.
    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: C’est François Hollande qui remporte l’élection.

    Ici se noue un drame quotidien, un jour de carnaval. Nostalgiques de l’émission Striptease ou des Délits flagrants de Depardon, vous ne serez pas dépayser. L’illusion documentaire de ce film funambule est étonnement maîtrisée dans le genre « plus vrai que nature et hurlant de vérité ». Chaque situation menace d’exploser et cette tension s’avère autant désopilante que désarmante de sincérité.

    Moralité : le théâtre de la misère humaine, c’est aussi bien au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Le peuple de Gauche trouvera cela extraordinaire et excellent.

    Pour les autres, dont je fais partie, je trouve cela juste ennuyeux et sans aucun intérêt.
    Seuls les acteurs sont formidables de justesse. Parce que pour le reste, on s'ennuie ferme.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2015
    Pas mal, le début est prometteur mais le film fini par tourner en rond à en devenir stérile et ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Dynamique, vrai, hystérique, drôle, voire même un peu delirant! Foncez voir ce film jeune et neuf, ça change des gros blockbusters américain aux scénarios previsibles et patriotiques !!
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Avec La bataille de Solférino, à 35 ans, la réalisatrice Justine Triet se lance dans le long métrage de fiction après 3 documentaires et un court-métrage de fiction, Vilaine fille, mauvais garçon, très bien reçu au Festival de Berlin 2012. Réalisé en 2007, son 2ème documentaire avait pour titre Solférino et elle y observait la fabrication de l'événement que représente une élection présidentielle. 5 ans plus tard, elle profite d'une nouvelle élection présidentielle pour mettre en parallèle la coupure au sein de la société française au moment des élections et celle qui peut exister dans un couple après une séparation.
    Le Prix du Public attribué à La Bataille de Solférino au Festival Paris Cinéma 2013 n'est vraiment pas usurpé. L'entreprise consistant à filmer un épisode important d'une fiction au milieu d'une foule en délire n'était pas évidente, elle est pleinement réussie. Justine Triet dirige parfaitement d'excellents comédiens et, même si le scénario n'est pas vraiment neuf, la façon dont il s'imbrique dans un événement historique permet amplement de le dépoussiérer et de faire de La Bataille de Solférino un des événements de la rentrée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    C'est un chef d'oeuvre. J'ai adoré. C'est magnifique de voir ça. La naissance d'une grande réalisatrice. Je n'attend qu'une chose: ces prochains films. C'est courageux, beau, puissant, violent, drôle. Les acteurs, les seconds rôles et même les 10 000 figurants sont parfaits. Ca change du reportage télé, ça change du ronronnement français. Enfin de la réalité bien traitée dans les fictions françaises, famille monoparentale, enfer d'être une femme "libérée", tout pouvoir de la mère en justice, ineptie d'une démocratie vivante tout les cinq ans, vacuité des chaînes infos en direct, cauchemard des micro-appartements parisiens, présences despotiques des enfants, hystérie des hommes, silence des femmes. J'en suis encore bouleversé! Courrez-y! C'est un film peu distribué et ça mérite vraiment d'être vu au cinéma!
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