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    La Bataille de Solférino
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    2,9
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    104 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    J'essaye tant bien que mal de me sortir des clichés du cinéma français mais il faut bien avouer que celui-ci tend à les renforcer. Au delà des perles d'avant et après-guerre de la Nouvelle Vague et autre "Qualité française", le cinéma français sait se garnir depuis une grosse décennie de films à pseudo-caractère moraliste en racontant la vie dramatique d'une famille de prolétaire luttant contre ce monde injuste aux crocs menaçants pour le salut de leur quotidien.

    Une mère un peu co-conne, un père un peu perdu, un baby-sitter un peu limité, un voisin un peu importun, des moutards un peu baveux, un film mais juste un peu. J'ai pendant toute la projection tenté de percevoir le sujet du film. Il s'est avéré que je ne l'ai toujours rien trouvé mis à part : une famille a des problèmes. La pertinence de certains scénarios ne méritent même pas leur appellation, encore faut-il pouvoir les nommer ainsi. Un scénario peut n'être qu'un élément secondaire comme l'atteste le néo-classicisme italien d'après-guerre mais lorsqu'il "doit" être de la partie, on attend de ressentir sa présence.
    La Bataille de Solférino est à mi-chemin entre le reportage et la caméra opportuniste. Celle-ci est dans ce film la messagère de la confusion, véritable tornade qui n'arrive pas à captiver le regard du spectateur. Tout y défile sans but, histoire de montrer qu'il se passe quelque chose car c'est bien là le principal problème du film. Le temps s'écoule inexorablement tandis que nous attendons un twist, quelque chose qui arriverait à redorer le blason de l'attention cinématographique, sans succès. Des gens bougent, parlent, hurlent, se bousculent, s'engueulent, méli-mélo déconcertant et épreuve pour nos nerfs alors que nous résistons à l'envie de couper cours au massacre convulsif.

    Comme dirait le P'tit Gibus, si j'avais su j'aurais pas venu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    J'avais raté "la bataille de Solferino" à sa sortie en septembre et suis allé le/la voir hier au Studio Galande, la salle préférée des cinéphiles retardataires.
    La critique avait encensé ce film de Justine Triet, une jeune réalisatrice qui avec Yann Le Quellec ("Je sens le beat qui monte en moi"), Antonin Peretjako ("La fille du 14 juillet") et Guillaume Brac ("Un monde sans femmes"), fait partie de la génération montante.
    Ces cinéastes ont un acteur fétiche : Vincent Macaigne, figure emblématique et barbue du trentenaire paumé, qui est de tous leurs films.
    Justine Triet a choisi de percuter la grande histoire et la petite.
    La grande : la soirée électorale du 6 mai 2012, rue Solferino, vue par les yeux de Laetitia, envoyée spéciale de Itélé.
    La petite : les déboires matrimoniaux de cette même Laëtitia qui voit débarquer chez elle ce jour-là son ex-époux, Vincent, qui exige d'exercer son droit de garde sur ses deux petites filles.
    L'idée de départ était stimulante. Son exploitation catastrophique.
    Car, au fond, rien ne lie les deux niveaux de l'histoire. Il n'y a aucune justification à avoir accroché la victoire de François Hollande aux scènes de ménage d'un couple divorcé et hystérique. Aucun message politique. Aucune lecture sociale. Aucun parallèle dramatique.
    On voit juste d'un côté nos acteurs sacrément chahutés dans une foule joyeuse (et on imagine les difficultés du tournage) et de l'autre, dans un appartement sans âme, un homme et une femme s'insulter en présence d'un baby-sitter débordé, d'un avocat qui ne l'est pas encore et de son labrador placide, sans savoir s'il faut en rire ou en pleurer.
    Une fausse vraie valeur montante.
    SamuelOTook
    SamuelOTook

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    L'idée est intéressante : mélanger la grande histoire : un soir d'élection présidentielle à la petite histoire : deux parents qui se déchirent sur le droit de visite du père. Le mélange fonctionne bien pour donner une patine réaliste au film : on a en effet parfois du mal à distinguer les seconds rôles et les figurants, on a du mal à distinguer les moments d'improvisation des moments écrits. Mais, si ce côté "immersion dans la réalité" fonctionne, le film est finalement trop en "roue libre" pour être vraiment très intéressant. "Roue libre" pour les acteurs, qui, comme je l'ai dit, improvisent, parfois un peu à la bonne franquette. "Roue libre" pour le montage, avec un choix d'enchaînement de séquences au petit bonheur la chance. L'histoire reste lisible (avec un enchaînement chronologique), mais il y a un ,manque de hiérarchie : c'est bien (et réaliste) de mélanger l'anecdotique, avec le fondamental, mais ça peut être mieux géré. En fait, on a vraiment l'impression durant tout le film, mais en particulier dans sa dernière partie, d'être dans une soirée parisienne. On chope beaucoup de propos intéressants, c'est agréable, mais un peu décousu, et on ne sait plus quelle heure il est, et le passé, le présent et le futur se mélangent.
    Les critiques spectateurs semblent assez partagés : soit on aime (emporté par l'énergie du film, qui est bien présente), soit on déteste (car on ne rentre pas dans l'histoire, on est comme laissé de côté de la soirée, car il nous manque un petit verre peut-être). Moi, je mettrais une note moyenne, car le film a les défauts de ses qualités... Vous pouvez passer un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Vaguement intéressant au début, le film devient vite brouillon et lassant. Où est l'intérêt de filmer des élucubrations entre amis ? Que devient le spectateur là dedans ? Vite pénible. On évitera.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Effectivement, La bataille de Solferino est "vivant" pour reprendre les critiques dithyrambiques de la presse bobo mais en même temps c'est un peu facile d'enchainer des scènes où des personnages ne font que s'engueuler. Oui c'est "vivant" mais c'est aussi incroyablement ch.... à regarder ! Le film ne parle de rien, tout reste superficiel et inachevé. C'est décevant aussi bien d'un point de vue esthétique que thématique. Justin Triet nous fait croire qu'elle veut faire du cinéma qui se rapproche du documentaire, quelque chose de vrai, mais la vérité est qu'elle n'a absolument rien à dire et qu'elle n'est pas capable de faire un seul plan bien composé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Nous sommes étouffés des les premiers plans ; les cris d’enfants qui ne cessent jamais, la panique de la mère et l’air perdu du jeune baby-sitter (M.A Vaugeois, plutôt bon) annoncent un film chaotique, qui cependant ne manque pas d’humour (La niaiserie apparente du compagnon de Laetitia créée l’hilarité du public. Ensuite, Vincent Macaigne fascine : son personnage plein d’anxiété fait (naturellement) rire régulièrement. Son comportement complètement perché apporte au film une certaine légèreté.
    L’aspect documentaire du film, tourné en partie Solferino le 6 mai 2012 donne un résultat particulièrement puissant. Nous nous sentons aussi nerveux que les personnages (ou même des acteurs qui jouent leur rôle difficilement au milieu d’une foule qui ignore totalement l’existence de ce tournage. Il s’agit d’un film sombre par la situation des deux personnages principaux (Dosch et Macaigne, formidables) qui toutefois nous fait régulièrement rire (ex : la scène extraordinaire au commissariat, qui fait disparaitre l’angoisse de la salle et laisse place à quelques fous rires).
    Justine Triet est une cinéaste à suivre, elle fait partie d’une génération plus que prometteuse (Peretjatko, Zlotowski, Gonzalez…) qui donne un nouvel élan au Cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    J'avais eu l'occasion/la chance de le voir en projo privée en présence de l'actrice principale L. Dosch et de la réalisatrice J. Triet .
    Je reste sur l'impression d' un film inégal.
    Le perso' de Vincent Macaigne en mode "nounours avec des bonnes intentions mais maladroit" qui se transforme par la suite en individu prêt à défendre bec et ongles ses droits pour la visiste de son gosse , presque incontrôlable est interessant.
    Le comique basé sur l'opposition entre le baby-sitter, mollasson face à Laetitia, hyper tendue avant d'aller couvrir l'élection me semble bien recyclée et ne fonctionne qu' à moitié.
    Greffer la tension personnelle à celle globale d' une élection et de la foule en attente des résultats devant le siège du PS est une idée intéressante assortie d'une dérison (facile) du rôle du journaliste dans ces moments réduit à commenter le vide dans l'attente des résultats.
    La dernière 1/2h ... Elle est particulière et assez pénible avec cette séquence d'engueulade presque forcée.
    Pour avoir discuté un bout de temps après le film avec la réalisatrice,sa vision était de présenter ces moments de tension dans leurs radicalité tout en les inscrivant dans la banalité du quotidien via l'alternance avec une scène posée et calme ensuite.
    Je ne suis pas totalement convaincu par la focalisation du sujet sur les trentenaires Parisiens . Quand "Première" par exemple estime que ce film vante le regard de ce film sur ces derniers, je trouve cela exagéré . Les professions représentées( jouranaliste, dessinateur, avocat) renvoyent à un univers déjà souvent représentés à l'écran selon moi.
    Par ailleurs, la thématique des trentenaires à fleurs de peau, leurs problèmes aux quotidiens est souvent traitée aussi. Le fait de ne pas vouloir le sacraliser, le traiter avec distance est certes en partie pertinent selon moi mais bon...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    bonne idée, le jeu parfait des comédiens, une tension croissante une résolution trop longue...
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Un bon sujet mais traité avec trop peu de rigueur. Ainsi, les dialogues quasi improvisés et les approximations du script conduisent parfois à des passages ennuyeux voir agaçants (la scène dans le commissariat, l’engueulade dans l'appartement). Reste des séquences joliment décalées, prouvant qu'avec un peu plus de contrôle et une ligne directrice, il y avait du potentiel.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Insupportable! Une femme insupportable, hystérique et bordélique, confie ces insupportables enfants (l'une ne fait que pleurer pendant 24 heures) à un insupportable babysitter apathique. Sur ces entrefaites, le père insupportable, violent et ne ressemblant qu'à peine à un être humain débarque... Et personne ne s'écoute, tout le monde se coupe la parole... et c'est insupportable! On adore la performance des acteurs, la capacité à filmer en réel lors des festivités du 6 mai 2012 (y compris les militants – très drôles, les jeunes militants UMP de 14 ans qui assurent que, si, si, ils l'ont gagné leur argent) mais cette accumulation de bordel (d'énergie diront certains) est fatigante.
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Un film original, qui entremêle fiction et documentaire, l'histoire d'une famille et l'histoire d'un pays, les deux en pleine rupture et tumulte ... Différents angles de vue sur notre société où la communication semble si difficile, et où il est difficile de ne pas se laisser déborder quand des digues craquent de partout ! Les acteurs sont impeccables, le film est plein de frénésie, très rythmé et foisonne de scènes très drôles. Seul bémol : j'ai juste trouvé que la conclusion (le retour au calme) était un peu longuette.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Abyssal de bétise et pathétique quand ça veut faire rire. Les acteurs surjouent, le scénario est inexistant, bref c'est à pleurer d'ennui. S'il n'y avait pas eu une rangée entière de gens à déranger je serais partie après les 10 première minutes de hurlements de bébés !
    Etienne G.
    Etienne G.

    45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    En écrivant ce mot, je me rends compte que l'affiche du film est trompeuse avec Laetitia Dosch et Vincent Macaigne tenant chacun un gosse dans les bras, les enfants ne sont heureusement pas le centre de cette excellente comédie bizarre.
    La première séquence impose les cris permanents des gosses (on a envie de les jeter par la fenêtre), mais ce brouhaha n'est pas agressif pour le spectateur en définitif et produit du comique, grâce aux dialogues, notamment du mec de Laetitia, un papa poule pas papa.
    Le comique déboule un peu partout grâce à Vincent Macaigne, déglingué et son "avocat", avec le baby-sitter complètement apathique (un jeune lambda, pour jouer au vieux con).
    J'ai bien aimé aussi la fin même si le personnage de Laetitia est assez maltraité.

    Un sentiment général de "cool désaxé" ne m'a pas quitté pendant le film et c'était très plaisant. Good job
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Partant d'une idée osée (réaliser un film au coeur d'un évènement suivi par un pays entier), sur un thème d'actualité (garde des enfants chez un jeune couple séparé pas très mature l'un comme l'autre), on aurait pu assister à un film intéressant avec une vraie force dans les images, tournée au coeur d'une foule pleine d'énergie. Hélas, dès la première image un bébé hurle pendant 15 minutes, puis les adultes prennent le relais pendant le reste du film. Fatiguant, énervant, déprimant. Réaliste peut-être, mais expérience cinématographique insupportable.
    Une meilleure écriture et réalisation auraient sans doute pu rendre ce film plus fort sans pour autant dégouter le spectateur.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    La petite pleure, la mère est encore en pyjama, l'amant ne fait que parler pour ne rien dire, le père est en bas de l'immeuble et veut voir ses enfants, le baby-sitter débarque dans cet appartement qui ressemble plus à un enfer (les flammes en moins) qu'à une famille. C'est le jour des élections, Hollande va être président, et la France va changer. Le spectateur débarque en plein milieu de cette bataille qui fera beaucoup de dégâts. Mais vous savez ce qu'il y vraiment de génial ? C'est qu'après avoir vu le film, on en redemanderait presque !

    Filmer la rue de Solférino le jour des élections donne lieu à une mise en scène difficile à installer (autorisations, placement des caméras, figurants). Cela demande également beaucoup d'improvisation dans les mouvements et dialogues des personnages. C'est pourquoi ces derniers sont si remarquables et apportent un vent frais au cinéma français, à commencer par Vincent Macaigne, aussi déjanté qu'émouvant. C'est ici le manque de communication qui est la source de tous les problèmes. Que cela soit ce couple qui se détruit à petit feu, ou ces milliers de gens défilant dans les rues pour une cause qu'ils croient juste.

    Le choix de placer son récit le 7 mai 2012 n'est pas anodin. Alors que Triet avait déjà réalisé un documentaire sur les élections présidentielles, elle va plus loin en montrant qu'au-delà de ne plus croire à la politique, on ne peut plus avoir foi en la cellule familiale non plus. Habituée à faire des documentaires, la réalisatrice manie le réel avec efficacité et dynamisme. Les plans longs et la caméra mobile donnent à son dispositif filmique un ton original et décalé. Ni figé ni trop sérieux, La Bataille de Solférino fait du bien car il ne suit aucune convention établie. Il est brouillon et donc, émancipateur. C'est l'immédiateté de la situation qui lui donne tout son charme, en plus d'interprètes qui vivent pleinement leurs rôles dans ce processus créatif libérateur.

    Le plan-séquence finale représente à lui-seul les motivations de l'auteur. Donner carte blanche à ses comédiens, utiliser l'humour pour mieux dénoncer l'incommunicabilité, laisser la réalité s'emparer de la pellicule, doucement mais sûrement. Et sortir de la salle en ayant la voix grave et sensuelle de Ryan Gosling n'est pas désagréable, bien au contraire.
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