Mon compte
    La Bataille de Solférino
    Note moyenne
    2,9
    977 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Bataille de Solférino ?

    104 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    21 critiques
    3
    25 critiques
    2
    13 critiques
    1
    18 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Zabou2004
    Zabou2004

    6 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Quelle bouse! Et surtout quelle honte de faire pleurer, que dis-je, hurler deux bébés d'à peine un an, pendant dix minutes, dès le début du film? Non seulement on se sent agressé par le bruit et on en prend plein les oreilles, mais en plus on imagine les misères que les metteurs en scène ont du faire subir à ces bouts de chou pour qu'ils puissent hurler à ce point, rouges et désespérés. C'est inhumain. Honte à la réalisatrice. Et en plus c'est mal filmé, mal joué et sans intérêt. Je viens d'effacer ce navet de ma box. Ouf!
    Black-Night
    Black-Night

    189 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2015
    La Bataille De Solférino est un film moyen. Pour un premier long métrage, il faut quand même souligner que l’effort est présent et que le côté documentaire du métrage est celui qui ressort le plus fort et est le plus intéressant, une sorte de coulisse derrière le phénomène du second tour des élections présidentielles de 2012. Tandis que le côté intimiste du film de la vie de ce couple séparé est souvent pénible à suivre et s’étire un peu trop. Présenté dans la sélection de l’ACID au 66ème Festival De Cannes en 2013.
    Pas de bande son a déclaré, ici ce sont les pleurs des gamins, les énervements du couple et les bruits de foule qui rythment le film rendant le tout parfois pénible.
    La jeune cinéaste Justine Triet réalise tout de même un film tout en tension avec une bonne mise en scène assez virevoltante et une bonne réalisation d’ensemble avec des passages caméras à l’épaule très bien gérés. L’ensemble du jeu des acteurs est correct avec un côté très naturaliste avec Laetitia Dosch, Vincent Macaigne, Arthur Harari, Virgil Vernier, Marc-Antoine Vaugeois.
    Un film où c’est finalement l’ampleur de la bataille dans le couple qui prend le dessus et fini par agacer, dommage car le plus intéressant était la bataille rue de Solférino.
    Ma note : 5/10 !
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Programmé sur ARTE, ce film ne m'avait pas fait envie à sa sortie mais ce soir je me suis laissé tenter. J'ai bien fait d'attendre qu'il passe à la téloche, je le trouve plutôt à sa place au petit écran même si les plans panoramiques de la foule en délire au résultat des élections perdent sans doute de leur puissance de contraste. Contraste entre les destinées prévisibles, microscopiques et filmées au microscope,de gens incapables d'écoute et celle d'un pays qui espère basculer vers autre chose. Contraste entre le besoin d'intimité et de calme de deux gamines otages de leurs parents adulescents et la promiscuité angoissante qu'on leur impose dans la foule avinée et "tohu-bohante". La tension monte l'air de rien jusqu'au paroxysme que représente la séquence-baston rue de Solferino suivie des interrogatoires au commissariat, surréalistes au point de devenir des séquences d'un comique effrayant. Après le retour à l'appart, la confrontation improvisée entre les protagonistes, qui prend le chemin d'un pugilat domestique minable et consternant mais pas surjoué, vient à point nommé pour équilibrer le niveau de stupidité que se partagent l'homme et la femme. Le score est nul dans le match entre les machos et les féministes.
    Après ça s'étire un peu trop, l'impro transparaît parfois maladroitement jusqu'à la fin ouverte. Au total j'ai trouvé le propos assez bien vu, pessimiste, caustique et accrocheur. Et parfait pour la télé.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    Je ne supporte simplement pas la maltraitance d'enfant (réelle ici : les enfants ne jouent pas à pleurer !) : j'ai donc zappé dès les première minutes ! Si peu de compassion ne peut être le fait que d'un metteur en scène totalement insensible, donc sans intérêt... à mon sens !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Et boum, encore un film français encensé par la critique et massacré par une grande partie du public... Pour une fois la critique "d'en haut" a plutôt raison contre la plèbe "d'en bas" (dont je fais partie !). Faut croire que le cinéma d'auteur, caméra à l'épaule et dialogues improvisés est désormais interdit aux jeunes réalisateurs français, surtout, circonstances aggravantes, lorsqu'ils tournent à Paris. Premièrement, malgré des maladresses évidentes, ce film n'est en rien un foutage de gueule mais un projet somme toute ambitieux, reposant sur une idée très stimulante. Deuxièmement, la Bataille de Solférino n'est pas qu'une bonne idée de court métrage bon pour le concours d'entrée à la Femis. Son fond politique illustre très justement l'idiome "la société est forte avec les faibles et faible avec les forts". Ce n'est pas tous les jours qu'un film pointe les inégalités scandaleuses entre sexe lorsque la garde des enfants est en jeu. Troisièmement, on conviendra que le parallèle entre la France politiquement coupée en deux et ce couple qui n'arrive plus à dialoguer est tout sauf idiot ou irréaliste, hélas... Quatrièmement, on reproche beaucoup à la réalisatrice d'avoir torché le travail et tourné à la va-comme-j'te-pousse... Pas complètement faux, mais pas totalement vrai non plus. A ce titre, l'intégration dans l'histoire de la foule parisienne réunie le 6 mai 2012 est très réussie et représente, de mon humble point de vue, un vrai tour de force technique. Enfin, si vous en avez marre des films qui se passe à Paris, ne les regardez pas (moi c'est New-York qui me passe par les yeux maintenant) ou prenez votre caméra et tournez des long-métrages dans nos belles villes de province.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Tout simplement génial. C'est osé, c'est novateur, et terriblement drôle. Une véritable bouffée d'air frais venue chambouler le cinéma français qui en avait besoin ! Bref, un petit bijou à voir absolument.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Justine Triet signe un film décevant car elle peine à aller au-delà du mélange troublant réalité-fiction. Si les scènes à Solférino sont bien les meilleures, avec ces acteurs qui jouent leur rôle bien que perdus dans une foule qui ignore totalement le tournage du film, le reste est beaucoup moins convaincant. On se rattache tant bien que mal à l'interprétation décalée et jubilatoire de Vincent Macaigne, qui parvient à transcender des scènes a priori assez fades sur le papier. Car justement, l'écriture est le gros problème de ce long-métrage pas assez rigoureux sur ce point. Les dialogues manquent parfois de précision pour être véritablement percutants mais c'est surtout une histoire qui s'étire de façon incompréhensible qui finit par lasser. La dernière demi-heure est ennuyante au possible car elle n'ajoute rien à ce qui a été dit précédemment. Une mise en scène moyennement inspirée pour un film original mais franchement inégal.
    scarves
    scarves

    2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Un film encré dans une certaine réalité, certes très parisienne mais une réalité! Le scénario et le ton général du film sont originaux!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 août 2014
    Pour son premier long métrage, Justine Triet met en scène le quotidien sans dessus dessous d’un couple – ou du moins, ce qu’il en reste – qui se livre une guerre sans merci sur fond d’actualité électorale.Sans complaisance ni fioriture, la cinéaste capte ses personnages sur le vif, dans une urgence permanente, qu’il s’agisse de la mère dépassée par les événements et angoissée de voir son ex imprévisible débarquer à l’improviste (Laëtitia Dosch), du père à la fois attendrissant et terrible dans ses excès de colère, bouleversé par le fait d’être privé de la garde de ses enfants (Vincent Macaigne), du baby-sitter sous payé qui ne semble pas comprendre grand choses à la situation…Embarqué dans ce tourbillon effréné, le spectateur assiste à ce vaste bazar, fascinant et effarant, où l’intime se fait aussi anxiogène que l’extérieur...
    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Le premier travail de l'apprenti-critique va consister a essayer de prendre le problème calmement. Ce ne sera pas le plus simple : nous sommes là face à un objet particulièrement coriace, ayant bénéficié d'un accueil presse ahurissant, quasi-unanime. Reconnaissons au film une qualité : l'opportunisme, le culot de la réalisatrice qui a eu une seule bonne idée et s'y est cramponnée : profiter du deuxième tour de l'élection présidentielle de 2012 et de sa puissance potentielle, à la fois cinégénique et symbolique, pour y incruster une fiction. Bravo. Maintenant, considérons le résultat. Une heure trente d'hystérie artificielle, filmée n'importe comment, ou plutôt le plus salement possible, le plus débraillé, le moins prémédité - fous-toi là avec la caméra / je suis en contre-jour / on s'en fout, action / attend j'ai pas le point / on s'en fout / je suis trois diaph sous-ex / super, ça va être dégueulasse c'est ce que je cherche, action / et le cadre ça te va ? / le quoi ?? - pour obtenir la palme 2013 du film le plus laid, haut la main. On pourrait considérer que c'est un choix qui se défend, que l'essentiel est ailleurs, dans la qualité de l'incarnation par exemple... Voilà le topo : j'ai longtemps été professeur au Cours Florent. Souvent, je faisais faire à mes élèves des exercices d'improvisation sur un thème donné, exemple : "vous êtes divorcé, tu as la garde, ton ex débarque à l'improviste pour voir les enfants, ça dégénère". Et le résultat, presque toujours navrant, c'est ce que nous donne à voir Justine Triet : des acteurs approximatifs, incompétents, sans vocabulaire, lâchés dans le vide sur une vague intention, sans une ligne de dialogue écrite, sans même un canevas auquel se raccrocher, et dont le refuge/réflexe est invariablement la répétition (dire plusieurs fois la même chose, une fois qu'on a trouvé les mots) et l'hystérie, les seuls motifs qui leur donnent la sensation que "quelque chose" peut éventuellement se passer pendant la scène. Ils vont toujours finir par se mettre à hurler, sans s'écouter l'un l'autre, se taper pour de faux, mais un peu quand même, voire s'en prendre au mobilier. Le tour de force de Triet, c'est de mettre en place ce type de dispositif, de s'imposer une prise unique à chaque fois, pas de retake, pas de repentir, et d'affirmer - comme Marcel Duchamp et sa fameuse fontaine - "c'est du cinéma". C'est ça le matériau de mon film, c'est ça que je monte, et je vous emmerde. Beaucoup d'autres ont tenté la même expérience. Le résultat peut être éblouissant ("Irréversible" de Gaspar Noé, qui tournait plusieurs prises mais ne donnait pas une ligne de texte à ses comédiens), voire juste réjouissant (comme les films de Sophie Letourneur). Mais faute de talent et d'inspiration, comme ici, c'est consternant, affligeant. Lamentable. Une escroquerie pure et simple, mais que nos critiques n'hésitent pas à qualifier de "cinéma-vérité" ! Quelle vérité ?? Vertov, Flaherty et Rouch s'agitent dans leurs tombes comme des derviches. Certes, on ne voit jamais des personnages : on voit des gens ordinaires, comme vous et moi, à qui on a demandé de faire signe d'être des acteurs dans un film. Pour les aider, on leur a mis des animaux dans les pattes (le chien du faux avocat, meilleur comédien du film), ou mieux encore, des petites gamines qu'on a fait pleurer pour de vrai (ce qui est assez dégueulasse dans le principe) pour saturer en permanence la bande-son et sidérer le spectateur en lui martyrisant les tympans. Quelle différence avec la nullité crasse d'une télé-réalité façon M6 ? Il ne manque que la fameuse voix off paraphrasant l'action : "Laetitia est furieuse, elle tente d'arracher Liv des bras de Vincent. Mais il ne l'entend pas de cette oreille et va demander conseil à son ami Arthur..." etc. Las. Si seulement Triet avait eu la vraie audace de pousser le bouchon jusque là. Son film aurait pu prendre une toute autre dimension comique, dans une auto-dérision assumée. Mais non. Tout cela est très sérieux. "Portrait d'une génération" (j'ai lu ça aussi) ? Combien de trentenaires vont se reconnaître dans cet asile d'aliénés ? Qui peut croire à cette galerie de personnages lobotomisés, infantiles, aboyant des litanies d'inepties ? Macaigne, plus insupportable encore que dans "La fille du 14 Juillet", incarne encore une fois un loser dépressif, incontrôlable - alors qu'il a pu démontrer (chez Guillaume Brac par exemple) qu'il avait mieux à offrir que cette caricature. Dans son propre court-métrage hystérique ("Ce qu'il restera de nous"), il avait au moins fait preuve d'un vrai sens du cadre, de la lumière, du découpage, soit l'essence même du cinéma. Triet s'en fout. Sa bonne idée lui suffit. Elle nous a bien eu. Elle est même allée à Cannes avec ça. Tant mieux pour elle. Tant pis pour nous.
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2023
    La Bataille de Solferino, deuxième, action !

    Déjà, une première constatation, le film est tel que dans mes souvenirs. J'étais impatient de le découvrir, encore plus de le revoir en cette année 2023. Tout le cinéma, et le discours ( pas uniquement à Cannes, aussi, mais dans son ensemble surtout ) se situe déjà dans cette première scène, dans le foutoir monstre de cet appartement ou le chaos est silence et bruit. Sortit il y'a 10 ans, vu pour ma pars en novembre 2015, revoir ce film n'a qu'encore plus de poids et d'impact, et oui, raconte le changement ... Pas celui " attendu ".

    Justine Triet, en cinéaste virtuose calque d'emblée un décor, pond une séquence qui malmène et impose tout en même temps des personnages, leurs donnent de la matière, des corps, une aura qui intensifie ses moindres faits et gestes, qui révèle, car oui, c'est le cas, un casting impliqué et appliqué à rendre avec toute puissance des personnification brute que l'on ne peu oublier.

    Hop, on file vers un générique qui, une fois de plus, tire vers une dinguerie similaire. Pro et perso se heurtent dans ce dimanche parisien, au cours de cette journée particulière ( mention à Ettore Scola auquel j'ai pensé, comme très souvent ! ) ou l'organisation et imprévu de celle-ci racontera bien plus que de petites brides, ici et là, d'un hasard, d'une certaine forme cru d'un instant de vérité incroyablement déstabilisant qui flirt avec un humour probant, fantasque, d'illuminé ! Macaigne et Dosh, en tête de cortège, n'oublions pas le reste.

    Solferino, dans un assemblage entre docu et fiction croisent des figures, des visages, des pensées, de la bêtise, au micro ou non d'I-Télé, disparu, au demeurant. La question du changement, une des premières m'a d'ailleurs fait sourire, ému, d'une certaine façon également. J'insiste, quitte à être lourd, mais Triet continue au fil de son parcours à devenir une voix, à défaut d'un rempart, une gueule, pour un combat. Bravo.

    Les scènes qui se calent, dans l'ordre de son heure qui avance accrédite l'anxiogène défendu et revendiquée dans sa compo en filigrane du boxon global. Vincent, qui s'impose, hors de la présence de son ex, auprès de ce jeune baby-sitter - parfait - en est une démonstration flagrante. Il faut voir cette retenu de nerfs, pourtant si accru, pour comprendre à quel point la température est prise sur le seul mal ambiant de l'imposant trouble d'un manque, vécu à vif. L'ami / avocat, on ne sais plus, et lui avec, Arthur, de son nom Harrari, mais passons, relève encore un flou, une compassion, un autre regard sur la situation. Je n'en oublie pas sa chienne, élément plus qu'important !

    L'embrouille qui les séparent, les deux compères, pour ceux qui ne suivent pas s'emboite sur une nouvelle altercation, avec le jeune baby-sitter / pâtissier dans cette rue bondé ou la cocasserie de l'extérieur, on le comprend terrifie dans son vivier. On touche au ridicule, de par les relations plus que tendu qui les opposent et rassemblent, paradoxalement, mais aussi dans l'absurdité de cette communion ou le contexte prime, sur le mal qu'ils et elles vivent. L'effervescence qui dégénère, voir ultérieurement l'autre rassemblement, et le lot d'invectives ( dans les camps d'ailleurs ) poussent encore vers une suite d'évènement ou l'histoire se resserre et se serre.

    Une fois le cœur du soutien quitté, la victoire laissé, l'interrogatoire ( génial ! ) mis de coté, Vincent et Laeticia pourront, dans une nuit vif laissé libre court à leur hargne mutuelle. L'appartement, devenue arène, livre ses plus belles batailles en la matière. Reproches, insultes, coups, sont les symboles de l'incapacité à communiqué, à s'entendre, et ne raconte que les maux de l'un et de l'autre, vis à vis de ce même sens. La pause, du père qui retrouve ses filles, dans cette chambre qu'il contemple et photographie, est une parenthèse dans cette accrochage des plus chargé. La cuite avec Virgil laisse toutefois de coté la tension pour un rire commun, divin !

    L'étrange situation de cette Bataille de Solferino narre dans le texte une seule et meme phrase, ultime, prononcé par un Arthur, qui sans la tronche d'avocat qui va avec, bluffe, par son absorbions à sa cause. " Tu es bien difficile à défendre ! " A double tranchant, cette allocution explique ce qu'il tente, réussit ou non. Une fin, 2 salles, 2 ambiances qui m'a moi, bien plu ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 mars 2014
    Un film plus que passionnant ! Un casting étonnant avec de vraies révélations !
    Premier long métrage de Justine Triet.. Que dire si ce n'est: "ne t'arrêtes surtout pas !".
    Bravo !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2014
    J'avais raté ce film à sa sortie qui semblait prometteur. Franchement c'est assez intéressant, outre l'exploit, ou du moins le parti pris de tourner lors des vraies élections (comme quoi on peut bien connaître le résultat à l'avance). Intéressant parce que le film raconte des choses pas forcément sur la politique mais sur le couple, les rapports homme/femme.

    Mais ce que j'ai le plus aimé c'est ces petits instants reportages où les "supporters" sont d'une mauvaise foi totale, genre le petit con de droit qui vient emmerder les alcoolos de gauche et leur disant qu'ils ont gagné leur argent (omettant sur le fait que c'est papa qui a l'argent). Et c'est assez caustique de voir les espérances des mecs de gauche et les mecs de droite penser que Hollande est un vrai socialiste et qu'il a un programme différent de Sarkozy. Bref des naïfs.
    Il y a un petit côté documentaire de par le parti pris et j'aime assez. Les mecs qui s'embrouillent place de la concorde, ou bien les gens qui dansent à la victoire de Hollande, j'ai vraiment aimé ça. Et on a ce plan aérien sur la foule juste au moment où on annonce la victoire, silence religieux puis éclats de joie.

    Le film n'a cependant pas que cela à offrir, dans le côté relation de couple surtout sur la fin c'est vraiment intéressant, le couple incapable de communiquer, le fait que contrairement à d'autres films il n'y a pas le mari violent qui est à blâmer, là les deux sont des abrutis finis et les deux ont un comportement qui n'aide pas. Finalement c'est très réaliste. Comme tout le film qui est très souvent dans le vrai (et donc le beau, enfin…). Les scènes où les morveux braillent, personne ne s'entend, c'est insupportable et ça dure, comme dans la vraie vie, ça apporte dès l'intro du film une grande authenticité.

    D'ailleurs si le film n'est pas un chef d'oeuvre, mais il a cette grande qualité : authenticité. On y croit. On tient peut-être une future grande réalisatrice qui ne tombe pas dans le piège du féminisme revendicatif et qui se contente de peindre correctement les relations humaines.

    Bon film.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2014
    "La bataille de Solférino", au contraire de "La fille du 14 juillet", a su m'émouvoir. Alors oui, gros boucan, personnages fantasques mais pourtant pas loin de la réalité. Justine Triet a su poser sa caméra autour de ce bordel sans nom pour nous concocter une histoire qui tiens la route. Parfois virulente mais aussi pleine d'enthousiasme, la prestation du jeune et prometteur Vincent Macaigne est à signaler.
    ouadou
    ouadou

    86 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Plutôt curieux et attiré par ce film, j'ai été submergé par sa nullité.
    Une sorte de symbole de faux film d'auteur moche sans aucune tenue. UN court métrage de 15 minutes qui s'étire pendant 1h30 !
    Tout est une sorte d'impro en roue libre pour se la jouer naturel mais on se croirait chez AB productions, et pourtant j'adore Vincent Macaigne mais là, même lui rame et à force d'improviser chaque scène, on a l'impression que ce petit monde se fout de notre gueule.
    La revue de presse est déprimante. Seul Positif ne tombe pas dans ce panneau.
    Arrêtons de nous faire passer ces films pour du Cassavettes ou de la nouvelle vague. Arrêtons de nous faire croire que c'est du ciné vérité ou naturaliste.
    C'est tout l'inverse, c'est fabriqué, c'est pas bossé, ça n'a aucune saveur.
    Il n'y a aucune tension, aucune tenue, aucune dramaturgie. La réalisatrice recycle ses images de docu (qui n'ont elles-même aucun intérêt, c'est du JT) et trame une abracadabrante histoire de couple extrêmement mal jouée.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top