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Gege30
1 abonné
24 critiques
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0,5
Publiée le 7 mars 2022
Une bouse monumentale. Appeler ça un "film" est une insulte au cinéma. On a l'impression que la "réalisatrice" a branché sa caméra et a oublié de l'éteindre. Sans queue ni tête, un gamin qui n'arrête pas de brailler, une foule qui manifeste... Horrible, insupportable, j'ai difficilement tenu jusqu'à la fin dans l'attente de trouver la clé de l'histoire... Dire que ça lui a valu un prix !!! Pas étonnant que les Inrockuptibles ou Libération trouvent ça bien. Pauvre cinéma français ! Et on se sert de nos impôts pour subventionner cette daube !
4 713 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 2 juillet 2021
Cela commence par un concept risqué mais assez peu excitant faisons un film pendant l'élection présidentielle de 2012 dans les rues de Paris avec le millier de supporters de Hollande et de Sarkozy. Avec un second objectif faire un film sur les trentenaires en situation de précarité. Cependant ce pari n'est pas du tous gagné. Le fait que de nombreuses scènes soient réalisées sans reprise ne donne pas au film quelque chose de spécial et montre les limites de l'improvisation que les acteurs peuvent faire avec une histoire non développée. Les scènes avec les militants et les partisans ne montrent rien on ne ressent rien de spécial à propos de cet événement historique. Dans La Bataille de Solférino il ne faut pas s'attendre à un aspect sociologique non plus. Placer les événements ce jour-là n'est qu'un moyen artificiel pour nous faire croire a l'histoire. Et l'histoire en elle-même n'est qu'une succession de comportements hystériques et égoïste de cris et de violence verbale sans parler des cris continus des bébés...
Comme toujours, un film encensé par la critique, avec tous les défauts de l'"exception française" c'est à dire que c'est moche, mal filmé, avec des dialogues inaudibles. Quant aux personnages,tous irresponsables et ou hystériques...et ces gosses difficiles ( normal avec des parents pareils)...
La Bataille de Solférino permet de se replonger durant la fameuse soirée où François Hollande a été élu président de la République en 2012. Avec le recul, comme pour Mitterrand en 1981, c'étaient énormément d'espoirs, de promesses, de jeunes dans la rue persuadés d'être à un tournant historique. Et la douche froide derrière car de résultats économiques il n'y a pas eu ni de changements. Mais bon, à part se remémorer cet instant de la vie politique française, je ne vois pas le rapport avec ce père complètement fou souhaitant retrouver ses filles alors que la mère est partie travailler couvrir les événements. Il est violent, angoissé, n'écoute rien. Entre les enfants et lui, ça ne fait que crier. C'est assez réaliste la façon dont il s'énerve, c'est une grenade sur le point d'être dégoupillée, mais ça n'a aucun rapport avec les élections. A la limite, ça illustre les difficultés, le déchirement que d'être coupé de ses enfants. Ce sentiment d'injustice qu'il peut avoir. Après, il est quand même beaucoup trop angoissé et c'est plutôt de soins dont il aurait besoin dans l'immédiat.
On vibre, on est tendus, la réalité quotidienne colle à la peau alors que nous sommes au cœur de l’événement. Une utilisation agile de l’actualité et du sens de l’intime dans le collectif.
Ce film est le pire film que j'ai vu je pense... un ramassis de clichés bobos et gauchistes sur fond de néant ! C'est clair il ne se passe rien... juste des cris de gamins dans le fond, des personnages lourds et pénibles qui se chamaillent sur des sujets politiques avec un brouhaha permanent en fond sonore. En bref un calvaire ! Jamais un personnage ne m'a autant tapé sur les nerfs que le Vincent de ce film ! Des paires de claques !! A fuir comme la peste si vous ne voulez pas perdre 1h30 de votre temps et vous tirer les cheveux tellement vous en ressortirez gavés !
Premier film surprenant. Un sujet qui mèle habilement une histoire intime d'un couple séparé et des résulats présidentiels de 2012. L'intime dans le public et le public dans l'intime. Tous les acteurs sont épatants de réalisme (une prime spéciale pour Vincent Macaigne qui décidement n'arrête pas de m'étonner). Et la mise en scène est dynamique, nerveuse même si il y a de ci de là des longeurs de situation.
Le scénario est parfaitement rodé, du moins dans la première partie du film. On est bercé entre l'intérieur et l'extérieur. Malheuresement la rue Solferino ne sert à rien qu'à placer le lieu de la dispute conjugale. La deuxième partie ne vaut rien, on passe à des dialogues creux et inutile et une réconciliation beaucoup trop rapide même pas introduite.
Une décennie, c’est l’espace-temps séparant le premier et dernier (en date) long-métrage de fiction de Justine Triet. Si Anatomie d’une chute (2023) a valu à sa réalisatrice la Palme d’Or du présent millésime, dix ans plus tôt, La bataille de Solférino (2013) révélait au grand public une jeune réalisatrice alors âgée de 35 ans. La récente sortie en salle le 23 août dernier de la Palme d’Or cannoise 2023 se voit donc prolongée par la ressortie au cinéma en version remasterisée d’un premier film de fiction aventureux à défaut d’être pleinement réussi. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2023/10/06/la-bataille-de-solferino/
Les élections présidentielles ont été un événement sous haute tension en France, dans un contexte historique très dense et grave. Dans "La Bataille de Solférino", rien n'est arrière plan. Justine Triet avait réalisé un court-métrage sur les manifestations anti CPE et avait voulu retrouver ces mouvements de masse pour son premier long-métrage. Si le film était situé sous une dictature, on pourrait comprendre ce point de vue intime confronté au fondamentalisme du Pouvoir. Mais non, nous sommes en France où les chaînes d'information en continu sont de nouveaux marqueurs. Le personnage principal est journaliste TV ; on éprouve des difficultés à la situer face à d'autres événements politiques, malgré la sympathie qu'elle insuffle à son rôle. Un film clanique où l'on peut rire par moment sans se confronter à notre rapport à l'histoire contemporaine ou à la couverture médiatique d’un événement majeur. Un peu "tebê" on se sent, un peu de temps on a perdu.
Le film que tout aura oublié dans 20 ans. Plat, répétitif, très mal monté, rien de politique... Le consensus critique est incompréhensible. Le moyen-métrage de justine triet était pourtant formidable, parce qu'elle avait quelque chose a raconter, une émotion à faire naître. Et pas ce faux prétexte du mec qui permet de faire improviser les acteurs, enfin, de les faire gigoter dans le vide surtout.
Réalisé comme un documentaire, "La bataille de Solférino" est un film vraiment captivant car authentique, on se croirait au beau milieu de l'embrouille sur la garde partagées des enfants et des responsabilités de chacun des parents qui, par mauvaise mauvaise foi ou par fierté, refusent d'entendre les arguments de l'autre, admettre leurs torts et surtout d'accepter que l'autre puisse avoir raison.... Et ça sonne tellement juste que c'en est presque frustrant car on a envie de mettre son grain de sel et leur dire qu'ils sont aussi "con" l'un que l'autre ! Le pauvre Arthur Harari a bien du mal à se faire entendre ! Cette seconde partie réalisée dans le petit appart' de la jeune femme( Laetitia Dosch très convaincante) est par contre à l'opposé de la première qui se passe, elle, au beau milieu de la foule en peine soirée de résultat d'élection présidentielle de 2012, un bel exploit de Justine Thriet qui a dû bien galérer pour arriver à ses fins! En tout cas, le résultat est une belle réussite puisqu'on se croirait également au coeur de l'événement à se coltiner les commentaires des deux parties politiques qui refusent d'écouter les arguments de l'autre...la politique en comparaison au couple ?!?! La même mauvaise foi, la même obstination, la même "surdité" quand il s'agit d'écouter l'adversaire etc... Il y a peut être un peu de ça, jsais pas si c'était l'intention de la jeune réalisatrice mais sur le moment, je l'ai vu comme ça en tout cas... Plusieurs choses à retenir dans cet excellent premier film: le réalisme des situations, l'authenticité et l'objectivité du projet qui ne juge et ne prend pas partie... Ce réalisme ne serait évidemment pas possible sans ses 3 formidables acteurs (Harari, L.Dosch hyper convaincants et Macaigne biensûr, comme toujours au top !). Je retiendrais également la mise en scène des plus originales qui mérite un grand coup de chapeau et nous promet du très bon de la part de Justine Triet...
Un geyser dans le cinéma français sclérosé, un film ample, riche, romanesque, politique, sentimental et tragi-comique, pourvu de grandes scènes mémorables et porté par des acteurs intenses. Un poil hystérique peut-être.
Premier long-métrage de Justine Triet, La bataille de Solférino vaut surtout pour ses séquences tournées dans la rue où siège le Parti Socialiste, le jour de l'élection de François Hollande en mai 2012 – l'actrice principale jouant le rôle d'une journaliste d'iTélé couvrant l'événement. Il est d'ailleurs très particulier de revivre ces scènes de liesse populaire avec quelques années de recul : difficile de ne pas esquisser un sourire devant les réactions à chaud des uns et des autres, souvent très enthousiastes... À part cela, si les acteurs offrent des prestations honorables, ce film très parisien tire quand même sacrément en longueur dans les 20 dernières minutes.