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    2 automnes 3 hivers
    Note moyenne
    3,3
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    109 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Voilà un film qui tombe bien. Il rappelle comme Suzanne ou The Touch of Sin qu'en ces temps noëliques le cinéma ne se réduit pas aux mignardises convenues - tels Mandela un long chemin vers la liberté ou la nouvelle Angélique qui sont cependant "regardables". Ce troisième long métrage d'un jeune cinéaste pourrait avoir tout pour déplaire à première vue. Annoncé comme un nouveau fleuron de cette vague de cinéastes français très indépendants qui émergent depuis trois ans et qui forment si peu une école. On a déjà vu et savouré modérément "La Fille du 14 juillet" (atko). On s'est régalé avec "La Bataille de Solférino" (Justine Triet). Et en 2012 on a découvert avec bonheur Guillaume Brac et son "Monde sans femmes". Dénominateur commun? Vincent Macaigne! Il a une gueule, grognon comme un ours, magique comme une libellule. C'est une boule d'énergie et de fragilité car il a une vocation de casse-couilles et d'ange.
    Il est partout dans "2 automnes 3 hivers". On pensait qu'il ferait du Vincent Macaigne. On y échappe. Il est d'abord Arman, trentenaire, as de la foirade et rêveur d'impossible. Il n'a rien d'un bobo suffisant. Dégarni côté crâne et côté coeur. Bordélique. Pour les sentiments, c'est la panade. Jusqu'au choc vécu au Parc Monceau. Il y fait son jogging. Comme Amélie, autre blessée du coeur. Le choc est frontal. Puis rien. Ils se revoient par hasard. Arman retrouve Guillaume, un copain des Beaux-Arts de Bordeaux quia le coeur fragile. L'Amélie de Guillaume sera une orthophoniste. De Paris, ils glissent vers la Suise romande avec, en passant, une petite focale sur "La Salamandre" et Bulle ogier... Une ex très polyvalente et une soeur dure à cuire émergent en cours de route. Une route bien accidentée quoique joliment vallonnée...
    On échappe au déplaisir car ce qu'on craignait - une scolaire resucée des histoires d'amour prisées par la Nouvelle Vague, la fantaisie de "Bande à part", beaucoup de Jules, un peu de Jim, de la narration off à la Truffaut, des complications amoureuse façon Eric Rohmer - ne se produit jamais. Les clins d'oeil cinéphiliques foisonnent: Robert Bresson, Judd Apatow, Jacques Demy, Eugène Green, ça nous saoûle à première vue mais, très vite, ça se combine avec beaucoup de grâce à ce que vivent entre douleur et ravissement les deux couples toujours inattendus. Le découpage en séquences numérotées à rebours et titrées avec malice y remédie très vite. Le rythme est tonique. Rien ne traîne sauf au démarrage. Vincent Macaigne, décidément, s'avère un acteur phénoménal. Avec Sébastien Betbeder, il laisse vibrer des cordes qu'on ne lui connaissait pas dans les films évoqués plus haut et il déploie du oup un charisme rare. Avec sa corpulence bonnarde, sa voix brumeuse et son regard perçant et candide, il est doté de l'étoffe qui habille les grandes pointures. Maud Wyler, lointaine parente de William Wyler '("Ben Hur") et déjà repérée en 2012 dans "Louise Wimmer", est une percutante Amélie. Il convientdonc de ne pas manquer ces cinq saisons. Tôt ou tard, on retrouvera Sébastien Betbeder.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Je n'ai pas aimé ce film. Pourtant, il a été apprécié par la majeure partie du public en avant-première. L'image, d'abord sale, se fait par la suite très belle. Non, trop d'allégories et de symboles alourdissent le propos. C'est une film "de droite" qui veut paraître centriste. En fait, c'est surtout un film très.. foncièrement bobo trentenaire (parisiano-centré quand même). On nous inflige l'image de Bernadette Ch. et de Nicolas S. dans une scènette à vocation 'humoristique, mais ça ne m'a pas fait rire, d'autant plus que ce qui se passe favorise peur et mesures sécuritaires. Le discours de l'hétérote passée lesbienne (courte apparition), c'est de la pure connerie. On a plein de trucs qui font grave, dramatique, avec une impression quand même de fait-exprès grossier, puis des passages destinés à faire rire (enchaînement de scènes courtes thématiques exposant une situation caractéristique de la destinée des personnages ou de leurs interactions). Ça marche, souvent oui ça marche, mais pas assez. Vincent Macaigne reste excellent, les autres sont pas mal (dont un transfuge de V. Donzelli). spoiler: Le lapin tué, c'est nul. Le bonzaï-bébé mort virtuel, c'est lourd. Sans parler d'un rapport bêbête au catholicisme.
    C'est pas mauvais, si on n'en attend qu'un simple bon moment sympatoche on pourrait le prendre pour excellent mais, si on y réfléchit, y a pas de quoi crier au génie, au contraire c'est assez irritant de banalités finalement.
    MODWYE
    MODWYE

    10 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Film magique. Par sa grâce, sa pudeur à évoquer des sujets sérieux, vitaux, par son humour. Un conte amoureux.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Une comédie touchante, hilarante et hyper originale. Que demander de plus ?!
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