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    2 automnes 3 hivers
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    109 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Dans seul coup, en voyant ce film : en riant en pleurant, mon amie s'est mise à aimer le cinéma.
    Merci aux quatre sur l'affiche : Arman (Vincent Macaigne) Bastien, Amélie et Katia qui sont devenus depuis hier mes meilleurs potes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    D'abord c'est parti d'une envie d'aller au ciné, pas de voir forcément ce film. Je choisis alors un film a l'heure ou je suis au cin é et me retrouve a mon avis devant une comédie francaise traitant des aléas de la vie d'amis trentenaires. Ok suis prete meme a m'ennuyer peut etre. Mais non je ressors ravie d'avoir découvert Vincent Macaigne et l'art de la mise en scene de Sébastien Betbeder. Bien que les sujets amour, maladie, amitié, désaccord, question soit traité en grande partie en monologue, je me régale de la mise en scène, des dialogues plein d'un humour très fin (plus aurait été la scie sur la buche!!!). Merci c'est simple et à l'heure des films en 3 D a gros budget j'ai plaisir à savourer et saluer ce film au budget de court métrage
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Sympathique mais noyé par ses références et l'accumulation des tics d'un certain cinéma d'auteur, le film ne vaut en fin de compte que pour ses jeunes révélations dont Maud Wyler et Bastien Bouillon. Du cinéma publicitaire faussement original réalisé par et pour des trentenaires parisiens branchés.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Ce film pourrait également avoir pour titre: "Histoire d'amour (et histoires annexes)". Rien de très original, en effet, dans le sujet ici abordé: la rencontre d'un homme et d'une femme, en l'occurrence Arman (Vincent Macaigne) et Amélie (Maud Wyler), la naissance de leur amour, leur vie commune avec ses hauts et ses bas. Sur cette trame ultra classique se greffent d'autres histoires, d'autres personnages, d'autres évocations: Benjamin, le meilleur ami d'Arman, la soeur de ce dernier, son père, la petite amie de Benjamin, etc.
    Pas de quoi s'enthousiasmer, dira-t-on. Eh bien, si! Car si le sujet a certes des airs de déjà vu, le traitement, lui, est des plus inventifs et emporte irrépressiblement non seulement l'adhésion du spectateur, mais sa plus grande sympathie. Sébastien Betbeder, le réalisateur, a choisi de séquencer le film en courts chapitres et surtout de faire commenter les actions et les péripéties par les personnages eux-mêmes. Tout au long de l'oeuvre donc, ceux-ci interviennent, face à la caméra, livrant leurs impressions, leurs appréciations, leurs réflexions sur les événements passés ou les événements en cours. Ce procédé pourrait vite tourner en rond et devenir lassant, mais ce n'est pas le cas: l'excellence des acteurs et le choix de personnages pour qui l'on ressent une forte empathie font que l'on ne se fatigue jamais de les voir s'exprimer.
    De plus, s'il s'agit bien d'une histoire d'amour (on pourrait même dire de deux histoires d'amour), cette histoire (ou ces histoires) naît, grandit, se développe (naissent, grandissent, se développent) dans des circonstances qui ne manquent pas de piquant. De Paris en Suisse, puis de nouveau à Paris, on s'amuse, on se passionne, on rit, on pleure, on tremble, on s'étonne sans une minute de répit. Sébastien Betbeder a conçu un film qui mêle finement la drôlerie, l'émotion et la poésie. Une chanson de Michel Delpech par çi, une chanson de Georges Moustaki par là, l'évocation des thèmes les plus graves (la maladie, la mort), les clins d'oeil au cinéma de Jacques Demy, de Judd Apatow, d'Eric Rohmer, la visite de l'exposition "Munch" au Centre Pompidou, etc.: que d'inventivité, que d'imagination dans le scénario! Et quand le film s'achève, on se dit, le sourire en coin et la larme à l'oeil, que ce qu'on vient de voir est irrésistiblement séduisant! 8,5/10
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un film original, sympathique et attachant.
    Il faut savoir que ce n'est pas un film classique, traditionnel, il expérimente le fait que les personnages commentent, presque à tous moments, les situations qu'ils vivent, disent ce qu'ils pensent et ressentent... Je craignais que cela en fasse un film assez tordu ou bizarre mais non c'est vraiment amusant.
    Cela parle d'amour, de couple, de famille, de solitude, d'amitié.
    C'est bien vu et comme je le disais au début : c'est original.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    bon, enfin un film qui sort de l'ordinaire!
    et j'ai envie de faire l'article de la bête sur ces quatre ou cinq très jeunes adultes encore gamins qui vivent et nous racontent en même temps ce qui se passe dans leur tête. Et cela produit forcément des choses très très hilarantes. Si si...
    Ils ont tous la tête dans les nuages, au sens propre tant qu'au sens figuré pour Arman, et les pieds
    sur Mars pour sa soeur....
    et une nouvelle actrice canon qui se prénomme Maud.
    au niveau du reste, y'a plein d'autres trucs tout à fait charmants ,
    au plaisir de vous avoir donner envie comme moi de les découvrir.
    Arno
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    On pouvait craindre le pire et on découvre le meilleur. Le pire parce qu'on présageait une sempiternelle comédie sur les états d'âme de jeunes adultes en proie aux affres du désenchantement, de l'amour, de la maladie et même de la mort avec sa panoplie nombriliste, parisienne et bobo. Alors, oui on peut dire qu'il y a tout cela dans ce film patchwork divisé en deux parties constituées de vignettes et de saynètes comme autant de chapitres, tantôt légers et cocasses, tantôt tragiques et tristes, qui jalonnent le récit d'une vie, de toutes les vies. On pouvait donc redouter la déception, sinon l'ennui, devant ces monologues face caméra, le numéro à présent bien rôdé de l'omniprésent Vincent Macaigne et on tombe rapidement sous le charme d'un film qui réussit à renouveler un genre pourtant éculé, truffé de trouvailles et de bifurcations, comme des appropriations personnelles et nullement exhibées des choses vues, lues ou entendues. En ce sens, le pyrénéen Sébastien Betbeder, qui écrit par ailleurs des fictions pour France Culture, montre aussi comment l'art sous toutes ses formes, en gros de Ian Curtis à Edvard Munch, embellit et nourrit l'existence. 2A3H est un film pudique et délicat, jamais empesé, toujours doux et lucide, qui satisfera dans un même élan les nostalgiques d'une Nouvelle vague française et les aficionados des comédies gentiment dépressives et transgressives de Judd Apatow, également cité dans le film à l'instar du chanteur Michel Delpech et du cinéaste Eugène Green, le tout dans un sens acéré du détail, notamment géographique et descriptif, qui évoque aussi l'univers si particulier et nostalgique d'un Georges Perec.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Une comédie gentille et attachante fondée sur une histoire peu originale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Le sujet : des morceaux de vie(s) intimes de 4 anti-héros comme on les aime
    malgré nous.
    Le film découle des difficultés à écrire, à filmer, à raconter une histoire,
    des histoires qui nous concernent, finalement.
    Enfin par "nous" : je veux parler des gens qui comme moi ont eu le sentiment
    que ce cinéaste leur avait "volé" des petits-bouts de leur existence. De leur vie
    "privée" tout en n'ayant jamais "éclairé" toutes les choses intimes qui restent cachées,
    muettes. Non dites. Non montrées. Secrètement suggérées?
    Pendant ce film, j'ai eu des crises incompréhensibles : En pleurant
    doucement avec les larmes coincées au bord des yeux, en riant du bout des lèvres.
    Puis m'esclaffant aux éclats... Envie et peur que l'histoire racontée devienne prémonitoire.
    J'ai réellement l'impression terrible que ça pourrait être cela.
    Et puis par le corps et la voix et la façon de se tenir debout qu'a Vincent Macaigne, tout
    du long du film. Envie de le connaître. Lui. Aussi. Tout comme Sébastien Betbeder. En vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Franchement, je nai jamais écrit de critique sur allociné.. mais là, j'ai eu envie.. Car allé un peu par hasard voir ce film dont je n'avais pas entendu parlé... Quelle claque!... J'ai ri, pleuré, été touché... Le film est simple, juste et intelligent. tout en étant drôle... les comédiens magnifiques... un vrai beau film, et comme j'en avais pas entendu parlé je me suis dit que ça valait le coup de l'écrire ici... Je vous le conseille vraiment!!... moi je crois que j'y retournerai...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Alors que la trilogie klapischienne vient de se clore il y a quelques semaines, Sébastien Betbeder débarque avec ses 2 automnes et 3 hivers pour nous prouver que les films générationnels ne sont eux pas près de s’éteindre et que les clichés sont parfois aussi de jolies images, si tant est qu’on sache leur donner vie avec un peu d’intelligence et de poésie.

    Il est toujours facile et tentant de critiquer les films qui comme 2 automnes, 3 hivers prennent si délibérément le parti de fonctionner presqu’à exclusivement à l’identification, et donc forcément un peu par clichés interposés, mot sans doute le plus utilisé dans la langue français en contexte cinématographique. Oui, 2 automnes, 3 hivers est un film sur le vague à l’âme des jeunes trentenaires célibataires, parisiens de préférence. Voilà, c’est dit.

    Sébastien Betbeder avait donc toutes les raisons du monde de s’abîmer en vol et de rejoindre le cimetière des films générationnels mièvres n’ayant d’autre intérêt que celui d’agiter le plus possible de cartes postales venues d’une époque bénie sensée ressusciter souvenirs et mémoires chez les spectateurs émus par ce voyage dans le temps à peu de frais.

    Il y a d’abord le choix d’en dire le moins possible sur ses personnages en dehors du strict nécessaire pour entrer dans le récit, Sébastien Betbeder assumant clairement cette volonté de détachement du réel dès l’introduction par la voix de son héros. Un choix cohérent et défendable mais qui aurait aussi bien pu faire basculer son film dans la futilité et la tentation du vide. Il y a ensuite le ton et la structure très littéraires de cet étrange auto-récit, multipliant les voix, les apartés poétiques et les références culturelles telle une gigantesque toile faite d’une multitude de découpages. Une forme là encore audacieuse mais qui nécessite une sacrée maîtrise pour la faire entrer dans le cadre cinématographique sans sombrer dans l’exercice de style discordant. Et il y a enfin la façon très dilettante d’animer le récit à grand renfort de name-dropping d’icônes de la pop culture et d’anecdotes sur la vie au supermarché telle une chanson de Vincent Delerm*, un schéma maintenant largement exploité dans les différentes formes de l’art d’aujourd’hui.

    En dépit de tout cela, Sébastien Betbeder parvient à faire de cet étrange capharnaüm, désordonné seulement en apparence, une œuvre profondément touchante et attachante qui sait alterner comique et tragique sans jamais avoir l’air de passer du coq à l’âne ou (trop) avoir besoin de décliner les clichés générationnels déjà maintes fois rebattus ici et là. Traversé par une véritable poésie, et pas de celles avec lesquelles l’on essaie souvent de nous assommer avec un violon et deux notes de piano, il est empreint d’une belle mélancolie qui n’empêche pas pour autant son film d’avancer mais le nourrit, chose assez rare pour être signalée.

    Malgré cette richesse de tons et de sens, 2 automnes, 3 hivers sait par ailleurs conserver le fil de son récit et ne pas trop faire coïncider sa forme avec son fond, Sébastien Betbeder donnant à son film une vraie cohérence d’ensemble et pas seulement un fil rouge reliant plus ou moins subtilement ses différents chapitres. Intelligent jusque dans sa fin, elliptique mais sans doute plus intéressante qu’un grand discours tournant en rond sur la question, 2 automnes, 3 hivers réussit le pari de dire quelque chose de son temps tout en étant plus qu’un simple film de génération, vraie peinture impressionniste d’époque plus que simple cliché artificiellement jauni pour touristes.

    Un beau film donc, sans doute l’un des meilleurs de la production française en 2013, et qui devrait permettre à son auteur et ses interprètes de se faire plus facilement une place dans le milieu. Tant mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    S'entendre dire que "Les garçons et Guillaume à table" est la comédie de l'année, découvrir "2 automnes 3 hivers" et se rendre compte que ce film, bien moins médiatisé, est 10000 fois plus inventif, surprenant, drôle, bouleversant et nouveau !
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    21 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Plutôt surprenant, mais je suis sorti un peu déçu, malgré peu ou pas d'attentes préconçues...

    Certaines scènes sont vraiment super et les acteurs relativement sympa à voir évoluer.

    Quelque chose n'a pas fonctionné, je ne sais pas l'expliquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Ce film je l'attendais depuis des lustres ! J'ai ri, j'ai pleuré et je suis sortie de la salle bouleversée et heureuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Un très bon film. Ce qui est impressionnant, c'est la justesse du ton. Quand les personnages parlent, il se dégage une forte impression de réel mâtiné de poésie. Il y a dans ce film un regard poétique sur la réalité de l'existence. Les personnages sont attachants par leur humanité sans artifices. A voir !
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