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fmolko
3 abonnés
21 critiques
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4,0
Publiée le 29 août 2014
un classique du western au goût du jour, sur fond de paysages magnifiques. Attention : c'est un western, pas un film de super héros ! personnages durs, ambiance pesante, rythme lent, morale douteuse sont au programme.
Dans les années 1870 aux États Unis, Jon ancien soldat danois, devenu colon, fait venir sa femme et son fils qu'il n'a pas vu depuis 7 ans. Malheureusement après une mauvaise rencontre, il les perd, et en tuant leur meurtrier, il s'engage dans une guérilla vengeresse contre un gang... Pour moi c'est une bonne surprise et un excellent petit western danois dans la lignée des westerns spaghetti, emmené par un casting très hétéroclite. Comme Sergio Leone, le réalisateur Kristian Levring utilise les décors et les grands espaces pour mettre en valeur ses personnages et leur regard. Mads Mikkelsen (Jon) est génial en cow-boy vengeur quasi mutique, Eva Green (Madeleine) est impressionnante en femme complètement muette parce que mutilée, Jeffrey Dean Morgan (Delarue) arrive à ne pas trop en faire en chef de gang cruel et Éric Cantona (le Corse) n'est pas ridicule en porte flingue. Une coproduction internationale qui fait honneur au genre et fait passer un bon moment.
De très belles images et le charisme de Madds Mikkelsen ne suffisent pas à apporter quelque chose de vraiment nouveau et marquant dans ce western violent, ultra-classique et prévisible.
Un western absolument magnifique : photo parfaite, suspense haletant, acteurs impeccables (M.Mikkelsen est impressionnant, comme toujours). À ne rater sous aucun prétexte !!!!
Un excellent western de facture classique, porté par les impeccables Mads Mikkelsen et Eva Green. La photographie et la musique valent le détour. Une critique plus détaillée et d'autres sur
Très bon western qui mérite d'être récompensé.....avec un grand bravo pour cet acteur que j'adore et qui joue toujours très bien, super scénario belle histoire très prenante du début à la fin du film A voir sans hésiter!!!
Film Danois réalisé par Kristian Levring, réalisateur connu surtout pour avoir participer au manifeste cinématographique Dogme95 avec Le roi est vivant, The Salvation est un western référentiel et classique qui reste bien sagement dans les clous sans jamais essayé d'être plus qu'il n'aurait pu être, à savoir un hommage à un genre mourant. Les Westerns sont clairement en voie de disparition et ce malgré de brillantes mais trop rares tentatives pour les remettre sur le devant de la scène, les dernières tentatives partiellement réussi on été le puissant Open Range de Costner, Le très bon Appaloosa de Ed Harris et les excellents Django et The Homesman réalisé respectivement par Tarantino et Tommy Lee Jones. Je dis partiellement réussi car en soit les films était des réussites sur le plan qualitatif mais ils restaient des one shots isolé car il n'y a pas vraiment eu d’engouement autour d'eux, exceptions faite du film de Tarantino mais qui devait plus au nom de son réalisateur que pour son genre. Heureusement Tarantino n'abandonne pas l'affaire est compte redoré le blason de ce genre qu'il affectionne tant avec son prochain film The Hateful Eight. Mais ici intéressons nous au film de Levring que je ne qualifierais pas de réussite car il est qualitativement bancal faute à une écriture simpliste et sans surprises qui handicap sérieusement le film. Le scénario est d'un classicisme gênant car l'histoire a déjà été vu des centaines de fois mais elle n'apporte pas sa touche personnelle, celle qui aurait pu faire sortir le tout du lot et suscité un vrai intérêt. Ici on suit l'intrigue qui se développe paresseusement et chaque idées qui aurait pu apporter un peu d'enjeux au film ne sont que survolé comme ses 15 premières minutes relativement prenante qui promettait un récit abrupte et violent qui finalement seront oublier au profit d'une classique histoire de vengeance. Tout comme les personnages qui sont relativement léger, même si le film ne cède pas au manichéisme, il reste relativement simple dans la psychologie de ses personnages qui resteront dans le strict minimum et tomberont quasiment toujours dans le stéréotype spoiler: ( le frère du héros évite ce constat et aurait mérité plus de place dans le film selon moi ) . Seul le personnage d'Eva Green se montre vraiment intéressant mais il n'est pas assez exploité tout comme ça relation avec le héros, ce qui fait qu'on à un sérieux sentiment de gâchis de ce côté là. Donc l'intrigue est trop prévisible pour passionner, trop courte pour développer ses enjeux, trop rapide pour impliquer le spectateur, le film manque donc cruellement de souffle et se contente de n'être qu'un hommage au genre en citant les plus grand tel que Ford, Leone, Hawks, etc. C'est d'ailleurs quelque chose qu'on retrouve dans la mise en scène mais qui se montre fluide et suffisamment maîtrisé pour que ce ne soit pas un reproche de se côté là par contre on peut reprocher ici le manque de souffle dans les fusillades qui sont d'une platitude effarante, pas le moindre moment qui sort du lot pas même la scène finale qui est parfois illisible et molle. C'est dommage d'autant plus que le film est esthétiquement impressionnant avec cette sublime photographie qui donne un cachet particulier à ce western. C'est même parfois trop propre pour correspondre au western mais ça fait néanmoins son petit effet, par contre on peut déplorer une musique qui ne marque pas les esprits à défaut d'être sympathique. La vrai force du film viendra de son casting mené par un toujours impressionnant Mads Mikkelsen, il excelle dans se rôle taciturne qui s'inscrit parfaitement dans la lignée d'Eastwood ou de Bronson. Eva Green est surprenante même si elle nous la rejoue femme fatale, son rôle est plus nuancé que d'habitude et elle expose un jeu de regard pénétrant et assez bluffant tandis que Jeffrey Dean Morgan est très bon tous comme le reste du cast avec aussi une mention spéciale à un Jonathan Pryce en grande forme. Seul bémol, Eric Cantona semble un peu à coté de la plaque et on se demande ce qu'il fait ici. En conclusion The Salvation est un western mineur mais sympathique grâce à un casting très impliqué et une mise en scène esthétiquement superbe mais il est beaucoup trop référencé pour vraiment être un film à part entière, il ne cherche jamais à tracer sa propre voie et se contente de marcher dans le sillage de ceux qui sont passer avant et qui était bien plus talentueux et inspiré. Néanmoins ce serait mentir de dire que l'on ne passe pas un bon moment devant ce film qui est divertissant et plaisant mais ça n'ira jamais plus loin que cela.
pour aller à l'essentiel, le film ressemble beaucoup aux feuilletons américains actuels, sur la rué vers l'or ou le Klondike, avec une photographie de papier glacé, et un jeu d'acteurs assez scandinave, c'est à dire plus proche de Bergman que de Raoul Walsh................ Alors on peut dire que cela tombe bien, car ce western est danois, avec une certaine froideur dans les tons, le rythme même, la musique, le jeu d'acteurs..... Et pourtant cela fonctionne, on s'intéresse à cette histoire de vengeance, avec des acteurs très divers (Eva Green, Mads Mikkelsen (acteur danois), et même notre français, Eric Cantona) dans des paysages lunaires et désertiques (impossible à l'œil nu et sans info de dire si cela a été tourné en Espagne, en Australie, en Arizona ou au Maroc)......Les décors sont assez étonnants, notamment la petite ville, et les costumes très réalistes et descriptifs de l'époque du western.... L'ambiance et le cadre, sont à mon avis, le point fort du film, le scénario lui manque quand même de fantaisie, mais cela reste un western, bien campé, un nouveau genre européen comme l'a écrit quelqu'un et qui peut faire sa place au soleil.....cela se laisse voir........
N’ayant pas porté plus d’intérêt à ce film lors de sa promotion, c’est par curiosité que je me suis rendu dans les salles obscures. N’étant pas un grand fan des Western, le casting était ma motivation première. Depuis quelques années, nous voyons de plus en plus Mads Mikkelsen sur grand ou petit écran. J’avais envie de voir ce que cela donnerait dans ce registre là. Un seul mot me vient, incroyable ! Il en faut du talent pour interpréter un personnage dans un film où le jeu et l’expression prime sur le dialogue. Il n’est pas le seul, Jeffrey Dean Morgan et Eva Green lui rendent bien. Peu de discutions et d’échanges, l’histoire se vit à travers le jeu des acteurs. Un Western à l’ancienne, les prises de vue sont spectaculaires, les couleurs sont chaudes et vives, on sent qu’il y a très peu de lumières artificielles. La musique est à la fois douce et entrainante, parfois silencieuse. Un vrai chef d’œuvre si le scénario n’était pas aussi simple : une vendetta. J’ajouterais pour terminer qu’il fait plaisir à voir Eric Cantona dans un rôle où il ne parle pas.
THE SALVATION quel western !! une réalisation riche .. Riche aussi bien dans les dialogues , que dans les plans larges avec des couleurs et lumières très joliment et subtilement contrastées. Des acteurs toujours très justes et MADS MIKKELSEN fidèle à son talent, sa grâce et son émotion infinie ... J'ai adoré ;
Excellent western doté d'une photographie d'une grande qualité et d'une grande modernité dans le traitement du scénario (on est loin des westerns classiques avec les gentils cow boys et les méchants indiens), "the salvation" narre l'histoire de la vengeance d'un homme seul contre tous dans le far west de la fin du XIXéme siecle. Ce film montre bien combien les Etats Unis se sont construits sur la violence. Les acteurs sont très bons, j'avais personnellement un peu anticipé la fin du film...Mention spéciale pour Mads Mikkelsen et Eva Green. Par contre, Cantona (dont je ne suis pas fan) dans ce film, je n'ai pas trop bien compris...
Dans les contrées de l’Ouest, Kristian Levring est un OVNI. De nationalité danoise, il est, avec Lars Von Trier, Thomas Vinterberg et Soren Kragh-Jacobsen, un des membres fondateurs du mouvement cinématographique Dogme95 contre l’utilisation abusive d’effets spéciaux et d’artifices au cinéma. Il est donc étonnant de voir ce réalisateur s’essayer à un western inspiré de la pure tradition italo-américaine par John Ford, Sergio Leone et Akira Kurosawa. En se lançant ce défi, il tranche avec les codes du genre.Partagé entre univers visuel original et banalité de l’intrigue, on sent que ce cinéma danois minimaliste est capable d’apporter des propositions alternatives au cinéma hollywoodien. Pour autant, il manque à The Salvation cette petite étincelle scénaristique pour emporter le spectateur dans un nouveau Far West.
On retrouve bien les marques d'un western (lenteur, paysages grandioses, peu de dialogues...) mais comme pour tous les westerns modernes, ils omettent un ingrédient qui permettait dans les années '70 de ne pas trouver le temps long : l'humour, même à toute petite dose. De plus, le film met du temps à démarrer, donc la première moitié passe très lentement. Par contre, l'image est absolument sublime et les acteurs sont tous bons, même si certains souffrent d'un doublage français pas au top. Les musiques sont certes belles, mais un peu pauvres.
Un bon western, de type classique, ça nous change des parodies ou des excentricités du type Django. Sur le plan de la mise en scène, le réalisateur innove : beaucoup de scènes sont tournées avec l'éclairage naturel, pour mieux souligner les tons des paysages (blond, rouges, ocres, verts pâles). Les scènes de batailles sont amenées dans un bon crescendo, avec une bonne fluidité, ce qui me fait supposer l'usage d'effets numériques. Le réalisateur connaît le genre sur les bout des doigts ! Rien a dire côté acteurs : Mads est toujours aussi impérial dans son jeu humble, Cantona parle peu, et Eva Green est muette ! Le scénario nous montre bien en 1871 une Amérique du Nord sans ses indigènes, tous décimés, avant la grande vague d'immigration d'allemands (voir Heimat 1