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Votre avis sur Magic in the Moonlight ?
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111 critiques
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18 critiques
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Le Woody annuel est un cru moyen…pas du niveau de To Rome with Love mais bien loin de ses derniers succès Blue Jasmine ou Midnight in Paris : Joli, simple et finalement assez moyen ??½
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon (Colin Firth) a une très haute estime de lui-même, mais ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur : il y fait la connaissance de la mère, Grace, du fils, Brice, et de la fille, Caroline. Il se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de confondre la jeune et ravissante Sophie Baker (Emma Stone) qui séjourne chez les Catledge avec sa mère. En effet, Sophie a été invitée par Grace, convaincue que la jeune fille pourra lui permettre d’entrer en contact avec son défunt mari…
Prestidigitation sur des airs de jazz ! Dès les premières minutes, nous sommes dans des lieux communs assez chers à Woody Allen. Puis s’en vient une petite pochade sur fond de côte d’azur… qui ne devrait pas vraiment rester graver très longtemps dans les mémoires. Rythme plat et scénario plutôt léger pour ce nouvel opus où seule la direction artistique trouvera grâce aux yeux du spectateur.
Colin Firth campe un Woody à mille lieues de ces prédécesseurs (le dixième), très british et donc précieux mais nullement volubile… Si l’on prend du plaisir à voir Emma Stone dans un Woody Allen, elle ne sera pas encore sublimée par la caméra du réalisateur américain au même niveau que Scarlett Johansson; cela ne l’empêchera pas d’être de la distribution du prochain.
En espérant mieux…
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon (Colin Firth) a une très haute estime de lui-même, mais ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur : il y fait la connaissance de la mère, Grace, du fils, Brice, et de la fille, Caroline. Il se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de confondre la jeune et ravissante Sophie Baker (Emma Stone) qui séjourne chez les Catledge avec sa mère. En effet, Sophie a été invitée par Grace, convaincue que la jeune fille pourra lui permettre d’entrer en contact avec son défunt mari…
Prestidigitation sur des airs de jazz ! Dès les premières minutes, nous sommes dans des lieux communs assez chers à Woody Allen. Puis s’en vient une petite pochade sur fond de côte d’azur… qui ne devrait pas vraiment rester graver très longtemps dans les mémoires. Rythme plat et scénario plutôt léger pour ce nouvel opus où seule la direction artistique trouvera grâce aux yeux du spectateur.
Colin Firth campe un Woody à mille lieues de ces prédécesseurs (le dixième), très british et donc précieux mais nullement volubile… Si l’on prend du plaisir à voir Emma Stone dans un Woody Allen, elle ne sera pas encore sublimée par la caméra du réalisateur américain au même niveau que Scarlett Johansson; cela ne l’empêchera pas d’être de la distribution du prochain.
En espérant mieux…
Un film charmant mais extrêmement volatile. On est séduit sur le moment puis on l'oublie très vite.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Dans la lumière chaude de la Côte d’Azur, à la fin des années Folles, un illusionniste de génie tente de démasquer une médium pleine de charme.
Ce film est un véritable régal : dialogues succulents sur la métaphysique, le sens de la vie et la magie de l’amour, histoire à énigme, photographie et couleurs chaudes et lumineuses, acteurs charmants et fins, décors et musique d’époque raffinés et jazzy, le tout présenté avec une légèreté bienvenue.
Et puis un petit rien, comme un secret de chef, qui donne une touche savoureuse à l’ensemble.
Ce film est un véritable régal : dialogues succulents sur la métaphysique, le sens de la vie et la magie de l’amour, histoire à énigme, photographie et couleurs chaudes et lumineuses, acteurs charmants et fins, décors et musique d’époque raffinés et jazzy, le tout présenté avec une légèreté bienvenue.
Et puis un petit rien, comme un secret de chef, qui donne une touche savoureuse à l’ensemble.
FaRem
En dépit du fait que je ne sois pas un grand fan de cette période (années 20) c'est difficile de ne pas se laisser tenter par un film de Woody Allen encore plus avec Colin Firth et Emma Stone au casting de plus quand ça parle de magie, mais malheureusement tout ce qui tourne autour de la magie avec cette question de supercherie ou non passe au second plan pour surtout mettre en avant la relation entre le magicien très cartésien et la présumée médium le tout avec pas mal d'ironie dans les dialogues et une ambiance à mon sens un peu niaise, c'est pourquoi je n'ai pas accroché en plus ça manque vraiment d'enjeu et de surprises bien que les deux acteurs sont très bons et forment un duo qui fonctionne bien.
Benito G
JE mets 3 étoiles car cela reste quand même Woody A. et que même si l'histoire et le coté comédie / romance, ne pas plus attiré que cela. Je me suis quand même laisser tenter au vue du bouche à oreille, des critiques et du nombres de salles quasiment doublé. Un prestidigitateur rencontre une jolie médium... L'osmose entre eux n'ait donc pas immédiate (vu la "profession" de chacun). Il veut donc la démasquer, mais malgrè toute la bonne volonté qu'il y met. Elle arrrive à lui faire croire en ses pouvoirs... Réalité ou illusion??? LA grâce de Woody A. fait que l'on ait intrigué par cette jolie petite histoire et que l'on reste jusqu'au bout pour voir ce que cela va donner (les acteurs jouant d'autant plus, remarquablement bien). Après pour certains cela paraitra long car on peut trouver que cela manque de profondeur, de magie et de romance. Ici un peu légé et plus drôle que romantique si on y voit vite fait un regard subjectif. Woody A. a su allié parfaitement son sujet, même si parfois ; il y a un peu trop de parole ; au détriment de séquence qui ferait un peu plus avancer le film (dévoilant ou non un peu plus les évènements à venir). Bref, je ne pensais quand même pas adhérer du tout au film, même au vue général des critiques. Mais je reconnais que Woody A. est un grand, qui une fois de plus ; réalise un film ou il met son talent à l'égard du public et c'est pour notre plus grand plaisir!.
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Un film charmant où Woody nous parle encore de lui de façon détourné. On traite l'irrationalité à coups de scepticisme mais le tout est enrobé de charme et de sud de la France alors ça marche, c'est charmant et désuet avec tant d'air de jazz sympathique, un pur Allen !
Un des meilleurs Woody Allen de ces dernières années. Un agréable moment de comédie romantique avec des acteurs au top et un réalisateur qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense, ce qu'il a en fait toujours fait avec plus ou moins de réussite...
Un film drôle, lumineux et agréable à regarder. Une histoire à la fois simple et originale. Les acteurs sont bons !
Magic in the Moonlight fait partie des comédies de Woody Allen voulant plus faire revivre une époque que faire rire. Cela explique le rythme assez tranquille du film qui fait que l'on peut mettre pas mal de temps avant de commencer à s'intéresser à l'histoire et aux personnages. Ce désintéressement est heureusement un peu compensé par le talent de dialoguiste de l'auteur d'Annie Hall et par sa réflexion sur le surnaturel et la misanthropie
spoiler:
(même si on ne peut pas faire confiance aux êtres humains, il est dur de ne pas s'y attacher)
. Magic in the moonlight laisse donc sur un sentiment très mitigé et est très loin des meilleurs films du cinéaste.
. Magic in the moonlight laisse donc sur un sentiment très mitigé et est très loin des meilleurs films du cinéaste.
Un magicien perfectionniste presque dépressif, arrogant et déçu par la vie veut démasquer une jeune femme (Emma Stone) qu'il pense escroc. Que se passe-t-il quand il croit enfin la jeune femme et au monde métaphysique qu'elle perçoit ?
On reconnaît bien son style qui mêle la comédie, une BO jazz.
Le monde de la magie est à nouveau mis en scène après Le Prestige de Christopher Nolan, Incassable et le premier film du genre : Un homme de tête de Georges Méliès. Woody Allen a déjà montré sa passion pour la magie qu'il a d'ailleurs montré dans Scoop en incarnant lui même Splendini le magicien.
La photographie de Darius Khondji est superbe. La mise en scène de Woody Allen révèle encore plus la beauté de la photographie en privilégiant de longues prises de caméra et des dialogues en mouvement.
On reconnaît bien son style qui mêle la comédie, une BO jazz.
Le monde de la magie est à nouveau mis en scène après Le Prestige de Christopher Nolan, Incassable et le premier film du genre : Un homme de tête de Georges Méliès. Woody Allen a déjà montré sa passion pour la magie qu'il a d'ailleurs montré dans Scoop en incarnant lui même Splendini le magicien.
La photographie de Darius Khondji est superbe. La mise en scène de Woody Allen révèle encore plus la beauté de la photographie en privilégiant de longues prises de caméra et des dialogues en mouvement.
Arrivé au milieu , je le suis réellement demandé si Woody Allen n'avait pas pété un câble, tellement on se sent de moins en moins concerné par le propos de ce film, délayé à souhait. Et puis alors qu'on en est à regarder sa montre, le film se renverse et nous offre un final magistral en forme de feu d'artifice ! Ouf ! Mais globalement ça reste moyen, très moyen !
Loïck G.
C’est un passe-temps cinématographique qui ne marquera pas la carrière du maître. Partant du principe que quelques bonnes répliques sur des scènes rigolotes peuvent faire une comédie, Woody Allen se laisse aller au contact de personnages fort bien charpentés ( Colin Firth est parfait en anglais exécrable ) mais qui s’incrustent dans des clichés au romantisme suranné. Le côté sépia de l’auteur une fois encore à l’écoute de la musique des années 30. Intérieur, extérieur, l’ensemble est assez théâtral Même s’il est beaucoup moins drôle, je le préfère quand il sublime « Blue Jasmine ».
Pour en savoir plus
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Quel bonheur, quelle jubilation.
Tous les thèmes de Woody Allen sont là avec les mêmes subtiles variations.
Il y a aussi cette proximité de la mort qui rend ses interrogations personnelles universelles et bouleversantes derrière le masque de la comédie.
je sais déjà que je pourrai revoir ce film de nombreuses fois pour me noyer comme Colin Firth dans les yeux d'Emma Stone et croire à la magie de la vie.
Tous les thèmes de Woody Allen sont là avec les mêmes subtiles variations.
Il y a aussi cette proximité de la mort qui rend ses interrogations personnelles universelles et bouleversantes derrière le masque de la comédie.
je sais déjà que je pourrai revoir ce film de nombreuses fois pour me noyer comme Colin Firth dans les yeux d'Emma Stone et croire à la magie de la vie.
Freakin Geek
A bientôt 80 ans, Woody Allen ne semble encore donner aucun signe de fatigue et continue à nous délivrer un nouveau film par an. Après Minuit A Paris en 2011, le réalisateur est de retour en France pour tourner dans le Sud une nouvelle histoire sur fond de magie et de jazz. Deux thèmes si récurrents dans la filmographie de Woody Allen que l'on se demande si le réalisateur ne serait pas un peu en manque d'inspiration ?
Allez savoir pourquoi lorsque Woody Allen écrit une histoire se déroulant en France il la situe dans les années 20 ? Minuit A Paris faisait déjà des allers retours régulier entre le Paris de 2011 et celui des années 20 rempli de grands noms du spectacle et des arts. Là où on pouvait reprocher au réalisateur d'avoir trop insisté sur un Paris de carte postale, on a en revanche du mal à reconnaître le Sud de la France tant cela manque de repères vraiment célèbres. Woody Allen manquant certainement du buget nécessaire pour reproduire la Riviera des années 20.
Comme dans Scoop, le point de départ de cette histoire est la magie. Les deux films commencent en effet par un magicien sur scène. Woody Allen dans Scoop et Colin Firth dans Magic In The Moonlight. Comme bien souvent ces derniers temps, l'acteur principal des films de Woody Allen semble toujours être une incarnation du réalisateur qui ne semblent malheureusement plus vouloir apparaître dans ses films. On retrouve dans leur jeu tout ce qu'on aimait dans l'interprétation de Woody Allen sans pour autant jamais l'égaler.
L'intérêt principal de ce nouveau long métrage est la présence d'Emma Stone qui joue la médium que le personnage de Colin Firth va chercher à démasquer. Woody Allen semble avoir tellement apprécié de travailler avec elle qu'il l'a déjà fait tourner dans son prochain film. Une nouvelle muse en remplacement de Scarlett Johansson a qui il fait faire quasiment la même chose : Une scène sous la pluie à la Match Point et une en maillot de bain comme dans Scoop qui semblent se faire écho. Malheureusement si vous n'étiez aller voir Magic In The Moonlight que pour voir l'actrice, vous ne pourrez être que déçu de vous rendre compte qu'elle est finalement bien moins présente que ce que l'on pouvait espérer.
Chacune de ses apparitions est pourtant une bouffée d'air frais face à la diarrhée verbale du personnage antipathique joué par Colin Firth. Si l'interprétation de l'acteur est une nouvelle fois impeccable, son ultra présence à l'écran et le manque d'intérêt de la plupart de ses répliques font qu'on est rapidement saoulé. Emma Stone apporte fraîcheur et drôlerie au film notamment lorsqu'elle a ses visions ou lors des séances de medium. Totalement opposé, on ne voit pas vraiment ce qui peut bien faire tomber amoureux ces deux personnages.
En prenant de l'age, Woody Allen semble perdre le peps de ses grands chef-d'oeuvres. Avec son atmosphère des années 20 saupoudrée de vieux standards du Jazz, Magic In The Moonlight sent sévèrement la naphtaline. Le temps passe lentement dans ce film qui manque cruellement de rythme. Un enchaînement de tunnel de dialogues sans fin qui manque vraiment de grace et de poésie nécessaire pour faire une véritable histoire romantique. Son public vieillissant avec lui, le film trouvera saura séduire les plus de soixante ans mais aura du mal à séduire ceux qui ont plutôt l'habitude de voir Emma Stone dans des comédies déjantées comme Zombieland ou des blockbusters comme Amazing Spider-Man.
La présence d'Emma Stone dans le nouveau film de Woody Allen avait tout pour nous réjouir. Malheureusement elle semble une nouvelle fois sous exploitée car totalement cannibalisée par un Colin Firth trop présent et trop bavard. Si on ne peut rien reprocher à l'acteur, on regrette que Woody Allen ne joue plus lui même dans ses films même si la différence d'age avec Emma Stone aurait vraiment rendu l'histoire trop irréaliste.
Allez savoir pourquoi lorsque Woody Allen écrit une histoire se déroulant en France il la situe dans les années 20 ? Minuit A Paris faisait déjà des allers retours régulier entre le Paris de 2011 et celui des années 20 rempli de grands noms du spectacle et des arts. Là où on pouvait reprocher au réalisateur d'avoir trop insisté sur un Paris de carte postale, on a en revanche du mal à reconnaître le Sud de la France tant cela manque de repères vraiment célèbres. Woody Allen manquant certainement du buget nécessaire pour reproduire la Riviera des années 20.
Comme dans Scoop, le point de départ de cette histoire est la magie. Les deux films commencent en effet par un magicien sur scène. Woody Allen dans Scoop et Colin Firth dans Magic In The Moonlight. Comme bien souvent ces derniers temps, l'acteur principal des films de Woody Allen semble toujours être une incarnation du réalisateur qui ne semblent malheureusement plus vouloir apparaître dans ses films. On retrouve dans leur jeu tout ce qu'on aimait dans l'interprétation de Woody Allen sans pour autant jamais l'égaler.
L'intérêt principal de ce nouveau long métrage est la présence d'Emma Stone qui joue la médium que le personnage de Colin Firth va chercher à démasquer. Woody Allen semble avoir tellement apprécié de travailler avec elle qu'il l'a déjà fait tourner dans son prochain film. Une nouvelle muse en remplacement de Scarlett Johansson a qui il fait faire quasiment la même chose : Une scène sous la pluie à la Match Point et une en maillot de bain comme dans Scoop qui semblent se faire écho. Malheureusement si vous n'étiez aller voir Magic In The Moonlight que pour voir l'actrice, vous ne pourrez être que déçu de vous rendre compte qu'elle est finalement bien moins présente que ce que l'on pouvait espérer.
Chacune de ses apparitions est pourtant une bouffée d'air frais face à la diarrhée verbale du personnage antipathique joué par Colin Firth. Si l'interprétation de l'acteur est une nouvelle fois impeccable, son ultra présence à l'écran et le manque d'intérêt de la plupart de ses répliques font qu'on est rapidement saoulé. Emma Stone apporte fraîcheur et drôlerie au film notamment lorsqu'elle a ses visions ou lors des séances de medium. Totalement opposé, on ne voit pas vraiment ce qui peut bien faire tomber amoureux ces deux personnages.
En prenant de l'age, Woody Allen semble perdre le peps de ses grands chef-d'oeuvres. Avec son atmosphère des années 20 saupoudrée de vieux standards du Jazz, Magic In The Moonlight sent sévèrement la naphtaline. Le temps passe lentement dans ce film qui manque cruellement de rythme. Un enchaînement de tunnel de dialogues sans fin qui manque vraiment de grace et de poésie nécessaire pour faire une véritable histoire romantique. Son public vieillissant avec lui, le film trouvera saura séduire les plus de soixante ans mais aura du mal à séduire ceux qui ont plutôt l'habitude de voir Emma Stone dans des comédies déjantées comme Zombieland ou des blockbusters comme Amazing Spider-Man.
La présence d'Emma Stone dans le nouveau film de Woody Allen avait tout pour nous réjouir. Malheureusement elle semble une nouvelle fois sous exploitée car totalement cannibalisée par un Colin Firth trop présent et trop bavard. Si on ne peut rien reprocher à l'acteur, on regrette que Woody Allen ne joue plus lui même dans ses films même si la différence d'age avec Emma Stone aurait vraiment rendu l'histoire trop irréaliste.
Fritz L
Rien de pire chez Woody Allen quand il « allenise »… scénario en creux, logorrhée étourdissante, leitmotiv musical en boucle (j’adore Cole Porter mais quand même !), acteurs fatigants et maniérés se la jouant cinéma post muet (même si nous sommes dans le thème, c’est agacant)… « Magic in the moonlight » en viendrait à paraître comme un film apocryphe ! De quoi agacer, heureusement c’est très rare chez Woody Allen… Ca semble d’ailleurs être comme un besoin récurrent chez lui, cette nécessité de légèreté après chaque œuvre sombre. Ce fut le cas avec « Scoop » qui faisait suite à « Match point », ou encore « Radio days » après « September ». Mais hélas, « Magic in the moonlight » est sans doute le moins bon d’entre tous. Pour le moins, est l’expression adéquate, car le film n’est pas complètement mauvais. Cela ne tient ni à l’histoire insipide, ni aux acteurs en sur jeu permanent, mais bel et bien à la qualité de la direction artistique rarement atteinte à ce niveau là dans un film du cinéaste. Décors, costumes (somptueux), accessoires, photo sont réellement magnifiques et recréent cette ambiance années folles dans toute sa richesse et ses fantaisies. Heureusement qu’il y a ce plaisir des yeux, cela évite qu’ils ne se ferment dès les premières minutes.
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