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    Ilo Ilo
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    65 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Cet excellent film venant de Singapour narre avec justesse, simplicité et émotion le quotidien d'une famille singapourienne durant la crise de 1997. Les personnages attachants et cette histoire réaliste dans laquelle se mèle joie et tristesse rendent ce film touchant. A voir.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Vraiment magnifique , une exelente surprise , remplit d'amour , d'emotion et de haine.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Film très bien filmé et bien interprété (notamment la Nounou) mais qui manque d'un fil conducteur un peu plus épais pour nous passionner tout du long. On finit par s'attacher à cette famille bourrée de problèmes et très différente niveau culturel. Un film intéressant mais qui reste inoffensif, et qui va vite être oublié.. (par rapport à Hanyo de Kim Ki-Young par exemple.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Celui là, il nous vient de Singapour! Ca, c'est pas courant. Et, de Cannes, il a ramené une Caméra d'or plus que justifiée, tant il recèle de finesse, de délicatesse, d'émotion...

    C'est donc une famille de la classe moyenne. Le père, Teck (Tianwen Chen) est cadre de vente, mais on voit qu'il a beaucoup de mal à vendre ses verres "incassables" (?). Il va être licencié, humiliation qu'il cache à sa famille, et ne retrouve qu'un emploi de vigile -humiliation supplémentaire... La mère, Leng (Yann Yann Yeo) est employée dans une société où on licencie à tour de bras. Bref, ce qu'on comprend, c'est qu'à Singapour aussi, c'est la crise!

    Le couple a un marmot, Jiale (Koh Jia Ler) un affreux marmot d'une dizaine d'années. Insupportable en classe, feignant, indiscipliné, il ne sait que jouer avec son Tamagotchi, et compulser les résultats du loto, pour lesquels il monte des martingales... Tous les syndromes du pire des enfants uniques (mais une petite sœur s'annonce pour bientôt). On devine que les parents n'ont pas vraiment le temps de s'occuper de lui. Après la dernière convocation à l'école, les parents débordés décident de recruter une bonne (Teck ne sait pas encore qu'il va perdre son emploi). Terry (Angeli Bayani) arrive des Philippines, après avoir laissé son propre bébé au pays, une Philippine catholique (une voisine de galère lui dit: tu as apporté ton chapelet? Tu peux le ranger dans un tiroir, ici Dieu n'est nulle part). Phrase clé: dans ce petit Dragon, il n'y a de place que pour le travail, le fric, la productivité, et l'exploitation de l'homme. On n'est pas en Arabie Saoudite, mais on comprend que le code de travail, pour les employés de maison, est très flou.... Est elle mal traitée, Terry? Non, pas vraiment, ce ne sont pas de méchantes gens. Leng est généralement désagréable, mais c'est sa nature; sur cette jeune femme aussi, il y a trop de pression. Dans l'ensemble, Terry est bien traitée, elle dine à table, elle peut sortir très librement. Sauf que le petit monstre a décidé de lui pourrir la vie.... Jusqu'à ce que, finalement -et c'est exactement le thème du film- l'enfant s'attache à cette femme courageuse, droite, déterminée, qui lui porte plus d'attention que ses parents ne l'ont jamais fait. Mais les finances de la famille ne permettent plus de salarier Terry. Qui repart au moment de la naissance de la petite soeur, extraordinaire moment de bonheur et d'émotion, alors qu'on n'imagine même pas comment la famille va s'en sortir, avec le seul salaire de la mère et le bébé.

    C'est la face cachée de la réussite économique du Sud Est Asiatique.... La face noire. La dureté de ce monde. Le film raconte beaucoup de choses avec une infinie simplicité. Comme ils nous ressemblent, ces gens de l'autre bout de la terre! On a, avec chaque personnage, une extraordinaire empathie. Ils restent avec nous.

    Alors, pourquoi a t-on plus de fraternité pour les personnages du jeune Anthony Chen que pour ceux de, mettons, Grand Central... Pourquoi y a t-il dix fois plus de "vraie vie"? C'est sans doute ce qu'on appelle le talent.....
    David D.
    David D.

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2016
    La crise économique asiatique de 2007 vu à travers les yeux de la middle class de Singapour, nounou immigrée incluse.
    Par son effet rouleau compresseur, la crise s'installe aussi dans le couple et sur l'enfant (Koh Jia Ler, adorable et juste), petit dur hyperactif qui ne demande pourtant qu'à être mis en confiance.
    Sa mère (Hwee Leng, tout en retenue et beauté froide) débordée et petite bourgeoise n'ayant visiblement pas trouvé le mode d'emploi de son fils, son père (Tianwen Chen, touchant et bluffant de vérité) étant trop enfermé dans ses problèmes et sa pudeur, c'est auprès de la bonniche immigrée catapultée au milieu de ce mini-chaos (Angeli Bayani, sobre et impeccable) qu'il finira par pouvoir exprimer le mieux ses capacités à aimer spoiler: (pour mieux la perdre dans une fin glacial)
    .
    Pas grand chose de juste n'est oublié dans ce bon drame social qui se laisse très tranquillement regarder, mais on regrettera une fin particulièrement bâclé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Singapour 1997, la crise sévit très durement dans toute la région. Jiale, enfant de 10/11 ans, fait vivre un enfer à se parents. Insolent, indomptable, terreur à l’école ; les parents débordés par leur emploi et la peur de le perdre (les licenciements pleuvent) décident d’embaucher une jeune femme philippines pour s’occuper de lui. Eux ne roulent pas sur l’or, dans leur petit appartement, ils vont accueillir cette migrante dans une situation encore plus inconfortable que la leur. Teresa, malgré ses problèmes personnels, va parvenir à tisser des liens avec cette petite terreur.
    Caméra d’Or 2013 à Cannes, ce premier film du singapourien de 29 ans Anthony Chen est une belle réussite dans la fluidité de la mise en scène, un film très délicat. Ce jeune réalisateur a mis de sa propre histoire dans ce film, en 1997 il a presque l’âge de Jiale et sa nounou philippine est originaire de l’île de « Ilo Ilo ». Peu de choses sont dites, tout est suggéré par les gestes et les regards. C’est ainsi que l’on voie la jeune Teresa supplantée la mère de Jiale et apprivoiser le jeune enfant terrible par petites attentions et gestes simples d’affection. Il met aussi en parallèle la crise sociale et familiale, mais les deux ont beaucoup de difficulté à se renvoyer un écho ; peu de lien entre les deux. Aussi, la dérive de ce jeune garçon est difficilement explicable (crise ou pas) ; tout comme le fait qu’un garçon de 11 ans se fasse faire sa toilette par un adulte… Troublant de décalage avec la réalité. Le tout donne un film sensible, charmant et bienveillant ne sombrant jamais dans le pathos facile mais trop peu novateur.
    Nicolas Thys dans Ecran Large résume ma vision de ce premier film : « La Caméra d’or de Cannes 2013 est un bon film, mais un film comme on en voit cent autres par an. Un film qu’on risque d’oublier sitôt vu même s’il ne manque pas d’intérêt »
    Pas indispensable car respire trop le déjà vu.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    « Ilo Ilo » est certes un film de plus concentré sur les tourments de l’enfance - ici un jeune garçon confronté au délitement progressif de sa cellule familiale et son rapprochement forcé avec une nounou venue d’ailleurs - mais le réalisateur a su raconter son histoire sans mièvrerie et a développé la relation entre la jeune philippine déracinée avec ce garçon turbulent, perturbé et a priori ingérable, avec beaucoup de tact. En contrepoint, le portrait des parents et les vicissitudes de la vie actuelle qui parasitent leur vie de couple, apportent au film une dimension sociale qui bien qu’éloignée géographiquement de notre continent trouve chez nous une résonance évidente et partagée.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Portrait d’une famille Singapourienne ordinaire en 1997 dans un contexte où la crise financière frappe de plein fouet. Le scénario de départ - l’arrivée d’une nounou et une relation avec l’enfant d’abord conflictuelle et qui va s’adoucir avec le temps - ne destinait pas le film d’Anthony Chen à se distinguer. Pourtant, par sa simplicité et la sincérité de ses personnages auxquels on s’attache au fur et à mesure qu’ils se dévoilent font que le charme d’Ilo Ilo opère jusqu’à faire monter une petite larme dans son dénouement. Inspirée par les propres souvenirs du réalisateur, cette tranche de vie est juste émouvante et c’est pourquoi ça mérite bien le Coup de cœur Ciné2909 !
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    comme souvent dans le cinéma asiatique (ici Singapour), l'histoire est simplissime. une famille fait appel à une nounou philippine pour s'occuper du garnement qui leur sert de fils, et bien évidemment ceux deux là vont finir par s'apprivoiser et par développer un tendresse de bon aloi. bref, classique de chez classique, mais bien filmé, bien interprété, et bien produit.
    c'est tout ce que je demande!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    À défaut d'être particulièrement originale, cette chronique familiale convainc par sa simplicité, sa sensibilité retenue, son intelligence. Le film, maîtrisé d'un bout à l'autre, sonne juste avec juste ce qu'il faut : quelques morceaux du quotidien, grappillés ici et là, suffisent pour dresser quelques portraits et brosser un tableau social. Anthony Chen se remémore le Singapour de la fin des années 1990, touché par la crise économique, ainsi que son propre passé familial. Le scénario prend le temps de cerner quatre personnages plus ou moins déboussolés, en perte de repères. Jiale : gamin infernal, désorienté depuis la mort de son grand-père, en manque d'attention et d'affection ; Teresa : servante confrontée à un nouveau rapport de classes, femme déracinée, ayant laissé son enfant aux Philippines pour gagner de l'argent à Singapour, et qui devient peu à peu une mère de substitution pour Jiale ; Hwee Leng : la vraie mère de Jiale, jalouse de Teresa, énervée par le déclin financier de sa famille, vaguement désespérée, prête à croire n'importe quel bonimenteur médiatique prêchant la méthode Coué du développement personnel ; et enfin Teck : le père, qui perd son emploi, ne l'avoue pas tout de suite, perd aussi beaucoup d'argent à la Bourse, puis se fourvoie dans différents petits boulots... Quatre portraits assez fins, insérés dans une trame minimaliste mais bien tissée, jamais ennuyeuse. Au fil du récit, on songe de plus en plus à Yi Yi, du Taïwanais Edward Yang. Les deux films sont de jolies chroniques asiatiques, douces-amères, parfois cocasses, toujours pudiques, et animées par deux gamins qui ont chacun leur obsession : dans Yi Yi, le garçon ne cesse de prendre en photo la nuque des gens, pour leur montrer une partie d'eux-mêmes qu'ils ne connaissent pas ; dans Ilo Ilo, Jiale collecte les résultats du Loto pour trouver une logique, un ordre (dans un monde qui doit lui en sembler dépourvu).
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Ce film était ennuyeux car soyons francs il s'est passé très peu de choses tout au long de cette histoire. Il faut dire que le jeu des acteurs était en fait tout à fait adéquat et c'est ce qui a porté le film jusqu'à un certain point. J'étais assis tout au long du film attendant anxieusement que le film s'accélère et que le scénario devienne quelque chose d'au moins un tout petit peu intéressant. Mais cela n'est jamais arrivé. Ce film a juste continué à avancer à un rythme très monotone et il n'y a eu que peu d'intérêt pendant tout le film. Il n'a pas réussi à m'attirer ou à m'intéresser. C'est un film tout a fait ordinaire avec si peu de choses à dire...
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    J'ai bien apprécié ce petit film indépendant asiatique qui montre tout simplement le quotidien d'une famille à Singapour (le père, la mère, le fils) et d'une nourrice/domestique, en pleine crise économique à la fin des années 1990.
    C'est très bien réalisé et joué.
    Le souci c'est que ce film est finalement assez banal et l'émotion n'est pas suffisamment présente.
    J'aurais aimé être émue, chamboulée par ce film ce qui n'a pas été le cas.
    Malgré des qualités indéniables, ce film est trop léger, pas assez profond.
    Je mets quand même la note globale de 3,5/5 car c'est un film de qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Singapour 1997. Jiale est un petit gars très turbulent sur lequel on doit constamment avoir l’œil. Mais le père est trop absorbé par la recherche d’un emploi après un licenciement brutal et la mère multiplie les heures sup’ pour éviter de suivre le même chemin. Ils s’en remettent donc à une nounou pour s’occuper du vilain canard. Ce sera Teresa, la Philippine. La confrontation avec le garçon, fugueur, bagarreur et désobéissant, n’est évidemment pas de tout repos. Mais patience et psychologie feront mieux que rage et que peine. Leur intimité obligée et l’échange de petits secrets forgeront même leur complicité.
    C’est à travers le double regard de Jiale et de Teresa qu’on mesure les dégâts provoqués par la crise. On voit des hommes se suicider à la perte de leur emploi et on sent comme un racisme sous-jacent quand l’immigrée Teresa arrive en concurrente sur le marché du travail. On assiste surtout au lent déclassement social d’une famille dépassée par ce qui se joue autour d’elle et sans elle. Perte des repères, résignation, la descente est sans fin : « Ici, Dieu est nulle part », prévient-on Teresa. « Ilo Ilo », c’est une chronique sociale, douce et amère, d’un monde qui finit et de la dureté de celui qui arrive…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Ilo Ilo film émouvant sur le pouvoir que peut apporter une personne étrangère sur les habitudes et le caractère d'un enfant capricieux et téméraire .
    Le fil narratif est simple mais bien porter par la crise social , la violence a l'école et surtout l'amour d'une bonne ( ici Teresa ) qui va vite remplacer sa mère qui est pour Jial morte a ses yeux ...
    Très beau film sa change des blockbusters Américain .
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Ce film d'une grande justesse fait un portrait tout en délicatesse d'un jeune garçon, petit dur en recherche d'affection, de sa nounou philippine et de ses parents : la solitude, la crise, le mépris des classes, les rapports familiaux difficiles ... La mise en scène de ce premier film touchant et plein de charme est très réussie.
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