Jodorowsky's Dune
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bobbyfun
bobbyfun

44 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 juillet 2020
En proie à un culte fantasmé, ce Dune de l’imaginaire va bien au delà de l’œuvre regrettée, telle son influence a découlé à sa mort sur d'autres œuvres majeures.
Alscyom
Alscyom

26 abonnés 71 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 juillet 2020
Le docu est extrêmement bien ficelé, avec tout ce qu'il faut de niveau de détail pour parler au fan de l'univers que je suis. Au fil des années et de ce que j'en savais jusque là, pour moi le film voulu par Jodorowski aurait été un énorme nanar, typique des années 70 et largement pire que le film de 84. Oui, j'insiste et signe.
Une fin complétement détournée, un trip permament façon LSD, des acteurs délirants juste là pour montrer leurs tronches : je reste de cet avis mais ces 87 minutes m'ont montré qu'il y aurait pu certes en effet avoir plusieurs plans cultes, de grandes innovations et peut-être ainsi échapper au statut différent de "navet". Mais ce en supposant que le financement et la technique auraient suivi ; ce qui, comme on le sait, n'était vraiment pas assuré.
La motivation et l'entrain d'Alejandro font en tout cas très plaisir à voir et sont communicatives, ce même 40 ans après.
Yaes
Yaes

5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 mai 2020
Comment un film qui n’a jamais été tourné a-t-il pu influencer 40 ans de cinéma ? C’est la question essentielle posée par ce documentaire passionné et passionnant.
En 1975, Michel SEYDOUX veut absolument travailler avec Alejandro JODOROWSKY, cinéaste ésotérique s’il en est. En effet, qui a vu les films mexicains « La montagne sacrée » et « El topo » ? Pas grand-monde, c’est certain, mais sûrement plus que ceux qui les ont compris. Mais le producteur français est sous le charme et donne carte blanche au cinéaste chilien. Celui-ci veut absolument adapter « Dune », l’ouvrage titanesque de Franck HERBERT, sorte de « Guerre et paix » dans l’espace. Le projet est coopté et le financement validé.
S’ensuit alors la mise en place d’une vision plus que d’un film ou d’une œuvre de cinéma. « Jodo », comme l’appellent ses fans, s’identifie soudain à Paul ATREIDES, le héros du roman, et constitue autour de lui une armée de fidèles soldats, prêts à défendre jusqu’au bout ce projet fou. Ces « guerriers » deviendront tous des spécialistes reconnus dans leurs domaines respectifs.
Le projet avortera au bout d’un an de pré-production, faute de financements suffisants et tous ces artistes, à l’exception de Jodorowsky se retrouveront un an plus tard sur un autre projet qui révolutionnera la science-fiction : « Alien » de Ridley SCOTT. Il s’agit là d’un scénario de Dan O’BANNON (décorateur sur Dune), d’une créature imaginée et dessinée par H.R GIGER (décorateur sur Dune). Même Chris FOSS, le célèbre illustrateur a été sollicité pour le film anglais alors qu’il avait dessiné les vaisseaux pour Jodorowsky. Jean GIRAUD, alias MOEBIUS qui devait dessiner les différentes planètes pour le chilien concevra les costumes des astronautes d’ « Alien », avant de s’en retourner à la bande dessinée, notamment avec « Jodo » au scénario pour la série l’ « Incal », qui recycle nombre d’idées de Dune.
Comme dans un bon polar, les péripéties s’enchaînent et les personnages s’accumulent (avec un casting impensable (Pink Floyd, Salvador DALI, Brontë JODOROWSKY, Orson WELLES et Mick JAGGER) jusqu’à l’issue inéluctable de l’échec. Malgré tout, Jodorowsky avait fait faire un story board complet de son film à Moëbius pour le présenter aux financiers américains, afin d’obtenir les cinq millions de dollars nécessaires à la poursuite du projet. Ils l’ont tous vu et ont refusé, effrayés par l’ampleur du film envisagé. Mais c’est à ce prix que des films majeurs comme « Total recall », « Star wars », « Blade runner » ou même « Matrix » et bien sûr « Alien » et ses suites ont subi l’influence de ce film qui n’a jamais existé.
Une enquête haletante ponctuée d’entretiens avec les principaux intéressés (notamment le producteur et le cinéaste dont les personnalités sont aussi contrastées que l’affection qui les unit) et de documents d’archives incroyables, comme des extraits du fameux story board, permettent de cerner un phantasme de film pharaonique et pose en creux la question du sens et de l’utilité de l’art. Tout vrai cinéphile se doit d’avoir vu « Dune » selon la version de Jodorowsky !
kiki stardust
kiki stardust

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2,5
Publiée le 11 mai 2020
Si le sujet vous intéresse je vous conseille ce film / documentaire. Rien que pour les images des travaux de Moebius ou Giger le film mérite d'être vu par tout fan de SF.

Le Dune de Jodorowsky est avant tout une utopie, un projet beaucoup trop ambitieux pour son époque mais surtout pour son réalisateur. Un film avorté fantasmé par beaucoup de fans de SF, souvent en opposition avec le Dune de David Lynch.

Jodorowsky est avant tout un escroc génial, dont la force est d'avoir su fédérer autour de son projet des talents comme Moebius, O'Bannon ou Giger. Mais il a beau marteler qu'il est un génie pendant à peu près toute la durée du film, c'est lui et personne d'autre qui a plombé son projet. Touche-à-tout pas si talentueux, illusionniste, charmeur, rêveur, un peu escroc, mégalo, déraisonnable... il n'était tout simplement pas le chef d'orchestre à la hauteur d'un tel projet.

Pour le reste après un bon démarrage le documentaire finit presque par agacer, entendre Jodorowsky et Seydoux s'envoyer des fleurs à longueur de film, il y avait mieux à faire. J'aurai aimé une remise en question des acteurs de l'époque, que le documentaire creuse les raisons de l'échec autre que "c'est la faute d'Hollywood".

Je ressors de ce documentaire avec quelques belles images dans la tête et surtout une certitude : heureusement que le film n'a jamais été tourné.
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

114 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 août 2019
Ce documentaire fascinant sur un long-métrage qui n’a jamais vu le jour faute de financement - l’adaptation du Dune de Frank Herbert par le fantasque Alexandro Jodorowsky - est autant une plongée dans la créativité folle de l’artiste franco-chilien que dans le gotha de la vie artistique des années 70. Car « Jodo » avait fait appel pour son chef-d’œuvre fantôme à une liste de noms impressionnants, devant comme derrière la caméra : Dan O’Bannon, Moebius (Jean Giraud), H.R. Giger, les Pink Floyd, David Carradine, Salvador Dali, Orson Welles, Mick Jagger,... Même si Jodorowsky’s Dune donne parfois le sentiment d’amplifier l’énormité d’un film qui par essence ne pourra jamais être vu, il est un hommage mérité à l’ambition créatrice, aussi mégalomane soit-elle.
CH1218
CH1218

221 abonnés 2 931 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 mars 2019
En 1975, Alejandro Jodorowsky se lançait dans l’adaptation du monumental « Dune » de Frank Herbert. Ce documentaire passionnant revient sur cette folle et ambitieuse tentative à laquelle contribua une belle brochette de talents mais révoquée faute de financement. A la place d’un résultat qui aurait pu être démentiel, on a eu droit, quelques années plus tard, à celui raté de David Lynch.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 248 abonnés 5 298 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 mars 2019
Documentaire très intéressant qui au-delà du processus de création, nous interpelle aussi sur la façon dont on monte une œuvre.
Le travail fourmille de précisions incroyables tant le film était prêt dans la tête de Jodo.
Mais il faut voir comment il traite l’argent, ce vulgaire bout de papier sans âme qui a précipité la chute
Passionnant et je me dis que quelqu’un le fera un jour.
Roub E.
Roub E.

1 039 abonnés 5 060 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 février 2019
Un documentaire très intéressant sur un projet fou qui n’a jamais vu le jour. Imaginez un film de Sf qui a la pré production s’attache les services de Moebius, de Dan O’Bannon et H R Giger (qui se vengeront avec Alien), avec au casting Mick Jager, Orson Welles, Salvador Dali et j’en passe le tout sur une bande originale composée par Pink Floyd ...s’en est presque trop. C’est un document intéressant sur la volonté artistique de crée quelque chose de jamais vu, qui va bouleverser son art et qui se heurte à des réalités économiques et terre à terre qui font mauvais ménage avec l’art. Et puis de se rendre compte à quel point il est difficile pour un film de voir le jour et qu’un chef d’œuvre de cinéma et à chaque fois un miracle semblant bénéficier d’un bon alignement de planètes. On ne verra jamais Dune par Jodorowski et cela n’est peut être pas plus mal cela lui permet d’être un des plus grand film jamais fait.
Lecter_H
Lecter_H

214 abonnés 903 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 19 février 2019
Ce reportage est une façon de se renflouer financièrement après un cuisant échec. Après réflexion, les producteurs américains ont eu bien raison de ne pas tenter l'aventure. Quant on voit ce que Jodorowsky à promis par exemple à ses acteurs (comme Wells ou Dali), c'est de la pure folie d'un point vue financier. Un projet qui aurait été certainement mal géré et trop ambitieux pour l'époque mais qui pourrait trouver une solution de nos jours grâce à l'animation ou la virtualisation et les images de synthèses. Impossible de dire ce que Jodorowsky aurait pu nous sortir à l'époque car il me semble assez perturbé quand même.
Michael R
Michael R

108 abonnés 1 295 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 décembre 2018
Le projet était aussi délirant que la dream team de génies (fabuleusement barrés donc) qui le composait. Ce fantasme de ciné ne pouvait devenir réalité, c'était un cadavre exquis de luxe. D'ailleurs si les interviewés ne gardent aucune rancoeur suite à l'échec du projet, le spectateur n'en apprendra pas les raisons. Reste un doc qui prend des airs de trip avec Jodo en guide.
VOSTTL
VOSTTL

100 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 juillet 2018
« Jodorowsky’s Dune » : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », voilà en gros la morale du film. « Jodorowsky’s Dune » est un documentaire captivant et instructif. Jodorowski est un surréaliste. Un cinéaste surréaliste. Dès le début du documentaire, il parle d’art. Le film doit être avant tout de l’art au même titre que la poésie et la peinture. Et sa vision cinématographique se rapproche plus de la peinture surréaliste. Il a pour obsession d’ouvrir les esprits des spectateurs. C’est cette démarche qui l’anime quand il a l’accord pour monter « Dune » de Frank Herbert. Une obsession presque maladive, voire inquiétante. Son rapport avec son fils pour l’embarquer dans son projet le prouve. C’est un guerrier de l’art et s’entoure pour mener à bien son projet de « warriors » de l’art, dont un certain H.R. Giger, quasiment inconnu. Il veut que ses « warriors » partagent sa même philosophie de pensée ; pour autant, s’il les laisse libres de toutes créations, il tient à tenir les rênes. Ainsi, il n’hésite pas après avoir contacté Douglas Trumbull, le génial créateur des effets spéciaux de « 2001 odyssée de l’Espace », à le rembarrer. Parce que ce monsieur pensait plus « argent » que « art ». Comme tout mégalo, Jodorowski a ses contradictions. Il veut Salvador Dali, un excentrique extravagant surréaliste, egocentrico-nombrilo-narcissique. Dali qui ne connaît rien à Herbert, à la science-fiction, à Dune, qui semble se moquer du projet accepte de jouer moyennant 100 000$ la minute. Jodorowsky accepte. Ou est sa notion de l’art ? Bref, « Dune » est réalisé sur papier, un livre, un pavé de plus d’une centaine de pages de storyboard. Le projet tiré à quelques exemplaires pour les producteurs américains est prêt à être appliqué ; reste 5 millions à trouver. En vain. Projet ambitieux, irréalisable selon les producteurs, projet qui fait peur. Projet tombé en poussière. Pas vraiment. Passé de main en main, il sera source d’inspiration. Une idée captée là, une idée captée ici et hop, ce qui a été créé ne sera pas perdu et sera transformé ; « Alien », « «Star Wars », « Blade Runner », par exemple seront des atomes recyclés de « Jodorowsky’s Dune ». Déçu, amer, révolté, et ça se comprend, Jodowsky en veut à Hollywood qu’il compare au Diable. Le fameux dollar qui pourrit tout et qui l’empêche de réaliser "son art". Mais force est de reconnaître qu’un autre paramètre non négligeable a fait obstacle : lui-même. Hollywood ne voulait pas qu’il tourne le projet. Ses visons surréalistes effrayaient Hollywood. Il ne rentrait pas dans le moule. A découvrir.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 17 janvier 2020
jodorowky et Seydoux passent le temps à refairent le "film" qu'ils n'ont jamais fait.
on se lancent des fleurs à longueur de documentaire.
on dirait les bonus DVD de films qui sont réellement sorties.
jodorowsky dans l'auto-congratulation à outrance.
selon lui son film aurait été un chef-d'œuvre...
Shephard69
Shephard69

350 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 mars 2018
A l'instar du documentaire "Lost in la mancha", un projet pharaonique qui n'a jamais pu être réalisé. Contrairement à Terry Gilliam, la démarche d'Alejandro Jodorowsky me paraît plus positive, moins défaitiste. Un long-métrage qui montre à la fois le génie créatif et visuel nécessaire à l'adaptation d'une telle oeuvre, la mégalomanie du réalisateur chilien, les sacrifices demandés mais aussi les difficultés de production. Avec au casting, des noms tels qu'Orson Welles, Mick Jagger, Salvador Dali, H.R. Giger, une folle promesse, une source d'inspiration pour un nombre impressionnant d'oeuvres futures pour un projet ambitieux au point d'en devenir effrayant. Une superbe leçon pour l'envers du décor hollywoodien.
Alexis C.
Alexis C.

5 abonnés 406 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 mars 2018
Un documentaire bien construit sur le film jamais réalisé le plus connu. On a une belle vue d'ensemble de ce qu'aurait pu être le film, des raisons de son échec et de ce qui est né de cet échec.
L'implication des protagonistes est importante et sans langue de bois, c'est appréciable. Cependant ils tendance à s'envoyer des roses en insistant sur le fait qu'il aurait été le plus grand film de science-fiction et qu'il a inspiré une partie conséquente du cinéma de genre de la fin des années 70 à aujourd'hui. Il y a un manque de remise en question et de modestie qui me dérange un peu. Parce que si sur le papier ce Dune fait baver, qu'en aurait-il été à l'écran? Jodo avait clairement la folie des grandeurs et il est évident que ce soit aussi bien humainement que techniquement sa vision de Dune était très difficilement réalisable. Mais il a cru en son rêve et il peu se consoler en se disant, ce qui est souligné dans le documentaire, qu'est né de cet échec les sagas BD L'Incal, les Métabarons (et dérivés) et bien entendu la célèbre saga cinématographique Alien. D'ailleurs j'ai apprécié que le film se termine sur cette note positif en parlant des "enfants" de Dune.
Antoine D.
Antoine D.

43 abonnés 343 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 février 2019
Jodorowsky’s Dune, documentaire sur une comète cinématographique qui n’a jamais pu entrer en collision avec la Terre, mais dont les effets se sont fait ressentir dans tout le septième art.

Ce film sur ce qu’aurait été LE film, qui avait la prétention d’être un nouveau 2001 l’odyssée de l’espace, a de quoi nous faire saliver grâce aux principaux initiateurs du projet : Alejandro Jodorowsky et Michel Seydoux. Difficile d’en dire plus, il faut le voir pour le croire.
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