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stanley
66 abonnés
756 critiques
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3,0
Publiée le 22 décembre 2013
Finalement, Le géant égoïste finit sur la longueur par plaire. Conner Chapman parvient à dépasser Ken Loach auquel on peut penser par la vision sinistre et pessimiste de l'Angleterre. La cinéaste ajoute une touche naturaliste en montrant l'univers de la ferraille, rarement usitée au cinéma, les débrouillardises multiples des personnages, les limites avec les lois ... Elle ajoute aussi une petite touche poétique et puis cette forte amitié entre les deux pré ados touchent quelque peu. Conner Chapman est exceptionnel, une vraie révélation, une boule de nerf exacerbée dans une famille qui part en capilotade. La mise en scène est bien (superbe photo). Mais le film a ses limites, le scénario est vraiment faiblard et tourne en rond, les surprises sont rares mais au moins Chapman ne recule pas à montrer la violence et ne juge pas trop ses personnages. Mais la critique semble bien trop gentille envers ce film surestimé mais loin d'être désagréable à voir.
Ne pas se laisser guidé par le titre. Il n'y a que générosité dans ce film. Mon jugement l'améliore avec la distance. Un peu agacé par le pathos au départ, le valorise la qualité du sujet et sa radicalité. Le genre de film auquel la mémoire fait référence pour comprendre le monde. Une histoire vraie.
Excellent film qui montre aussi bien l'irresponsabilité presque totale des parents vis à vis de leur progéniture que l'absence de structures nécessaires à l'accueil d'enfants difficiles. La soi-disant "liberté" de ne rien faire à 13 ans se solde par un drame atroce.
Voilà encore un film dont j'attendais beaucoup en cette fin d'année. Une nouvelle pépite dans la grande lignée du film social britannique. Malheureusement, j'en sors fort marri. La survie dans les milieux défavorisés anglais nous a déjà été montrée cent fois par ailleurs et en mieux. On a ici ni la désespérante noirceur d'un...
Récit riche en éléments dramatiques mais qui souffre d’un sentiment de déjà vu (et en mieux). Les interprètes sont impeccables et criant de vérité. Dommage que l’ensemble des scènes et leur enchaînement finissent par susciter l’énervement et l’ennui face à cet étalage de misérabilisme.
Angleterre prolétaire des chiffonniers et des traine misère. Des enfants qui travaillent, des parents qui ne peuvent plus. Des enfants pas à leur place et sans enfance. Film "social" à la Ken Loach ou Bill Douglas. Bluffants ces deux jeunes acteurs. Une existence dramatique et sordide. Pas un conte de Noël, âmes sensibles s'abstenir .
Déjà 4 prix pour cet excellent film dramatique, grandement mérités. Comment ne pas rester sans voix à la fin du film devant tant de misères et de désarrois. Le quotidien de ces familles britanniques, de ces enfants laissés à l'abandon est magnifiquement bien filmé. Nul besoin de musique, juste des bruits pour encore plus nous plonger au coeur d'un système social destructeur ou rien ne se passe, tout du moins ou il faut survivre, user du système D. Attention, "Le géant égoïste" n'est pas un film triste. C'est justement sa force. L'espoir que du malheur, ressorte, et pourquoi pas ressortira, quelque chose de positif...
Du pur mélo. Si les enfants jouent bien il ne sauve pas le film d'un misérabilisme pitoyable. Je ne comprend pas comment ce film a pu être primé. La fin est invraisemblable et le reste douteux. Le scénario est faible. Décevant et ennuyeux.
C’est l’histoire d’une belle amitié entre deux jeunes garçons de la mouise dans une banlieue anglaise où Ken Loach a semé ses propres graines. En voulant tout faire pour s’arracher à l’environnement social délétère, ils ne font qu’adopter un mode de vie identique à celui de leurs aînés. Et quand l’amour des chevaux viendra contrarier leur solide relation, la fracture sera irrémédiable. La mise en scène de Clio Barnard semble aller d’elle-même, qui se plaque le plus naturellement aux situations, et s’adapte aux circonstances. Pas de jugement , ni misérabilisme. Avec dans le rôle du gamin fêlé, un certain Conner Chapman, d’une vitalité extraordinaire. Avec lui, c’est la fouge qui parle. Pour en savoir plus
Je ne comprends pas la critique dithyrambique qui touche tous les films qui traite de la société Anglaise de classe sociales défavorisée. A chaque fois c'est la même chose, les mêmes plans, les mêmes histoires de gamins qui vivent dans des environnements défavorisés et violent....
Je vois pas où est le génie, où est l'émotion...??? un reportage ou une études sociologique nous en dirait autant. Ces films sont des nullité total sans aucuns intérêt. Ambiance glauque, juste une caméra sur une classe sociale anglaise désoeuvré.
Le respect des codes très austères propres au cinéma social à l’anglaise, de l’écriture des personnages à la façon dont sont filmés les décors, qui se dégage de la mise en scène flegmatique dont a su faire preuve la réalisatrice Clio Barnard pour son premier long-métrage de fiction semble être contradictoire à l’esprit de rébellion qui caractérise son personnage principal. Cet adolescent se distingue du stéréotype du jeune délinquant de par ses troubles du comportement qui accentuent ses excès de violence mais, bien que le jeu de Conner Chapman soit épatant, le fait qu’il soit si peu attachant freine l’impact émotionnel de ce drame humain. Malgré la normalisation formelle un peu trop rigoureuse de la chronique sociale et ses protagonistes au caractère loin d’être poignant, l’intelligence de ce film vient évidemment de la façon dont le célèbre conte pour enfants d’Oscar Wilde est transposé dans un contexte réaliste, et bien là le scénario réussit à nous surprendre grâce au traitement subtil des relations ambiguës entre les deux gamins et le vieux ferrailleur aux ambitions plutôt louches.
Clio Barnard, quel talent ! Le choix du petit protagoniste blond est exceptionnel. Il donne toute la dimension à se film qui fait tantôt penser à Ken Loach, bien sûr, mais aussi aux frères Dardenne. Je n'est pas vu le temps passé, j'ai été passionné par l'intrigue, même si certaines idées de rôles secondaires sont peu originales. Le toupet du gamin est un ravissement du début à la fin. Vive le jour où un réalisateur français saura faire ce type de film.