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    Le Géant égoïste
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    Craoux
    Craoux

    30 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    La caméra nous entraîne dans un univers glauque de chez glauque, là où même le genre humain est sinistré. Dans ce nowhere social et économique, le monde des adultes semblerait rempli d'abrutis, d'êtres vulgaires, incultes et violents. Mais les enfants et les jeunes ne nous sont pas montrés sous un meilleur jour. D'ailleurs, le "fameux" petit héro est sacrément antipathique tant son animalité comportementale est insupportable à souhait. Je n'ai vraiment pas accroché avec ce film qui substitue complaisamment le docu social sordide à une vraie narration. La fin est convenue et téléphonée. Je ne la dévoilerai pas au cas où vous seriez tenté d'aller vous faire une opinion par vous-même. N'est pas Ken LOACH qui veut !
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Un film social âpre qui s'il n'apporte pas grand chose de nouveau au genre fait preuve d'un vrai densité scénaristique. Les jeunes acteurs sont épatants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Les enfants chiffoniers de la misère, un film bouleversant qui ajoute une page superbe au cinèma britannique, grand spècialiste de ce cinèma direction d'acteurs est un modèle du genre, les enfants sont magnifiques
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Mais où vont-ils dénicher de jeunes acteurs de cette trempe??? Epoustouflants.
    Evidemment, il y a du Ken Loch dans ce film (j'ai même cru reconnaitre le héros de Looking for Eric),
    la misère est toujours présente, l'amitié grandiose et la vie très difficile mais on quitte la salle fier d'avoir vu ce film..............A votre tour
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Le film le plus poignant et le plus triste du moment. A voir absolument mais préparez vos mouchoirs.
    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    "Le géant égoïste" d'après l'ensemble des excellentes critiques de la presse et des spectateurs confondues, me laisse pour le coup plutôt mitigé !
    Et donc déçu par cette histoire adaptée de très loin du conte du même nom d'Oscar Wilde...
    Bien sûr, la première référence qui vient à l'esprit est Ken Loach et son cinéma, dans la même veine dont Clio Barnard semble vouloir s'inspirer !
    Si ce n'est qu'ici, on est bien loin d'un film construit et abouti où un tas de questions, de remarques nous viennent à l'esprit, où l'observation fine des personnages est captivante et pertinente jusqu'à nous intéresser vraiment...
    Certes, force est de constater que ces deux enfants sont époustouflants dans leur jeu et qu'ils sont très bien filmés tout comme ce qui les entoure en dégageant une ambiance superbe parmi des lumières et des paysages vraiment étonnants.
    Mais se servir de leur existence misérable suffit-il à réussir un film qui nous interpellera ?
    Car ici, le scénario est plus que réduit et devient en outre plus que prévisible alors qu'on s'enfonce dans un véritable drame très et trop écrit à l'avance...
    Cette misère noire dans laquelle sont plongées les deux familles est très bien dépeinte mais aucune lueur d'espoir ne surgit, aucun humour, aucun amour ou si peu ne nous est montré, si bien que tout est stigmatisé à un point qui devient gênant et très négatif pour ces enfants et adultes que l'on n'essaiera jamais d'élever un minimum !
    On aurait espéré voir un adulte, un enseignant s'intéresser à ces enfants et ainsi les sortir de cette noirceur en illuminant un tant soit peu l'aspect très lugubre de cet univers auquel on a beaucoup de mal à adhérer ! Clio Barnard occulte aussi le suivi social de ces êtres perdus qu'il aurait peut-être fallu placer dans une époque différente...
    Toujours et trop souvent brosser cette classe sociale de cette façon finit par poser un gros problème et ne fait que marteler un tas d'idées préconçues et dangereuses... Trop de films font de même, en nous ne permettant pas d'entrer délicatement dans la psychologie des personnages qui restent ainsi grossiers, limités, voire demeurés comme tous ces stéréotypes mis en place !
    Dommage d'être resté aussi superficiel et de se servir du vécu et des difficultés de ces deux enfants, comme faire-valoir de cette histoire belle dans la forme mais très réductrice et inintéressante sur le fond...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Presque tout le film est sombre et "métallique" : on désespère. Tous les personnages sont plus ou moins antipathiques. On plaint ces chevaux qui courent sur l'asphalte au milieu d'une armée de brutes au volant de leurs camionnettes. La police est molle. Les profs et les mères sont impuissants. Les pères absents ou malfaisants. C'est le jardin du "géant égoïste" d'Oscar Wilde, un jardin d'où sont bannis les enfants.
    A la fin, mais hélas grâce à quelques invraisemblances assez gênantes, il y a un véritable électro-choc et tout devient humain : l'enfant survivant redevient un enfant ....Cela tient du miracle, on n'arrive pas à y croire. J'ai trouvé le film ennuyeux et très moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    Difficile de filmer le quart-monde britannique, quand on sait qu’on sera immédiatement comparé à Ken Loach. La composante sociale du film est effectivement semblable à l’ensemble de l’œuvre de Ken Loach, mais, au-delà de cette toile de fond, aucune ressemblance n’est réellement flagrante. A l’inverse, le côté lyrique du film et son centre de gravité proche des enfants rappellent clairement Billy Elliott.

    Il semblerait que Clio Barnard soit allée puiser dans le meilleur de ces références pour concocter son film. L’histoire est poignante, le point de vue est sans fioriture. Elle ajoute même des gros plus à l’ensemble : une photographie époustouflante, des rôles féminins passionnants (on s’amuse d’ailleurs à retrouver Siobhan Finneran, recyclée de Downton Abbey), et des idées de cinéma géniales : à l’image de ce chariot sur lequel les enfants passent le plus clair de leur temps, véritable reflet de leur exclusion sociale de ce monde.

    Pourtant, si le film tient en haleine pendant toute sa durée, il peine à émouvoir. Certes, si vous avez un prérequis « passion cheval », il vous sera plus aisé de vibrer devant les gros plans d’œil de canasson. Mais surtout, la fin du film est grossière, mal amenée spoiler: , sentimentaliste à souhait
    . Cette erreur scénaristique gâche donc un ensemble qui, sur bien des plans, est révélateur d’un grand talent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    "Le géant égoïste" est chaudement recommandé par Télérama qui en fait son meilleur film du mois de décembre.

    Son histoire est émouvante : dans un Yorkshire pluvieux et gris, deux gamins pauvres quittent l'école et volent des métaux usagers pour un ferrailleur sans états d'âme.
    Les deux protagonistes sont bouleversants de vérité.
    L'histoire, qui aurait pu verser dans un sentimentalisme tire-larmes, réussit à rester pudique jusqu'au coup de théâtre final.

    Pour autant, le film a un défaut rédhibitoire.
    Il explore des terres déjà labourées par François Truffaut, Ken Loach, les frères Dardenne, Andrea Arnold. Difficile de faire mieux que "Rosetta", Palme d'Or bouleversante s'il en fut. Difficile de faire mieux que "Fish Tank" et son héroïne déchirée (mais qu'est donc devenue Katie Jarvis qui crevait l'écran en 2009 et qu'on n'a plus revue depuis ?)
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Film misérabiliste. Trop? Limite. C'est du Ken Loach à la puissance Ken Loach..... Disons que la jeune réalisatrice, Clio Barnard, reprend avec brio cette tradition de cinéma anglais social. Et le résultat est poignant, mais beau aussi. Elle sait faire naitre la beauté d'une ligne d'horizon engrisée sur laquelle se détachent des silhouettes de chevaux...

    Nord de l'Angleterre. Un paysage lugubre, animé seulement par les gigantesques tours de refroidissement de centrales. On est chez les prolos de chez prolos. Personne ne travaille. On vend le canapé (pas fini de payer) pour rétablir l'électricité. Deux enfants, deux amis. Arbor (Conner Chapman, For-mi-da-ble!) vit avec sa mère et son frère junky. Il est caractériel -hyperactif serait un mot faible.... Malgré ses médicaments, il pique des crises de rage; à l'école il insulte les professeurs. C'est un peu l'âme damnée de son inséparable Swifty (Shaun Thomas). La famille de Swifty est d'origine gitane, alors on se moque de lui. On dit qu'il pue. (A noter que le rôle de sa mère, légèrement débile, est interprété par une des actrices de Downtown Abbey, Siobhan Finneran

    A la suite de la bagarre de trop, les deux enfants sont exclus du collège. Arbor s'en réjouit, car il va pouvoir faire ce qui l'amuse le plus et, qui d'après lui, rapportera de la thune (qu'il donnera à sa mère, c'est un bon fils!): ferrailler. Les deux enfants apportent leurs trouvailles à un ferrailleur, Kitten (Sean Gilder).

    La collecte des objets se fait en carriole à cheval. Et Kitten a une passion: les trotteurs, et les courses clandestines qu'on organise sur des routes, bloquées par une rangée de voitures qui suivent (de dangereusement près....) les concurrents, et les encouragent. Il y a pas mal d'argent en jeu sur ces paris. Et Swifty a un vrai don avec les chevaux.... Avec Diesel, le trotteur de Kitten, il a tout de suite su y faire.

    Mais ce qui rapporte vraiment, c'est le cuivre des conducteurs électriques, en particulier celui des chemins de fer. Il faut faire cramer l'isolant, qui est marqué, pour récupérer cette matière première inestimable.... Il y a aussi les lignes de transport d'électricité, qui restent peut être sous tension même si la centrale a fermé. Donc, il y a danger. Et Kitten le sait.

    Il y a là tous les éléments d'un drame. Que vous découvrirez, grâce au Festival Télérama.... Mais, les figures de ces deux enfants paumés, perdus au milieu d'adultes démissionnaires, ces enfants foutus avant d'avoir connu la vie sont inoubliables, et leurs deux jeunes acteurs, exceptionnels.

    Décidemment, le cinéma anglais continue à faire bien ce qu'il sait bien faire....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    On a beaucoup évoqué Ken Loach ou tout ce pan du cinéma anglais, digne héritier de Dickens, qui se penche sur l'exclusion sociale et ses effets sur des enfants qui en sont victimes. Clio Barnard adapte avec "Le géant égoïste" un conte d'Oscar Wilde. Je ne l'ai pas lu mais après avoir jeté un coup d'œil sur wiki, l'adaptation semble être très, très libre. Mais ce conte, qui relève du merveilleux, autorise à la réalisatrice de larges écarts d'avec la vraisemblance. Ainsi, des personnages très vrais et filmé avec une évidente tendresse vivent une histoire qui ne peut relever que de la fiction. Menée avec beaucoup de brio, cette dernière m'aura emporté du début à la fin.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Il y a du Ken Loach dans ce film de Clio Barnard qui signe là son premier long métrage de fiction... quelle réussite...on disait de la Trilogie de Bill Douglas qu'elle était l'un des films les plus bruts et les plus crus sur l'enfance...en voici un autre..nous sommes à Bradford au nord de l'Angleterre où le chômage entretient une pauvreté endémique et où la drogue fait des ravages dans la jeunesse. Clio Barnard raconte une amitié d'enfants, exclus du milieu scolaire et qui jouent la débrouille en ramassant ou en volant de la ferraille ou des métaux qu'ils revendent à un ferrailleur peu scrupuleux et par ailleurs versé dans les courses de chevaux clandestines . Les deux jeunes interprètes sont formidables...En dehors de l'histoire c'est aussi une photographie superbe, qu'il s'agisse de la campagne bucolique ou de la centrale nucléaire...la fin est tragique, on s'y attend un peu vu les risques pris par le jeune Arbor. C'est un beau film sur l'enfance dans la tradition réaliste du cinéma anglais...A voir absolument.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Une campagne triste, de grands pylônes, une centrale électrique, une cité ouvrière, des familles dans la dèche, des enfants déscolarisés... Clio Barnard, pour son premier long-métrage de fiction, nous offre une bonne tranche de misère sociale, davantage dans la veine de Ken Loach ou de Mike Leigh que dans celle d'Oscar Wilde, l'auteur du conte éponyme dont le film est censé être l'adaptation (adaptation plus que lointaine quand on connaît le conte...).
    En matière de réalisme social anglais, il n'y a rien de très nouveau sous la grisaille, sauf qu'ici grisaille rime avec ferraille. Le regard de la réalisatrice est toutefois juste et le traitement thématique plutôt bon, alliant l'âpreté d'un contexte de boue et de fer à la chaleur d'une histoire d'amitié entre ados. Rudesse et tendresse s'expriment pleinement dans le dernier tiers du film, poignant, voire déchirant, où l'on retrouve un petit quelque chose du Kes de Ken Loach, dans l'idée d'un salut par la relation à un animal. La force dramatique est bien là et doit beaucoup à l'interprétation brute des deux gamins (non professionnels) qui sont au coeur du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Film social anglais, domaine dans lequel ils excellent, C. Barnard s'inspire d'une nouvelle éponyme d'O. Wilde pour le transposer dans notre présent avec une habilité impressionnante et touchante. Véritable petit bijou, la réalisatrice dépeint la vie, l'environnement qui entoure les enfants, joués par C. Chapman et S. Thomas avec brio, comme un élément important du film et l'impact qu'il a sur eux. En plus de décrire une jeunesse en perdition, vivant dans la pauvreté et qui retourne les schémas d'une vie de famille, le fils aide la mère financièrement et absence du père, le film porte une force émotive latente qui prend toute son ampleur au bon moment et marque avec une puissance inouïe. (les gens dans la salle sont sortis en silence comme sous le choc, moi y compris). Là où C. Barnard réussi aussi son coup, c'est avec la direction du duo, ses choix artistiques et le travail remarquable de son DP, M. Eley, qui capture le paysage avec un réalisme confondant, sale et sur le vif. Elle arrive à nous porter à travers ses personnages grâce à un savant équilibre sur la vision de ses enfants naïfs qui sont obligés de grandir trop vite et qui n'ont pas les armes pour affronter le monde des adultes malgré leur courage et leur détermination.
    Robert D
    Robert D

    6 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Filmée sans fioritures la vie misérable d'ados dans une Angleterre ouvrière avec un climat très gris et pluvieux est hyper réaliste. On prend cette réalité en plein visage d'un monde qu'on voudrait ne plus voir. La passion des cheveaux allège ce sentiment pesant d'une vie sans avenir. Les personnages sont très nature et le rôle d'Arbor est particulièrement touchant et d'un réalisme saisissant et bouleversant. A voir sans hésiter !
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