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ATON2512
58 abonnés
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4,0
Publiée le 29 décembre 2013
Un Grand Film social sur l'enfance et sa déshérence sans jamais (et c'est cela sa force!) tomber dans la caricature sociale et le misérabilisme. Très bien joué notamment par les deux gosses qui sont touchants de vérité . De plus la façon de filmer cette campagne industrieuse la rend presque belle ! Un film qui vous marquera !
Présent à la Quinzaine des Réalisateurs 2013 et aux BAFTA Awards 2014, Le Géant égoïste est une adaptation du roman d’Oscar Wilde. En adaptant l’histoire à notre génération, le réalisateur appose un film réaliste et saisissant. Les deux très jeunes acteurs y sont pour quelque chose. Alors qu’ils vivent dans la pauvreté et qu’ils sont prédestinés à un échec scolaire, les deux gosses se battent pour faire quelque chose de leur vie. Certes, ils ne choisiront pas le bon chemin, mais au moins ils se sentent utiles. Très différents l’un de l’autre, leur amitié priment pourtant. Sous des fonds de militantisme, Le Géant égoïste est un film qui émeut et séduit grâce à une mise en scène discrète qui met surtout en avant le talent des acteurs. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Quel beau film. La réalisatrice dépeint parfaitement le no futur et la destruction de la vie de ces êtres de l'ère Thatcher ( there is no alternative) à la façon Ken Loach. Magnifique et dur.
The Selfish Giant s'inscrit dans la plus pure tradition du cinéma social britannique à la Ken Loach, s'appuyant sur les thèmes classiques, fort ressassés mais toujours relativement percutants, de la pauvreté, du chômage et du lien social. Mais là où l'inusable anglais parvient à créer une histoire autour de ces thèmes et à se renouveler — toutes proportions gardées —, Clio Barnard, elle, est restée très primaire dans son approche. L'intrigue manque de poigne et d'enjeux, les situations sont vues et archi revues, les personnages on ne peut plus typiques et en fin de compte le scénario ne propose rien qui n'ait déjà été traité, souvent mieux, dans d'autres productions. Tous les traits caractéristiques du genre sont accentués à outrance ce qui donne même parfois l'impression d'être devant une parodie tant l'ensemble manque de subtilité. Néanmoins, l'histoire fait toujours son petit effet car le propos est sincère et la bonne direction et le jeu des acteurs font de The Selfish Giant un film très correct mais trop banal pour sortir du lot dans un genre saturé.
The Selfish Giant est un de ces films à ambiance assez froide et empreints d'un puissant réalisme qui ne nous laissent pas indifférents. Une histoire touchante et assez violente, surtout sur la fin, qui nous marquera profondément. Sinon, la narration est effectuée avec justesse et efficacité. Seul bémol: on à l'impression que la maladie du protagoniste est un prétexte pour qu'il sorte un maximum d'insultes à la minute. Un jeu plus énergétique de sa part aurait peut-être été meilleur. Un bon 17/20 donc...
Quelle claque devant le jeu des 2 enfants, et surtout de Conner Chapman ! Vraiment éblouissant. Et l'histoire, quelle belle plongée dans le monde ouvrier anglais, et dans cette société anglaise mise de côté. Tout est là dans l'atmosphère pour nous faire apprécier la dureté de la vie des ces différentes familles (la météo, l'architecture, les habitants...). Une réelle dramaturgie anglaise, et un film coup de point, qui il est vrai, ne donne pas vraiment la pèche (comme dirait Alain Juppé).
Il y a du Ken Loach dans ce film de Clio Barnard qui signe là son premier long métrage de fiction... quelle réussite...on disait de la Trilogie de Bill Douglas qu'elle était l'un des films les plus bruts et les plus crus sur l'enfance...en voici un autre..nous sommes à Bradford au nord de l'Angleterre où le chômage entretient une pauvreté endémique et où la drogue fait des ravages dans la jeunesse. Clio Barnard raconte une amitié d'enfants, exclus du milieu scolaire et qui jouent la débrouille en ramassant ou en volant de la ferraille ou des métaux qu'ils revendent à un ferrailleur peu scrupuleux et par ailleurs versé dans les courses de chevaux clandestines . Les deux jeunes interprètes sont formidables...En dehors de l'histoire c'est aussi une photographie superbe, qu'il s'agisse de la campagne bucolique ou de la centrale nucléaire...la fin est tragique, on s'y attend un peu vu les risques pris par le jeune Arbor. C'est un beau film sur l'enfance dans la tradition réaliste du cinéma anglais...A voir absolument.
Le film nous montre bien la misère qui règne dans une partie de l'Angleterre et l'interprétation des jeunes acteurs est bluffante. On regrettera tout de même un scénario un peu trop linéaire et une chute assez peu crédible, vu le caractère du ferrailleur, le fameux géant égoïste. En se concentrant sur des familles de semi marginaux, ce film laisse aussi de côté la vie du reste de la population. Au sortir de la salle, je suis tout de même resté un peu sur ma faim.
Beau film que "Le Géant égoïste", drame sensible et réaliste sur l’enfance. Les deux jeunes acteurs offrent une belle complémentarité ; comme leurs personnages, on est passionné par la quête de la ferraille, occupation qui les sauve autant qu’elle les condamne, et on est agacé autant qu’attendri par Arbor, être hyperactif et égocentrique dont les semblables existent par centaines et provoquent en général une complète exaspération dans la vie quotidienne. Ce film permet alors de ressentir une empathie inédite pour ce genre d’individus. Les images sont belles, le scénario très intéressant et fort émotionnellement, quelques scènes sont particulièrement choquantes et remarquables ; sans être parfaitement inoubliable, "Le Géant égoïste" remporte de cette manière l’adhésion.
Peinture sociale d'une classe ouvrière anglaise, Le Géant égoïste ne se démarque pas par son thème, déjà traité ailleurs; il ne se distingue pas non plus par sa réalisation, grise, au plus près de la boue de Bradford. Là où le film réussit son pari, c'est dans l'incarnation de ses deux héros, Arbor et Swifty que tout oppose, que tout réunit malgré tout. J'ai plus de mal avec le format "conte" duquel se revendique le film, la fin me paraissant trop rapidement traitée pour en être véritablement poignante et crédible.
Reprise d'un avis posté sur un autre compte allociné
3 - Pas mal Vu le 27/12/2013 Pas si mal, quelques beaux moments réussis comme celui ou la mère traverse la rue pour venir voir Arbor (il me semble me souvenir), sa fureur devant le poulain, la mère de swifty.
Quelques moment moins réussis par exemple lorsqu' Arbor ramène la charette bâchée au ferailleur qui regarde sous la bâche, Arbor qui vient chercher swifty à l'école (visible dans l'annonce).
Quelques moments assez ratés par exemple lorsqu'on délivre Arbor de là ou Kitten l'avait emprisonné, la réaction/l'attitude du ferailleur semble peu crédible. Ajoutée le lundi 6 janvier 2014 05:19
Film traitant des milieux pauvres anglais, il est réaliste et socialement conscient comme les britanniques savent le faire. Si l'histoire est intéressante elle est traité sans souffle, laissant le sujet être le moteur de l'ensemble. Tout ceci est peut être trop spécifique, trop décalé et peut être aussi, traité de manière trop classique.
Un conte social assez singulier où des passages contemplatifs côtoient des bordées d’injures. Ça manque sans doute un peu de force, mais c’est porté avec brio par deux jeunes comédiens, dont l’un, Conner Chapman, devrait refaire parler de lui dans le futur…
"Le géant égoïste", c'est d'abord un film minimaliste. La réalisatrice Clio Barnard s'inspire, sans demi mesure, d'un Loach en forme. Mais là, une vérité transpire. Le film est déconnecté dans le temps. L'action se passe aujourd'hui, mais aurait très bien pu se passer il y a 50ans. Un drame social plus que poignant. L'avant-dernière scène est bouleversante. Un pacte, une histoire d'amitié qui tourne au vinaigre. Une vraie claque.