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alexdelaforest
38 abonnés
206 critiques
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2,5
Publiée le 6 septembre 2014
Ne pas se laisser guidé par le titre. Il n'y a que générosité dans ce film. Mon jugement l'améliore avec la distance. Un peu agacé par le pathos au départ, le valorise la qualité du sujet et sa radicalité. Le genre de film auquel la mémoire fait référence pour comprendre le monde. Une histoire vraie.
Je viens de sortir à l'instant du cinéma, et j'en suis encore tout retourner. Depuis très longtemps je n'étais pas sortie d'une salle de ciné, avec les mains qui tremblotaient. Pourquoi m'a t'il touché? Peut être le faite que j'ai été très sensible par cette histoire d'amitié, le décor en lui même de cette Angleterre démuni, d'une réalité, presque comme un documentaire. A noter la performance d'acteur des deux enfants : Conner Chapman et Shaun Thomas, vraiment impressionnant!
Je m'attendais à voir du Ken Loach après avoir vu la bande annonce. Et je ne fus pas déçu, mais ma surprise fut de découvrir que Barnard est une jeune femme. L'anglais est incompréhensible ( et pourtant j'ai résidé longtemps outre-manche, mais la vo est obligatoire, elle marque la localisation de l'action de façon indélébile. Steve Evett ( de l'inoubliable Looking for Eric) et Finneran ( Dowton Abbey, la mystérieuse O'Brien) sont tous les deux du Lancashire, quelques miles à l'ouest de Bradford, et n'ont aucun mal à parler "local". Je ne suis pas persuadé que le titre français sert beaucoup la diffusion du film, car le bouquin de Wilde n'est pas connu en France et le lien plutôt ténu avec le film. Espérons que le bouche à oreille fonctionnera. Oui, ca sent le "Kès" à plein nez. Oui, c'est déprimant (et pas un bon moyen de se remonter le moral après "The touch of sin" vu la veille!!!). Yes, it's can be true, believe me. Seule la mère de Arbor n'est pas dans la tonalité générale et ne fait pas crédible. Pour le reste, ce premier long métrage promet beaucoup, certainement sans un gros budget. Mais justement en faut-il beaucoup pour filmer la misère crasse, sur laquelle se greffe toutes sortes de profiteurs vivant de la désespérance. Bravo Mme Barnard. janvier 14
Depuis quelques temps, plusieurs films britanniques traitent de la plongée de l'enfant ou de l'adolescent dans la violence et/ou l'illégalité à l'image d'un "This is England", "Hooligans" ou encore un "Neds". Dans "Le Géant égoïste", le jeune Arbor, déscolarisé et hyperactif, décide de gagner lui-même de l'argent en collectant, souvent illégalement, des métaux pour le férailleur du coin. Pour cela, il est accompagné de son meilleur ami Swifty. A la fois film social sur la condition de la jeunesse anglaise dans certains quartiers pauvres mais aussi centré sur l'amitié, "Le Géant égoïste" ne fait pas dans la subtilité technique mais dévoile petit à petit son aspect bouleversant au fur et à mesure que l'on s'attache aux personnages. Les jeunes acteurs jouent trés bien et apporte leur souffle et leur énergie à ce long métrage. Du trés bon...
Un film très fort, très violent aussi. On est dans la grande tradition du film réaliste Birtish ( Ken Loach), ou l'on a pas peur de montrer la classe ouvrièrre, voir même de magnifier ce fameux "lumpen prolétariat", racine du mythe de la révolution sociale. Les enfants jouent très bien , et le scénario est solide. Ils sont livrés à eux même , quittent le milieu scolaire et se retrouvent à vivre de petites magouilles. L'histoire de ce ferrailleur peu scrupuleux est bien trouvé. Quelques belles idées et prouesses de mise en scène. La course d'attelage sur autoroute est magnifiée, et constitue une sorte de contre point aux films d'aventures, du Ben Hur de contre culture.. Le final est dur , mais on savait que tout cela finirait mal. Un film fort , avec de petites imperfections, mais tellement original.
Un drame social très réaliste et poignant. Pourtant, le petit est loin d'être attachant, c'est une petit délinquant incontrôlable et agaçant pourtant on le suit dans son quotidien de débrouillardise avec son pote Swifty plus calme, plus raisonnable mais influençable. Encore une fois, dans ce genre de film, j'ai été plongé dans cet environnement pauvre qui me touche beaucoup. Comment ne pas se sentir con face à ces gens qui doivent vivre dans ce milieu? Ici, le scénario est captivant et la mise en scène pas extraordinaire mais efficace... Pas grand chose à dire de plus, c'est vrai que c'est du "déjà traité" mais une petite piqûre de rappel ne fait pas de mal pour ce genre de choses....
Le Nord de l’Angleterre, un quartier populaire de Bradford ; le décor du film social réaliste de tradition anglaise est posé. Arbor, un jeune garçon de 13 ans, compense sa petite taille par une gouaille incroyable et une tronche de petite frappe. Il est indomptable, une boule de nerf toujours en rébellion. Cet enragé injurie ses profs, pique des crises en toutes circonstances et va même jusqu’à exiger des flics qu’ils se déchaussent avant d’entrer chez lui. Seul Swifty, son copain issu d’un milieu encore plus défavorisé que le sien, trouve grâce à ses yeux et le comprend. Ce dernier est aux antipodes d’Arbor ; mou, doux, gentil, peu dégourdi ; il forme avec le roi de la débrouille d’Arbor, une association improbable. Ces deux, après s’être fait exclure de l’école, décide de gagner de l’argent en s’associant avec le ferrailleur du coin : Kitten. Ils dérobent et ramassent tous les matériaux ferreux qu’ils dénichent pour les vendre à Kitten. Ce dernier organise des courses de chevaux illicites ; Arbor est attiré par l’argent, Swifty, lui, rêve de courir avec le cheval de Kitten. Mais qui est donc « Le géant égoïste » du film ? Kitten, l’ogre qui profite et abuse de ces jeunes ados ; le système social vicié ; cette forme de capitalisme violent laissant bon nombre d’individus sur le bord de la route ; ou tout simplement le petit Arbor, plein d’autorité et d’une influence totale et quasi exclusive avec Swifty. Clio Barnard, jeune réalisatrice, arrive à point nommé avec ce premier long pour prendre la relève d’un Ken Loach en pré retraite. Son film est dans la droite ligne de l’héritage néo réaliste social anglais ; naturalisme brut et modestie des effets. Même si ce film peut avoir un goût de déjà vu ; l’absence de perspective de toute une population engloutie dans la misère fait froid dans le dos ; car à travers ces 2 ados, Clio filme tous les oubliés du progrès : familles décomposées, chômeurs, junkies, enfants déscolarisés,…La réalisatrice parvient tout de même à éviter tout forme de misérabilisme. Clio Barnard originaire de ce coin d’Angleterre a fait appel à deux jeunes du coin aussi ; des amateurs très éclairés. Conner Chapman et Shaun Thomas sont des novices exceptionnels et sidérants de vérité. Du bon film social britannique et une réalisatrice à suivre.
Un très beau film, dramatique, juste. La relation des deux gamins est belle a voir, touchante, et c'est servi par un casting digne des grands films. A voir.
Un acteur prodigieux (le jeune Conner Chapman) dans un rôle très dur. Un film sans doute éprouvant pour quiconque se sera attaché au fil de l'histoire à ce personnage qui fait face à tous les obstacles avec une force et un courage bouleversants. Personnellement je n'avais pas été aussi remué par le destin d'un personnage de film depuis "The Wrestler".
Un film social comme les anglais savent si bien le faire. "Le géant égoïste" met la lumière sur un gosse de famille défavorisée du Nord de l'Angleterre, Arbor. Livré à lui même, avec son pote Swifty, ils se livrent à des activités de vol de métal pour le compte d'un ferrailleur du coin. La mise en scène est sobre mais efficace. Et l'intensité dramatique aussi. Quant aux acteurs, ils sont parfaits. Rien à dire.
Avec un scénario plaisant et réaliste, "Le Géant égoïste" convainc le spectateur par une histoire touchante où la réalisation effectue un travail réussi. Par ailleurs, les acteurs jouent bien leurs personnages surtout les protagonistas qui démontrent une alchimie très agréable. Le dénouement suit le fil de tout le long-métrage en restant crédible, dramatique et émouvant. Ainsi, le film est divertissant avec un ensemble maîtrisé et intéressant.
C'est un film magnifique, magique, qui oscille entre le drame social et la poésie pure. On a parlé de Ken Loach, des frères Dardenne pour le climat, le naturel des enfants mais on peut aussi parler du Kid de Chaplin pour l'humour à fleur de peau du jeune protagonniste... C'est fort et la fin, remplie d'espoir est bouleversante. Un film que vous n'oublierez pas. Enfin, un film qu'on n'oubliera pas !
Ce gosse se fait vraiment victimiser tout au long du film... Même si au final il se rebelle et les choses tournent enfin en sa faveur on va dire.... Le scénario est quand même plus que limité et malheureusement ce film devient vite lassant et répétitif ! Désolé mais je saque, j'ai pas aimé... 1,5/5