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    Le Géant égoïste
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    Cine vu
    Cine vu

    142 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Un cran cru 2013, depuis Tyrannausor un film britannique ne m’avait pas autant éprouvé.
    Une réalisation hors pair, d’une grande sensibilité sur les hommes, les enfants et les chevaux. Deux gamins égarés dans un monde de grands, au milieu de la zone et sans aucun repaire.
    Arbor est bouleversant, toujours au bord d de la crise de nerfs et son ami Swifty est comme sa bouée vers l’espoir. Il sont liés dans l’amitié et c’est renversant d’humanité et de tendresse.
    Un bout de vie, un passage dans la vie urbaine et sans pitié. Chaque rôle est merveilleusement écrit et le ferrailleur finit par nous toucher à son tour. La fin est déchirante mais Swifty laisse derrière lui, une toute petite lueur d’espoir.

    Un film à voir absolument dont on ressort en larmes. Bravo à cette jeune réalisatrice qui nous saisit aux tripes.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Certes ce premier film de film de fiction d'une jeune cinéaste anglaise, Clio Barnard, n'est pas sans rappeler certaines oeuvres de Ken Loach et, plus largement, ce qu'on peut appeler le cinéma social du Royaume-Uni. Les personnages, les thèmes, l'environnement, tout nous est presque familier. Et pourtant, très vite, on a le sentiment d'avoir affaire à un film qui ne manque pas d'originalité et à une cinéaste qui n'est pas simplement l'épigone de ses illustres prédécesseurs. Il y a, dans "Le Géant égoïste", récit inspiré d'une nouvelle d'Oscar Wilde, un ton et une atmosphère qui lui confèrent des particularités, qui orientent le film vers autre chose que le seul naturalisme.
    Bien sûr, le constat qu'on peut dresser en voyant ce film est des plus désolants. Constat d'échec du côté du système scolaire, incapable de trouver d'autre solution que le renvoi quand elle a affaire à des gamins turbulents, insolents et déjà presque asociaux. Constat d'échec également du côté des familles. Voilà donc Arbor et Swifty, les deux gamins de ce film, livrés à eux-mêmes et pas mécontents d'échapper à la contrainte scolaire. Une relation étrange et dangereuse se noue bientôt entre eux et un ferrailleur nommé Kitten. L'honnêteté et la droiture n'étant pas les points forts de ce dernier, les deux gamins sont amenés non seulement à récupérer, mais à voler toutes sortes de métaux, y compris du côté d'une centrale électrique où, bien évidemment, les câbles ne manquent pas. Kitten accepte tout, du moment qu'on a pris soin d'effacer toute marque de provenance des matériaux.
    Mais l'un des éléments qui donnent une couleur particulière à ce film, c'est que Kitten, en dehors de son travail de ferrailleur, est également un amateur de courses de chevaux clandestines. Or Swifty, l'un des deux gamins, est également un passionné de cheval. Entre Arbor, qui ne songe qu'à gagner beaucoup d'argent en récupérant le plus possible de métaux, et Swifty, pour qui conduire un sulky et gagner une course l'emporte sur toute autre considération, une distance se creuse. Mais la camaraderie, sinon l'amitié, ne se perd pas si facilement, et quand Arbor se trouvera dans une position difficile, que fera Swifty sinon de lui venir en aide ? Et l'inéluctable risque de se produire...
    Clio Barnard a pris soin d'éviter les clichés, les points de vue simplistes, les personnages caricaturaux. On est surpris, à plusieurs reprises, par le comportement inattendu de tel ou tel protagoniste. Le ferrailleur ne se réduit pas à un salaud et à un profiteur. Swifty le tendre peut aussi faire preuve de dureté. Quant à Arbor, qui a l'air de se fabriquer une carapace, de se protéger ainsi de son environnement, de la misère et des violences, il a soudain de ces exigences ou même de ces accès de tendresse qui prouvent que, malgré les apparences, il y a bien, dans sa poitrine, un cœur qui bat. Il faut le voir exiger des policiers qui viennent chez lui l'interroger qu'ils ôtent leurs chaussures ! Et quand survient le drame, il n'est pas le dernier à être bouleversé.
    Ce film poignant, tourné dans le nord de l'Angleterre, dans une région dévastée par le chômage et la précarité, a été réalisé avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité. Même les paysages sans charme prennent parfois des allures quasi fantastiques qui leur donnent de la beauté : des tours de centrale nucléaire dans la brume, des chevaux qui s'ébrouent entre des pylônes... Et l'on se dit que, peut-être, il y a un chemin qui conduit au mieux-vivre, même pour ceux qui semblent abandonnés de tous. 8/10
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Apres l' Uruguay des "Rêves d'or" on assiste ici en Angleterre à une tragique odyssée initiatique d'un ado "tète à claques" qui nous devient attachant...La particularité de ce film britannique est de traiter ce récit à la manière d'un conte : On quitte le sordide et le misérabilisme actuels désespérants pour une mise en images onirique qui transfigure le pessimisme désespérant ambiant De même que dans " Touch of sin" c'est par la présence animale ( ici les chevaux) que nous revient le sens, la grâce et la beauté de la vie Serait ce un signe propre aux créateurs de nous inciter à interroger notre tragique cruelle évolution humaine ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    Difficile de filmer le quart-monde britannique, quand on sait qu’on sera immédiatement comparé à Ken Loach. La composante sociale du film est effectivement semblable à l’ensemble de l’œuvre de Ken Loach, mais, au-delà de cette toile de fond, aucune ressemblance n’est réellement flagrante. A l’inverse, le côté lyrique du film et son centre de gravité proche des enfants rappellent clairement Billy Elliott.

    Il semblerait que Clio Barnard soit allée puiser dans le meilleur de ces références pour concocter son film. L’histoire est poignante, le point de vue est sans fioriture. Elle ajoute même des gros plus à l’ensemble : une photographie époustouflante, des rôles féminins passionnants (on s’amuse d’ailleurs à retrouver Siobhan Finneran, recyclée de Downton Abbey), et des idées de cinéma géniales : à l’image de ce chariot sur lequel les enfants passent le plus clair de leur temps, véritable reflet de leur exclusion sociale de ce monde.

    Pourtant, si le film tient en haleine pendant toute sa durée, il peine à émouvoir. Certes, si vous avez un prérequis « passion cheval », il vous sera plus aisé de vibrer devant les gros plans d’œil de canasson. Mais surtout, la fin du film est grossière, mal amenée spoiler: , sentimentaliste à souhait
    . Cette erreur scénaristique gâche donc un ensemble qui, sur bien des plans, est révélateur d’un grand talent.
    Maximus28
    Maximus28

    41 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Je ne comprends pas la critique dithyrambique qui touche tous les films qui traite de la société Anglaise de classe sociales défavorisée. A chaque fois c'est la même chose, les mêmes plans, les mêmes histoires de gamins qui vivent dans des environnements défavorisés et violent....

    Je vois pas où est le génie, où est l'émotion...??? un reportage ou une études sociologique nous en dirait autant. Ces films sont des nullité total sans aucuns intérêt. Ambiance glauque, juste une caméra sur une classe sociale anglaise désoeuvré.

    Je déconseille ce film une vraie daube !
    defleppard
    defleppard

    380 abonnés 3 374 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Le quotidien de gens sans éducation. L'avancé du film, devient vite lassant. 1 étoile.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    Ce premier long métrage n'est pas sans rappeler certaines oeuvres de Ken Loach tant, tout, des personnages, des thèmes, de l'environnement sous jacent, nous fait penser au cinéma social britannique que le cinéma de Ken Loach a rendu célèbre.

    La particularité de ce film britannique est de traiter ce récit à la manière d'un conte : la réalisatrice s'inspire d'une nouvelle d'Oscar Wilde, et fait -un peu-fi du sordide et du misérabilisme inhérent à ce cinéma social.

    Il y a, dans "Le Géant égoïste", un ton et une atmosphère qui lui confèrent des particularités ( cette scène très fantasmagorique qui voient des courses de chevaux sur une parcelle d'autoroute), qui orientent le film vers autre chose que le seul naturalisme dans lequel il pourrait plonger.

    Le parti pris d'une mise en images onirique i transfigure le pessimisme désespérant ambiant , mais le film soulève pas mal de constats d'échecs, aussi bien du côté du système scolaire, incapable de trouver d'autre solution que le renvoi quand elle a affaire à des gamins turbulents, mais aussi du côté des familles, particulièrement démissionnaires.
    Et quiconque qui se sera attaché, au fil de l'histoire, à ce personnage qui fait face à tous les obstacles avec une force et un courage bouleversants, pourra être éprouvé par toutes ces épreuves traversées.

    Le problème est que, si la tentative de la cinéaste d'élever le film loin des sentiers balisés par sa mise en scène, le film pèche, contrairement aux films de Loach, par le fond : le scénario est vraiment aussi mince qu'une feuille de papier de cigarette, et de plus, devient plus que prévisible alors qu'on s'enfonce dans un véritable drame qui semble quand même bien écrit à l'avance..

    Et on a énormément de mal à s'attacher au jeune héros - malgré la justesse du jeu jeune Conner Chapman dont le comportement nous semble vraiment trop opaque et difficile à comprendre.

    Et malgré la mise en scène qui tend à échaper au misérabilisme, le scénario nous fait bien plonger dans cette misère noire d'aucune parcelle d'espoir ni aucun trait de légerté ( pour ne pas dire d'humour) ne surgira à un moment ou à un autre...

    Malgré l'ambition de départ du cinéaste et son regard évident de metteur en scène, on ne peut s'empêcher de penser qu'il manque à ce Géant Egoiste ce petit quelque chose qui empeche ce premier long métrage de se dérouler un peu trop linéairement.
    FaRem
    FaRem

    8 670 abonnés 9 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Rien que pour le fait que pour une fois on évite le cliché des jeunes en difficultés qui tombent dans la drogue ou la violence ce film est intéressant même si ici ils ont pas forcement l'age en étant des pré ado pour le reste je reste un peu sur ma faim. Le cadre est bon on voit bien la misère avec en plus le cheval comme moyen de transport comme si on faisait un bon en arrière avec aussi un jeu de couleur toujours grisonnant ce qui accentue encore plus tout ça. L'histoire est surement le point faible on nous propose un drame et même si le contexte sociale est dramatique au final on assiste pendant 1h30 à 2 enfants qui cherchent du cuivre et des matériaux ce qui à force n'est pas très divertissant , le vrai drame arrive bien trop tard et surtout n'est pas du tout exploité ce qui est dommage.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Voilà encore un film dont j'attendais beaucoup en cette fin d'année. Une nouvelle pépite dans la grande lignée du film social britannique. Malheureusement, j'en sors fort marri. La survie dans les milieux défavorisés anglais nous a déjà été montrée cent fois par ailleurs et en mieux. On a ici ni la désespérante noirceur d'un...
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Clio Barnard, quel talent ! Le choix du petit protagoniste blond est exceptionnel. Il donne toute la dimension à se film qui fait tantôt penser à Ken Loach, bien sûr, mais aussi aux frères Dardenne. Je n'est pas vu le temps passé, j'ai été passionné par l'intrigue, même si certaines idées de rôles secondaires sont peu originales. Le toupet du gamin est un ravissement du début à la fin. Vive le jour où un réalisateur français saura faire ce type de film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    C'est l'histoire d'un gosse odieux. Il aurait pu être riche, il est pauvre et malade, cela n'aide pas, mais une telle bêtise, une telle obstination, une telle arrogance ne peuvent s'expliquer par la seule pauvreté. Je n'ai jamais pu m'intéresser à lui. Un seul personnage semble humain, il meurt ; j'ai cru le film terminé, mais non. La fin mystique m'a paru invraisemblable. Je ne comprends pas la comparaison avec Ken Loach.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2014
    Récit riche en éléments dramatiques mais qui souffre d’un sentiment de déjà vu (et en mieux). Les interprètes sont impeccables et criant de vérité. Dommage que l’ensemble des scènes et leur enchaînement finissent par susciter l’énervement et l’ennui face à cet étalage de misérabilisme.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    C'est pas mal du tout. Mais un tantinet recroquevillé sur soi et sur l'exercice qui hume un peu trop la KenLoachisation d'un cinéma social rosbeef sans jamais vraiment pouvoir attendre à ce qui chez Loach du temps de sa splendeur confinait au génie. Mais voilà qui reste intéressant, plutôt crédible, excellemment joué par les 2 rôles titres (et pas que). Un film qui pourra donc se voir sans grand risque d'être totalement déçu.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Au premier abord, "le géant égoïste" peut faire penser à un énième film misérabiliste, mais révèle très vite sa puissante veine de drame sociale anglais, émotionnellement fort et magistralement bien mis en scène.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Montrer la misère sociale sans ni la dénoncer, ni apporter une touche - même minime - d'espoir donne un sentiment de vacuité et d'inutilité. Le voyeurisme dans sa vision la plus déprimante...
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