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    Blue Ruin
    Note moyenne
    3,5
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    240 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2014
    (...

    Porté par un humour (très) noir, le film est le portrait d'un héros maladroit, et, en creux, d'une Amérique à bout de souffle. Une révélation à surveiller.

    La suite v v v v
    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2014
    Un drame américain qui nous entraîne dans la vendetta bancale d'un tueur maladroit, à mi-chemin entre le thriller violent et l'humour grinçant. Un film qui surprend par ses compositions soignées et ses nombreuses qualités de mise en scène, et qui nous évoque successivement Jeff Nichols ("Shotgun Stories") ou les frères Coen ("Fargo", "No Country for Old Men"). Une réalisation âpre et laconique dont la réussite tient assurément au comédien principal Macon Blair, qui traduit de manière saisissante les nuances de ce protagoniste improbable. Un réalisateur : Jeremy Saulnier, et un acteur : Macon Blair, à suivre de très près ! Une vraie réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juillet 2014
    ma critique est sur Au Coeur de l'Horreur:

    http://www.aucoeurdelhorreur.com/blue-ruin-note710/

    un film à voir absolument!
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    très déçu par ce film dans lequel les giclées d'hémoglobine tiennent lui de scénario.
    Marvelll
    Marvelll

    87 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    Attendu comme le film indépendant de l’été, Blue Ruin paye de sa réalisation posée et son rythme lent. Ça plaira à un public de fans d’indé, mais pas au grand public. En somme, une histoire de vengeance pénalisée par un style trop sage.

    Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
    traversay1
    traversay1

    3 538 abonnés 4 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    Une tuerie, Blue Ruin. Au sens propre. Sur un schéma classique de film noir, dont la crédibilité n'est pas le fort (mais que fait donc la police ?), Jeremy Saulnier s'en donne à coeur joie dans un film de vengeance avec une accumulation de cadavres, pas très exquis, qui laisse à penser qu'on est en plein dans une parodie. Un prétexte aussi à stigmatiser l'amour immodéré des américains pour les armes à feu. Avec son héros pathétique et tremblant, Blue Ruin prend à rebrousse poil les conventions du film d'action. Ce n'est pas toujours très subtil et souvent redondant mais en matière d'efficacité et de suspense oppressant, Saulnier n'a déjà de leçons à recevoir de personne. Sa sanglante randonnée est aussi chargée en adrénaline qu'en dérision sous-jacente. Plutôt bluffant dans un genre mineur et limité.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    Moyen ce "Blue Ruin"... Je m'attendais à bien mieux surtout après avoir lu toutes ces bonnes critiques. Après une bonne première partie et un début sur les chapeaux de roue, l'ennui s'installe. Il y a trop de longueurs et on décroche. Perso, j'ai presque lutté pour aller jusqu'au bout. Plusieurs histoires se mélangent et on en perd le fil. Quelle maladresse de la part du réalisateur! Et au final, tout ça pour ça! "Blue Ruin" devient même un film de vengeance banal. Deux bons points qui sauvent le film: Macon Blair, l'acteur principal est très bon et on a quelques bonnes scènes efficaces à se mettre sous la dent. 2,5/5
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Remarqué dans divers festivals déjà depuis le mois de septembre 2013 notamment à Deauville, Cannes et Marrakech, Blue Ruin arrive enfin dans les salles françaises avant même de débuter sa carrière américaine qui le fera à nouveau faire le tour de prestigieux festivals. L'occasion pour le grand public de découvrir cette oeuvre à part porté par un réalisateur scénariste imaginatif.

    Ayant très mal vécu l'assassinat de ses parents, Dwight a tout largué et vivait comme un SDF jusqu'au jour où dix ans plus tard il apprend que leur assassin vient d'être libéré. L'heure de la vengeance a enfin sonné pour lui mais en exécutant le criminel, il n'a pas réalisé qu'il mettait sa soeur et ses deux nièces en danger et qu'il va falloir maintenant les protéger.

    Comme le dit l'expression, la vengeance est un plat qui se mange froid. Le héros de Blue Ruin l'a bien compris attendant patiemment durant des années que l'assassin de ses parents sorte de prison pour faire justice à sa façon. Mais lorsqu'on a jamais tué quelqu'un, se transformer en meurtrier n'est pas si évident que cela. Si le réalisateur Jeremy Saulnier n'a pas voulu faire un film moraliste, on retiendra tout de même cette leçon de Blue Ruin.

    Avec Blue Ruin, Jeremy Saulnier signe son second film après l'inédit Murder Party il y a six ans. Avant de pouvoir mettre en scène ses propres projets, il a débuté au cinéma en tant que directeur photo, un poste qu'il garde encore dans Blue Ruin. Il faut dire que ce film est un projet très personnel fait vraiment avec les moyens du bord et l'aide du site participatif Kickstarter. Un système D permanent qui ne se ressent pourtant jamais à l'écran.

    Blue Ruin n'est pas un thriller comme les autres car le suspense vient des nombreuses hésitations du personnage principal qui a envie de se venger mais ne sait pas trop comment s'y prendre. Improvisations et doutes font traîner l'intrigue qui au lieu d'être réellement tendue amuse régulièrement par les errements de son personnage principal et aussi des ennemis eux non plus pas vraiment très doués.

    Le personnage de Dwight est interprété par Macon Blair, un acteur méconnu déjà présent dans Murder Party qui ressemble un peu à Zach Galifianakis lorsqu'il est en clochard au début du film. Il change totalement d'apparence en se rasant dévoilant le visage inattendu d'un homme qu'on n'imaginerait pas partir dans une quête de vengeance. C'est lui que l'on va suivre tout le temps faisant des autres acteurs que des seconds rôles de passage sans trop d'importance.

    Blue Ruin est un film assez particulier qui prend son temps pour dérouler son histoire. Le ton frise sans arrêt avec la comédie dans la maladresse de son antihéros. La bande annonce et l'affiche laissaient pourtant entrevoir un long métrage plus angoissant et sombre que cela. Si plusieurs exécutions sont sanglantes, ceux qui cherchaient un nouveau thriller capable de leur mettre une bonne claque risque d'être déçus.

    Pas aussi nerveux et sombre que l'on pouvait espérer, Blue Ruin se regarde cependant sans déplaisir pour le travail effectué par le réalisateur. Son second film montre tout de même une sérieuse expérience de la part de Jeremy Saulnier qui s'amuse avec les couleurs en glissant des touches bleues un peu partout. Un nouveau metteur en scène à surveiller.
    mem94mem
    mem94mem

    115 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Film noir qui fait penser à Fargo des frères Cohen. C'est très original, bien ancré dans la classe prolétaire américaine, celle des Rednecks poisseux. L'angoisse est maintenue par la qualité d'interprétation de Macon Blair et par la mise en scène particulièrment efficace. C'est une histoire de vengeance personnelle et le scénario est brilliant. Jeremy Saulnier est à suivre de très près.
    Jorik V
    Jorik V

    1 266 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Petite déception à la vue de revenge movie auréolé d’une moisson de prix en festivals et d’un adoubement critique. Certes, ce thriller a le bon goût de sortir des sentiers battus en mettant en scène des acteurs inconnus ce qui permet de ne jamais savoir où il va nous emmener. Mais le rythme monotone et languissant a partiellement raison de notre patience. Qui plus est le protagoniste principal se retrouvant les deux tiers du temps seul, il n’y a que très peu de dialogues ce qui n’est pas pour dynamiser un film qui en aurait grandement besoin. Les films de vengeance sont un genre à eux tout seul, on ne peut donc parler de grande originalité même si le résultat est jusqu’au-boutiste et le final nihiliste à souhait. La morale qui en ressort est attendue : la vengeance entraîne la vengeance qui entraîne la vengeance et ainsi de suite. Une loi du Talion ardemment fustigée ainsi que le port d’armes aux Etats-Unis. On retiendra particulièrement l’ambiance crépusculaire mise en scène par Jeremy Saulnier et ses fulgurances de violence qu’on ne voit pas venir. Elles constituent les meilleures scènes du film. Le réalisateur a un don pour les mettre en scène de façon réaliste et sèche. Tout comme il prend un malin plaisir à prendre le contre-pied de tous les clichés de ce genre de film, ce qui le rend partiellement jubilatoire. Ce n’est cependant pas assez pour inscrire « Blue Ruin » au statut de chef d’œuvre du genre auquel il prétend. On se souviendra longtemps néanmoins de cet homme à la Pontiac rouillée bleue…
    fcaponord
    fcaponord

    11 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    je ne m'attendais pas à découvrir un film avec autant d'humanité, au delà du fait tragique qui sert la trame du scénario, le personnage central est craquant de bonne volonté et de persévérance pour tirer un trait sur un passé douloureux !.....alors courez voir cette toile !
    Lorry-James
    Lorry-James

    10 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Âpre et sans concession, Blue Ruin est un thriller captivant à la beauté technique renversante. Un portrait fascinant et moribond d’une Amérique en pleine déchéance, formidablement porté par Macon Blair qui à l’image du réalisateur est un homme à suivre de près.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Attention, auteur à suivre ! En s'attaquant à un genre forcément bordeline, le film de vengeance, en le débarrassant de ses poncifs bronsoniens et de son glamour tarantinesque, en l'effeuillant pour n'en conserver que l'essence pure, Jeremy Saulnier signe avec "Blue Ruin" une œuvre dépouillée, plus visuelle que verbale mais aussi plus viscérale que contemplative. Une œuvre bien servie par une très belle photo dont Saulnier s'acquitte lui-même et par une écriture implacable et imparable (Saulnier toujours, hé bé !) qui dresse un portrait saisissant de cette Amérique obsédée par les armes et les liens familiaux. Forcément, quand on mélange les deux, ça pète... Les flingues et la famille, c'est aussi la base du western dont on retrouve un peu l'ambiance dans "Blue Ruin" à travers le portrait de la famille Cleland présentée comme un clan digne des Clegg de John Ford dans "Le Convoi des Braves" ou des Burdette d'Howard Hawkes dans "Rio Bravo" et à travers le parcours de Dwight, le héros (?!) solitaire. Attention, acteur à suivre ! Dans le rôle de Dwight, Macon Blair est absolument bluffant. L'évolution de son personnage s'accorde à l'évolution de l'action et sa performance d'acteur est en totale harmonie avec la réalisation de Jeremy Saulnier. On le trouve d'abord en marginal mutique en errance autour des quartiers résidentiels dans un superbe début de film dépourvu de dialogues. Ensuite, autour de quelques scènes d'une grande sécheresse et d'une grande précision, il se mue en justicier/vengeur déterminé dès qu'il apprend que le meurtrier de ses parents a été libéré puis, "justice" faite, il troque ses hardes de clodo, sa barbe et ses cheveux hirsutes pour un look de geek propre sur lui avec raie sur le côté mais un air tout aussi ahuri et semble vouloir revenir à une vie normale. Le problème, c'est que l'acte qu'il vient de commettre va mettre en branle un engrenage inéluctable de souffrances et de violences qu'il n'a visiblement pas su ou pas pu imaginer. Sa détermination à s'y confronter n'en sera pas moins grande, contrebalancée seulement par son inexpérience en matière d'armes à feu. La suite, d'une grande tension, est un modèle du genre avec ses plans de préparation et d'attente d'un ennemi invisible qui font penser à "Assaut" de John Carpenter (inspiré par "Rio Bravo", tiens, tiens). L'ombre des frères Coen plane aussi un peu sur "Blue Ruin" dont l'ambiance noire et glauque évoque "Sang pour Sang" et où une scène d'automédication (si on peut appeler ça comme ça) rappelle celle de "No Country for old Men". Finalement, la seule petite fausse note du film (ou, au contraire, la touche de génie, c'est selon), c'est justement celle qui retentit avec la chanson du générique de fin : alors que pendant 1h30 Saulnier avait pris grand soin d'éviter tout manichéisme, on quitte "Blue Ruin" sur un morceau de Little Willie John au titre ambigu, "No Regrets". Pas de regrets ? Pour tout ce qui est commis dans le film ? Vraiment ? En tous cas, pour moi, pas de regrets d'avoir vu "Blue Ruin". Non. Aucun. Vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Quoi d'original dans cette histoire de vendetta dégiusée en thriller? L'Amérique profonde de "Plouc city"? Sans doute. La Pontiac trouée de balles et rouillée par l'air marin qui tourne comme une horloge? Oui, peut-être. Le réalisme des scènes sanguinolantes? Certes... Sans doute un peu de tout cela, l'ensemble tentant de renouveler un peu le genre de façon convaincante la plupart du temps, le héros présentant quant à lui le type même du anti-héros dont on aime excuser à la fois les maladresses et l'absence de scrupules.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Blue Ruin...de Jeremy Saulnier. L’histoire d’une vengeance, celle de Dwight, dont les parents ont été assassinés par un mec qui sort de prison après avoir purgé une peine de 10 ans. Sauf que ce n’est pas assez. La loi du talion sera la seule issue possible.
    Blue Ruin est réalisé sur un tempo extrêmement lent, qui nous place sous tension du début à la fin, sans jamais calmer le jeu. Ca monte, inexorablement, doucement, fatalement, comme un drame Shakespearien, avec un twist de fin assez inattendu.
    Jeremy Saulnier, en parfait control freak, a écrit le scénario, réalisé le film, et assuré le poste de chef-op. Le résultat est magnifique, avec des scènes bucoliques, et d’autres complètement graphiques, une mise en scène glaciale mais ô combien efficace, les dialogues sont rares, et la priorité est donnée à l’image, au langage, cinématographique avant toute chose, et ça fait du bien !
    Bien sur, même si ce film a sa propre identité, on ne peut s’empêcher de penser à Shotgun stories de Jeff Nichols, voire à Blood Simple des frères Coen. On est dans un thriller, certes détourné, mais un thriller quand même avec des ingrédients nouveaux, des détails incroyables d’originalité, et surtout un comédien qui porte tout sur les épaules, Macon Blair, que je ne connaissais pas et dont je vais suivre la carrière de près.
    C’est aussi un film sur la métamorphose du personnage principal auquel on s’identifie immédiatement. Au départ, c’est un sdf, cheveux longs, sale, barbu, qui dort dans sa bagnole, et au fil de l’action, il change physiquement. Il se lave, se rase, se coupe les cheveux, s’habille comme Monsieur tout le monde, comme si le fait d’aller au bout de sa vengeance nécessitait forcément le besoin de s’aseptiser avant toute chose.
    Blue Ruin est la bonne surprise de ce début d’été. Je recommande vivement.
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