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    Blue Ruin
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    3,5
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    240 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Un film brut, qui nous aspire rapidement dans son environnement violent et paranoïaque. Jérémy Saulnier prend le relais d'un Mike Nichols en portant un vent d'air frais d'un cinéma indépendant américain capable de proposer des oeuvres moins conventionnelles. Espérons que ce soit le début d'une belle carrière ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 septembre 2014
    bon film mais qui se perd dans des explications inutile et pas crédible. Je pense que le film aurait gagné en simplicité et en efficacité.
    Benjamin L
    Benjamin L

    15 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2015
    Blue Ruin est un thriller totalement atypique, au rythme relativement lent, contemplatif, mais qui correspond tout à fait à la personnalité singulière d'un héro paumé victime d'un stress post-traumatique qui l'a conduit à une vie de vagabond. Le film, ancré dans une Amérique profonde et décadente, est totalement hypnotisant. Une vraie bonne surprise.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Dwight est un SDF qui habite dans une vieille Pontiac. Sa vie a basculé quand ses parents ont été assassinés. Alors que leur meurtrier sort de prison, Dwight décide de se venger. A part le fait que le personnage principal soit un SDF (ce qui est original), "Blue Ruin" a tout l'air d'un film de vengeance classique. Mais Jeremy Saulnier adopte un point de vue radical car si le héros se venge, il en devient plus humain, plus sensible. L'histoire du film vaut certainement le détour, ne serait-ce que pour le traitement adopté par le récit, intéressant et réaliste sans pour autant être ennuyeux. Dans le rôle principal, Macon Blair se révèle être très bon dans le rôle d'un être fragile et sensible engagé dans une spirale de violence. Si le spectateur ne trouve pas son compte dans l'histoire, la faute à une mise en scène certes soignée mais parfois un peu lente, il n'empêche que "Blue Ruin" est une vraie surprise.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    Jeremy Saulnier et Macon Blair sont les meilleurs amis du monde et ils s’étaient juré de faire un jour un film en commun, le premier comme réalisateur, le second comme acteur. A force de ténacité et par le biais du crowdfunding (financement participatif) ils sont allés jusqu’au bout de leur rêve. C’est peut-être une belle histoire qui commence à l’image de celles des frères Coen, leur film ayant fait le plein de nominations dans les festivals pour films indépendants. De quoi s’agit-il exactement ? D’attaquer le revenge movie par sa face la moins pentue mais certainement pas la plus couramment empruntée. Saulnier chef opérateur à l’origine a écrit le scénario en jouant la carte de la démystification de la soif de vengeance qui décuplerait les forces et transformerait soudainement le quidam moyen en tueur impavide, expert en combat au corps et maniement des armes. Dwight est un simple hobo comme il s’en trouve dans tous les recoins d'une Amérique qui ne prend guère de gants avec ceux qui décrochent du train de l’american way of life. Prenant ses douches dans les villas des bourgeois partis au travail ou en week-end, il ressemble plus dans cet incipit assez déroutant à Tom Hanks dans « Seul au monde » (Robert Zemeckis, 2000) qu’au Charles Bronson héros marmoréen de la saga « Un justicier dans la ville ». Macon Blair très juste dans le rôle présente tous les stigmates du type qui s’est laissé enfermer dans une douleur insurmontable qui l’a conduit à fomenter une vengeance que son background personnel ne l’a pas préparé à assumer. En somme pour reprendre une expression un peu galvaudée ces derniers temps, Dwight est un homme normal. Ses réactions ne sont du coup pas celles que l’on a l’habitude de voir dans ce type de films et c’est sans doute le tour de force réussi par Jeremy Saulnier que de nous surprendre tout en nous incitant à nous identifier à ce héros qui nous ressemble. Mais la violence engendre la violence et Dwight un peu à la manière de Dustin Hoffman dans « Les chiens de paille » (Sam Peckinpah, 1971) va être pris dans un cercle vicieux infernal où un mort en appelle un autre jusqu’à un climax sanglant complètement dans la tradition du genre. A travers Ben le copain de fac de Dwight qui lui vient en secours avec son arsenal d’armes à feu dont la plus belle pièce est la réplique du fusil d’assaut utilisé dans « L’agence tous risques », Saulnier dénonce clairement et avec une pointe d’humour la fascination des américains pour l’auto-défense largement entretenue par le lobby des fabricants. On peut dire que « Blue ruin » rénove de façon salutaire le film de vengeance sans sacrifier la dose d’adrénaline qui fait tout le sel du genre. Des débuts très prometteurs qu’il va falloir confirmer.
    Pascal I
    Pascal I

    756 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2014
    Dommage que l'on soit avec un film avec 2 épisodes : l'avant et le pendant. Les 20 premières minutes sont impressionnantes, noires (à l'image de l'affiche). Le restant est trop consensuel, habituel et trop lent. Rien à dire sur l'interprétation mais voilà un un film qui commence peut-être trop fort pour s'affaiblir par la suite. A découvrir rien que pour le début ! 2.5/5 !!!
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    314 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Le thème général de ce film au climat oppressant est un lieu commun au cinéma. En effet, la vengeance a déjà été abordé a de maintes reprises sur grand écran et sous toutes ses formes, du célèbre et controversé "Un Justicier dans la Ville" avec Charles Bronson à l'excellent "I Saw the Devil" du sud-coréen Kim Jee-won, en passant par bon nombre d'autres titres... L'auto-justice, et les dangereuses conséquences qui en découlent, donne souvent naissance à des réalisations profondément noires et ambiguës soulevant moult dilemmes moraux : se faire justice soi-même, est-ce une bonne chose ? Trouve t-on véritablement la paix une fois qu'elle est accomplie ? Jusqu'où cela peut nous entraîner ? Demeure t-on encore un homme lorsque l'on succombe à ses pulsions les plus bestiales ? Dans un pays, les États-Unis, où la libre-circulation des armes pose question, Dwight, le vagabond du présent film campé par Macon Blair (parfait inconnu du grand public qui se révèle au passage vraiment très impressionnant), va l'apprendre à ses dépends. Lui qui n'est plus tout à fait un homme de toute façon depuis plusieurs années, celles où il a ruminé cette vendetta, seul, détaché de tous et de toutes formes de vie sociale. Sale, rachitique, la barbe hirsute et le regard hagard, ce paumé erre dans sa vieille Pontiac qui lui sert également de foyer, sans presque jamais desserrer la mâchoire, tel un mort-vivant, un être invisible s'étant volontairement mis dans l'ombre dans l'attente de retrouver la lumière que lui apportera la vengeance. Enfin c'est ce qu'il pense... Le fait de vouloir punir de sa main un criminel tout juste remis en liberté ne va pas redonner un soupçon de sens à sa vie dénuée de la moindre once d'humanité. Bien au contraire.
    La vraie révélation de "Blue Ruin", le surprenant Macon Blair et sa mine sans cesse déconfite, est de (presque) chaque plan du film. Car si l'intrigue n'a pas grand chose de réellement novateur, ce personnage retors, obscur et continuellement à bout de souffle lui apporte énormément de poids. Sa progressive évolution au fil des minutes, de sans-abri crasseux et traumatisé à apprenti-assassin aussi déterminé que maladroit, va de paire avec sa lente et irréversible descente aux enfers. Lentement, le voile se lève autour de lui, sur ce qu'il a été, sur cet événement qui l'a si profondément marqué, sur ce qui motive son courroux... N'ayant jamais cherché à se reconstruire, il est quoiqu'il arrive dans une impasse, et ce n'est pas le sang versé qui lui fera retrouver son chemin. Cet anti-héros à la fois pathétique et attachant se retrouve à vouloir se venger de gens dont il n'est finalement pas si différent. Car c'est souvent là toute l’ambiguïté de la loi du Talion : on finit par ressembler à ceux que l'on veut punir.
    Jeremy Saulnier fait tourner tout son récit autour de ce vengeur et ça marche plutôt très bien car nous avons là un personnage complexe, fourni, et donc pour ne rien gâcher, interprété avec beaucoup de conviction. Ce thriller indépendant a tout petit budget révèle non-seulement le talent de comédien de Macon Blair, mais aussi celui de réalisateur de Saulnier. Maîtrisée de bout en bout, sans jamais céder à l'esbroufe, avec une lumière remarquable et des compositions toujours soignées, sa mise en scène affûtée au rasoir monte elle aussi progressivement en intensité, à l'instar de son protagoniste central. On sent de la part de Saulnier un amour et un respect profond pour le film de genre, un certain souci du détail qui lui confère un réalisme accru et une efficacité saisissante. L'ombre du cinéma violent, froid et naturaliste de Micheal Mann (surtout celui des premiers temps, comme "Le Solitaire" ou "Le Sixième Sens") plane souvent ici. L'atmosphère qui règne est délétère, d'une noirceur sans fin ; et la tension lors de certaines scènes est étouffante. Quelques-unes sont même proche du virtuose. Tout comme Blair, qui est d'ailleurs son meilleur ami, Saulnier est un talent à surveiller dans les prochaines années.
    Même si l'on sent un grand soin et une réelle envie de bien faire, "Blue Ruin" n'est (évidemment) pas parfait. Mais les quelques maladresses à recenser font aussi partie de son charme quelque part. Elle colle avec la dimension réaliste voulue par le cinéaste. On pourra lui reprocher d'être assez inégal par instant, ou même une trop grande complaisance avec la violence, toujours filmée de façon frontale. On pourra aussi lui reprocher le fait de brusquement devenir très (trop?) bavard et explicatif sur la fin alors que jusqu'ici il s'efforçait d'être énigmatique et taiseux. On pourra encore lui reprocher de manquer de surprises, puisqu'il n'est pas si difficile de deviner le final, forcément tragique. Mais ce thriller brutal, désespéré et délicieusement cynique offre une réflexion sous-jacente sur l'absurdité de la justice par sa propre main, problème typiquement américain, et est, à l'inverse de Dwight le vagabond, loin d'être exempt d'humanité et d'émotions. Sans forcément révolutionner les codes, il leur apporte un souffle novateur et plutôt juste qui ravira l'exigence des amateurs de films de genre.

    Retrouvez toutes mes critiques, analyses et avis sur ma page Facebook et mon blog, CHRONIQUE MECANIQUE. Merci !
    Nicothrash
    Nicothrash

    368 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2016
    Loin d'être une "merveille" comme annoncé, "Blue Ruin" est un thriller tout à fait honnête et assez atypique pour attiser votre curiosité et vous emmener tout bringuebalant jusqu'à son terme. Le rythme est très décousu mais pour le coup l'originalité de la situation pallie parfaitement à cet aspect, en effet la vendetta vengeresse ici présente met en scène un personnage sans envergure, au trente sixième dessous et qui représente aisément "Monsieur-tout-le-monde". Et pour accentuer cette situation qui pourrait être issue du quotidien, le réalisme des scènes d'action et des fusillades ainsi que des blessures en rajoute une couche. Ce n'est peut être pas palpitant mais on y croit et on s'identifie assez facilement au personnage central et à sa quête improbable. L'humour noir, parfois présent, vient adoucir quelque peu un propos plutôt brutal au final et un climat emprunt d'un pessimisme forcené. Pas un chef d'oeuvre mais une belle surprise tout de même.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2014
    J'adore ce genre de films qui ne parlent pas beaucoup, du moins en paroles mais qui vous captivent par le jeu d'acteurs et leurs regards, la mise en scène qui prend aux tripes, l'ambiance malsaine et flippante etc... Blue Ruin, c'est tout ça! J'ai adoré le fait de voir ce héros faire sur soi le chemin inverse c'est à dire qu'il ressemble de plus en plus à un homme ordinaire alors qu'il devient de plus en plus inhumain, dans ces actes. Une histoire de vengeance plutôt basique mais traitée de façon originale qui captivera tous ceux qui sauront se mettre dedans. Assez flippant de réalisme. Excellent.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    J'adore les polars de revanche et celui la est surement le meilleur que j'ai vu depuis longtemps
    tifdel13
    tifdel13

    87 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Blue Ruin : expression américaine signifiant ruine, désolation… Ou la définition parfaite de l’atmosphère du film de Jeremy Saulnier. Un titre bien poétique pour une histoire aussi primaire que celle de Dwight, mystérieux sans abris dont on suit le quotidien jusqu’à ce qu’un agent de police lui apprenne (et nous apprenne par la même occasion) que le meurtrier de ses parents va bientôt être libéré.
    Avec Blue Ruin, Jeremy Saulnier signe un film de vengeance atypique. Ici Dwight n’est pas un type bad ass qui va aller se payer la tête de l’assassin de ses parents, la cigarette à la bouche et le flingue à la main. Dwight est, on ne peut plus normal. Il est facile de s’identifier à lui, ce qui rend son histoire d’autant plus intense. Macon Blair, l’ancien camarade de classe et meilleur ami du réalisateur qui l’avait déjà dirigé dans son premier film Murder Party (2007), délivre une performance incroyable. Il parvient à capter l’essence même de cet homme sur le point de basculer avec un angoissant mélange de sang froid et de vulnérabilité.
    Tourné aux Sud des Etats-Unis en Virginie (où l’on peut se procurer des armes avec une facilité déconcertante), Blue Ruin est un thriller primitif, quasi biblique, dont on ne décroche pas malgré quelques longueurs. Le spectateur est littéralement l’ombre de Dwight qu’on accompagne dans son entreprise vengeresque et incertaine...

    Venez lire ma critique du film dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
    Guillaume Tricard
    Guillaume Tricard

    60 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Il m'aura fallu quelques heures pour "digérer" ce film noir à la lumière pourtant éclatante.
    L'acteur principal est époustouflant, on le suit jusqu'au bout sans vraiment savoir ce qui nous attend et ce qu'il recherche lui-même.
    Un beau regard sur une Amérique profonde, tiraillée entre ses valeurs familiales et ce problème récurrent des armes en vente libre qui facilite les règlements de compte.
    Quelques bémols en revanche sur la mise en scène. Quelques passages sont peu compréhensibles et les scènes d'action pas toujours bien réglées donc peu réalistes.
    Un véritable thriller et un film noir jusqu'à la fin.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Film noir qui fait penser à Fargo des frères Cohen. C'est très original, bien ancré dans la classe prolétaire américaine, celle des Rednecks poisseux. L'angoisse est maintenue par la qualité d'interprétation de Macon Blair et par la mise en scène particulièrment efficace. C'est une histoire de vengeance personnelle et le scénario est brilliant. Jeremy Saulnier est à suivre de très près.
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2015
    Une œuvre assez étonnante et esthétiquement de très bonne qualité tout comme ce qui concerne l'ensemble du travail cinématographique puisque le film parvient à être suffisamment captivant avec peu d'action à proprement parler, des dialogues peu présents et de longues séquences visuelles, et même si certaines faiblesses scénaristiques pèsent sur l'ensemble, il y a de quoi être surpris tout autant que perplexe. En effet, cela commence dès l'établissement du héros étant donné que peu d'éléments sont donnés pour se faire une idée du contenu, et c'est sans parler du titre très nébuleux mais immédiatement identifiable, ainsi la façon dont commence l'intrigue laisse assez interrogatif quant à ce qui va se passer, bien que rapidement le tout change subitement pour poster les événements qui vont suivre et ainsi constituer le réel déroulement de l'intrigue, et cette tendance à créer la surprise revient de temps à autre lors du film et permet de maintenir l'attention malgré un rythme très faible ayant la fâcheuse tendance à faire redescendre rapidement de puissance lors quelques scènes. Ce côté assez lent à évidement pour but de rendre plus convaincants les différents plans très travaillés et au décors bien amenés, permettent vraiment de plonger dans le même état d'esprit que le héros, mais même si cela est l'une des choses réussites de ce film, cela prend clairement toute la place dans le film, créer des creux d'intérêts concernant le parcours pourtant assez intrigant auquel est confronté le héros. Cet autre aspect fonctionne également plutôt bien puisque l'immersion est d'une efficacité imparable, non seulement par le style du personnage principal très simple et pouvant être identifiable pas n'importe qui vu son histoire et ses projets à venir, manière étonnante de mettre en scène la fureur d'un homme lambda et d'une efficacité indéniable, mais cela se ressent aussi une volonté de réalisme tout du long de l'intrigue, que ça soit dans les comportements et actes des différents protagonistes n'allant jamais dans un excès spectaculaire et pourtant offrant son lot d'effets visuels très appréciables par leur qualité à l'écran, sacrement costauds sans abuser du numérique, très convaincants dans leur exécution mais bien trop rares, elles savent pourtant surprendre à chaque fois, ou que cela soit dans le déroulement des événements du scénario, simples, percutant et efficace à ce niveau la. Malgré tout ces éléments qui constituent une force cinématographique assez intéressante, et une image souvent surprenante dans son style comme la présence assez marquée des nuances de bleu renvoyant évidemment au titre du film et subtilement intégrées tout du long, il est clair que l'ensemble à un impact trop faible sur l'attention vu que le scénario bien amené mais très simple perd souvent de l'intérêt et ne créé pas assez de rebondissements dignes de ce nom. De plus, même si la part de réalisme se ressent aussi bien dans les moments clés du l'intrigue que dans des détails comme le style très dépouillé et maladroit du héros, ou dans manière dont est présenté l'univers de ce dernier deè le début du film, tout cela à tendance à mettre un poids supplémentaire à un scénario qui a déjà beaucoup de mal à se dérouler de façon fluide, et pas que ce qui est établis soit d'un intérêt douteux, bien au contraire quand on voit que si peu d'éléments peuvent maintenir les yeux rivés à l'écran sans grandes difficultés, mais il est évidement que cela semble laborieux pour se maintenir intéressant jusqu'au dénouement et laisse apparaître de nombreuses longueurs dans le scénario, qui trouveront plus de crédit par leur qualité très réaliste. Alors bien que le film soit assez inégal dans ce qu'il propose, l'ensemble est tout de même impeccablement mis en scène et rien n'est à redire sur sa qualité cinématographique, mais le souci repose sans aucun doute sur un rythme bien trop irrégulier, et un scénario ne parvenant pas à exploiter son potentiel au maximum, du moins pour ce qui est de lier l'intérêt et la qualité de ce film.
    Thierry D
    Thierry D

    33 abonnés 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Sous ses airs de classique thriller sur le thème de la vengeance, Blue Ruin étonne par son originalité. Il alterne le premier et le second degré, le contemplatif et le spectaculaire, avec une grande maîtrise. Si le film ne gagnera pas l'oscar des meilleurs dialogues, tant il se construit de ses silences, il pourrait mériter celui de la réalisation, au couteau. Les personnages de Ben, le truculent ami d'enfance, et bien sur de Dwight, l'antiheros, sont excellents à la fois dans leur écriture, leur mise en scène et leur interprétation. Sur le ton, le film me rappelle un peu Drive, avec ce côté lent et psychologique qui explose en violence crue et brute de temps en temps, de quoi réveiller ceux qui n'adhèrent pas et surtout, de quoi construire le fond de cette histoire, très réelle et expressive, sur l'impact de l'acte de tuer sur un personnage, sur l'enchaînement des événements une fois l'acte fondateur fait. Car ici n'est pas coutume, la revanche n'est pas la conclusion de l'histoire, mais son commançement. Et c'est réussi.
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