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    Blue Ruin
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    3,5
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    240 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    Pas tout à fait un amateur du genre, mais il faut reconnaître que c'est plutôt pas mal réussi. L'action n'est pas surreprésentée et « gratuite » mais bien au service d'une intrigue et de personnages qui ne sont pas caricaturaux. Ceux-ci s'enferment dans un jeu que personne ne semble souhaiter mais qui les mine petit à petit, notamment le personnage principal, cet « anti-héros » comme disent certains. Bien qu'il n'y ait pas d'enquête, le suspense n'en est pas moins sous-jacent. Sans être particulièrement original dans le scénario, c'est bien fait et bien mené.
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    Un trés trés bon thriller dans la lignée de l'excellent Prisonners. Long au démarrage, mais pour poser un rythme, que certains trouveront mou, une ambiance trés particulière. On est avec le perso principal comme rarement. Une mise en scène et une photographie superbe s'ajoutent aux autres qualités de scénario et d'interprétations, qui nous donnent un trés bon film.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Blue Ruin est un film porté par l'interprétation vibrante de son acteur principal et d'un récit très simple mais prenant, avec une mise en scène vraiment immersive. Tout n'est pas parfait mais l'ensemble est réussi !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Le début du film, quasi dépourvu de dialogues, suscite une réelle curiosité et brille par son rythme fluide et surtout sa parfaite mise-en-scène. Mais une fois les quarante-cinq premières minutes écoulées, le scénario commence à tourner en rond et l'intrigue peine à trouver un second souffle. Même si certaines scènes sont très réussies à l'image de l'affrontement dans/en dehors de la maison, cette histoire de vengeance ne se révèle malheureusement pas au niveau des attentes suscitées par la très bonne introduction, l'intrigue notamment se terminant en eau de boudin. A noter la solide performance de Macon Blair.
    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Je ressors de cette vengeance assez mitigé, c'est esthétiquement très sobre et très beau. On ressent une certaine poésie dans les plans, les musiques, le jeu d'acteur est très bon et bien choisi. Je reste tout de même sur ma fin car ça traîne beaucoup trop en longueur pour moi même si je sais que le réalisateur l'avait pensé comme ça. Il y a un manque de quelque chose malgré le fait que ça soit plutôt assez déganté comme film mais la lenteur a prit le pas sur les émotions et ça ne m'a pas totalement transporté.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    Parfois, le cinéma ne s’apparente en somme qu’à une simple expérimentation. C’est le cas de cet excellent film de Jeremy Saulnier, jeune cinéaste prometteur, s’il en est, qui livre ici un dur portrait d’une violence tant psychologique et physique. Détruit, accablé par le meurtre sauvage de ses parents, Dwight vit reclus, en marge d’une société qui lui fait peur. Lorsqu’il apprend que le prétendu meurtrier de son père et de sa mère est libéré d’une certaine prison d’état, celui-ci décide crument de se venger. Une première altercation ultra violente donne le ton à un long métrage qui ne se perd pas en temps mort, succinct alignement de séquences crues, réalistes et passionnante, techniquement. Jeremy Saulnier, ayant tout à prouver, tente l’approche intime, dans le sillage d’un personnage peu enjouant mais inconscient d’un déferlement de violence dont il est l’élément déclencheur.

    Macon Blair, acteur inconnu du grand public, d’abord caché derrière une monstrueuse barbe puis rafraîchi en vue d’un retour chez lui, incarne l’homme que nous pourrions tous être. Tuer n’est pas chose aisée. Voilà bien quelque chose que nous apprend Blue Ruin, film expérimental qui renvoie simplement aux plus bas instincts de vengeance de notre espèce. Le tout est passionnant, sans attachement particulier, sans entournure grossière, sans émotion formatée. Le personnage de Dwight est en lévitation au-dessus d’un monde qu’il ne contrôle plus. Seule la vengeance compte. Le pourquoi du comment, certes justifié, n’importe que peu. L’atout est bien évidemment de contempler les malheurs induits par une telle folie. La dernière phrase prononcée par le protagoniste principal, très belle, illustre parfaitement le pessimisme du propos, son absurdité réjouissante pour le cinéma de genre à l’américaine, sous branche du cinéma indépendant.

    La profondeur des scènes de violence est ici l’atout majeur de la réalisation de Jeremy Saulnier, ne faisant pas de l’acte de tuer un simple procédé irréversible mais bel et bien un moment de torture. Loin du professionnalisme héroïque ou diabolique très hollywoodien des personnages à facilement ôter une vie, ici, Dwight se heurte non seulement à l’apprêté de l’acte mais déclenche, aussi, involontairement, une cascade de violence qu’il ne pourra plus maîtriser. L’acte de vengeance accompli, voilà qu’en retour, quelqu’un veut en faire de même, et ainsi de suite. Sincèrement dur, le film de Saulnier, dont le titre, peu évocateur, colle parfaitement à une singularité du métrage, est une pénible mais délicieuse expérience de cinéma à dimension très humaine.

    Voilà donc une nouvelle preuve que le 7ème art peut exister au-delà des budgets astronomiques voués à de grosses productions, souvent décevantes dans le fond. Parfois, l’huile de coude, le culot et l’inventivité, et surtout un fort humanisme, permettent l’avènement de ce type de productions, insolites, inédites et expérimentales, sans tomber dans la lourdeur d’un film d’auteur élitiste. Blue Ruin, ou comment la violence perd de sa superbe hollywoodienne pour devenir un véritable enfer. A méditer et à contempler. 16/20
    Fontaine Eric
    Fontaine Eric

    60 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Jeremy SAULNIER signe son meilleur film, DWIGHT est attachant, cruel et sans concession avec un objectif malgré lui : La vengeance de ses parents !!!
    Thibox_
    Thibox_

    48 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2014
    Que feriez-vous si vous appreniez que l'assassin de votre famille sortait de prison? Dwight décide d'établir une vengeance qui ne se passera pas comme prévu devant la caméra de Jeremy Saulnier et le résultat se révèle plutôt bon. En effet, le réalisateur propose une vision intéressante du personnage qui ne devient ni une machine de guerre vengeresse, ni cool, ni badass comme on le voit la plupart du temps, Dwight est juste perdu, aveuglé par la vengeance au point d'arriver à un jeu de massacre où chaque personnage lutte pour sa survie dans un monde sauvage. La mise en scène est assez violente, parfois drôle mais l'une des forces du film repose sur la prestation admirable de Macon Blair. Certes, ce n'est pas le film de l'année mais "Blue Ruin" vaut vraiment le coup d'oeil.
    videoman29
    videoman29

    241 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2014
    Lorsqu'il apprend la libération de l'assassin de ses parents, un vagabond décide de se faire justice lui-même. En supprimant cet homme qu'il déteste, il provoque une réaction en chaîne dont il ne maîtrise pas les conséquences. Avec « Blue ruin », le réalisateur Américain Jeremy Saulnier (dont je ne connais pas la filmographie) soulève à nouveau l'épineuse question de la vengeance. Ceci dit, son approche est radicalement différente des autres nombreux films traitant du sujet. Ici, il ne s'agit pas d'un héros aux gros bras et au grand cœur qui répare une injustice flagrante pour le plus grand plaisir de tout le monde. Non, bien au contraire, le personnage principale est un paumé qui doute tout le temps du bien fondé de son action et qui se laisse dépasser par la gravité des événements qu'il provoque. Ce anti héros parfait est joué par Macon Blair (également inconnu à mon niveau) qui porte le film sur ses épaules et offre une prestation qui frôle la perfection. Un drame passionnant, original, parfaitement joué et orchestré et qui, en plus, fait réfléchir... ça ne se refuse pas !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2016
    Kick-Ass blues

    Blue Ruin fait partie de ce que le cinéma indépendant américain peut créer de mieux, lorsqu’on le laisse libre de mener un projet à bien, libéré à 100 % des carcans des maisons de production. C’est le cas de ce Blue Ruin, à des milliers de lieues des Little Miss Sunshine, Juno, et autres produits formatés, calibrés pour briller à Sundance puis attirer un maximum de spectateurs en salle. Ici, le film a été tourné avec des bouts de ficelles, financé en partie par le crowdfunding (il a récolté plus de 35 000 dollars sur la plate-forme Kickstarter) et son réalisateur a aussi les casquettes de scénariste et directeur de la photographie. C’est d’ailleurs par ce rôle que Jeremy Saulnier s’est fait connaître, travaillant sur plusieurs petits projets, dont l’excellent I Used to be darker tout récemment.
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    27 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    Une vengeance tant attendue !
    Avec son esthétique par moments très travaillée, son personnage principal captivant, son ambiance très inspirée du style British, au final Blue Ruin est un thriller noir simple mais efficace.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Malgré ce que laisse entendre son pitch, Blue Ruin va bien au-delà du simple film de vengeance en reposant essentiellement sur les épaules d'un homme chargé d'une vaste palette d'émotions, qui le rendent tellement proche de ce qu'on peut imaginer de la réalité dans pareille situation. Cet homme, - incarné par un acteur de grand talent, d'ailleurs -, dont on devine qu'il s'est vu ravagé par un terrible évènement familial quelques années plus tôt change peu à peu de visage pour incarner tour à tour différents rôles toujours renforcés, voire carrément définis par résonance, par les personnages secondaires. On ne peut donc que se prendre de compassion pour le personnage principal, qui sort de sa bulle soit disant protectrice pour doucement donner libre cours à son désir le plus ardent. Mais, là n'est finalement pas le coeur de l'histoire puisque cet acte pivot ne se situe non pas au terme du film comme une sanglante apothéose, une finalité en elle-même, mais vers le début, comme pour signifier la renaissance d'un homme, qui quitte son repli pour s'insérer en société de nouveau. C'est à partir de là que le film prend tout son intérêt, lorsque cet homme doit réapprendre à échanger, expliquer, justifier et défendre ses choix, bref, à redevenir un homme, dans le sens d'un être doué de pensée et de la capacité à opérer des choix en conséquence et non plus un simple réceptacle à émotions, aussi vives soient-elles. Les deux points forts de ce film sont d'abord le scénario, qui réinterprète le genre pour l'enrichir d'une dimension rationnelle à travers tout ce qu'incarne la sœur du personnage principal et, par là, sociale, puis le jeu de rôle de Macon Blair dont les multiples facettes font toute la richesse. Ces deux dimensions se rejoignent dans leur sobriété commune, qui est à mon sens la clef de voute de ce film et le meilleur ton que Jeremy Saulnier pouvait lui donner.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un peu comme Rover je n'est pas accroché,c'est vrai que l'histoire est dramatique et c'est le prix de la vengeance, mais je sais pas l'acteur complètement paumé qui attend des années avant de se venger et qui ne sait pas viser à deux mètres bon…et y a encore à pinailler sur pas mal de scène.Et pour la même raison que Rover,j'ai été décu au niveau de l'émotion surtout pour une telle histoire ou je n'ai pas réussi à en ressentir une once et m'attacher à l'histoire et à la détresse qui normalement la caractérise.Donc c'est pas mauvais non plus mais c'est plus un flop quand même pour moi.2/5
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Le genre du "vigilante movie" n'est plus très représenté à Hollywood.
    Pourtant il y a encore des cinéastes qui s'y intéressent, la preuve avec ce "Blue Ruin" qui épure le genre de tous ses poncifs habituels.
    En effet ce pur film d'auteur indépendant nous fait suivre la vengeance improvisée d'un homme ordinaire qui alterne violence brute et maladresse, ce qui apporte au film un naturalisme saisissant plutôt rare dans ce type de film.
    C'est précisément ce réalisme dans l’exécution de cette vengeance que le film doit sa réussite, sans oublier bien sur l'excellente mise en scène et le scenario très malin de Jeremy Saulnier qui est sans aucun doute un réalisateur à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Blue Ruin...de Jeremy Saulnier. L’histoire d’une vengeance, celle de Dwight, dont les parents ont été assassinés par un mec qui sort de prison après avoir purgé une peine de 10 ans. Sauf que ce n’est pas assez. La loi du talion sera la seule issue possible.
    Blue Ruin est réalisé sur un tempo extrêmement lent, qui nous place sous tension du début à la fin, sans jamais calmer le jeu. Ca monte, inexorablement, doucement, fatalement, comme un drame Shakespearien, avec un twist de fin assez inattendu.
    Jeremy Saulnier, en parfait control freak, a écrit le scénario, réalisé le film, et assuré le poste de chef-op. Le résultat est magnifique, avec des scènes bucoliques, et d’autres complètement graphiques, une mise en scène glaciale mais ô combien efficace, les dialogues sont rares, et la priorité est donnée à l’image, au langage, cinématographique avant toute chose, et ça fait du bien !
    Bien sur, même si ce film a sa propre identité, on ne peut s’empêcher de penser à Shotgun stories de Jeff Nichols, voire à Blood Simple des frères Coen. On est dans un thriller, certes détourné, mais un thriller quand même avec des ingrédients nouveaux, des détails incroyables d’originalité, et surtout un comédien qui porte tout sur les épaules, Macon Blair, que je ne connaissais pas et dont je vais suivre la carrière de près.
    C’est aussi un film sur la métamorphose du personnage principal auquel on s’identifie immédiatement. Au départ, c’est un sdf, cheveux longs, sale, barbu, qui dort dans sa bagnole, et au fil de l’action, il change physiquement. Il se lave, se rase, se coupe les cheveux, s’habille comme Monsieur tout le monde, comme si le fait d’aller au bout de sa vengeance nécessitait forcément le besoin de s’aseptiser avant toute chose.
    Blue Ruin est la bonne surprise de ce début d’été. Je recommande vivement.
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