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TheWaaalkingDead
75 abonnés
980 critiques
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0,5
Publiée le 19 décembre 2013
Franchement un film très moyen. J’avais lu que c’était vraiment un très bon film à suspense mais en fait c’est loin d’être exceptionnel. On nous balade pendant une heure et demi avec ce médecin Malcolm et ce jeune Cole, ça avance mais ensuite ça devient lourd. Enfin le final est inattendu certes mais je trouve qu’il est plutôt nul.
Le seul film de M. night que j'ai trouvé "bon" (j'en ai vu 4), faut dire qe la plupart des films manquent de rythmes et que ça s'éssouffle assez vite. Mais ici, c'est différent, l'histoire intéresse et dès que le garçon pronnonce les mots (cultes): "I see Dead People", on est raiment pris dedant et la fin est inattendue mais bon j'ai été moins impréssionné que par "Les Autres". Le film a quand même quelques longueurs et on s'ennuie un petit peu au début. A voir si vous le trouver en occassion.
Je n'aime pas les films de fantômes, donc je suis partiale quant à la critique de ce film. Pour tout dire, je me suis ennuyée à mourir, (sans jeu de mot), et je connaissais la fin, donc , j'ai été privée du seul intérêt du film, le twist ending. Aucun sursaut , des scènes coupées court, (c'est agaçant), et une guimauve qui va crescendo, dans le genre j'ai préféré Ghost, mélo et sirupeux également, mais avec des rebondissements, de l'action et de l'humour, plus des personnages attachants, (Bruce Willis est là à des milliers de kilomètres de son registre habituel, et cela se voit), bref, après en avoir beaucoup entendu parler, (en bien), j'ai été déçue par ce film, je ne dois pas être bon public ou le film est raté.
Sixième Sens : Film d'une rare intensité. Une histoire chamboulante et profonde où on est vite attaché à ce petit garçon et à ce qu'il lui arrive. L'intrigue est superbement bien réfléchie et rien n'est laissé au hasard. Bruce Willis est comme toujours excellent et Haley Joel Osment est le meilleur acteur enfant avec une présence émotionnellement forte. M. Night Shyamalan nous offre ici un film d'envergure et très prenant. La musique, le montage, l'esthétique générale du film, tout est très travaillé pour nous offrir une première vision totalement différente des suivantes car après avoir vu le film pour la première fois, on ne regarde plus le même film par la suite et c'est ça qui rend ce film si spécial et magnifique (à classer avec un certain Fight Club). J'ai dû le voir cinq, six fois et je reprends toujours autant de plaisir de le redécouvrir. Un grand classique à voir absolument (minimum deux fois) !!
Une oeuvre magistrale au scénario habile et efficace. Le twist final fait effectivement une majeure partie de la force du long-métrage, mais n'oublions pas que le reste est brillamment mis en scène, M. Night Shyamalan prend le temps de poser sa caméra et d'explorer les émotions de ses personnages. C'est honnête, c'est sincère, et c'est intense. Un film phare à découvrir ou re-découvrir.
=> Voir la critique de Matt en intégralité et en vidéo sur YouTube :
Merveilleux film, le tout est très bien interprété ! Le synopsis est vraiment magnifiquement recherché, le début est certes brutal mais c'est un événement clé du film, l'ambiance est au court du temps de plus en plus angoissante, le rythme est lent et nous permet sans doute de mieux décrypter les événements. La fin est vraiment inattendue, et ramène au début du film. Si vous ne l'avez pas vu, foncez-y, c'est un must !
Shyamalan nous livre avec Sixième Sens sa meilleure réalisation à ce jour. De par son ambiance froide et angoissante, le film se rapproche sensiblement des productions du cinéma fantastique / horrifique espagnol Un mécanisme bien huilé, un scénario et une réalisation maîtrisés (la scène du début et celle du placard apportent à coup sûr leur lot de frisson). Et puis évidemment, ce fameux twist final qui offre une nouvelle lecture au second visionnage. Twist que j'aimerai un jour oublier pour avoir le plaisir de redécouvrir cet excellent film.
Au passage, après une longue période de blockbusters, Bruce Willis rappelle aux spectateurs qu'il est un excellent acteur (trop souvent associé aux acteurs d'action des années 80, comme Stallone ou Schwarznegger... Injustement)
M. Night Shyamalan explose sur une intrigue à couper le souffle. La mise en scène est de rigueur pour installer un univers très ouvert aux visions et phénomènes paranormaux. Juste après « Paying With Anger » et « Wide Awake » qui n’ont pas convaincu le public, il leur fait comprendre qu’il maitrise tous ces éléments artistiques et narratifs qui lui faisaient défauts.
Son point fort est d’avoir créé l’artifice entre la réalité et la mort pour que le spectateur s’en emparer et rejoigne le voyage contre son grès. Le travail sur l’atmosphère est également à souligner quand on connait bien ses références, notamment à « Sueur Froides » et « Rosemary’s Baby ». Sur des tons noirs, très sombres, il nous aspire dans le tourment des personnages. Le premier est ce jeune garçon Cole Sear (Haley Joel Osment) qui voit concrètement « la mort ». Cela peut être définit par la recherche et la vision de l’inconnu. Nous ne pouvons la comprendre. C’est de là que Shayamalan tire toute la tension horrifique qui nous met mal à l’aise tout le long du récit. Alors que l’acteur porte magnifiquement le film, on peut se permettre de tolérer sa réception du concept de vie et de mort.
Vient alors le docteur Malcolm Crowe (Bruce Willis), en quête de rédemption et donc d’identité. Il symbolise l’issu de secours du jeune Cole et pourtant il porte en lui le blâme que le réalisateur tente de nous faire comprendre. Thème récurrent de notre époque, la société conformiste est une marche qui cherche à écraser la conscience créative, et plus précisément la liberté. Malcolm est ce personnage rationnel qui dénigre les visions de Cole. Le rôle de la foi prend ainsi un sens plus ancré dans une réalité que dans une fiction, ou encore une forme religieuse.
Quant à James Newton Howard, il nous tient dans ce cercle vicieux, émanant cette pression si écrasante. Une partition lugubre et investie d’âmes perdues dont on ne regrette pas la visite. Les codes couleurs ou encore les jeux de reflets ne sont qu’un support reliant ces moments de suspense. Le travail du hors champ est une suggestion hypnotique si fluide. A contrario, le rythme de l’intrigue prend le temps d’installer le symbolisme de la foi et l’évolution par étape de chaque protagoniste. On restera ému et comblé d’observer un résultat que nous défendions depuis notre siège, immobile et possédé.
Revenu de loin, le réalisateur américain a su se jouer de nous par le biais de sa mise en scène, proche de la faveur d’Hitchcock à son maximum. Le gimmick prend tout son sens dès que Shayamalan dose le ton nécessaire à nos attentes. La curiosité est un bon défaut finalement, car sans ce concept qui a tendance à régresser, cet auteur a pu s’en servir à notre merci, avant même que l’on puisse y croire. Un coup de théâtre qui en inspirera bien d’autres, un coup de maître qui en satisfera bien plus !
Ce film dont tout le monde se souvient est magnifié et détruit en même temps par quelque chose de très important, le dénouement. Pourtant jusque là tout allait bien. Le petit garçon est craquant, Bruce Willis à contre emploi dans un second rôle absolu, est étonnant, Shyamalan qui construit une histoire étrange et intéressante est dans le rythme de la chanson. Et soudain on retombe sur terre! Une fois que la vérité nous saute à la figure, on se dit: «C’était donc ça!», puis: «C'est tout?». Pas mal dans le sens qu’on s’est fait avoir, nul dans le sens qu’il n’y a rien derrière, à part nous jouer un bon tour. C’est cinématographique un tour de passe passe pareil? Pas sûr. Les détours, non dits, ellipses c’était juste pour nous empêcher de voir, ce qui est un comble pour un film. Le pire que c’aurait pu être énorme si il n’y avait pas cette caméra collée au point de vue du garçon, et pour cause, (je ne peux en dire plus, à moins de faire un superbe SPOILER et j’ai pas envie de faire ça ici). Et puis cette morale de fable pour enfant cachée derrière, (les bons esprits qui aident le héros, les méchants pas tout à fait méchants), presque de la fainéantise. J’ai un script énorme que je ne développe pas, et le personnage de Bruce Willis sert de pivot derrière lequel je me cache. Il est pour beaucoup dans le mystère du film, (génial idée casting, car on ne l'attend pas là, donc on se fait avoir), mais l’histoire n’est pas développée du tout. C’est ça la différence entre fort potentiel, et réalité.
Un bon film qui aurait pu être grand, ce qui laisse un goût de frustration. Le meilleur est un canevas scénaristique original, émouvant et surprenant sur des thèmes pourtant très traditionnels dans la fiction fantastique. La lenteur, la progressivité dans la montée du surnaturel sont d’une grande habileté et apportent du style. Il y a aussi malheureusement beaucoup de banalité dans la sentimentalité ( bien hollywoodienne) et dans les visions de l’enfant, souvent dignes du cinéma d’épouvante ordinaire. Comme si le réalisateur n’avait pas réussi à surmonter les conventions de genre.
Ca c'est du film ! On a beau l'avoir déjà vu, il fait toujours le même effet. Avec sobriété, sans effets spéciaux inutiles, Sixième Sens est LA référence du genre.