J'adore Shyamalan et je n'avais jamais vu Sixième Sens et à vrai dire je connaissais déjà la fin, du coup je ne l'ai regardé qu'il y à très récemment et j'ai bien aimé, pas autant que Signes ou The Visit mais c'était effectivement trop cool. Bruce Willis je trouve que c'est un acteur un peu sous estimé, un peu comme Stallone, mais la vraie force du film c'est sa réalisation, Shyamalan est un putai de réa et je comprends pas la haine qu'il y a sur ses films, même le dernier maître de l'air est pas mal, et Sixième Sens même si on connait la fin est agréable à regarder.
Dans "Sixième Sens", Bruce Willis campe le rôle d'un psychologue pour enfants, Malcolm, et livre une prestation brillante et saisissante. Le scénario, d'une originalité glaçante et percutante, saisit inlassablement durant tout le film, et nous plonge dans une ambiance macabre et effrayante. Haley Joel Osment livre également une interprétation élégante et troublante mais d'une rude efficacité pour son jeune âge à l'époque. Ce thriller fantastique à la mise en scène oppressante et à la bande-son frissonnante assurée par l'excellent James Newton Howard, propose une vision captivante sur la relation entre un psychologue marié et un enfant schizophrène, doté de ce fameux sixième sens. Aussi bien dans son écriture que dans sa mise en scène et ses acteurs, "Sixième Sens" assure près de deux heures d'angoisse. Le réalisateur Mr. Night Shyamalan frappe un grand coup avec ce thriller psychologique poignant.
Une tension oppressante émane tout au long de ce film si particulier. Les acteurs sont parfaits, notamment le jeune Haley Joel Osment qui est tout simplement stupéfiant de crédibilité. Une histoire très originale avec sa petite dose d'épouvante et son lot d'émotion, avec sans doute le twist final le moins attendu et, donc, le plus saisissant du cinéma.
M. Night Shyamalan explose sur une intrigue à couper le souffle. La mise en scène est de rigueur pour installer un univers très ouvert aux visions et phénomènes paranormaux. Juste après « Paying With Anger » et « Wide Awake » qui n’ont pas convaincu le public, il leur fait comprendre qu’il maitrise tous ces éléments artistiques et narratifs qui lui faisaient défauts.
Son point fort est d’avoir créé l’artifice entre la réalité et la mort pour que le spectateur s’en emparer et rejoigne le voyage contre son grès. Le travail sur l’atmosphère est également à souligner quand on connait bien ses références, notamment à « Sueur Froides » et « Rosemary’s Baby ». Sur des tons noirs, très sombres, il nous aspire dans le tourment des personnages. Le premier est ce jeune garçon Cole Sear (Haley Joel Osment) qui voit concrètement « la mort ». Cela peut être définit par la recherche et la vision de l’inconnu. Nous ne pouvons la comprendre. C’est de là que Shayamalan tire toute la tension horrifique qui nous met mal à l’aise tout le long du récit. Alors que l’acteur porte magnifiquement le film, on peut se permettre de tolérer sa réception du concept de vie et de mort.
Vient alors le docteur Malcolm Crowe (Bruce Willis), en quête de rédemption et donc d’identité. Il symbolise l’issu de secours du jeune Cole et pourtant il porte en lui le blâme que le réalisateur tente de nous faire comprendre. Thème récurrent de notre époque, la société conformiste est une marche qui cherche à écraser la conscience créative, et plus précisément la liberté. Malcolm est ce personnage rationnel qui dénigre les visions de Cole. Le rôle de la foi prend ainsi un sens plus ancré dans une réalité que dans une fiction, ou encore une forme religieuse.
Quant à James Newton Howard, il nous tient dans ce cercle vicieux, émanant cette pression si écrasante. Une partition lugubre et investie d’âmes perdues dont on ne regrette pas la visite. Les codes couleurs ou encore les jeux de reflets ne sont qu’un support reliant ces moments de suspense. Le travail du hors champ est une suggestion hypnotique si fluide. A contrario, le rythme de l’intrigue prend le temps d’installer le symbolisme de la foi et l’évolution par étape de chaque protagoniste. On restera ému et comblé d’observer un résultat que nous défendions depuis notre siège, immobile et possédé.
Revenu de loin, le réalisateur américain a su se jouer de nous par le biais de sa mise en scène, proche de la faveur d’Hitchcock à son maximum. Le gimmick prend tout son sens dès que Shayamalan dose le ton nécessaire à nos attentes. La curiosité est un bon défaut finalement, car sans ce concept qui a tendance à régresser, cet auteur a pu s’en servir à notre merci, avant même que l’on puisse y croire. Un coup de théâtre qui en inspirera bien d’autres, un coup de maître qui en satisfera bien plus !
Sixième Sens : Film d'une rare intensité. Une histoire chamboulante et profonde où on est vite attaché à ce petit garçon et à ce qu'il lui arrive. L'intrigue est superbement bien réfléchie et rien n'est laissé au hasard. Bruce Willis est comme toujours excellent et Haley Joel Osment est le meilleur acteur enfant avec une présence émotionnellement forte. M. Night Shyamalan nous offre ici un film d'envergure et très prenant. La musique, le montage, l'esthétique générale du film, tout est très travaillé pour nous offrir une première vision totalement différente des suivantes car après avoir vu le film pour la première fois, on ne regarde plus le même film par la suite et c'est ça qui rend ce film si spécial et magnifique (à classer avec un certain Fight Club). J'ai dû le voir cinq, six fois et je reprends toujours autant de plaisir de le redécouvrir. Un grand classique à voir absolument (minimum deux fois) !!
Whaou!! c'est le seul mot que j'ai trouvé après visionnage pour résumer ce film . Passé le choc et pour rentrer tout de même un peu dans le détail, je dirai que "sixième sens" est une réussite en tout point . Dès le départ, on est happé par l'histoire, par les personnages travaillés en profondeur, par une réalisation habile, par une ambiance oppressante . Le scénario est extraordinairement bien construit et tout s’emboîte parfaitement, le suspense est toujours présent mais sans tourner pour autant à l'obsession car en parallèle on ne peut s'empêcher de suivre avec attention cette relation père/fils qui naît entre le psychologue et son jeune patient, mais aussi des histoires annexes toutes aussi bien construites entre le psy et sa femme, le jeune garçon et sa mère . Les acteurs eux aussi sont tous très justes, Bruce Willis démontrant au passage qu'il peut jouer autre chose que John McClane et autres gros bras, à noter aussi la performance de Haley Joel Osment époustouflant pour un enfant de 10 ans . Le tout en fait un chef d'oeuvre du cinéma, de par son scénario un des tout meilleurs thriller, mais qui se distingue par sa capacité à émouvoir, mais aussi à faire peur, oui vous avez bien lu, contrairement à bon nombre de soi-disant films d'horreurs faisant dans la surenchère permanente et qui me font plus rire que peur, "sixième sens" a réussi à me faire peur, pas de quoi en perdre le sommeil mais assez pour sursauter dans mon canapé , une preuve de plus que ce film est parfaitement réussi de bout en bout .
Après deux petits films sans envergure, le réalisateur d'origine indienne M. Night Shyamalan sort de l'ombre en 1999 avec Sixième Sens qui le propulse au rang des réalisateurs à suivre de (très) près. Ayant écrit, produit, réalisé et même brièvement interprété son film (il incarne le Dr. Hill), Shyamalan renouvelle avec efficacité et panache le film fantastique... Pour cela, il a besoin d'une star et d'une révélation. La première sera Bruce Willis, étonnant dans son rôle de psychiatre peu à peu subjugué par le problème de son patient. Ce dernier, c'est Haley Joel Osment, neuf ans, ayant déjà interprété le fils de Forrest Gump dans le film éponyme et côtoyé Gérard Depardieu dans le navet Bogus. Ici, il campe Cole Sears, le petit qui "voit des morts partout". Angélique, terrifié, convaincant : le jeune acteur est une révélation signant ici le rôle de sa vie. Accompagnés de l'excellente Toni Collette (inoubliable Muriel) et de la brillante Olivia Williams (Rushmore), nos deux héros vont vivre une aventure surnaturelle hors du commun à la fois effrayante et passionnante. Shyamalan arrive donc à diriger pleinement ses acteurs tout en instaurant un climax pesant, effrayant, jouant pour cela sur les jeux d'ombres, les jump scares inattendus et efficaces, ajoutant également à son lot de frayeurs maîtrisées quelques scènes trash qui peuplent un scénario à la fois intrigant et diablement surprenant qui trouvera son apogée à la fin du métrage, renouvelant ainsi le twist-ending de façon impressionnante (personne ne l'oubliera la première fois qu'il l'a vu, dévoilant le terrible secret)... Sixième Sens devient donc immédiatement un film culte, réussi en tout point, interprété à la perfection, nous faisant retrouver ces frayeurs d'enfance oubliées.
Ce film maintient une ambiance hypnotique, dense et effrayante jusqu'au bout, et ne laisse jamais de répit. L'interprétation est de tout premier ordre, et on s'effraie chaque fois que l'un de ces morts surgit. Quand en plus l'intrigue ne se révèle qu'à la toute fin (même si je m'en étais douté !)…
"Sixième sens" est comme l'une de ces grandes horloges en bois massif de nos grands-parents. Très beau pour commencer. Réglé avec une extrême rigueur, ce film présente un suspense qui va crescendo, jusqu'à un final qui scotche littéralement le spectateur à son fauteuil. Fascinant enfin, même quand on le revoit encore et encore. On a beau savoir comment le film se finit, on ressent pourtant à chaque fois les mêmes émotions. L'horloge sonne au moment où on l'attend, mais on ne peut s'empêcher de s'arrêter, suspendu à ce bruit familier certes mais qui nous renvoit au temps qui passe, et donc à quelque chose sur laquelle on n'a aucune prise donc forcément fascinante.
Un très bon film, effrayant et doté d'un scénario à rebondissements (que la plupart des amateurs connaissent aujourd'hui) qui pousse au revisionnage. Sans doute le meilleur film de Shyamalan.
Le troisième long-métrage de M Night Shyamalan est un énorme succès, mérité me semble-t-il, même si cette réussite précoce est fondée avant tout sur la structure narrative du "Sixième sens", notamment son twist final resté célèbre. Le cinéma est avant tout un spectacle, et le réalisateur d'origine indienne l'a bien assimilé, de sorte que malgré son tempo lent et son récit linéaire, "The sixth sense" est un film qui a marqué tous ceux qu'ils l'ont visionné, laissant rarement le spectateur indifférent. Si certains passages peuvent paraître peu vraisemblables avec le recul, le film de Night Shyamalan résiste plutôt bien à un 2ème visionnage, sans incohérence trop flagrante, porté par un Bruce Willis étonnamment sobre, et un Haley Joel Hosment précocément doué.
"Sixième Sens" c'est l'un des twist les plus connus de l'histoire du cinéma qui a marqué toute ube génération de spectateurs.
C'est aussi le rôle le plus touchant de Bruce Willis.
C'est également quelques moments de frayeurs bien sentie.
Mais "Sixième Sens" a surtout été la révélation d'un cinéaste et scénariste surdoué : M.Night Shyamalan dont je reste toujours un admirateur de son cinéma malgré une carrière en dents de scie.
Bref "Sixième Sens" est une œuvre culte qui se laisse toujours regarder avec plaisir.