Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ffred
1 698 abonnés
4 019 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 21 février 2014
Après avoir suivi avec bonheur les conseils d'un ami cinéphile (Les grandes ondes), j'ai cédé au lobbying pressant d'un autre, malheureusement avec beaucoup moins de réussite. Ce For those in peril m'a laissé complètement de marbre. Je n'ai jamais accroché à l'histoire, jamais pu m'attacher aux personnages (seul celui de...
For those in peril trace le portrait sensible d'un adolescent seul rescapé d'un naufrage, dans lequel a péri son frère et quatre autres jeunes hommes. Rejeté par le village, Aaron semble avoir des problèmes mentaux, qui datent d'avant l'accident.
Après quelques court-métrages, Paul Wright a réalisé "For Those in Peril", son premier long métrage, un film qui faisait partie de la sélection de la Semaine de la Critique de Cannes, en mai dernier. Ce film nous raconte l'histoire d'Aaron, un jeune écossais qui vit un drame lors de son baptême de la mer sur un bateau de pêche : le bateau coule, les 5 marins avec qui il était parti disparaissent, lui seul survit au naufrage. Parmi les 5 marins, il y avait Michael, son frère aîné. Curieusement, Aaron se retrouve rejeté par la plupart des habitants du village, et, tout particulièrement, par le père de Jane, la fiancée de Michael : pourquoi a-t-il survécu, alors que les 5 autres sont morts ? En fait, seule sa mère, Cathy, le défend avec force. Il faut reconnaître que le film a tendance à tourner en rond par moment. Mais il y a une atmosphère intéressante, à la limite du fantastique et le réalisateur arrive par sa mise en scène à montrer la folie qui a gagné Aaron. Un seul nom connu dans la distribution : Kate Dickie qui joue le rôle de Cathy et qu'on avait vue il y a 7 ans tenant le rôle principal de "Red Road", le premier long métrage d'Andrea Arnold.
For those in Peril est un premier film original et déroutant par ses partis pris formels qui finissent par envahir tout l'écran au détriment de sa progression narrative. L'excès est dans tous les procédés utilisés par Paul Wright : voix off, images de nuit, vidéos tremblotantes, ... Le film tente pourtant un mélange des genres intéressant entre le film social à la britannique et la fable traumatisante, nourrie de toutes les légendes écossaises liées à la mer. L'étude de caractère du personnage principal, un garçon seul survivant d'un naufrage, est dans un premier temps d'un grand réalisme, avec sa mise au ban de toute la communauté de pêcheurs, avant de se noyer un peu dans une fantaisie onirique trop systématique. La poésie rude qui se dégage de For those in Peril ne laisse cependant pas insensible car on y décèle un vrai talent de cinéaste. Peut-être un peu exagérément ambitieux pour un premier long-métrage mais il a au moins pour lui l'audace d'avoir tenté "quelque chose" de différent.
Drame qui sort de sentiers battus, tant pour la forme comme pour le sujet traité. Pour la forme, le style, pas vraiment original, je l'aurais donné 1 étoile car filmé caméra à l'épaule en gros plan et avec des effets sonores à la "Paranormal activity", c'est soûlant. L'on use et abuse du flash-back. Le fond c'est toute autre chose, plus intéressant, ce film traite de comment des mythes et légendes marins au fin fond de l'Ecosse profonde, peuvent emmener à la folie à un jeune homme survivant unique et donc suspect, d'un accident de bateau où il perd son propre frère ainé. Les rapports très rapprochés avec sa mère et la fiancé de son frangin ne suffissent pas à contenir dans la raison le protagoniste de cette étrange histoire. Là, le processus cinématographique est plutôt confus, bancal et pas tout à fait convaincant. Néanmoins ce film à le mérite incontestable d'interpeller fortement le spectateur sur un sujet très peu traité dans le cinéma.
L'histoire d'un naufrage où il n'y a qu'un seul rescapé. La culpabilité du seul survivant(lui ne pense pas être le seul), le rejet des autres qui se demandent pourquoi est-il le seul? Puis le film prend une tournure inattendu, celle du conte fantastique ou magique, où la mer est une entité vivante, où les hommes ne sont plus grand chose parce que coupé du merveilleux qui est devant eux mais qu'ils ne voient pas. Très beau film. Très belle fin.