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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 mai 2014
Une jolie parenthese! Un vrai bon moment a passer!... Nous sommes plongés a Bombay et nous attachons aux personnages avec toute leur fragilité, leur histoire. Un vrai beau film!... et cette lunchbox... qui na pas voulu lavoir sous le nez?!? :-)
Une comédie délicate et intimiste, avec une grande qualité d'interprétation, Mimrat Kaur illumine l'écran dans un film bien loin des clichés "bolliwodiens". Chaque bouchée se savoure et fond lentement pour se distiller au plus profond du spectateur.
Touchante comédie douce-amère, où la solitude est vaincue par un déjeuner rempli de chaudes attentions qui suffisent pour se sentir exister. Si ça vous tente, tout est dit dans ce feedback sur cette boîte à bonheur http://goo.gl/rwHgMJ Mais un petit conseil : ne vous polluez pas trop d'informations sur ce film. Laissez-le vous cueillir !
Quel trésor de délicatesse....Comment peut on partir d'un objet aussi banal qu'une "gamelle" pour concocter une histoire aussi délicieuse et bien il faut absolument voir le film pour le découvrir..
On suit d'abord avec curiosité cette histoire "loin de nous" puis on s'attache à ces personnages, qui ont leur histoire, leur vie. On découvre l'Inde, le chagrin de l'un, le rêve fané de l'autre et puis cet espoir qui renaît. On sourit aussi, on espère pour ces personnages. C'est charmant. Peu de mots mais beaucoup de choses. Une très belle surprise.
Superbe ! Chouette casting, réalisation impeccable, super photo et une bande son excellente. Manque une petite minute à la fin, si je dois chipoter, mais vraiment, très bon film.
A partir d'une idée simple, le réalisateur trouve un prétexte pour décrire le quotidien en Inde, à Bombay. On y suit un collaborateur d'une institution de contrôle des comptes publics qui, chaque jour, se fait livrer sa lunchbox. Une erreur d'aiguillage lui donne la possibilité de pouvoir initier une relation épistolaire avec une épouse délaissée.
La colonne vertébrale du film est simple. Son contour est en revanche protéiforme et bigarré. On y observe une Inde dense et pleine de paradoxes. Par exemple, cette institution de contrôle des comptes, où les gens travaillent comme dans les années 80, sur des télex, sans ordinateur tandis qu'à quelques centaines de kms, à Bangalore, on trouve l'un des berceaux de la révolution IT de l'an 2000.
On y suit aussi cet homme, dans sa plus grande solitude d'homme veuf, face à ces flots de travailleurs transpirants se bousculant dans les trains.
Un film tout en paradoxes délicats, montrant fidèlement ce pays complexe, et qui livre quelques réflexions bien senties telles que: "Quand on a personne à qui raconter ses histoires, on finit par les oublier". Sans prétention aussi, le film permet aussi de créer une étincelle dans des vies assombries, comme cela peut parfois se passer dans la vie. Quand il n'y a pas d'attente particulière, c'est parfois là que se produit la rupture. Ce genre de phénomène transparaît bien dans the Lunchbox.
Je conclurai cette critique en ajoutant qu'il est remarquablement bien interprété par un duo d'acteurs - notamment Irrfan Khan qu'on avait vu dans le bel Odyssée de Pi.
On reprochera peut-être au film de tarder à nous livrer le dénouement. 10 minutes de trop à la fin qui alourdissent l'ensemble. Comme si le réalisateur était conscient qu'il tenait un bon filon et faisait un peu trop durer le plaisir.
En résumé, un très bon moment passé, fait de joie, d'émotions et de découverte. Sans être Boolywoodien, ce film ne souffre pas d'être trop occidentalisé, il navigue entre les paradoxes, sur des eaux tantôt pures, tantôt insalubres, et permet au spectateur de voyager dans le réel.
Bravo pour ce film touchant! un beau voyage dans l'Inde des sentiments, pas du tout Bollywwod, ou tout est en retenue et on vibre avec ses acteurs formidables .Cette caméra au poing dans ce pays grouillant est superbement efficace et rythmée....A ne pas manquer!
Une histoire simple et très belle qui nous vient d'Inde. On y suit une correspondance "atypique" entre une femme au foyer et un employé proche de la retraite (sur base culinaire) On se trouve immergé dans la classe moyenne indienne et ce avec beaucoup de réalisme et dans cette histoire qui peut parfois paraitre un peu longuette mais qui n'en demeure pas moins très poétique. Le jeu des comédiens est impressionnant de justesse et de simplicité. Une bien belle surprise
Sensible, pudique, touchant. Un beau film tout en lenteur et en retenue. On est à Bombay et on y bien. On a envie de consoler Ila en goutant sa cuisine et de fumer une clope avec Sajeen sur sa terrasse. Beaucoup de tendresse et une fin finalement assez tragique. Touché.
Un voyage sur grand écran. J'ai encore le goût de la cuisine d'Illa dans la bouche. Ce film est tout en finesse et en poésie et c'est plaisant d'avoir une vue de l'Inde autrement que par les films de bollywood.
The Lunchbox" est une production indienne réalisée hors de Bollywwod. Un premier pas pour le metteur en scène Ritesh Batra qui a bâti son histoire sur une idée formidable : la trajectoire d'une lunchbox qui n’arrive pas à bon port. Deux mondes, deux quartiers, deux personnages qui ne se seraient jamais croisés dans cette immense ville de Bombay sans l’incident de cette lunchbox.
L’histoire est originale et nous apprend par la même occasion comment fonctionne la livraison des lunchbox par les « dabbawallahs (livreurs) ». Les conditions de vie indiennes présentent déjà, à elles seules, un vif intérêt et une curiosité pour le spectateur. Pour la petite histoire : tous les matins, les dabbawallahs amènent des plats chauds préparés par les épouses sur le lieu de travail de leurs maris, puis ils retournent les boites vides dans l’après-midi. Les dabbawallahs sont des illettrés et ils utilisent un système de codage couleurs pour livrer. L’Université d’Harvard a étudié leur système de livraison et conclu que seulement une lunchbox sur un million n’était pas acheminée à la bonne adresse. "The Lunchbox" est donc le récit de cette exception.
Des oeuvres cinématographiques sur le destin qui mène nos vies, l’espoir qui vient d’endroits inattendus, c’est connu et classique à l’écran. Toutefois, Ritesh Batra change les codes de séduction et nous présente un long-métrage authentique et poétique avec une relation épistolaire faite de petits mots cachés dans les plats, à laquelle s'ajoute l’odeur envoutante des épices et des moments d’exaltation et d’attente de la prochaine lunchbox. Il faut dire que le film est vraiment infusé de cette nostalgie pour les années 80 avec ses décors, ses vieux cafés et autres émissions TV que regardent les deux personnages.
Les portraits des deux principaux protagonistes sont globalement bien travaillés et très bien écrits. La solitude est leur point commun, dans l’isolement du mariage, ou dans celui du passé. Batra filme les contrastes qui les sépare, entre le monde clos des deux héros, leur vie confinée et la folie du labyrinthe de Bombay qui transbahute des millions de personnes de leur domicile à leur travail. La grande ville qui isole peut aussi se montrer bienveillante, pleine d’espoirs et de messages positifs.
"The Lunchbox" est finalement plein de profondeur et aborde avec subtilité différents thèmes (le monde du travail, la solitude dans les grandes villes, la famille, l’amitié, etc.). La qualité de l’écriture inscrit naturellement ce film dans la retenue, la pudeur et la simplicité. Du cinéma intimiste qui mérite d’être connu !