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Un visiteur
3,0
Publiée le 15 décembre 2013
Un film sympa qui part d'une bonne intention mais ca manque par trop de contenu, d'intensité et d'originalité pour en faire un vrai bon film ! On s'ennuie un peu quand même !
Une bonne comédie qui se déroule à Bombay en Inde avec en trame de fond la condition de la femme en Inde. Un film fraie qui fait du bien et m'a rappelé plein de bons souvenirs sur ce fantastique pays.
"Curryshop around the corner" à Mumbaï... Charmant, avance comme les trains indiens: en cahotant à 2 à l'heure mais (ouf!) sans dérailler. Ps: N'y allez pas le ventre vide, le contenu de la lunchbox est souvent appétissant!
Bon, c'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à de grandes idées de mise en scène ou à un lyrisme flamboyant, mais cette jolie histoire d'amour épistolaire, racontée avec pudeur et sobriété, est aussi l'occasion de découvrir un film indien sans la moindre chanson au programme, et surtout un cadre géographique comme culturel très différent de celui que nous avons l'habitude de voir. Enfin, si nous connaissions déjà un peu Irrfan Khan à travers quelques grosses productions hollywoodiennes, la découverte de la belle Nimrat Kaur est quasiment une révélation, la douceur et la sensibilité de celle-ci étant manifeste à chaque apparition. Pas génial, donc, mais touchant.
Un film pas géant mais sympathique, qui a le mérite de nous faire découvrir un aspect bien spécifique de la ville de Mumbai: le réseau des dabbawallahs, les livreurs de repas préparés à la maison. Ce que dit le livreur dans le film est vrai: ce réseau a réellement été étudié par l'université de Harvard (et bien d'autres) pour son incroyable efficacité: quasiment aucune erreur de livraison, alors qu'évidemment aucun consultant n'a jamais été associé à sa mise en place. Mais justement, le film part de l'idée d'une erreur dans cette machine si bien réglée: un repas est livré à la mauvaise personne. Deux vies se croisent, que rien ne préparait à se rencontrer: une femme délaissée et un veuf à quelques jours de la retraite. Ces plats incidemment livrés vont initier leur rencontre, puis le début d'une correspondance, enfin une séduction épistolaire "à l'ancienne" qui, à l'heure d'Internet et des SMS, prend un charme tout particulier. Replacer l'humain au coeur de cette mégapole tentaculaire, à travers des gestes simples à la saveur souvent oubliée: préparer un repas pour l'autre, lui écrire quelques lignes, lui confier ses doutes ou ses insatisfactions, le réconforter... C'est le contraste entre cette proximité des deux personnages et la démesure de la ville (très beau plans sur les trains et le réseau ferré) qui donne à cette "Lunchbox" son intérêt dramatique. Si on y ajoute le côté sociologique (le tout-venant de Bollywood nous donne rarement l'occasion, comme ici, de plonger dans le quotidien des Indiens, entre le bureau et la cuisine), cela fait deux bonnes raisons d'aller goûter ce bon petit plat.
Et voilà le film qui nous apprend un nouveau mot bankable au scrabble : Le Dabbawallah, ou l’art Mumbaï pour les desperate housewives d’apporter par livreurs interposés un bon repas chaud fait maison à leurs desperate workhusbands avec un taux de fiabilité logistique de 99,99999%. Lunchbox explore donc le créneau du 0,00001% restant avec l’improbable petite erreur d’aiguillage qui débouche sur une liaison épistolaire entre deux âmes esseulées de la classe moyenne indienne qui comme sœur Anne, ne voient rien venir de très folichon dans leurs vies respectives. Il y a un petit côté «Vous avez un mess@ge » ou « Quand souffle le vent du Nord » dans la trame narrative, au détail près qu’à l’heure d’Internet, des réseaux sociaux, des dièses et de l’instantanéité des chats, l’unique échange quotidien par sherpa voyageur donne une certaine inertie à l’histoire, ce qui pourra dérouter les spectateurs de quête d’action et d’aventures à la Jack Bauer. Pour les autres, reste une jolie histoire qui vous plonge dans le cœur fourmillant de la Capitale du Maharashtra (encore un mot utile à caser si vous avez plein de A au Scrabble), loin des clichés bollywoodiens habituels, dosant savamment des pointes humour, d’émotion, d’ennui, de nostalgie. Petit conseil : Ne pas y aller le ventre vide pour éviter les borborygmes tant les petits plats concoctés par Ila semblent appétissants….Une faim toutefois surprenante…Dans toutes les acceptions et orthographes du terme…
"The lunchbox" est une comédie sentimentale au scénario qu'on croirait copier sur celui de "Vous avez un message" ou "Sur la route de Madison" : une épouse délaissée et un veuf éploré tombent amoureux l'un de l'autre sans se connaître. Mais "The lunchbox" est sauvé de sa banalité par son cadre : l'action se déroule en Inde. Le hasard qui rapproche les deux tourtereaux résulte de la mauvaise distribution des paniers-repas dans les immeubles de bureaux de Bombay.
Ce scénario banal charriant des sentiments bien-pensants ("Il arrive que le mauvais train conduise à la bonne gare") prend du coup une saveur exotique. Le soin documentaire avec lequel la complexe mécanique de la distribution des paniers repas par les Dabbawallahs n'y est pas étranger. Ainsi que le charme des deux protagonistes principaux : Nimrat Kaur qui a juste ce qu'il faut de sensualité contenue et la star bollywoodienne Irrfan Khan (le narrateur de "L'odyssée de Pi" et le méchant docteur de "The amazing Spiderman"). On baigne dans le gnangnan ; mais on y baigne avec une telle joliesse, avec une telle délicatesse qu'on y prend un plaisir que la fin, suffisamment crédible sans être trop prévisible, ne vient pas gâter.
Agréable comédie romantique, le film n'a rien à voir avec les films de Bollywood. c'était ma première appréhension ... Celle-ci a été très rapidement évincée, car l'Inde n'est pas du tout enjolivé. L'acteur principal n'est pas beau, juste normal mais attachant. L'actrice avait un certains charmes. La principale force du film est la sincérité. On suit les 2 protagonistes dans leurs vies respectives mais surtout leurs joies, leurs solitudes, leurs vies, leurs tristesses ... J'avais l'impression de revoir "Il mare" mais sans les effets surnaturels. Une très bonne peetite histoire d'amour.
Une jolie histoire dans l'Inde actuelle où comment une jeune mère de famille délaissée par son mari retrouve, par ses talents de cuisinière et une correspondance épistolaire, valeur au yeux d'un autre. Sa soif de reconnaissance est touchante, et on attend autant qu'elle les lettres quotidiennes qui la lie lentement mais sûrement à cet administratif qui reçoit par erreur et à la place du mari, les repas qu'elle concocte si attentionnément. The lunchbox ou la difficulté des femmes au foyer à se sentir socialement reconnue.
Le rythme est un peu lent mais sans doute conforme au comportement de la population indienne, celle que l'on découvre avec intérêt lorsqu'on ne la connaît pas. On plonge ainsi grâce à ce scénario subtil et romantique dans les transports de Bombay, les comportements de classe, la difficulté d'une histoire d'amour impossible et la quasi tristesse de la retraite après tant d'années de comptable sans erreur à l'exception des dernières... commises par le stagiaire. Petites touches impressionnistes dans la peinture des personnages, beaucoup de douceur, c'est un peu un loukoum pour nos cultures occidentales, mais pourquoi pas une petite évasion instructive sur les us et coutumes indiens?
Un joli film où il ne se passe presque rien, une belle économie de moyens pour un récit émouvant. Rien d'extraordinaire mais beaucoup d'humanité et aussi la découverte (pour moi) de nombreux aspects de l'Inde d'aujourd'hui.