AlloCiné
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Drame interessant a la base , mais on sombre parfois dans le ridicule.
Si on n'a pas lu le résumé donné par allo ciné, on risque de ne pas tout comprendre. Que la Corse ne soit pas partout un pays idyllique, qu'il y ait des HLM, des grandes surfaces, des parkings, et des zones parfaitement laides, soit! Mais que les personnages soit assez mal présentés et prêtent à confusion, que la photo numérique soit particulièrement laide et que ces jeunes soient d'une bêtise accablante ? C'est parait-il inspiré d'une histoire vraie.. Revoir L'Appât de Tavernier pour voir ce qu'on peut faire d'une histoire tout aussi sordide.
Intéressant portrait d'une bande de jeunes hommes en quête d'identité et de repères au sein d'une société corse figée par ses codes et sa violence sourde. Joliment filmé mais sans surenchère d'effets cinématographiques, c'est l'antithèse du film de S. Coppola sur un sujet proche.
Bon film, qui nous montre une certaine facette de la Corse.
Pour un premier film, c'est superbe, très maîtrisé, d'un grand réalisme et d'une grande dureté. Et les jeunes acteurs (non professionnels, ce sont leur vrai prénom) sont impressionnants.
Cela étant, je ne sais pas comment le Conseil Général de Corse a pu financer un film pareil, qui montre les Corses sous un jour très très peu flatteur : zappant l'autorité ("les gendarmes, on les appelle quand on n'a pas besoin d'eux"), bafouant le droit du travail (la scène du chantier, avec des ouvriers non qualifiés travaillant 9 heures par jour sans protection ni sécurité), racistes ("les Arabes, s'ils sont pas contents, on les fout à la mer"), haïssant les "Gaulois" (les continentaux) et ce qu'ils ont fait de leur belle Corse ("c'est moche, c'est moche"), hautains et méprisants (la scène du repas, hallucinante), etc.
Ils sont masos ou quoi...?!
Cela étant, je ne sais pas comment le Conseil Général de Corse a pu financer un film pareil, qui montre les Corses sous un jour très très peu flatteur : zappant l'autorité ("les gendarmes, on les appelle quand on n'a pas besoin d'eux"), bafouant le droit du travail (la scène du chantier, avec des ouvriers non qualifiés travaillant 9 heures par jour sans protection ni sécurité), racistes ("les Arabes, s'ils sont pas contents, on les fout à la mer"), haïssant les "Gaulois" (les continentaux) et ce qu'ils ont fait de leur belle Corse ("c'est moche, c'est moche"), hautains et méprisants (la scène du repas, hallucinante), etc.
Ils sont masos ou quoi...?!
J' ai lu les critiques de la presse, et des particuliers. J' en retiens un point essentiel à mes yeux, depuis quand le rejet de l' autre, le racisme donc, qui a toujours existé entre les hommes (malveillance de voisinage entre bons petits français blancs, jalousie, commérages etc), bien avant l' arrivée en masse de nos voisins méditerranéens du Maghreb, justifierait-il de tuer, saccager, manquer de respect etc?
ces personnes ne sont pas les premières à subir la bêtise de certains imbéciles, donc je le répète, pourquoi rabâcher, plaindre ces derniers, plutôt que les inviter à tenir des comportements irréprochables, justement pour faire honneur à leurs parents et savoir se faire apprécier avec le temps.
Même dans les familles nombreuses un enfant peut subir la méchanceté des autres, ou pire être roué de coups par ses parents, être mis à l' écart, subir des mauvais traitements. Et à l' heure actuelle, qui dans les médias se soucient de ce problème de fond, ces petits sont laissés dans le plus total désarroi de
l' existence "impensable", maltraités, battus et parfois abusés, violés. Non je ne cautionne pas ces discours qui avancent toujours dans le même sens, sans contrepartie raisonnable pour inciter tout le monde à mettre de "l' eau dans son vin ou dans son soda!" et à accepter les différences de modes de vie et de valeurs. Quand on arrive dans un pays, sur un sol qui va nous nourrir et sous un toit parmi des étrangers, la moindre des réactions est de se plier et de tracer son propre chemin, et de se dire comment ça serait sur la terre de mes ancêtres? Car si une personne ne se sent pas bien où elle se trouve, elle fait en sorte de trouver une autre voie à son devenir, sans altérer les biens d' autrui et en luttant pour y arriver. On n' est plus au temps de l' esclavage reconnu, avec les pieds enchaînés et les coups de fouets à répétition. Il reste l' esclavage sexuel, encore un autre sujet. Ces jeunes n' ont pas été violentés par leur famille, (certains disent que les petits garçons y sont rois) ils peuvent remercier le Ciel de ne pas subir des sévices. Et que font les médias pour se saisir de ces incohérences de société?
A tous ces jeunes de Corse je leur demande de lire des livres comme la violence impensable de Gruyer, Inceste la réalité volée de Labédan, l' enfance violentée Rouyer, les chants de l' ombre André, etc
il leur suffit de se rendre dans une bibliothèque (en métropole c' est ainsi, avec un pièce d' identité et un justificatif d' adresse) et d' emprunter pour 3 semaines un ouvrage et de le lire page par page. En revoir et bonne chance. Ps: je n' ai pas encore vu le film, la note est obligatoire pour publier son avis.
ces personnes ne sont pas les premières à subir la bêtise de certains imbéciles, donc je le répète, pourquoi rabâcher, plaindre ces derniers, plutôt que les inviter à tenir des comportements irréprochables, justement pour faire honneur à leurs parents et savoir se faire apprécier avec le temps.
Même dans les familles nombreuses un enfant peut subir la méchanceté des autres, ou pire être roué de coups par ses parents, être mis à l' écart, subir des mauvais traitements. Et à l' heure actuelle, qui dans les médias se soucient de ce problème de fond, ces petits sont laissés dans le plus total désarroi de
l' existence "impensable", maltraités, battus et parfois abusés, violés. Non je ne cautionne pas ces discours qui avancent toujours dans le même sens, sans contrepartie raisonnable pour inciter tout le monde à mettre de "l' eau dans son vin ou dans son soda!" et à accepter les différences de modes de vie et de valeurs. Quand on arrive dans un pays, sur un sol qui va nous nourrir et sous un toit parmi des étrangers, la moindre des réactions est de se plier et de tracer son propre chemin, et de se dire comment ça serait sur la terre de mes ancêtres? Car si une personne ne se sent pas bien où elle se trouve, elle fait en sorte de trouver une autre voie à son devenir, sans altérer les biens d' autrui et en luttant pour y arriver. On n' est plus au temps de l' esclavage reconnu, avec les pieds enchaînés et les coups de fouets à répétition. Il reste l' esclavage sexuel, encore un autre sujet. Ces jeunes n' ont pas été violentés par leur famille, (certains disent que les petits garçons y sont rois) ils peuvent remercier le Ciel de ne pas subir des sévices. Et que font les médias pour se saisir de ces incohérences de société?
A tous ces jeunes de Corse je leur demande de lire des livres comme la violence impensable de Gruyer, Inceste la réalité volée de Labédan, l' enfance violentée Rouyer, les chants de l' ombre André, etc
il leur suffit de se rendre dans une bibliothèque (en métropole c' est ainsi, avec un pièce d' identité et un justificatif d' adresse) et d' emprunter pour 3 semaines un ouvrage et de le lire page par page. En revoir et bonne chance. Ps: je n' ai pas encore vu le film, la note est obligatoire pour publier son avis.
traversay1
Une très bonne idée que celle de montrer l'île de Beauté hors des sentiers touristiques, la Corse "vue de dos" comme l'exprime le réalisateur des Apaches, Thierry de Peretti. Et l'aspect documentaire du film est assez saisissant, proche de la situation dans les quartiers "défavorisées" des grandes villes. On ne peut pas en dire autant de la partie fictionnelle, tirée d'un fait divers, qui est le plus souvent confuse et manque de la plus élémentaire cohérence, à commencer par une bande son déficiente où la majeure partie des dialogues est inaudible. Xénophobie, petite délinquance, désoeuvrement : le tableau est noir, sans aucun doute réaliste, mais son efficacité s'avère inopérante faute de vraies idées de cinéma et d'une interprétation d'une grande faiblesse.
Déçu et en même temps des idées très intéressantes dans ce film font que je suis partagé.
Un très joli film, avec des jeunes plutôt naturels dans leur jeu, plein de sensualité, d'égarements, de poésie et quant à la scène finale,
spoiler:
il s'agit de Bgbg qui regardent d'un mauvais oeil l'intrus, pas le cameraman !
Christoblog
Sorte de teen movie sauvage ayant pour cadre la Corse, Les Apaches tente d'inventer un genre dans le lequel Fassbinder croiserait Kieslowski, dans un paysage de garrigue.
On voit bien ce qu'a voulu faire le réalisateur Thierry de Peretti : prendre à.... la suite ici :
On voit bien ce qu'a voulu faire le réalisateur Thierry de Peretti : prendre à.... la suite ici :
Excellent film, la réalisation sert le sujet, les acteurs sont épatants, le fait divers qui structure le scénario est révélateur d'une vérité corse absurde, et les petites touches d'humour, de mélancolie, d'ivresse, et d'étrange, enrichissent encore d'avantage le propos.
enfin un film français qui apporte quelque chose au debat et qui donne une
vision assez realiste de la société corse
les effets mortifères de la decentralisation (et de la fin du brassage, meme relatif ! qu'était le service national ) ne sont pas évoqués: l'objet d'un prochain film ? chiche !!
vision assez realiste de la société corse
les effets mortifères de la decentralisation (et de la fin du brassage, meme relatif ! qu'était le service national ) ne sont pas évoqués: l'objet d'un prochain film ? chiche !!
excellent film. On en ressort avec une sensation de malaise. la jeunesse corse va mal. quand on connait un peu, on sait à quel point c est réaliste ...
d'un point de vue purement cinématographique la réalisation et le jeu des acteurs sont tout à fait à la hauteur. on a l'impression de les reconnaître tellement ils sont justes.
Bravo
d'un point de vue purement cinématographique la réalisation et le jeu des acteurs sont tout à fait à la hauteur. on a l'impression de les reconnaître tellement ils sont justes.
Bravo
dominique P.
Un film très dur : des jeunes tuent un de leur ami par peur qu'il les dénonce.
Le film est bien fait mais cette réalité est trop horrible.
Le film est bien fait mais cette réalité est trop horrible.
ffred
Rares sont les films tournés en Corse. Mais attention Les apaches n'est pas un film carte postale. C'est une certaine réalité qui est traitée ici. Réalité du quotidien d'une certaine jeunesse entre racisme, désœuvrement, violence et sentiment nationalisme. Ce premier film de Thierry de Peretti, originaire de la région, est quasi documentaire. Il ne laisse pas indifférent. La mise en scène est...
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