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Ciné2909
72 abonnés
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3,0
Publiée le 26 janvier 2014
L’histoire s’articule autour d’un banal fait-divers (et malheureusement réel) ; une demeure retrouvée vandalisée ce qui va donner lieu à de violentes représailles jusqu’à une issue dramatique. Réalisation plutôt commune pour le premier long-métrage de Thierry De Peretti toutefois le point fort est incontestablement son jeune casting composé en partie par des comédiens amateurs et qui apporte une vraie vitalité à l’ensemble. Tout n’est pas parfait mais ils apportent un petit brin de fraicheur corse qui facilite le fait qu’on se laisse facilement entrainer par le terrible engrenage proposé par Les apaches. Au final on n’a pas devant nous un film extraordinaire mais ça reste vraiment une bonne petite découverte.
J'ai vu ce film qu'on m'a conseillé... Celui qui me l'a conseillé devait avoir consommé des stupéfiants. Je ne dirai qu'une chose : nul, sale, moche ! A fuir.
Ce film, tiré d'une histoire vraie s'étant déroulée à Porto-Vecchio, m'a beaucoup ennuyé. Il ne se dégage pas grand'chose mais comme le but du réalisateur était de rendre hommage à la jeune victime ; c'est fait !! :|
Un film sombre mais intéressant, qui malheureusement n'intéressera personne (ou presque), car la presse en parle peu et les comédiens, bien que très doués, ne sont pas connus du tout. Une vision triste mais peut-être réaliste (?) de jeunes paumés, qui après s'être introduits une nuit dans une villa en corse et y avoir volé des armes, vont tomber dans un engrenage de violence (assez extrême pour leur âge) et de survie. Ce film assez malsain provoque un certain malaise face à la haine de cette jeunesse corse qui n'a plus que la violence comme unique modèle.
Fini les artifices, les mal-entendus douteux ou clichés infondés sur la Corse, Thierry de Peretti rend une copie de son territoire qui à de quoi se remettre en question. Ou plutôt, juste constater ce qu'est la réalité. Plus sanglant encore que les cités dites "populaires". On reste subjugué par l'innocence de chaque personnages, dont tous les actes sont là pour se donner bonne conscience. Tout cela dans le but d'un avenir meilleur. C'est sans boursoufflage que le réalisateur arrive à faire passer son message et il suffit de voir le film, pour le recevoir cinq sur cinq.
Petit message au réalisateur, si tu ne trouves pas d'acteurs sachant jouer ne va pas dans la rue prendre les deux trois jeunes qui acceptent pour un smic d'accord ? J'ai rien contre les films aux acteurs amateurs mais là c'est juste pathétique, les acteurs bafouillent, balancent des mots incompréhensibles, ils sont pas a l'aise devant la caméra et ON COMPREND RIEN BORDEL !!!
Les dialogues ressemblent a ça : "Azy walla cé tro dé truk a pa fér é tou tu voa" - " Alé vol lé dévédé, vol la chein vol tou alé " - " moa gé r1 fé si javé fé un truk jéré di " Et non ce n'est pas Ribery qui joue dans ce film !
Donc deja un dialogue sur deux est complétement bidon mais un autre dialogue sur deux est incompréhensible entre accent algério-corse des banlieues du 93 et une élocution foireuse ou tout les mots sont mâchés .
Coté scénario c'est chiant, la psychologie des personnages atteint le néant, ce qui me fait marrer c'est la scène du cambriolage, deja elle se passe dans le noir quasi total ( pas d'éclairage monsieur le réalisateur ? ) . Ensuite le personnage principal qui arrive a empêcher ses potes de voler va se mettre a voler lui même LOGIQUE HIEN ? Ben oui sinon ses amis vont le traiter de pédale et tout, ohhhh le pauvre vaut donc mieux voler hein ? KASSOS !!
C'est long, long et chiant . et pourtant ça ne dure qu'une heure vingt quoi ! Donc c'est bien sympa de mettre en avant les jeunes dans le cinéma Français mais si c'est pour nous sortir des jean rachid qui ne savent pas enchainer correctement trois mots d'affilé ça ne sert a rien de les mettre derrière la caméra .
Regard intéressant plus sur la jeunesse que la Corse, on regrette le manque de tension due au centrisme exacerbé de l'intrique trop peu étoffée. Mention spéciale au dernier plan du film, juste magistrale et qui justifie à lui tout seul le visionnage des "apaches".
Il y a un décalage énorme entre le synopsis du film (élément souvent déclencheur de l'envie de voir un film) et la réalisation. Une présentation nettement moins flatteuse de la Corse que les cartes postales habituelles (violence et racisme) et une scène finale incompréhensible (les gens autour de la piscine qui se retournent mais sur quoi et pourquoi). Bref, j'ai pas du tout accroché.
Oups. L'île de Beauté sous ses revers (le racisme, la délinquance...) avec un aspect "docu" pas déplaisant. Mais... aie... l'histoire et l'interprétation n'est pas vraiment à la hauteur. Pas vraiment déplaisant, mais pas plaisant non plus :(
Si l'histoire de ce long métrage permettait d'en faire quelque chose de trés bon, il faut bien avouer qu'il a été saboter sur plus d'un point. Que dire de ces acteurs qui manquent cruellement de naturel et paraissent gênés devant la caméra? Que dire de cette réalisation maladroite qui peinent à retranscrire une quelconque émotion ou tension? Que dire de ces lenteurs, de ces scènes qui ne servent à rien, de cette première partie ennuyeuse et terriblement longue? Enormément de défauts que la seconde partie du long métrage n'arrive malheureusement pas à relever malgré un léger regain d'intérêt. Bref, "Les apaches" est un film amateur mais dans le mauvais sens du terme. Une oeuvre qui n'aurait pas du voir le jour à mon sens.
Bon film dressant un tableau paraissant réaliste de la Corse (Porto-Vecchio). L'histoire est assez insoutenable, la peinture de cette jeunesse perdue entre de vagues valeurs transmises par les parents et l'étalage de l'opulence des touristes. J'ai été sidéré d'apprendre après le film que l'histoire était vraie!!spoiler: Le drame culmine par le meurtre de Aziz, d'une bêtise sans fond, démontrée par l'insouciance des victimes du vol de fusils dans la scène finale
"Les Apaches" est un film corse réalisé par un Corse, tourné en Corse avec des Corses est adapté d'un fait divers ... corse. Il a été salué comme le premier film corse (sic) présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes. Il y a quelques années une bandes de jeunes (corses) ont dévalisé une résidence secondaire (corse) d'un riche propriétaire (non-corse). Inquiets d'être dénoncés à la mafia (corse) lancée à ses trousses, ils ont tué l'un des leurs et ont enterré son corps dans la forêt. Quand les jeunes pénètrent dans cette immense villa, en visitent clandestinement les pièces, puisent dans la réserve de CD, on pense à la fascination jalouse des héros de "The bling Ring" pour les richesses des stars californiennes. Mais le film de Thierry de Peretti n'a pas la légèreté sucrée de celui de Sofia Coppola. Ancré dans la réalité sociale, il est lesté d'une gravité qui culmine dans son dénouement. La logique du groupe est parcouru par une division intéressante : les deux jeunes insulaires ont parti lié avec deux jeunes Marocains qui sont en butte, autant sinon plus que les continentaux, au racisme qui frappe tous les étrangers à l'Ile de Beauté. Ce film corse n'a rien d'exotique. La Corse qu'on y découvre n'est pas celle qu'on voit sur les cartes postales : cités HLM délabrées, zones commerciales sans âme, ronds-points embouteillés ... Comme dans "Le Silence" d'Ordo Miret, la Corse est âpre, inhospitalière, désespérante. Ironie : le film a été financé par le Conseil régional ... d'Ile-de-France !