On s'ennuie fermement dans cette pantalonnade de couple englué dans la routine. Devos fait de son mieux et montre ses seins pour tenter de capter l'attention du spectateur mais rien n'y fait. À éviter
Pour aller au fond des choses, au cœur du problème, du désamour le plus absolu, Sophie Fallières donne le change d’une comédie qui ne s’annonce pas comme telle. Des dialogues souvent minimalistes, superbes, étonnamment décalés, en marge de situations dramatiques où deux êtres s’entre déchirent sans jamais se toucher, se faire du mal, sinon par les mots qui fracassent leur quotidien. Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric reforment un couple cette fois dissonant, mais si vrai que le cinéma n’ose même plus en parler. Le genre de film que tout cinéphile se doit de voir, il appartient à la version vitale du septième art.
Avis bonus Trois entretiens avec la réalisatrice et les comédiens qui donnent un éclairage supplémentaire à un film qui s’en nourrit forcément, tellement il est dense et construit. Pour en savoir plus
super long super chiant, je l'ai regardé jusqu'au bout pour connaitre la fin et même la je la trouve vraiment décevante, histoire d'un couple qui ce fait chier et qui n'a plus rien a faire ensemble.
Vous voulez vraiment vous faire chier devant un film ? C'est le top du top. Dommage la prestation de ces deux acteurs fabuleux et grandiose mais on s'ennuie à mourir.
L'histoire est rebattue : un couple subit l'usure du quotidien - ces deux-là vont-ils se séparer ? Mais celle qui la raconte est Sophie Fillières, qui a un style bien à elle. Il y a cependant une nette baisse de niveau foutraque et d'imagination par rapport à "Aïe", ou "Un chat, un chat", la première partie de mise en place étant par ailleurs plus percutante et rythmée que la deuxième (la "retraite" de Pomme - hommage à Goretta ? en remarquant que celle de "Arrête ou je continue" n'a rien, elle, d'effacé !). Amalric (Pierre) est un brin en-dessous d'Emmanuelle Devos/Pomme. L'atout majeur reste la qualité des dialogues.
" On ressent assez vite, à la contemplation d'une toile du Tintoret, un léger ennui qu'on ne retrouve pas à la lecture de Fluide Glacial, où Edika dessine très bien les bites." Et bien si c'est ça le Cinéma je vais rester au niveau fluide glacial....sûrement moins hype mais au moins vraiment rigolo...
Sophie Fillières nous propose l'escapade montagnarde lyonnaise. Saucé couple à la dérive et une touche de fantaisie. Mélanger le tout et obtenez un tout simple mais quelque peu épicé. On comprend pas tout, déjà. Devos et Amalric, le grand duo de Desplechin, réunis dans un petit format de haine et rancoeur. Ici, Devos est au dessus du mal Mathieu. Car elle obtient un curieux désir d'empathie et surtout de la drôlerie. Elle est vraiment très forte.
Le début est bon j'ai beaucoup accroché à l'histoire de ce couple qui n'a plus rien à faire ensemble mais les deux n'osent pas se l'avouer ou du moins ils attendent que l'autre fasse le premier pas, tout va bien donc jusqu'à cette scène interminable dans la forêt on se retrouve face à un vide immense il ne se passe plus rien c'est vraiment un choix désastreux de la part de la réalisatrice. A la place de ça il aurait été plus astucieux d’expliquer pourquoi ça ne fonctionne plus entre eux ou alors donner quelque chose à jouer à ces deux bons acteurs qui semblent s'ennuyer autant que nous en le regardant.
Quand on a déjà vu un lapin... quand on a déjà vu un chamois... quand on s'est déjà fait la gueule avec sa copine... on ne peut plus vraiment croire grand chose de ce film. Les vingt premières minutes tiennent assez bien la route, mais pour le reste : rien ne va plus.
C’est de nouveau un couple en crise qui s’invite sur nos écrans et nos potes Emmanuelle Devos & Mathieu Almaric se retrouvent pour leur 6ème film ensemble. Une complicité évidente qui se ressent dès les premiers instants. A priori, l’histoire est assez banale mais elle est relevée ici par des dialogues parfois surréalistes offrant à Arrête ou je continue un certain charme. Les gaffes répétées de Pomme ou la peur de Pierre de croiser d’autres randonneurs sont aussi là pour apporter un brin d’humour ce qui ne fait pas oublier à certains moments la longueur du film notamment durant cette paisible retraite en foret. Amusant mais ça n’ira pas plus loin.
Les titres rigolos, ça le fait pas. Je sais pas pourquoi. Max Pecas, peut-être… Il a en tellement abusé que dès qu'on en entend un, on pense à lui. Bravo cochon. Arrête ou je continue est mieux que son titre. Et que son affiche. La promo? pas vu. C'est un peu un problème au cinéma, le marketing. Il faudrait interdire les titres, les affiches et les promos. Trop de bons films se tirent une balle dans le pied. Retrouver le beau couple de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Rois & reine et Un conte de Noël, c'est savoureux. Et un peu agaçant… Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric occupent le terrain, beaucoup. Attention! J'ai pas dit trop, j'ai dit beaucoup… Tout ça pour dire que je suis ouvert à des nouveaux visages dans le cinéma d'auteur français. Le film parle d'un couple fragile. Difficile de faire moins original. Mais l'originalité, on s'en fout. Cette histoire peut donner des films émouvants (5X2), des films ennuyeux (Nous ne vieillirons pas ensemble), des films spirituels (Annie Hall)… Tout est possible. La première partie d'Arrête ou je continue est réjouissante. L'écriture de Sophie Fillières est précise, cinglante, barrée. Elle aime faire basculer un moment banal dans une dimension bizarre grâce à une rupture brillante. Une réplique drôle inattendue le plus souvent. J'étais heureux. Dans la deuxième partie, Pomme (Devos) décide de bouder plusieurs jours dans la forêt après une randonnée pénible. Son mari est devenu trop odieux. Elle ne peut plus voir sa gueule. Cette décision donne un moment fort entre Devos et Amalric. C'est la bonne idée absurde parfaite sur le papier... Kamikaze à l'écran. Le défi est trop balèze. Pomme s'emmerde et nous aussi... On commence à regarder notre montre (ou notre portable... Qui porte encore une montre?). Le cinéma a souvent du mal avec l'errance d'un personnage dans un espace limité. La scène métaphorique avec ralenti + musique classique de la biche n'est pas des plus légères... J'aime la fin, elle sonne juste, même si j'aurais aimé une tension plus émouvante.
Un bien long métrage pour une fable courte. Mesdames, tirez-vous lorsque votre compagnon ne sait plus ( pas ? ) vous aimer... Mais pour en arriver là, il vous en aura fallu du temps pour avaler des dialogues insipides, un non jeu d'acteurs, une absence de rythme, des fausses pistes d'histoires qui n'en sont jamais pour finir au fin fond d'une forêt où vraiment l'ennui nous gagne... jusqu'à ce qu'une chèvre vienne révéler le grand tout à la reine des pommes .... Dommage !
Il y a 14 ans, j’ai vu « Aïe », l’un des films de la réalisatrice Sophie Fillières et j’ai un peu le même sentiment aujourd’hui avec « Arrête ou Je Continue » qu’à l’époque : le film est pas mal, parfois même très drôle, mais il manque un truc pour passer un cap. Surtout, côté rythme, c’est inégal : le début du film est prometteur mais le film souffre trop souvent de chutes de rythme et ne tient pas la durée. Heureusement, il y a le talent des acteurs incarnant le couple principal : le duo Emmanuelle Devos / Mathieu Amalric. Il donne vie à ce couple en fin de vie de manière parfaite. Il y a aussi un scénario qui montre bien les petits riens (des expressions ou des gestes) qui peuvent vous pourrir une relation. Je ne souhaite à personne de devenir comme ce « vieux » couple.
Même Amalric a l'air de s'ennuyer dans ce film. Son personnage est tellement caricatural qu'il tourne à vide. Quand on sait l'énorme talent d'un pareil acteur, sa capacité à subjuguer, c'est tout dire. L'ennui du couple, la lente incompréhension mutuelle, d'accord. Mais on peut être plus subtil il me semble, pour l'exposer. Belle capacité de l'héroïne à survivre une semaine dans la forêt avec un tout petit sac à dos qui doit avoir des doubles-fonds inattendus.