Un bien long métrage pour une fable courte. Mesdames, tirez-vous lorsque votre compagnon ne sait plus ( pas ? ) vous aimer... Mais pour en arriver là, il vous en aura fallu du temps pour avaler des dialogues insipides, un non jeu d'acteurs, une absence de rythme, des fausses pistes d'histoires qui n'en sont jamais pour finir au fin fond d'une forêt où vraiment l'ennui nous gagne... jusqu'à ce qu'une chèvre vienne révéler le grand tout à la reine des pommes .... Dommage !
La première partie du film est vraiment bien, la première scène est très drôle et annonce le ton. Les dialogues sont souvent bien sentis et on peut s'y retrouver. Le duo Devos/Amalric fonctionne à merveille, leur couple est très crédible. Dommage que tout cela s'essoufle un peu quand Pomme se retrouve seule en forêt. Le qualité du film repose essentiellement sur les interactions entre les deux interprètes.
Ce film nous transmet très bien les sensations d'un couple un peu usé par le temps mais qui continue son chemin malgré tout et avec fatalisme. Je suis pas d'accord avec ceux qui trouvent qu'il ne passe rien, au contraire..
Rarement vu une merde pareille. Le propos est tellement creux qu'on ne peut pas tenir dix minutes. Scènes d'une longueur inouïe. Il n'y a que France TV pour mettre ça en replay 10 ans après sa sortie...
retrouver l'univers de sophie fillières est toujours un plaisir . Fidèle à sa touche et son univers les deux immenses acteurs (devos et amalric) font que cette histoire vous transporte et vous ceux qui aiment les films décalés mais intelligents courez-y !
Deux acteurs très beaux parfois mais le film hélas ne trouve pas sa voie. Il finit par tomber dans la facilité d'une option tandis, qu'en son commencement, il nous tenait en haleine sur une ligne de crête difficile, périlleuse mais audacieuse. Je crois que c'est là que se jouait l'histoire mais certainement pas dans le mélo banal de la femme victime. Manque de fantaisie aussi, et de rêve ; son épopée sylvestre est un peu laide, banale, les silences eux-mêmes sont plats - et pourtant certains savent faire parler les silences. Madame Devos est belle ou pas ; Monsieur Amalric paraît un peu bête - ce qu'il n'est pourtant certainement pas ; et rien sur la beauté envoûtante de la forêt. Film peu esthétique donc. Conclusion empruntée aux premiers mots du film : "Ah bon, vraiment ?".
Les titres rigolos, ça le fait pas. Je sais pas pourquoi. Max Pecas, peut-être… Il a en tellement abusé que dès qu'on en entend un, on pense à lui. Bravo cochon. Arrête ou je continue est mieux que son titre. Et que son affiche. La promo? pas vu. C'est un peu un problème au cinéma, le marketing. Il faudrait interdire les titres, les affiches et les promos. Trop de bons films se tirent une balle dans le pied. Retrouver le beau couple de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Rois & reine et Un conte de Noël, c'est savoureux. Et un peu agaçant… Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric occupent le terrain, beaucoup. Attention! J'ai pas dit trop, j'ai dit beaucoup… Tout ça pour dire que je suis ouvert à des nouveaux visages dans le cinéma d'auteur français. Le film parle d'un couple fragile. Difficile de faire moins original. Mais l'originalité, on s'en fout. Cette histoire peut donner des films émouvants (5X2), des films ennuyeux (Nous ne vieillirons pas ensemble), des films spirituels (Annie Hall)… Tout est possible. La première partie d'Arrête ou je continue est réjouissante. L'écriture de Sophie Fillières est précise, cinglante, barrée. Elle aime faire basculer un moment banal dans une dimension bizarre grâce à une rupture brillante. Une réplique drôle inattendue le plus souvent. J'étais heureux. Dans la deuxième partie, Pomme (Devos) décide de bouder plusieurs jours dans la forêt après une randonnée pénible. Son mari est devenu trop odieux. Elle ne peut plus voir sa gueule. Cette décision donne un moment fort entre Devos et Amalric. C'est la bonne idée absurde parfaite sur le papier... Kamikaze à l'écran. Le défi est trop balèze. Pomme s'emmerde et nous aussi... On commence à regarder notre montre (ou notre portable... Qui porte encore une montre?). Le cinéma a souvent du mal avec l'errance d'un personnage dans un espace limité. La scène métaphorique avec ralenti + musique classique de la biche n'est pas des plus légères... J'aime la fin, elle sonne juste, même si j'aurais aimé une tension plus émouvante.